Je vous arrête tout de suite, c'est pas parce qu'il est question d'Obélix, que notre cher président doit forcément venir à votre laaaaarge esprit… c'est pas Lolo non plus et c'est pas Gwen... On va pas faire le tour des gros - qui ne sont pas gros, qui sont juste enrobés –, vous donnez donc votre langue au chat ou à la chatte et vous saurez qu'il s'agit de Jean-Philippe S. bien qu'il ait plus d'un Astérix que d'un Obélix !
Dans la pure tradition des offrandes cultuelles des peuples antiques, et dans la foulée d'une salade tomate-Mozzarella anachronique, Jean-Philippe sacrifie sur l'autel du trou deux cuissots d'un sanglier doux comme un agneau (!) et qui courrait encore dimanche !
Il n'en resta pas une miette et certains n'ont pas hésité à ronger l'os. Quel meilleur hommage pouvait être rendu à cet animal qui a orné bon nombre de casques, de boucliers et de monnaies gaulois ? Sans oublier ses services rendus à la Gaule, rappelons que la bête farouche et courageuse fut l'emblème national avant de se faire dérober la place d'honneur par le Coq. En effet, un mauvais jeu de mot antique datant de la conquête romaine, puisqu'en latin Gallus désigne à la fois les Gaulois et le coq (cf. les gallinacés), est venu conforter la place du volatile. Et, pour plaire à l'envahisseur romain, le sanglier perdit son crédit ! Au XIIème siècle, les ennemis germaniques ressortent cette mauvaise plaisanterie pour ridiculiser Philippe Auguste le traitant d'oiseau de basse-cour. Il a fallu attendre les rois de France pour revaloriser la bête à plumes, puis par les révolutionnaires, et ensuite par les sportifs que nous sommes...
Le conseil des rois du trou composé d'Alain F., Patrick T., Christian L., Jean-Louis C., Lolo et Loulou adjuge un 13 pour celui qui, avec le sanglier, nous servira une purée de patate maison, une salade d'endives, du fromage et des OVNIs au goût de tarte au citron.
Mention spéciale pour l'excellent vin qui a si bien accompagné le sanglier pour fêter, sans doute, la dernière année du cochon (cousin du sanglier et non pas un sanglier après une chimio), qui sera désormais banni au pays de la bravitude ! En effet, selon l'AFP, les plus hautes sphères du gouvernement chinois ont expliqué "qu'il s'agissait de montrer du respect à l'Islam". Il y a donc fort à parier, toujours selon l'AFP, que l'année du cochon va probablement disparaître au profit de l'Année de L'Ours ou du Panda !
Je vous arrête tout de suite, c'est pas parce qu'il est question de Panda, que notre cher président doit forcément venir à votre laaaaarge esprit…
Ce que le barde en dit :
Le barde est excédé, il ne trouve plus ses mots
Trop souvent on lui sert la gauche en caviar
Il a beau répliqué « Et la droite Ricard ! »
Rien n’y fait, il subit les outrages de Lolo
Soulat de son caquet sans cesse le tarabuste
Il le hèle, l’apostrophe, le titille et le tance
Il ne s’arrête jamais, toujours il le relance
Ses quolibets l’accablent , sournoisement s’incrustent
Il est pire qu’à Musard lorsqu’il râle et éructe
Contre ceux qui enfreignent ses règles imprécises
« A la faute bordel ! », « Alain tu nous les brise ! »
Le barde est las, hélas, de ses propos de brutes
Par bonheur mardi s’est exprimé le rouge
Le seul qui convienne et ne s’atténue point
Le rouge rassembleur qui fait fi des potins
Et réjouis les cœurs jusqu’aux tréfonds des bouges
Oubliant les sornettes et les vaines chimères
D’un Soulat le soûlant de ses propos parjures
Le barde dédaignant invectives et injures
S’en remit aux offrandes d’un vigneron, d’un frère
Je sais l’art d’évoquer les minutes heureuses
Ecrivait celui-là qui connut les ivresses
Des paradis qu’à tort l’on dit artificiels
Mais j’en oublie ma rime, ma strophe devient boîteuse
Tu rames, mon pauvre barde, il est temps d’arrêter
Lolo décidément a eu raison de toi
Que ta dernière strophe revienne à qui de droit
Que Jean-Philippe achève ce vers irrégulier
Et pour réconcilier le barde et Lolo : candidats, unissez-vous.
1 commentaire:
Faut pas tirer la bière du Président. A bon entendeur....
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