24 avril 2017

Le cuistot de bouffe : Poulpo, poulpo… poulpo Piton !

Par Bardibulle


Il est bien bon ce mardi soir ensoleillé. Le vent vient du Nord et garde son frais hivernal. Mais bon l’appel de Musard réchauffe les castors en herbe. Les amateurs tournent autour du pot. La grille est fermée. Tels des animaux en cage qui souhaitent sortir à l’intérieur ou rentrer à l’extérieur. La pelouse est gardée et respecte une chasse gardée. Il faudra des castors motivés pour revendiquer l’ouverture tant attendu.

Le Mardi est sacré ! Le gardien du pré est aux abois. Quel est donc cette danse estivale ? Il est curieux ce va et vient. La saison est sur le final. Seuls les archis se trimbalent avec leur sac et espèrent toujours la pénétration. Le pré se fait prier. La grille ne pourra contenir l’envie de saison. Bardatruc lui est en ballade, Piou Piou travaille le haut du corps avec Peyo. Les deux font la paire quatre jambes et trois épaules. Bientôt l’équipe sera enfin au complet. Il faut combler le temps à défaut de ballon et de voisins disponibles. Nous allumâmes le saint cierge de Lourdes. (Immatricule conception pour les amateurs du bon rire et vaccinés contre la coluche néphrétique…)

Les castors sont confiants et comptent sur les copains. Il y a toujours un Barde en réserve avec sa beuchigue. Mais en ce moment notre Barde cajole ses balles. Le ballon reconnait son maitre et ne le quitte pas. Du coup le toucher sans la balle c’est pas de la balle. Piou Piou lui il s’en fout, avec ou sans ballon le rugby c’est dans la tête. Son régime d’ancien gros se tâte avec celui des nouveaux maigres. L’homme à défaut de se découvrir des jambes de gazelles va devoir suppléer son jeu de tête avec celui des mains. Titi a sorti sa bécane et joue en rouge et petit Thom aux couleurs de l’AB. Les deux seront ensemble. Les couleurs on s’en balance puisque nous sommes impairs. Du coup celui qui marque complétera la troupe d’en face. Il est de raison que la supériorité numérique fasse loi et score surtout quand petit Thom est dans le coup.
 
Mais bon nous profitâmes d’un jeu de va et vient. L’art de la passe permit de faire bouger le ballon de Serge. Nous reconnaissons le ballon usé à l’épreuve de son maître. Il en a vu ce ballon ! Cela se sent à l’attrapé. Il est lisse pour éviter les mains maladroites. Serge tient son jeu de là. Le castor aime le bon jeu. En jouant avec sa balle, nous pourrions dire qu’il joue à domicile. Et bien même avec ses attributs l’homme râle le bon jeu. L’exige du beau est ainsi. La prise du trou ou du décalage en croisé se leitmotive à chaque mouvement. Le score fut du côté des meilleurs. Donatien retrouve du poil de la bête et du souffle à la rattrape. L’homme tient du chêne et mange le rugby par le bambou. Nous eûmes du beau jeu et du moins bon à l’opposé.

La douche en cascade. Le rendez-vous est pris. Le trou aussi c’est le poulpe à la régale.

L’arrivée se fait en travaux. La rue se fait une certaine jeunesse. Pépé suit le mouvement et profite de la Réunion. Notre bar est à la fête. La bière se veut blanche. La blonde n’est plus. Vive la blanche ! « Auprès de ma blanche » chanta le vieux 4. Pour lui la bière n’a pas de couleur. Les parfums se profitent dans la masse. L’homme compte d’ailleurs les jours. Le pays Basque est en vue et l’homme en un jour prendra une année dans la vue. Les cahuètes et les chips, les cartes à jour. La transmission est là, le bar est à table !

Le poulpe au fourneau. Les couleurs sont de rigueur quand la cuisine se rapproche des îles. Les castors aiment s’épicer la vie. Le poulpe lui aime épicer la notre. La table est accueillante. Des couleurs du soleil tapissent la cène. L’orange, le jaune et le boudin nous ramènent à l’horloge sans son Pépé. Le castor est discipliné surtout quand la table est mise. L’expression du respect des couleurs prend tout son sens ! Jacquot suit la partition. Le cochon épicé fait son boudin. Le poulpe est un combattant de la victuaille.

Les achards sont de sortie. L’homme en Patton de la bonne bouffe prêt à reconquérir les faveurs du trou. Mélange de légumes et de couleurs à la fraiche. Que du bonheur en bouche. La Réunion porte bien son nom ! Le boudin fait son petit effet. Du coup le poulpe s’exfiltre pour la cuisson du riz. Il faudra des rappels pour le sortir de la crypte en vapeur. Le riz pour le cuistot se respecte et mérite le cri de ses compères. Pépé est parti avec l’horloge et la cuisson se fera du coup à la louche. Le poulpe à plusieurs tentacules à son arc. Les lentilles sont déjà sur la table pour la suite. Notre Jacquot freine les assauts de nos castors affamés. L’homme au béret connait la suite et sait déjà que ce n’est pas un simple lentille-saucisse. Le fumet annonce sans parole la régale.

Le poulpe enfin amène la suite. La rougail saucisse réunionnaise. Une ROUGAIL SAUCISSE en majuscule. Car de la rougail, le poulpe en connait tous les secrets. Le tout est dans la mijote et les bonnes doses. Et surtout le plaisir des partages. Nous reconnaissons la cuisine à huit bras tellement la popote se veut familial. Le mélange est épicé à souhait. Les castors téméraires peuvent flirter avec les bombes de la fournaise. Certains palais sont solides et aiment la castagne. Les nuances la rougail fait silence. Le silence confirme le sacré. Sabite avec la Réunion trouve belle entente.
Nous sommes tous Guillourets. L’accent insulaire prend place et libère la parlote. Le silence de la régale se transforme en bons mots. Notre Barde aurait conté fleurette.
Dans la catégorie cuisine à huit bras, le poulpe a fait mains mises sur le podium des délices. La cuillère de bois 2017 trouve dans cette réunion un sacré challenger ! Houston we’ve got a rougail !
 
Les assiettes se replièrent pour le lancer. La chanson du fromage fait suite de la chanson au point opaque à l’honneur. Et le poulpe fut dans la maitrise. L’homme est membré. Certains disent que le castor a un talon caché. Nul ne pourra lever le secret. Tout membre est respecté. Même le président en fera tout un fromage. La réunion a des délices mais le côté lacté reste bien de proximité et de circonstances. Le dessert fut aussi de région de la Bretagne. Le poulpe a son emprise, ses racines et son cœur dans la Réunion. Sa géographie n’a pas de frontière pour les plaisirs entre amis.

« Un pour poulpe et poulpe pour un ». Sur ses mots, Jean Phi s’éclipsa pour retrouver ses vignes. Les castors tourneurs de dés sortirent les cartes. Le barman son café. L’ambiance est bien dans le voyage. Le bonheur est simple comme une bonne rougail saucisse, et enculé comme point d’exclamation. Les castors sont heureux, le poulpe le sourire en coin a accompli sa mission.

Le trou est un voyage. 

18 avril 2017

Le cuistot de bouffe: la carte tarlouzaine en atout majeur!

Par Bardibulle et Bardatruc



Quel bel entrainement mes amis.

Et pourtant celui-ci commença dans l'incertitude d'un premier tour d'élection présidentielle. Et oui, quand le Barde n'est pas là, non seulement il manque un esthète mais il manque également un… ballon ! Entre celui qui en a un mais jamais gonflé, l'autre qui est venu en trottinette et l'a laissé dans le coffre de sa voiture et surtout tous les autres qui ont trop vu de Walt Disney et pensent que les ballons ça poussent sur le pré. Une bonne quinzaine de Castors se retrouvaient donc la queue plate et surtout pendante.
Il fallut toute l'ingéniosité ou plus simplement le bon sens d'un joueur pour emprunter le ballon d'un voisin. Ceci n'empêcha pas certains malhabiles de gueuler que ce ballon était merdique alors que le gentil voisin aurait pu arroser son jardin et regretter d'avoir prêté son ballon à des "bolos" finalement peu reconnaissants et assez couillons pour oublier le leur. Amis de la finesse…

Comme si cela ne suffisait pas, Titi, pourtant arrivé avec une classe toute Londonienne, eut l'indélicatesse sur un coup d'envoi foiré d'envoyer ce même ballon chez le voisin, un autre bien-sûr, cela aurait été trop facile sinon. Les bloggers ont eu beau faire tourner un programme fourni par Edouard Snowden sur tous les articles du blog, jamais il n'avait été fait mention d'un tel événement.

De nouveau, il fallut l'ingéniosité ou plus simplement le bon sens d'un joueur, le même, deux génies dans une équipe de rugby étant assez rares, pour aller chercher ce maudit ballon. Après avoir essuyé, un coup de chevrotines et s'être fait déchiqueter les chaussettes par un caniche rendu fou d'avoir tenté de comprendre un "best of" des plus belles phrases d'Emmanuel Macron, le ballon revînt sur le terrain.

Seb et Alban s'étaient concocté une équipe en or, les sans dents jouant dans l'autre. Au total, une petite vingtaine de joueurs sous des conditions climatiques idéales. La partie, malgré le ballon merdique, fût équilibrée et parfois virtuose. Ah le printemps, c'est bien lorsque la sève pousse que le castor à la main chaude ou peut-être l'inverse. La fatigue engendra quelques claques obélixiennes dans le ballon et tout le monde s'accorda à dire "plus jamais ça" quitte à se contredire la seconde d'après.

Peter sur son aile et probablement dans les nuages, en fan de Charlelie Couture chantonnait "comme une aile sans ailier" laissant passer allègrement la patrouille adverse. Dudu faillit en faire une crise d'épilepsie.
Pioupiou Stallone ne daigna pas rentrer sur le terrain lui préférant le jogging, les pompes et les abdos/fessiers. Serait-il abusé par une secte dont les gourous seraient Véronique et Davina…Merci à tous d'être vigilant si vous le voyez avec un body fluo rose et un bandeau éponge jaune fluo.
 La douche pour les sportifs et nous voilà engagés pour une autre expédition. La prise du trou avec aux commandes un Tarlouzain.

Il est bon de voir notre Trez en tenue du stade. Le castor est ainsi il ne laisse rien au hasard. Le compte est son domaine et son tee shirt de Toulouse un hommage à notre hôte. Les deux sont toujours de la partie l’un à l’aile, l’autre là où il y a le ballon. Du coup les deux font la paire et alimente notre équilibre. Pour le trou ce n’est que du bonheur ! Nous rentrâmes dans le vif du sujet après avoir lâché la pression. La bière est bonne et rafraîchissante ! Le Barde à chaque fois pousse une ode de vie. Dudu du Sud reste jaune dans sa tête. Bref la table est remplie. Alban prend toujours son temps pour remplir le trou. La table est remplie et il faudra resserrer le banc pour lancer les hostilités. Pépé est désespéré il est 22h01. Putain le respect ! "A mon époque, il n’y avait pas de montre et on était toujours à l’heure". Un vieux dicton d’un de ses périples sub-sahariens gravé dans le livre sacré des castors explorateurs stipule que Pépé a une montre et que les castors ont le temps… Quatre joueurs resteront au bar. Il est bon quand la table est remplie et que le bar garde sentinelles. Nous n’en attendions pas moins pour la ville rose qui sur le pré comme de loin ne se déplace jamais à vide.
Guitou était là. La ville est rose et la vie de la même couleur. Les castors ripaillent et profitent du moment. L’entrée est lancée. Une carte à l’assiette individuelle. Feuilles d’épinards printaniers, noix d’Automne et son toast d’hiver, l’été en fleur. Une salade quatre saisons ! Les castors dans ces conditions mangent avec le petit doigt en érection. Code de bienséance oblige. Pépé gardien du temple apprécie l’esthète. Il y a toujours du bon de trouver de l’été dans l’hiver et inversement. Le Tarlousain a le sens de la gagne et annonce ses intentions pour la cuillère. Les castors font crisser les couteaux et fourchettes impatients de la suite.

Le silence se fit pour l’arrivée de la suite. « Joues du porc à la Tarlouzaine et sa farandole italienne (pâte à l’eau) ». Alban est aux anges. Guitou amateur du beau est comblé. Mozart est là et Sabite aussi. Le vin cuit appel le Guillou. Les castors lancent une véritable noria d’assiette et de verres. Il est bon de profiter des bonnes choses. Philippe mérita sa chanson. Point d’opaque à la lumière. La quantité est présente un tour de resserve peu efficace tellement les estomacs sur pâtes sont comblés.

Nous bêlâmes la suite. Le lancer prit place. La saison exige le renouveau et de mémoire de castor, les lanceurs sont en forme. Le jeu de Toulouse est ainsi, son vent de contradiction fait rouler les airs et les assiettes. Peu de casse à l’horizon. Le service est à l’image de son kourou, une puissance en contrôle. La distance n’y fera rien, les obstacles éphémères et éphépères non plus. Chaque missive trouvera mimines. Même Peyo avec son bras en écharpe prouve qu’il est meilleur à une main qu’avec les deux. Jacquouille est soulagé. Son service est respecté. Du coup le Tarlouzain mérita sa chanson. Point d’opaque en lumière qui baise toute la semaine.

Nous profitâmes du bon fromage et son dessert fruité. Le bar s’occupe du café. Le timing est respecté. Popote, Belote nous gardons la côte.


Point de Barde pour s’accaparer le mauvais sort des cartes. Le Trez en fera les frais. Les dés firent leur révolution. Le Trou peu à peu retrouva sa solitude. Le cycle est ainsi, bien vivant. Les castors se retrouvèrent les lumières de la ville, d’autres leurs étoiles et leurs songes d’une nuit de printemps. Bienheureux d’apprendre que Malko se réveillent enfin…

07 avril 2017

Le cuistot de Bouffe : Walid ramène sa fraise !

Par Le Barde, Bardibulle et Bardatruc

 
Le ciel était menaçant. Nous étions une petite vingtaine. La partie fut belle. Sans parlote. Ou très peu. Une soirée de printemps un tantinet frisquette où l'on pouvait faire ses gammes.

Il y eut de belles choses. Et de nombreux essais. Le Bardibule était en verve. Serge aussi. Don nous retrouvait et lapidait le pré de ses courses lacérées. Perdigue perpétuait une tradition droite et verticale. Lors que jean-Phi préservait sa vision horizontale du jeu. "Putain reste en place" l'admonestait Dudu. En vain. Inlassablement, Jean-Phi maintenait son cap tout en virages. Une horizontalité sinueuse qui est, peut-être, une philosophie. Peut-être.

Des croisées, d'inutiles sautées, des sautées de rigueur, des vrilles. Rien que de très ordinaire dans cette diversité propre à la gonfle.

En effet, un bel entrainement. Peu d'éclairs mais de belles envolées faites de passes quasi-fiables. Un jeu simple comme dirait Hamilton. L'auto-arbitrage fut constant et respecté à tel point que les nuages noirs et menaçants qui s'accumulaient au-dessus de Musard finirent par aller voir plus loin si l'on y était.
Un homme tira son épingle du jeu, mais avait-il le choix du fait d'une assiduité toute relative. Pour lui c'était hier ou dans six mois. Qui aime bien, châtie bien ! En effet, nous aimerions voir plus souvent cet élégant joueur qu'est Donatien. Mais comme dit Alain Bashung :

"Je tuerai la pianiste
Afin que l'on sache
Que la vie d'artiste
N'est pas rose, n'est pas sans tache"

Alors profitons simplement de ses éphémères apparitions sans lui demander de comptes, l'amitié comblera les absences.

Le douanier revenu aux beaux jours se fit, comme à son habitude, aussi discret que pragmatique sur les occasions de prendre le trou. Hermétique en défense, seconde nature chez un douanier, capable d'humour balle en main, ses statistiques de printemps pourraient attirer les recruteurs. Notre homme est, en effet, à deux, trois essais par entraînement quand d'autres peinent à s'approcher du graal depuis de nombreux mois, se satisfaisant mesquinement d'arrêter le jeu pour un effleurement !

21h33 sonnait, il était temps de retrouver les vestiaires "Bergonié" et leurs douches remises au gout du jour : un carrelage mural marron et de la peinture blanche ! A part dans le Marais, cela doit être assez frustrant d'être décorateur d'intérieur dans une collectivité…

Il y avait du beau monde au trou. Coco en personne, ceint d'un polo rouge aux relents siciliens. Pépé, la Jacouille et JB. Le prof, le vieux quatre. Et les usagers du pré. Plus le Tarlousain. C'est bon quand le Tarlousain revient.

C'est le temps des endives. Après le Prez, Walid. Ils s'étaient donnés le mot. De petits bouts de fromages, de pomme. Et le tour est joué. Rien à voir avec le taboulé du pays du cèdre. Les endives tirent à leur fin. Un appendice végétal de l'hiver. Perdigue eût aimé du vin blanc pour les accompagner. Don parla de foie gras végétal. Rien à voir avec les endives. Non, il connut cette incongruité et tenait à nous en faire part. Un piètre souvenir.

La réflexion est rude pour Perdigue pour qui le foie est sacré. La preuve en est son sens de la percute qui tient plus de l’animal que du légume. Le castor est un omnivore décomplexé. Est-ce que la réciproque existe sur le sujet. Queue nenni ! Le complexe se veut dans la plante. Les chercheurs n’expérimente pas la transformation de l’animal en végétale. Même si une bonne salade de museau ou de fruits de mer nous invite à une diète végétale. « Quoi je mange de la salade !... » se déculpabilise un ancien gros limite nouveau maigre. Les temps modernes augmentent ses variables. Quand le muezzin est de bouffe, le régime n’est pas fait pour maigrir. Pour preuve la cuisson de son veau en sauce, épices et carottes en parfaite harmonie avec le riz. La carotte est ferme loin d’être ramolli, c’est du tout Waaaaaaalid. Comme quoi dans la carotte nous retrouvons toujours de l’animal. Coco est aux anges. Il apprécie lui aussi la carotte et il le veau bien. Du coup il pousse son lala. Le trou sans le lala de coco est comme pour Walid une carotte trop cuite… Ca n’existe pas. Tout compte fait Don apprécie l’animal qu’on retrouve dans le végétal. A quand le nom d’équipe du rugby qui porte le nom d’une fleur. La rose touche son radis noir pousse Dudu en bon amateur et de trancher en philosophe « l’homme est peut être un loup pour l’homme mais bien une carotte pour la femme. »


Don apprécie le progrès queue par sa régression. L’expérience est scientifique et psychologique :

Si nous présentons la photo d’une banane à nos castors. A la question à quoi cette image vous fait penser ?

A- La fille du Bédouin chantée par l’Amiral.
B- Une banane (le fruit)
C- Une note salée pour sa rédaction en primaire
D- La coupe légendaire des Forbans
E- Une saveur végétale et fruitée de Sabite
F- Traduction psychoérective associé au plaisir du trou 


La résultante se veut parlante et respecte bien la normalité d’une courbe de de sale Gauss. Pas d’ambiguïté sur le sujet. Les castors aiment le trou !

En revanche si nous présentons la photo d’un boudin. Nous perdons la norme pour revenir sur une autre constante moins vallonnée. Le boudin a ses règles et le trou fait toujours l’unanimité !

A- La fille du Bédouin chanté par l’Amiral
B- Tiens voilà du Boudin chanté par Piou Piou
C- Une charcuterie de tradition
D- Une saveur animale et fruitée de Sabite
E- Manifestation psychoréactive de bouderie en remontant le trou
F- Putain tout est bon dans le cochon !
 
Pour le végétal. Les castors ont bien de la diversité dans les idées et s’ils veulent voir dans un pamplemousse une côte de bœuf ou dans le canard une pomme, ou Walid dans une carotte tout ça leur appartient et fait bien preuve de plaisir varié. L’animal fait le castor ! L’amiral la fille du Bédouin ! Walid un véritable festin !

Le lancer d'assiettes fut osé. Debout, à la place qui revient à l'officiant du soir, Walid adressa la vaisselle à l'autre bout de la table, puis, progressivement, rapprocha son tir. Il n'y eut que très peu de casse. Il est précis et leste notre Libanais. Un bel exercice que la Jacouille admira malgré la crainte de quelques éclats attentatoires.

Nous pouvions passer au fromage. "Le futur ne manque pas d'avenir et le lendemain ne manque pas d'aujourd'hui s'exclama Don. Il n'y a plus que le vieux quatre pour croquer le passé." Pourquoi de tels propos sitôt le fromage en bouche ? Je l'ignore.

Le temps des fraises est là. Les beaux jours ont un parfum de fraise que Walid augmente d'une touche de menthe. Et de Chantilly. Pour la plus grande joie d'Amélie. C'est un enfant Amélie. La fraise est enfance. Et la Chantilly aussi.

Vint le champagne. Notre Libanais fêtait son anniversaire. L'antienne traditionnelle se dressa comme autant de bougies. Tous de la reprendre en chœur. Le vieux quatre surtout, de sa voix ferailleuse.

Une belote vint clore la soirée. Une belote à cinq dont le Bardatruc fut le grand perdant. À son corps défendant. Il devait sortir le premier. Il finit dernier. Un Christ. Une leçon d'humanité. Les mains étaient quelconque. Hamilton courait après une donne bien garnie. En pure perte.

La nuit était grisâtre. Des ombres passaient ruminant des pensées tristes. Les castors allaient leur pas, heureux. Et redonnaient leur sourire aux ombres. Des bienfaiteurs en ces temps de disette. Walid, la besogne faite et bien faite s'endormit et songea au rocher de Raouché.

01 avril 2017

Le cuistot de bouffe : Le Prez est bon... Gloire au Prez !!!!

Par Le Barde, Bardibulle et Bardatruc


Échauffement et mise en jambe sur le terrain en herbe puis match sur le terrain seins tes tiques. Les grincheux diront qu’il vaudrait mieux faire le contraire. Toutes choses trop prévisible pour le castor qui n'aime rien tant que d'agir de manière singulière.

Seb a de la sève ; le printemps lui va comme un gant. D'ailleurs, il est né le jour dit. Le hasard n'existe pas. Il trottina comme jamais. Sergio n'était pas là pourtant. Mais il y avait Alban. Et Perdigue. C'est peu dire que Perdigue a de l'allant. Il est fringant comme un
lapin. Au grand dam de Jean-Phi. Perdigue, il file droit ; Jean-Phi arbore le travers comme un pedigree. À chacun ses fatalités.
 On causa peu. Les langues s'étaient accordées à la douceur du soir. On taquina la béchigue avec entrain. Flo y alla de son essai. Du grand art. Jeff était médusé. Les bras ballants, il se désespérait sous l'œil moqueur de Dudu. Tom lacérait le synthétique de sa fougue recouvrée. Il marquait de temps à autre et, sitôt, la ligne franchie, il déposait le cuir au sein d'un large pneu, dont la présence ne laissait pas de nous interroger. Et le Pinson gazouillait. Une soirée de printemps, la première. Ah ! Les beaux jours.

Ce fut une belle partie. L'équipe en infériorité numérique tira son épingle du jeu, voire domina par moments. Une phase de jeux litigieuse donna lieu à un débat sur l’ « esprit ». Elle manqua de déboucher sur la lecture de la lettre de Guy Moquet. A la rectitude martiale de
certains s’opposait heureusement la générosité de quelques autres. Enfin, d'au moins un : Le Tarbais pour ne pas le nommer, prêt à rendre le ballon parce qu’il avait été en touche. Aveu d’une méconnaissance des règles, déjà observée par les Bardes qui ont concocté un
récapitulatif des règles qui permettra de jouer dans la joie et la bonne humeur. Amen.

Les voici en images et en moins de 2 minutes.
 
 

Il ne manquait que le Prez. Il faut dire que le Prez était de fourneau. En sorte qu'il ne foula pas le pré. Le pré sans le Prez est une aporie ; il a besoin de ses apprêts. Nous fîmes contre mauvaise fortune bon cœur. Non sans grâce. De toute manière, le Prez, il était en cuisine. Cela ajoutait aux charmes de la soirée. Nous savions que le trou serait à la hauteur.

21h30 sonna. Le gardien nous indiqua qu’un groupe avait braqué les vestiaires des pros par deux fois ces dernières semaines. Ouf, nous ne sommes que des amateurs… Le groupe en question connaissait sans doute la stance a un cambrioleur de Brassens

Dans la descente nous percevions la montée. Le Prez est au fourneau. La cène est belle. Le trou est rempli. Rien de tel quand le trou est pris. L’extase du « puter ». Terme employé dans le golf pour celui qui finalise son dernier coup dans le trou. Qui « put » à ses heures suppute à d’autres. Un trou qui fouette, je vous prie. La ventile est de mise mais le trou fouette quand cuit la tartiflette. Le printemps est là et le met sera hivernal. Le Prez vise les cimes et se fout des saisons puisque c’est lui qui commande. PiouPiou en amateur de Cruchot et ses drôles de dames se la jouait Funès. « O mon président, comme vous êtes bon ».
 Cruchot, le vrai, le notre était bien présent et profita du spectacle. Le rire a du Bon. Notre gendarme était bien présent pour la bouffe. Heureux les castors d’être ensemble. Près de lui nos mousquetaires de la distribution Lolo, Croucrou et Guitou itou. La distribution se fait en balle pour certains et en percute pour d’autres. La nature est ainsi. Les castors ont un physique ! Du coup le Prez sortit ses salades. Le printemps appelle sa verdure et l’automne ses noix. Perdigue ses noix il les cajole. L’homme a perdu du poil ses derniers temps et mal dans son assiette les noix s’isolent. « Les endives c’est bon pour ce que j’ai » se prêtait à croire Peyo avec une épaule en moins. L’entorse cicatrise plus vite quand on se met au vert. Les saucissons et les chorizos pour la pression c’est maintenant du passé même si pour le coup le Prez avait sorti des fameux appendices. « Goute, le saucisson, c’est bon pour ce que tu as » soufflait il à tous ceux qui avaient deux épaules. A vrai dire, Peyo est beaucoup moins à l’aise sur les « gofiots » de comptoir. Piou Piou impressionne ! Sa technique est parfaite mais sur le coup Peyo prit cher. Comme quoi avec une attelle le castor est moins rapide. Allez savoir pourquoi. Le combat fait front et l’épaule fait défaut !

Le silence se fit. Notre Président à l’honneur, se mit au four. Les trompettes appellent la bête. Le parfum reblochon résonne dans l’antichambre du trou. Les patates sont cuites. Les lardons déjà sacrifiés. Et des champignons en resservent ! Un florilège de flagrance gustative en devenir. La bête se fait attendre. Le Prez contrôle l’entrée. Le claquement du combat éclate, Le prez tenant la bête entre ses mains posa l’offrande à l’assemblée. Piou Piou pleurait son « Bon président », en maestro du reblochon andalou, de la tartiflette sévillane. Notre Prez est un Matador qu’on adore. Les roses tombèrent dans l’arène mais ne pouvait couvrir le parfum de la bête. Point de mouche à l’appelle. Le gaz fait son effet. Les castors en asphyxie de bonheur. Comme quoi la tartiflette est bonne en toute saison. L’estocade est dans la mise en bouche. Piou Piou embrassa les pieds du Prez tellement il était heureux. Il se proposa pour le prendre sur les épaules et faire un tour du mérite autour de la tablée. La gloire a son sommet, et le trou son plafond ! Notre Prez garde une sage distance et de la hauteur. Nous reposâmes le bouclier arverne. Lignée de présidence oblige. Les castors bien menés sont comblés. Gloire au prez !

Quel lancer ! Le Prez prit tous les risques. Le petit disque fusait. Il y eut bien un peu de casse. Quelques mains qui n'étaient guère à la hauteur. Par contre, Pépé fut sublime, rappelant que ses doigts experts exercèrent leur magistère sur les terrains de Guyenne et
d'ailleurs. Il n'est bon bec que du BEC.

La clameur fromagère fut clairsemée. D'ailleurs, il n'y avait pas de fromage. Et pas d'antienne. Le Prez, cependant, disposa au centre de la table, de fines lamelles extraites des restes de la tartiflette. Le fromage ne se répète pas. Pioupiou fit la moue, puis tout rentra dans l'ordre. Guitou et Guillaume, repus, n'en voulurent pas le moins du monde au premier des nôtres. Bien au contraire. Ce sont des hommes de mesure. Pas comme le vieux quatre qui harangua les troupes en vue d'un proche séjour à Mandragon. Il y a du Karl Orff dans le vieux quatre ; on est loin des douceurs schubertiennes.

Un cake pour conclure. Un cake au citron. Fin, si fin. Une fin tout en délicatesse. Le vieux quatre rechignait un peu. Il aime le lourd. Pas Flo. Flo, il sait goûter les saveurs du monde. Jusque dans un cake. Le cake est un monde. Comme le rugby. L'un et l'autre ont la même origine britannique. D'ici à prétendre que le rugby et le cake sont la même chose, il y a un pas difficile à franchir.

Quelques gouttes de champagne pour l'anniversaire de Tautau. Mars est riche en naissances chez les castors. Vendredi, c'est Titi qui s'y colle. Le castor est printanier.

Jeff assura lors de la belote de comptoir. Le vent tourne. Et Jeff était heureux. Hamilton assura. Titi aussi. Julien un peu moins. Ainsi va la vie.

La nuit nous tendait ses bras. Nous nous y blottîmes sans opposer la moindre résistance. Une nuit étoilée, belle. Il y a des soirs où la vie est plus hospitalière. De grands soirs dont la seule orthodoxie tient à la douceur du temps.