29 mars 2006

Le cuistot de la semaine en blouse blanche

Nous étions agglutinés comme des veaux sous la mère têtant une bibine au comptoir quand la nouvelle est tombée. Notre savant fou en blouse blanche nous apprend que le plat ingurgité quelques minutes auparavant n'était point un poulet basquaise mais un risotto au veau. Manipulation génétique réussie pour laquelle Christian L., Michel V., Jérôme B., Eric C., Bruno L. et Yves M. attribuent un 13,5.
Sinon, c'est vrai qu'il était tout nu sous sa blouse Jean-Pierre ?

Ce qu'en dit le barde :
Le risotto au veau, ça c'est une trouvaille,
foin des calamars et de la cochonnaille,
et quand il s'annonce par de menues pizzas
nos appétits avides en font une razzia

si je commence ainsi mon cher Jean-Pierre,
c'est que nous ne savions guère au comptoir hier
quelle était la substance de ton plat principal
et qu'à la rechercher nous nous donnâmes du mal

cela n'enlève rien aux qualités d'un plat
où la sauce tomate brillait de mille éclats
perturbant, conviens en, l'identification
du petit de la vache réduit en portions

si ton fromage, enfin, était pour le moins chiche
rien à dire en revanche de ton gâteau si riche
que tu servis, parfait, avec ta blouse blanche
qui te donnait des airs d'infirmière du dimanche

à la prochaine, ami, n'oublie pas le fromage
je sais je me répète, ne m'en veux pas vieux sage
au plaisir de te voir sur le tard à Musard
où nous nous efforçons de perdre notre lard

26 mars 2006

Faites des gosses

Léon en a eu assez d'attendre et est né le 7 Mars, au grand soulagement de ses parents.
Avec 3,2 Kg, il est capable de faire face aux défis auxquels la vie le soumet déjà : devoir batailler pour ingérer quelques gouttes, voir des personnes inconnues lui retirer ses quelques vêtements, être réveillé à toute heure et par n'importe qui, et, en plus, supporter toute l'émotion de ses parents.
Une satisfaction toutefois, il pourra voir son premier match de rugby avec son père Samedi.
JC et Moni Feydou

22 mars 2006

Le cuistot de la semaine a le look coco

Comme Joséphine qui, en son temps, conquit Paris, Alain a deux amours : les Archiballs et la Guyane (c'est une litote). Ainsi nous fit-il hier soir voyager par mets subtilement enchaînés de son Sud-Ouest natal, terre hautement Archiballienne, aux bords du Maroni tout de quiétudes épicées (c'est un oxymore). La palette de Cézanne s'offrait au palais avec en optionune touche de rouge Mondrian (c'est une métaphore). Pour finir, synthèse délicate, le flan de sa grand-mère en guise de propulseur, le gâteau de coco de sa doudou à l'étage ogive du lanceur (c'est une allégorie).
Qu'il est doux d'être dorloté par des doigts si agiles ! (allitération ou analogie ?). Guillaume B., Henry R., Bruno G., Frank K. (autrement dit Kloz), Yannick D. et Lulu ont apprécié de manger épicé (debout ou assis ?) et le démontrent par un retentissant 14.

Des prises de vue encore mieux qu'au stade de France pour suivre l'action de près

20 mars 2006

17 mars 2006 : Archiball vs Calamity de Lormont

Le sport sur Canal +

Le rapport du Général :
C’était un match de reprise ! Nous n’avions pas joué depuis décembre contre St Selve. On pouvait s’attendre à faire le plein d’effectif.
En effet, jusqu’au 16 mars, nous étions 21 joueurs inscrits, et puis au fil de la journée du 17, le groupe a fondu :
• Christian S., perdu dans la Charente profonde, avec deux charentaises (une à chaque pied )
• Alain F, encore écartelé entre Toulouse et Bordeaux.
• Henri R., pas d’explication donnée.
• Le Président, en voyage d’affaires.
• Eric DG, obligations professionnelles.
• Dernier pépin, à l’échauffement, Jean-Christophe P. (dit Miguel ), se recasse la clavicule sur une roulade avant mal négociée.
Et je ne parle même pas des Caspers (petits fantômes de B.D.), c'est-à-dire ceux qui disent qu’ils viennent, qu’on attend avec confiance, qui ne viennent pas et qui ne préviennent même pas.
On peut être branleur, mais poli quand même ; il y aura des explications à donner et des avertissements. Heureusement, il y a des joies dans ce métier : Thierry P., contacté à sa descente d’avion de Paris, arrive à 21h pour le coup d’envoi.
Nous sommes donc 14, et Lormont nous prête un ailier (Jean Luc B.).
Voici la composition de l’équipe :
1- Yann L., 2- Christian L., 3- Jean-Philippe S., 4- Philippe Th., 5- Gwen M., 6- Walid S., 7- Eric C., 8- Yannick D., 9- Guillaume B., 10- Jean-Pierre D., 12- Jean-Pierre C., 13- Thierry P., 11- Pascal R., 14- Jean-Luc B., 15- Jérôme B.
Nous partons pour deux mi-temps de 30 minutes, avec un arbitre local irréprochable, Hervé C., qui devait venir arbitrer la deuxième mi-temps, ne s’est pas présenté (??).
Si le quantitatif laissait à désirer, par contre le qualitatif était au rendez-vous, et nos 14 Archiballs ont fait un match de lions, comme l’atteste le score final de 5 à 2 en notre faveur.
Lormont joue un jeu d’avant fait de déroulés, de mauls, de percutions au ras mais les Archis (comme les montagnards ) sont là, présents en défense, avec les placages désosseurs de Yannick, la mobilité et la vision du jeu de Walid, la force propulsive de Philippe Th. au cul de La Fourche, qui du coup, n’a pas ouvert la bouche de tout le match, étonnant non !!!
Zeille, se disant en méforme a arraché malgré tout son quota de ballons, et déménagé le porteur avec à l’occasion.
Et surtout, mention toute spéciale à Jean-Philippe S., qui d’habitude joue à l’arrière, et qui s’est éclaté au paquet, au propre et au figuré, puisqu’il a fini le match la gueule en sang (rien de grave, rassurez-vous). Il était partout, plaquant comme un fou et il marque le deuxième essai ; sur une attaque classique, l’ailier le retrouve en soutien à l’intérieur pour la conclusion.
Le Castor d’Or sera attribué à Guillaume B., pour sa très bonne prestation à la mêlée (il nous l’avait dit pourtant qu’il avait joué 8 ans demi de mêlée ). Bien sûr il faudra un peu régler les passes à l’ouverture (l’excellent vieux Jean-Pierre D. qu’on ne cite plus ), mais c’est un vrai poison, toujours présent au cœur de l’action, suivant tous les ballons, et intraitable en défense.
Enfin, il a marqué un essai de 70m tout seul, récupérant un ballon traînant derrière un regroupement, mystifiant toute la défense dans un couloir de 2 m.
Le premier essai vient d’une percée de Jérôme, plein champ, qui sert Pascal R. qui marque en coin.
Le quatrième essai vient de la seule feinte de passe du match, et réalisé par qui ? par Yannick qui marque un essai de 50 m, chassez le naturel il revient au galop : ce garçon a débuté dans les lignes arrière avec brio.
Le dernier essai est marqué par Thierry après un mouvement d’ensemble d’une très belle facture.
Le public était ravi :
• L’Amiral, arborant son magnifique nœud…..papillon aux couleurs archibalesques
• Gérard D., dit Ayrton, dit le Bosniaque, venu exprès de Normandie.
L’Amiral, bien organisé, comme d’habitude, avait porté une bouteille de Ballantines pour fêter dignement la Saint-Patrick, et combattre le petit vent frisquet.
Puis, après la douche, nous sommes allés déguster quelques bières, et l’ambiance est montée très vite, laissant augurer une troisième mi-temps bien réussie aussi.
Je n’en sais pas plus, ayant fui le combat à 23h30, avant de passer à table.
Le Général



Le parcours de la Ballantines.

La Planche à Guigui

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15 mars 2006

Le nouveau maillot à mouiller

L'assemblée réunie autour du repas déboité par Titi le boutiquier a eu le plaisir de choisir notre prochain maillot parmi quatre modèles. Voici le résultat du vote.

Le cuistot de la semaine et la soirée boites

C'est marrant ce côté je-t'aime-moi-non-plus chez Titi. On le sait tous combien son amour pour le club est grand, mais pour nourrir ses potes, il est plutôt conserves et ça conserve !
Détendu, communiquant jusqu'au bout, à se demander si il n'y a pas un point dans le contrat qui comprend, en plus des plans média, des achats d'espaces, du packaging, du bitoubi... la bouffe Archiball.
Bref, notre vieux loup de la com est très Lou et c'est comme ça. En retour, le jury a été difficile à composer tellement il y avait de candidats. Arno B., El Présidente, Fredo P., Eric L., Jean-Pierre C. et le blogger lui collent un 12,5 pour sa dextérité à manier l'ouvre-boite. La vérité : ils étaient plutôt jaloux et voudraient bien avoir son T-shirt !!!

Et ainsi parla le barde

Le roi de la pétanque est seigneur des garbures.
On devine, dès lors, ses rondeurs de pétanque ;
Qui fréquente le choux et ses enluminures
Ne peut que réveiller quelques graisses en manque

Que dire du cassoulet et de ses flatulences ;
la saucisse est divine lorsqu'elle est Lou Gascoun,
Elle flatte les papilles, titille nos corpulences,
Apportant à l'athlète un zest de scoumoune

Le camenbert, hélas, ajoutent au désarroi
Du pauvre rugbyman livré à ses essences
Il l'engouffre, le dévore à l'image du roi
Qui le servit à table avec tant d'espérance

Mais le clou du dîner, c'est bien le canelet
Trempant dans une crême, anglaise de surcroît,
S'Il est vrai que l'anglais est cher aux bordelais
Le castor abomine ce rugby de guinguois

Mais il faut revenir à à l'Apollon des boules
Et le remercier pour son art culinaire
Titi, ô mon Titi, mon pinson qui roucoule
J'attends l'hiver prochain et ta cuisine hors pair

11 mars 2006

Il était une fois les 4 ferret

1994, c'était les 40 ans de quatre Archiballs, commenter ces images leur revient. A eux d'en dire quelque chose !
Y en a un qui fréquente plus le club, le photographe sort son Jocker, il en reste deux !





08 mars 2006

Le cuistot de la semaine et la choucroute qu'on broute

Allons y sans chichis, le repas de Philippe Th obtient un 13,5 apprécié par le Général, Pepe, Jacques D., Roland D., Eric DG et Christian S.
Voilà pour les chiffres...
Pour les lettres, notre barde qu'on n'attache jamais se lâche.
Silence, on l'écoute :

Il faut fouiller le chou comme on fouille la touffe
l'art de notre Thomière le souligne à merveille
quiconque a pu goûter sa choucroute de miel
sait l'art de cuisiner sans fard et sans esbrouffe

il faut touiller le chou comme on touille la touffe
et saisir ça et là un jarret, une saucisse,
ils fondent dans la bouche, ô quels divins délices,
lorsque les bouts de chou ruissellent sur nos bouches

O Thomière ta choucroute ne souffre pas l'embrouille
et remet à leur place les cuisiniers d'un soir
les parfums qu'elle exhale sont des parfums d'espoir
à celui dont la queue est orpheline des couilles

Que revienne au plus vite le temps de la choucroute
pour fouiller et touiller de nouveau dans le chou
comme l'on se soumet à un con que l'on broute
pour aspirer à prendre autrement la même route.


Qui dit choucroute, dit bière, et qui dit bière, dit bar !

01 mars 2006

Le cuistot de la semaine ou le mardi gras


Si Cabrel connaissait Jacques, il aurait sans doute composé une chanson pour lui du style Le monsieur de Haute-Savoie. En tout cas, pour ceux qui voulaient un repas pour leur régime (si, si, il y en a !), le repas d'hier n'était pas fait pour eux. La tartiflette est faite pour affronter l'hiver et pas pour soigner ses poses estivales en bord de mer. Jacques, lui, affronte l'hiver toute l'année.
Bref, le jury n'était pas venu faire diète. Et pour cause, Lolo, Philipe Th., Hervé C., Bernard P., Jérôme B. et Thierry P. (ce dernier étant amateur de pétanque en tenue légère) ont salué le saucisson chaud, la tartiflette, la crème anglaise rehaussée de quelques merveilles par un 14,5.
On regrettera qu'aucun gage n'ait été prévu pour ceux qui ont perdu leur merveille dans la bassine de crème anglaise !