28 juin 2018

Chez Jean-Phi, c’est pique nique et colle les grammes


Par le Barde et le Bardatruc

Les castors sont de sortie. L’été fête la musique et du coup nous prépare à la trêve rugbystique. Il existe des rendez-vous qui ne se manquent pas. Nous rentrons dans le sacré du trou. Les rites et coutumes préservent le totem. La pique-nique de Jean-Phi est maintenant gravé dans notre agenda castorien. Nous avons les boules pour septembre et Sabite en Juin pour que cela tourne ovale. Le collectif s’attache à l’archaïque, le moderne reste un passé qui se presse ! « La nostalgie du moderne se leurre dans une contemplation tardive » me soufflât Pépé entre deux gorgées de rosé. Sa pendule est son béret. La coudète de son opercule capte la lumière et fixe toute ombre à son cadran. En fonction où la tête penche il y a une histoire… Un véritable bonheur en pagaille ! L’amour est matinal d’où le totem… Le rite est franchement attendu et se veut par coutume bucolique.

Les routes changent comme les esprits pour rendre la rencontre agréable. Chaque année c’est au même endroit mais jamais par le même chemin. Quel est le con qui dit que pour se baigner il faut changer de fleuve pour pêcher la morue qui n’est jamais sous le même pont. Piou Piou les expressions, il les enfile comme les keftas. Les petits et bons mangeurs sont rassasiés. La cuisine c’est simple comme le plaisir de recevoir. Heraclite comme Archimède a le sens de la formule avec le cul dans l’eau. Les penseurs sont ainsi ils savent s’arroser pour faire mûrir les pensées. Mauvaises herbes s’abstenir… Les germes en devenir sont ainsi, elles puisent dans l’eau ce que le vin a pompé dans le bon esprit. Allez savoir pourquoi… L’analogie se fait la belle. Pourtant le plaisir ne mange pas de vin mais bois beaucoup de Sabite. Et cela nous rend toujours guillourêt…

Le soleil qui se joue de l’hiver est bien présent avec un petit vent d’autan. Le mélange est parfait. L’air, la terre, le feu, le vin, le cinquième élément du castor. Même sur le pré ne pense jamais à la désaltère. Ce n’est pas bon pour nos muscles, il n’y a pas de sulfite dans le breuvage qui se veut vierge de tout pépin. L’eau tarie dans l’anaérobie. Le Saint Laurent se comble d’un petit air de Toulouse. Ils sont beaux les stadistes en couple, le féminin sacré et la saucisse de Toulouse qui nous chouchoutent d’une rose présence. Tiens, c’est du Nougaro en platine. Le souffle a du bon. Pourtant que la campagne est belle. Jean Ferrat aime sa montagne nous nous aimons Sabite. Il est bon de se retrouver en famille !

« En haut de cette pyramide 4 générations vous contemplent mes castors. » Coco la coiffe en bataille la main caressant son foie, chevauchant Mambo et le regard au lointain est aux anges.




Un samedi après-midi ensoleillé, un ciel bleu lumineux, des vignes vertes luxuriantes, une grande maison accueillante, tel est le décor dans lequel Jean-Phi nous reçut. L'escassut team était déjà derrière les fourneaux. Les plus matinaux eurent la chance d'être reçus par la jolie et souriante Kim. Son léger accent anglais est si agréable que Pépé tut son aversion pour ce peuple encore meurtri par la défaite de ses U20 faces aux français. Enfin, en France on aime à le penser puisque passer 20 ans, il semble que le mâle français perde ses mains. Comme dit le Barde, nos belles bleuettes seront championnes du monde avant nos bleus pâles.

Brefs, à l'arrivée des saucisses, tout le monde était là. La bière, le rosé, le planteur et un breuvage Perdiguien également.

Les conversations allaient bon train ici et là alors que les plats défilaient : saucissons, saucisse, tricandilles, tiramisu/tartes, gambas ! Oui, il faut l’avouer, il y eut une gambas dans le potage …

Un petit rugby sur l’herbe puis dans l’eau avec des enfants pleins d’énergie.

Saint-Émilion nous offrait une parenthèse bien douce et agréable au moment de raccrocher les crampons pour l’été.


L'album photo est ici.

22 juin 2018

Maxime du jour : Quand il fait chaud, mange de l'aligot !

Par le Barde et le Bardatruc

 

Le printemps touche à sa fin. Deux jours encore. L’été pointait son museau à Musard. Il faisait chaud, très chaud. Fut-ce la raison de notre faible nombre ? Huit, ni plus, ni moins. Les mardis se suivent et se ressemblent. Plus qu’un pour clore la saison. Espérons que la chambrée sera plus abondante.

Un temps à affiner les silhouettes de nos castors ayant accumulé quelques embonpoints pendant cet hiver sans fin. A ce jeu, Titi a pris de l'avance et ça se voit sur le terrain. Cadrage débord, sa course féline mît la pagaille dans la défense adverse. D'un autre côté, il n’a pas trop le choix s'il veut rentrer dans le costard du mariage auquel il est invité la semaine prochaine ! Notre Barde, gâté par la nature, n'a pas besoin de cela pour sculpter son corps, cependant sa régulation thermique le mît à plat plus vite qu'un lapin duracel à l'instar de la majorité des joueurs d'ailleurs.

Toutes choses qui n’empêchèrent pas les officiants de taquiner la gonfle avec plaisir. D’autant que le Tarbais était de retour. En sorte que le jeu fut virevoltant. Même si c’est l’équipe à Sergio qui l’emporta. Avec le Bardatruc et son petit. Perdigue avait bien choisi les siens. Ceint de jaune, on eût dit un bouton d’or.

JB nous regardait du bord de la touche. Même quand JB ne court pas, il court quand même. Je veux dire que son ombre imprègne nos gestes. Pioupiou aussi était sur la touche. La faute au Bardibule qui lui avait taquiné les côtes contre Mandragon.

De petites touffes d’herbes sauvages émergeaient du synthétique pour le bonheur du Bardatruc. Il y voyait un signe du destin. De temps à autre, il s’agenouillait pour mieux les observer. Si Hamilton avait été là, sans doute auraient-ils été deux à célébrer le sauvage. En bons disciples d’Hopkins.

Dans les douches, fourbus par l'effort et dégoulinant de sueur, quelqu'un demanda ce que Max avait cuisiné la dernière fois. Quoi, un aligot, espérons qu'il aura changer de recette…

Au trou, il y avait Maxime. Maxime, il faut son devoir. Et ce ne sont pas ses deux Sèvres qui l’en empêcheraient. Pour nous mettre en appétit, sitôt descendus l’escalier, nous pouvions voir nos assiettes garnies de tranches de tomates, de salades et d’une fine galette d’omelette. Une mise en bouche délicate et soignée.

Pépé tonna. Tous de se mettre à table sagement. Le Prez était là. Il se remet de ses affres ligamentaires peu à peu. Jacouille psalmodiait les bienfaits des beaux jours. Le vieux quatre murmurait sur le monde. Le Prof, digne, susurrait en alexandrins les grâces du temps qui passe.

Vint l’aligot et ses saucisses. Maxime a une conception hivernale du plat principal. Il se fout des saisons. Et il a raison.

Aligot est une graphie francisée du mot rouergat alicouot (ou aligouot) désignant le plat fromager à base de pommes de terre et de tome fraîche. L’origine de ce terme donne lieu à plusieurs interprétations. Dans le Trésor du Félibrige, Frédéric Mistral fait intervenir la racine latine aliquid, signifiant « quelque chose »tandis que Robert A. Geuljans dans le Dictionnaire étymologique de la langue d’oc propose le verbe français ancien haligoter, signifiant « déchirer, mettre en lambeaux », lui-même dérivé de la racine bas francique harion « gâcher », qui a également donné haricot, au sens de « ragoût » dans haricot de mouton.

Il resta quelques saucisses. La faute à une assemblée trop restreinte. Pas à la saucisse qui était ferme et bonne. Il était été mis de passer au fromage bien qu’on ne l’eût pas quitté, aligot oblige.

Mais, auparavant, il fallait bien lancer l’assiette. La première ne trouva pas preneur et s’affala sur le carreau du trou. Puis tout revint dans l’ordre. De petits chèvres et un Cantal firent l’affaire.

Restait le dessert. Toute la générosité de Maxime s’exprima dans la variété qu’il nous proposa : tartelettes, flans, gâteaux basques. Nous étions repus à souhait.

La belote de comptoir pouvait se dresser. Sergio l’emporta. Les mains étaient faibles. Il y eut un perdant ; peu importe son nom. Était-ce Jeff ? Était-ce le tarbais ?

La nuit nous attendait. Un ciel immaculé ponctué d’étoiles. Hamilton partit une baguette à la main vers sa rue musicale en sifflotant du Haendel. L’ode à Sainte-Cécile bien sûr. Tandis que le vieux quatre demeurait fidèle à son Schubert. Plus qu’un mardi avant la par-là ou la pétanque. Et c’est notre Don qui sera de trou. En conclusion d’une saison de plus. Une belle saison.

19 juin 2018

Match avec Mondragon : naissance de la coupe "AgusAlain"

Par le Bardatruc et le Bardibule


Quelle leçon pour les Archiball, que de jouer avec cette si belle équipe de Mondragon.
D'un côté 6 Archiball quadra, 3 stagiaires quadra, 3 légionnaires quadra et baraqués, 2 enfants tel est l'effectif (pathétique) inquiétant présenté par les Archiball.
De l'autre, 12 jugadores de Mondragon, quinquas et sextas prêt à livrer un combat difficile mais sans jamais esquiver.


Ce triste constat interrogeât les présents à propos des absents : les plus jeunes mais également les quinquas connaissant parfaitement l'esprit et l’intégrité de nos partenaires ibériques.

Un samedi matin doux et ensoleillé de juin, à la même date que la fête des 50 ans l'année prochaine, comment expliquer cette désertion générale, joueurs et non joueurs, alors que nous sommes le club hôte et que c’est le dernier match de l’année !

Que répondre aux “Mandragones” demandant des nouvelles de untel ou untel ? Malaise.

Blog à part. Dudu en arbitre valait à lui tout seul le détour. L’esprit club est rugby et Dudu est rugby. Un architecte du mélange du genre. Adelante pour les bleus. Seuls les en avants étaient sifflés. Adelante, pour les rouges, verts, bleus… Les autres fautes on s’en branle en Espagne !


Il est vrai que pour le dernier match programmé de la saison. La masse n’a pas fait et ne fait plus loi. Le plaisir de la retrouvaille pour conter les anecdotes d’un montois en herbe à la dent dure qui prie son prochain de le retenir pour éviter la bavure, ou de cestui là qui conquit la toison et s’en revint sans usages et raisons pour conquérir de nouveau match a foutu le camp... Le doodle avec un “D” ne trouve pas son point G. Pourtant le doigt a cette vertu de nature de proposer l’extase. Pour les puritains, l’extase est un état en dehors. Rare est l’extase dans un spleen moderne d’une vie à toute allure, de la ralouille attitude, ou des histoires qui n’en sont pas et malheureusement des réalités du temps qui n’ont comme ambition que de nous infliger de tristes blessures qui nous éloignent des copains et d’une philosophie réparatrice propre à celle des castors. La constance du trou et la permanence du lien. Celle de nous sortir la tête du trou, tout en nous la gardant au fond. Woody sur le sujet évoque “mon cerveau est mon deuxième organe favori…”

Le prez qu’il n’en déplaise est là avec un genou, pure organe de liaison “je-nous” en moins du coup il compte pour deux le bougre. Peyo n’avait lui aussi qu’un seul genou, le membre lui rappelle que le ménisque s’en fout de parler le basque espagnol. Les mains suffisent pour faire l’affaire.

Piou Piou avec son padawan de père (en Basque padawan se dit patxaran) s’est levé aux aurores pour astiquer la patate et se dorer la frite. Comme d’autres mais sans le même objectif. “Un si fragile vernis de castors…”


Le Vieux 4 galère pour ses abonnements mais tient la route pour garder le lien intime du dragon et du castor. Toute une chimère! Le rêve est chimère. En un seul mot je vous prie, car la branlouille matinale se fout des nouvelles histoires.Et le trou en ce samedi matin était Escassut et Basque, Vieux 4 en prime.

Zinzin a fait une apparition puis comme tout sein a disparu. C’était apparemment la saint Zin Zin. Le premier match du club de Mondragon fut contre des vieux castors. Ils nous l’ont rappelé pour nous préparer pour leur 25 ans.

A ce propos nous proposons à chacun de garder dans leur planning ce rendez-vous d’histoire. Ils font chier les castors 50 ans par ci, 25 ans par là, des morues en voilà, que des lapins en retour. Bref Castors réveillez vous, ils sont devenus fous.


Coco était là, ses excuses de toucher la barre des 90 (pas kilos mais printemps) ne tiennent pas la route. Il ne le sait que trop. Du coup le patriarche est présent et envoie du Lala pour le plaisir de Mondragon et des castors présents. Le trou est heureux et chante. Les générations se suivent et ne s’assemblent pas… oups ne se ressemblent pas. La transmission se fait en présence. Coco le répète le trou est une union. L’union est un entre-deux. La pensée Desprogienne pousse une réflexion sur le sujet qui pousse à réfléchir “L’union fait la force mais la force ne fait pas l’intelligence”. Nous passons de 90 à 40 entre les deux plein d’histoires qui ne sont pas là pour les raconter. La soustraction est simple et se rapproche d’une division qui au départ visait de multiplier des additions. 50 ans de castors cela en fait des castors. Des rigolotes, des moins rigolotes putain les castors c’est la vie.

Mais le trou ce n’est pas uniquement ce qu’il vous donne, c’est ce que vous en faites!

Le vieux 4 porte bien son nom, le zaharra est un dessert pour la réception. Même si de mémoire il ne s’est jamais fait appeler “4” du coup il est intemporel. Il joue avec l’équipe qui est présent et reste dans le partage.


L’ambiance fut bonne même si le biniou de notre amiral nous manque, la trompette de notre Joel n’a pas pointé son canard, l’entonnoir de Saby pour sonner le buzz resta dans la bouteille, et toutes les cordes vocales qui pourraient à l’unisson faire pleurer les chœurs basques. Et sur le coup je met un coup de hache dans le coeur des choses.

La symbolique se fait dans l’instant. Un mélange de répétition et de nouveau. Et pour le nouveau, notre cher Alain-Charles et Agustin proposèrent de créer la coupe "AgusAlain". Le trophée en serait une un corps de castor avec une tête de dragon et en même temps une tête de castor sur un corps de dragon. Le paradoxe de toutes chimères. Un putain de mélange qui mérite le chant du Barde. Il est bon notre Barde car il écrit les histoires.

Le trou se vit sans soleil. Il est hors temps. Sinon on ferait un pique-nique.

Merci à Flo,à Ben qui ont géré cette saison de jeu à 15 avec 8 joueurs en moyenne. Ils ne lâchent rien car les deux sont des joueurs. Ils sont familles!

Merci à la famille Escassut, membres actifs des castors qui gèrent au noyau des choses, l’union dans la bouffe et franchement leur boudin est bon. Piou est un Piou Piou qui lui aussi en vaut deux ! Un avis de recherche est lancé pour trouver sa soeur. Le castor donne et cajole son trou. L’esprit grâce à sa vertue perdure.

Les Français n’ont pas pris une rouste contre les blacks même avec un joueur en moins. Pourtant les prophéties sont impitoyables quand on se frotte aux noirs des choses. Haka bien se tenir! Les castors dans un esprit solidaire et de rugby ont tenu la barre avec le bar. Le noyau tient. Les lignes se resserrent dans l’adversité mais le plaisir du nombre dans l’amitié implique une prise de conscience de chacun.

Merci aux actifs, merci les anciens. La prochaine saison a pour ambition suprême celle de nos 50 ans.

17 juin 2018

Chérie, j'ai encore oublié les Archis ! Oh, quelle andouille tu fais mon amour...

Par le Barde, Bardibule et Bardatruc

ll existe, paraît-il, une théorie des nuages. Je crois qu’un romancier avait commis un livre sur ladite théorie. La théorie des nuages, c’est un beau titre pour un livre. Même si cette théorie est une fiction. D’ailleurs, ce livre en était une.

Il y avait ainsi de merveilleux nuages dans le ciel de Musard. Et des pans de ciel bleu. En sorte qu’un arc en ciel advint. Serge était en osmose avec la nature puisqu’il avait enfiler son maillot de la gay pride. Jean-Phi qui effectuait ses tours de terrain s’en rassasiait dès que sa course le lui permettait. Une pluie intermittente battait le pré. Le Bardatruc était accompagné de son petit. Son prénom, Raphaël, lui va comme un gant. Il provient de l'hébreu et signifie « Dieu guérit » (de refa, « guérir » et El, « Dieu »). Il va donc de soi que ce petit est gorgé de talents. Toutes choses qui n’échappèrent pas à Sergio. D’aucuns en vinrent à taquiner le père en louant l’art du jeu du fils.

La partie fut assez équilibrée. Il fallait un gagnant ; ce fut la bande à Sergio. Le toucher fut vif, haletant. Le souffle souvent coupé, les castors s’en donnaient à cœur joie. Jeff était un peu las et se réveillait de temps à autre par des courses tranchantes. Le bardibule était égal à lui-même : tout en interception et finesse.

Au trou, personne n’était de bouffe. Et quand il n’y a personne, c’est Jacouille qui s’y colle. Jacouille n’est pas personne, bien sûr, puisqu’il est Jacouille. Par lui, avec lui et en lui, toute action et toute grâce pour nous castors.

En entrée, des huîtres de mer accompagnées d’un petit rosé de raisin. En plat de résistance, des andouillettes, sauce au vin blanc, accompagnées d’un énorme gratin de macaronis. De l’andouille pour un mardi oublié, vous avouerez que le cuisinier absent a de l’humour...

Sur la photo, on voit clairement comment Fayou bourre l’andouillette, avec le doigt !

Le plaisir est dans le partage. Nous passâmes un bon moment comme quoi le mélange des andouilles est salutaire. La saison chante l’été et malgré tout de nombreux castors hibernent. Nombreux sont ceux qui redoutent la liberté du trou car elle nécessite des responsabilités. Merci à notre Gary Grant qui s’est cassé les couilles à faire un listing de tour de bouffes. Les castors sont des cons. Ils n’aiment pas la néglige. Le collectif et l’associatif nécessitent des qualités dans le sens du respect des copains. Il y a d’autres manières de dire merde à ces copains que de sauter son tour de bouffe. De nombreuses solutions sont possibles. L’esprit copain est fait pour ça! Le trou est ouvert mais pas fermé. Sinon ce ne serait pas un trou. Le trou se distingue du vide par ses contours.


Pas de lancers d’assiettes. On imagine mal personne lançait des assiettes. Fut-il Jacouille. Ce qui n’empêcha pas la présence de fromages. Pas de chansons. Pourtant, Pioupiou était bel et bien là. En personne. Tel père, tel fils.
Après le fromage, le dessert, cela va de soi. Et, en guise de dessert, une tarte aux pommes. Certains jetèrent un œil sur leur smartphone pour voir la victoire des bleuets contre les baby black. Après la branlée de samedi, cela faisait chaud au cœur. Espérons que ces jeunes pousses pourront exprimer leur talent en Top 14.
Pépé fit une saillie préventive en prévision de la finale U20 contre ces enc...d’anglais, dixit Pépé.

La belote vit la défaite du bardibule contre le bardatruc. Et la victoire de Jeff. Sous l’œil averti d’Amélie. Pas de grands jeux, de petites mains et le hasard qui fut plus ou moins bien les choses. Titi tira son épingle du jeu, et, pour une raison qui nous échappa, Sergio entama les sucettes à l’anis. Tous de reprendre en cœur. Avec une déclinaison audacieuse en remplaçant Annie par Régis, sans doute pour renforcer le son is. La chanson est son et sens.

La nuit était calme. La pluie avait pris la poudre d’escampette. Le vieux quatre chantonnait la truite de Schubert. Le Bardatruc pédalait vers ses pénates. Jeff et Amélie devisaient. A la manière de Boucard et Pécuchet comme si « leur rencontre avait eu l’importance d’une aventure ». Quant à Jacouille, la porte refermée, il tendit un regard vers le ciel et cita ce bon vieux Montaigne : « Mon métier et mon art, c’est vivre ». Et c’est vrai que notre Jacouille met beaucoup d’art dans nos vies.

13 juin 2018

Le cuistot de bouffe: Ithurbide or not to bide

Par le Barde, Bardibule et Bardatruc


Il y avait encore quelques tentes et cabanes, çà et là, comme nous nous dirigions vers Musard. Une affaire de gadiforme de la famille des gadidae. Bègles était une ville de morutiers, de maraîchers et de cheminots. « Le passé traîne ses restes dans le présent » écrivait le Sartre de Bonaparte.

Sur la pelouse synthétique, nous étions neuf et pas si vieux ! Ni plus, ni moins. Pioupiou était là. Le cabillaud n’avait pas éteint ses ardeurs. Yann Larroumecq aussi avait fait le trajet. Nous commençâmes par un gagne terrain. Une variante rare du mardi. Le rugby ne répugne pas au pied. Puis nous prîmes le ballon en mains, l’humeur guillerette. En sorte que la performance ne fut pas de mise. Seul le jeu l’emportait. Des enfants de la balle, des gavroches du pré.

Yann domina les débats de la tête et des épaules. Tom virevoltait, le Barde distribuait ses offrandes. Ben avait des courses tranchantes et la main dans un gant de velours pour servir des caviars pas toujours bien exploités. Et Dudu, comme d’ordinaire, psalmodiait ses règles. Ainsi admit-il un coup de pied à suivre que nos coutumes abjurent. Il est comme ça Dudu. Pascal Apercé mit beaucoup de vitesse dans sa ligne peut-être trop car au moment de résoudre l’équation 3 contre 1 = j’ouvre, il fit des retours intérieurs nous enfonçant brutalement dans les mystères de l’arithmétique.

Les trois bardes allaient leur train. Le Bardibule excellant dans l’interception ou l’en-avant grossier. Un empêcheur de passer en rond au fait de son art. Le Bardatruc s’interrogeant sur une percute avec ou sans ballon. Le Barde en chanteur solitaire pleurant l’aziza à chaque ballon tombé. Croucrou espérait des espaces qui ne s’ouvrirent qu’avec parcimonie. En même temps pour laisser passer la bête je ne vous dis pas la taille de l’intervalle! L’absence de Sergio peut-être. Pioupiou en l’absence de Peter démontra des qualités de jongleurs indéniables. Enfant de la balle vous dit-on.

Le trou était (trop) peu garni. La présence de Coco l’augmentait. Pépé était en forme. Nous restâmes dans le gadus morhua. Et ce furent tout naturellement des acras qu’Ithurbide nous offrit en ouverture. Avec une petite sauce à damner tous les saints.

La brandade fut servie en quantité généreuse avec une jolie mâche très bien lavée. C’est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup : “une mâche bien lavée, c’est bien plus agréable à mâcher ! “ (Cf. paroles extraites du 45 tours de France Gall face B “Mâche-moi salaud !”, face A “Les sucettes” - 1966)

Le lancer d’assiettes fut aléatoire, alternant le meilleur et le pire, sous l’œil courroucé de Coco. La Jacouille fut à la hauteur. Le prof aussi. Inspiré par la morue, il livra avec le grand Tom un bel échange sur les voiliers. Amélie était bien, conversant de-ci de-là, qui sur les vertus des grands fonds, qui sur le rugby d’antan et d’aujourd’hui.

La belote commença sous de mauvaise augures : l’œil malicieux de Cambot était humide…L’énergumène imprévisible se permit de plier la partie tout en assurant au téléphone le SAV… Le jeu ne fut pour autant pas extraordinaire et assez peu constructif puisqu’aucune baraque ne fut réalisée.

La pluie s’était interrompue. Les Capus étaient paisibles. Hamilton remonta le cours de la Marne de son coup de pédale délié et sûr. Comme étranger au bruit du temps. Croucrou roulait vers son village. Le vieux quatre susurrait une nuit d’hiver mélancolique. Quant au Bardatruc, il s’adressait aux étoiles. “Celui qui s’oriente sur l’étoile ne se retourne pas » écrivait ce bon Léonard.


10 juin 2018

La morue de bouffe: Morue tu ris te salutant !

Par le Bardatruc et le Bardibule 


La morue de bouffe: Morue tu ris te salutant!

Tout est bon dans la morue, dit le dicton Inuito-Beglais.

Pour faire une belle fête de la morue, la recette est la même que pour la pêche éponyme :
- un bon capitaine
- un bon bateau
- de bons moussaillons

Le bon capitaine, nous l'avions en la personne de Pioopioo, notre Captain Igloo . Le pacha se cherche dans la houle. Foie d’Amiral en poulpe. Le trie à babord bien sélectif nom d’un bachibouzouk de baraque à frite. La tortue, la morue, le castor, le radis noir de Bègles, la ville aime le règne de l’ovale dans son animal et nous laisse pas le temps de prendre la mouche. Du coup tout est fait pour préserver le règne de la mer. Merde au plastique si la morue veut survivre. Le castor aime la nature et chante dans la marée. “O mon bateau, ohoh oh … tu es le plus beau des bateaux…” Même si pour le tubercule le poil fait défaut. L’organisation se fera dans la mêlée. Les postes seront fait au jugé. L’adaptation est reine quand c’est la découverte. Fête de la morue nous voilà!


Le Pioo est le diminutif de Pioo pioo. Sa moitié à vrai dire. Pour ne pas dire le ¾. Le pilier avait du plomb dans l’aile. On connaissait déjà ses qualités en matière de logistiques "charcutières", le bougre en avait également à propos du cabillaud. Aidé de son pirate de père, il arma un magnifique bateau décoré par Titi. La légende du castor s’est faite sur le pré. La marine a sa part belle dans le monde de l’ovalie et garde en souvenir une morue à chaque port. Con se le dise. La préparation se fit en étape. Le castor est sportif et sa passion est la gonfle. La serraille est de mise quand en face le nombre fait force. Le stage de préparation ne fut pas de trop pour découvrir les plaisirs cachés du Bacalao et assurer le gros des troupes. Flo gère la pression plus sereinement depuis. Sa toge et sa tonsure ont prouvé que la sagesse nécessite parfois certains sacrifices. Pets à son âme. Le corps est une dette en soi et la gestion de la pression ne sort de sa prison qu’en relaxe. Porto nous fut bon et son amiral assura la base et les repères de la mer. Le remède de la paire pour les dyslexiques de la réception.
 
Le Castor Ier

L’habite d’amarrage trouva de belles fondations. La montagne dans son chalet. Le pré comme gazon et le bleu de la mer qui nous offre le coeur au voyage. Le numéro de la morue se perdit dans l’allée d’une place à double nom. La liberté est présente et sonne une révolution. La place est belle et la foule familiale.

Les cales du navire sont remplies. Le voyage allait être long aussi la liste de vivres se devaient d'être conséquente :
450 litres de bières,
100 kg de frites,
2400 acras,
60 kg de brandade,
120 litres de punch
60 litres de sangria
50 l de rosé
600 piquillos
30 kg Salade de morue
Et une pincée de sel…

La petite touche finale est sacré pour tout bon lancement de jeu. Castors aux crampons sont à coups sûrs de la balle.
 
Aider de quelques-uns, probablement trop peu, même si tout chiffre reste relatif. D’où l’intérêt d’avoir des lettres sur notre maillot plus que des chiffres. Qu’on sonne, voyelle, qu’on sonne, voyelle, voyelle… Mot compte triple: MORUE!

Maître capelo un mot: “Morue, ou cabillaud, est un nom vernaculaire désignant en français des poissons de plusieurs espèces de l'ordre des Gadiformes. Ces poissons vivent dans les eaux froides. Auparavant populaire et méprisé, ce grand poisson est présent aujourd'hui sur la carte de bien des restaurants pour sa saveur et les multiples préparations dont il fait l'objet. En effet, sa chair est particulièrement appréciée car, dépourvue de fines arêtes, elle se détache facilement de l'épine dorsale et des robustes côtes. La pêche en surnombre est à l'origine de sa rapide raréfaction, à l'exception des stocks de cabillauds de la mer de Barents dont la quantité augmente depuis le milieu des années 2000.

Le terme « cabillaud » apparaît dans la langue française en 1250. Il semble d'origine flamande, du moyen néerlandais « cabbeliau », du latin baculus (bâton).

Quant au terme de "stockfish", moins usuel, c'est un mot d'origine allemande utilisé pour désigner des filets de cabillaud (Gadus morhua) séchés à l’air libre. En Norvège, le cabillaud de l'océan Arctique qui vient frayer chaque année dans l'archipel des iles Lofoten est appelé Skrei, terme issu de l’ancienne expression viking « å skreide fra » (Skrida), qui signifie une avancée « à grandes enjambées », rapide7. “Merci wiki!

Pioo Pioo chargea les cales du premier trois mâts Archiball : le Castor Ier. Restait à savoir si l'équipage de bras cassés doodelisés allait répondre présent, être capable de sortir du port et affronter le premier coup de vent du Vendredi soir. Nul doute que l’appel de la morue allait porter ses fruits.

Le castor certifié con forme sait cuisiner dans l’adversité. Le stage de notre trou et son périmètre de cuisson limité à son seul mètre carré nous permit rapidement de supporter le dur de la promise cuitée!



La sortie du port fut délicate du fait d'une avarie électrique au moment de lâcher les amarres. Quatre friteuses, deux fours, une tireuse et une remorque réfrigérée tel était le challenge à relever avec 1200 watts. Ce n’est pas du coton ces affaires d’électron libre en surcharge. Un agent de la capitainerie intervint rapidement et l'incident ne dura pas longtemps. L'électricité fût rétablie à l'arrivée des premiers loups de mers.

Assez naturellement, les mousses d'un soir prirent leurs postes par goût, compétence ou défaut : la caisse (1), le bar (2), la tireuse (1), la préparation des assiettes (2), la cuisson des frites et accras (1), la gestion du stock et produits frais (1). 7 mousses c'est à priori le minimum pour assurer sereinement le coup de feu de la tranche horaire à laquelle le gens mangent. Le système est pyramidale. L’amygdale de la faim se soulage dans la soif. L’homme se fait loup quand la morue se fait loin. L’étanche soulage pour que le thon de la discorde s’apaise. La batterie se tient dans la communication et le demi emmêlé se transforme en demi de mêlée. Les gros se disciplinent quand le ton monte. La symphonie du bonheur reste pour le captaine Pioo Pioo une île au trésor. Il est à l’heure en charge de la friture et note avec sa longue vue ses troupes en bataille. Jambe de bois et longue vue pour préserver la paire Escassut ne seront jamais de trop!

Évidemment, le castor, animal d'eau douce, eut quelques difficultés avec le vocabulaire du monde de l'eau salée et il y eut quelques confusions sémantiques. Ainsi lorsque le capitaine Pioopioo te demande de filmer, il ne s'attend pas à ce que tu sortes ton smartphone mais que tu prennes du film alimentaire pour reconditionner un plat. De même la consigne de garder la pression ne veut pas dire de vider le fût de jouvence. Derrière tout cuistot sommeille en castor joueur qui s’ignore.

La terminologie "grande cuisine" de nos plats, certes précises, s'avéra un peu trop longue et source de confusion dans le feu de l'action. Le parmentier de Morue sous son étale de queue de castor s’est confondu en excuse avec les barquettes de Morue en Parmentier sur son tas de castors en pleurs quand la bise fut venue.Peut-être serait-il judicieux de simplifier pour l'année prochaine. La Jacquouille pour la une, un grand Thom pour la 4, et 3 Pintxe de bières à venir… Le punch restera le punch, Zinzin oblige!

A ces détails prêts, le coup de vent du vendredi fut passé avec réussite et dans la sérénité. Le capitaine et son père satisfaits de l'équipage retournèrent tard dans leurs quartiers.

Le lendemain, la météo était annoncée : tempête ! Comprendre non seulement l'affluence du samedi soir et un double service midi et soir mais également 60 kg de brandade à écouler alors que les jolies béglaises ne porteraient finalement que des robes aux décolletés parfois envoûtants. Bref, pas vraiment un plat adapté à la chaleur du week-end.

C'était sans compter sur le capitaine Pioopioo qui lança un chantier titanesque de transformation de la brandade en croquette. Dudu a une technique qui vient de son cabinet de Bègles, la retraite l’irradie de donneur sans sommeil de plomb. La roulade se fait sous les aisselles, à l’ancienne. La technique est homologuée! Avis aux amateurs...

Arriva le service du samedi soir et ces paquets de mer d'affamés et d'assoiffés. Le soleil ne fait pas le désert mais le dessert! Le Castor Ier tangua fort quelques heures durant. Il fallait s'accrocher au bastingage pour ne pas passer par dessus bord. Mais tels des Castrais plein de courage et d'organisation, les castors ne se dérobèrent pas face aux commandes.

A 23h, aucun homme à la mer, aucune blessure. Quelques noyades dans l’ivresse du moment… Que du bon! Les vents d'afrique du sud s'étouffèrent tel des Montpelliérains sans bouclier. Les castors pouvaient souffler et profiter enfin de ce moment de calme et de joie du travail accompli. Le capitaine referma sa longue vue et envoya le marchand de sable sceller la marée.

Le dimanche, principe de précaution oblige, la fête fut annulée pour cause d'orage qui grondaient sur l’Océan. Le microcosme béglais et les sacrifices des morues à Calypso se sont avérés payant pour l’indulgence divine. Le castor est resté au sec. L’équipe de rouleur Dudu en pointe ont fait du stock…
 

Le castor a des ressources et à l’image à notre Kim sauvage nous chantâmes Cambot Dia!

Dommage pour la fête mais bienheureux le trou qui aime la morue. Même si elle est fraîche, elle est bonne ma morue. Dieu du soleil pense au castor, cela nous aurait éviter de bouffer de la brandade toute la semaine !

Match contre Dassault: 3 essais à 1

Par Bardibule
 Résultat d’images pour maman j'ai encore rate l'avion

La partie fut synthétique pour le match retour. Pas comparable avec la première rencontre sur le terrain adverse. Le retour se joue à la maison et se fait à l’extérieur pour l’adversaire. La constante du sport se fait ainsi. Nous jouons à domicile à l’extérieur. C’est Titi qui sera d’ouverture pour mener une ligne de ¾ légère et mobile à souhait. Et dans mobile il y a léger. Bref, les gros étaient solides, Fayou en gros des troupes culmine à lui tout seul la moitié de la mêlée. Le castor est grand et costaud. Perdigue compléta la troupe au hasard des choses. Le barbu en ballade trouva réconfort dans le match. Quoi nous jouons, d’accord mais seulement si on plaque! Il est en ballade le garçon et poète à ses heures. La partie se fit en trois tiers temps. Comme d’hab, pour les doodeleurs qui cliquent et qui viennent. Le principe du doodle présente de même cette constante. Il permet de jouer ensemble en s’appuyant sur les présents. Le fameux principe des copains d’abord. Non ce n’était pas le doodle, la méduse ce rateau, con se le dise au fond des torts, dises au fond des torts. J’ai du jouer en père peinard en oubliant la mare des plaquages, j’ai oublié les copains d’abord, les castors d’abord. Du coup les copains des copains nous permettent de faire masse et jouer de la balle. Les invités de la veille du mercredi. Heureusement que les vieux de la veille sont présents et assistent au spectacle. Du Mozart en voilà, du Zinzin, du Yann et j’en passe qui n’ont pas répondu pour jouer mais qui ont répondu dans l’esprit . Ils sont venus au spectacle, bouffe en prime. La transmission est ainsi elle ne se fait pas uniquement avec la beuchigue mais avec des castors sur le pré et sur la touche, l’esprit rugby règne. Le temps n’est qu’un référentiel spatial à distance relative. Et les cinquante ans, c’est demain. Ma droite devient gauche si je me tourne et le passé devient futur si je clique sans suite.

Le jeu se fit dans le beau et le moins beau. Dassault joue aérien et envoie du lourd à souhait. Leur jeu est organisé, chacun à son poste. Comme les castors avec une pointe de jeunesse en prime. Nous prîmes trois essais. Le premier sur un plaquage débordement nécessitant un mea culpa de bardibule au centre pour alourdir les légers, bien guidé par son 10 lui bien en place. Le nouveau centre malheureusement eu la seconde de réflexion qui permit au centre adverse de faire une biscouette d’anthologie pour aplatir le fond de sa ligne derrière notre ligne. La défense ne se fait pas en chasse. La seconde pour bardibule se compte en minute, latence ou réaction. Seule la plume garde le savoir. Bref la défense au centre se fait toujours en attaque. Le Target est verrouillé. Le deuxième fut une dédicace en ralenti à notre Perdigue qui comme tout barbu qui se respecte se retrouva en défenseur isolé derrière un ruck. Le choix est multiple pour les joueurs adverses. Je le narre au ralenti pour laisser le temps au gros de rejoindre le coeur de l’action. Le ruck crée une ligne avec au centre un tas. Il reste du coup si tout le monde suit, deux côtés. A droite et à gauche… merci Perdigue c’est le seul qui suit… et qui est derrière le fameux ruck. Bref, le jeu se veut en grand solitaire. L’harmonica est de sortie et le castor a les dents longues mais le souffle court. J’ai eu le temps de prendre des notes, je jouais trois quarts au fond à droite, 10 euros la place et une vue sympa. Dédicace à Pintxe qui était resté de son côté au match allé. L’arbitre toujours bien placé et ça tenait du miracle venait de Lourdes. Serge sentait le drame mais ne pouvait intervenir sur le sort. Port du sifflet néglige! Seul Perdigue pouvait faire obstacle à la sentence. Tout ça à bonne distance de notre ligne d’essai. Plus proche des 50 que de nos 5 mètres. Bref, les gros malgré la prose ne sont toujours pas en protection et Perdigue léger sur le moment se prit au jeu du porteur de balle. Cf la bardibule au ralenti. La jeunesse a des coups de reins que même Perdigue tombe sur le cul. Heureusement que le castor a la queue plate. Bref, seul contre un cela n’a pas de mérite. Mais bon lui était bien placé. Deux essais en plaquage raté et débordement réussi. Nous rappelons que mardi prochain, nous travaillons le plaqué sur deuxième couche. Cambot aux commandes.

L’essai des castors fut dans une action collective et à l’ancienne pour les archiball. En bon lancement de jeu sans en avant ne laissant pas le temps à l’adversaire d’être sur la défensive. L’art de le la prise d’intervalle et du débordement en prime. Mozart rangea sa baguette devant ses belles retrouvailles.

Gwen géra les affaires du trou. Il travaille pour son jubilé. Pour l’instant il nourrit les bêtes.

Nous restâmes sur 3 essais à 1 et nous nous préparâmes pour une autre marée plus culinaire cette fois-ci mais toujours collective: la fête de la morue 2018.