
Bref, retour à notre cousin germain. Premier constat, un Bruno derrière les fourneaux est tout de même plus agréable qu'un Bruno derrière la caisse. Salade de saison, tomate, feta et œufs durs. Plat de sportif, poulet au curry et du riz parfaitement cuit. Du bon fromage au lait made in pays basque. De l'ananas, découpé pour les assis, à découper pour les debouts (ah, la dure lutte des classes !).
Bien que la belotte occupait passionnément le jury, Alain B., Eric DG, Gwen M., Jacques D., Titi et le blogger annoncent un 13,5 par amour du poulet. D'ailleurs, y en a encore ?
Ce que le barde en dit :
le cuisinier Bruno fut égal à lui-même
et c'est le geste sûr, comme si de rien n'était,
qu'il nous fit un repas digne d'un soir d'été,
notre homme est un latin, un poète, un bohème
tomates-mozarella pour nous mettre en bouche
rien de tel au castor épuisé par l'effort
nous en prîmes et reprîmes tant la tomate est d'or
lorsqu'elle est préparée par un latin de souche
un détour oriental nous fit goûter sans fin
un poulet au curry accompagné d'un riz
qui n'avait rien à voir avec celui d'Henri
l'ami Bruno vraiment n'a rien d'un aigrefin
que notre ami renard ne se méprenne pas
sur la manière subtile dont il cuit l'herbacée
car avec savoir-faire il sait bien l'adapter :
l'hiver redoutable exige les petits tas
le fromage, un brebis, qui sentait bon l'alpage
était comme il se doit marié à la cerise
que des mains fières et basques en confiture irisent
pour que salé-sucré soient enfin à la page
l'ananas du dessert fut dévoré par Gwen
il n'y a pas à dire, le Marien a de la graine
et honore avec grâce cette broméliacée
dont une touffe de feuille ceint si bien les sommets
orientale, tropicale, méditerranéene
la cuisine métisse et ses saintes épices
sied aux rois de la balle, dieux de l'espèce humaine
merci à toi Bruno et à tes saints offices
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