Par Le Barde et Bardibulle
Sur le pré les castors sont en nombre. Il n’est plus question de s’installer dans nos 22, ni entre les 50 et l’en-but, dorénavant le pré se fait petit. Julien dans la hauteur garde la ligne. Dudu ne mesure pas, il contemple. Notre pinson sur la largeur comme sur la longueur garde son centre. Tic et Tac se taquine en tactique sans tacle et sans tic pour un essai en décalque. Tac se cherche en jeu de passe et tic en débord à l’aile. Peine à la défense, les symptômes évoquent un nystagmus traumatique voire une luxation cervicale. Tous les deux font la donc la paire. Et tic et tac… Fayouze jouera sans les mains, la tête suffit bien à son aile. Gloire à Fayouze. Le Tarbais dans ses hauteurs est un montagnard dans l’art de la feinte qui marche à chaque fois. Louis en bonne relève est dans une phase d’apprentissage. Il parait que les montagnes ne se construisent pas un seul jour, c’est Pédro qui le dit. Pour l’heure son challenge est battu, la rattrape du coup d’envoi à trouver de nouvelles bottes à ses pieds. Le ballon semble haut, le temps parait long mais toujours moins long que la marque de la solitude d’un j’ai qui n’a pas. Porte le jet tient de là. La lune d’Automne est pourtant belle. Les grues pointent le sud tandis que Yann rate la balle. Les cannes sont parfois en peine face à la feinte d’une passe. Notre unique ricou est un artiste, la cuisse à peine remise puisque finalement rien n’a bougé. Le talon de ricon n’est pas celui d’Achille. Course à l’appui.
La douche à l’heure. Gare au retard ce soir c’est Larroume qui régale !
Le trou a ses habitudes dans lequel les habitués du trou se retrouvent. Les beloteurs taquinent le jeu de l’annonce. Le cœur a cette exigence, le valet donne du vingt à déboire. La belote comme la solitude nécessitent dans son amour d’avoir une bonne main. Le cuistot lui cuisine. L’entrée se fera variée avec un florilège de pâté cuisiné. Un bocal des bocaux, ça fait beaucoup pour que ça cale. La tartinade appelle le sabite et le sabite sa tartine. Lucanicius mon amour célèbre le Tarbais a haute voix. L’amateur exige ce que l’exigent aime.
Pendant ce temps notre cuistot s’affaire, il dispose à l’insu de notre plein gré des bocaux. A croire qu’il décompense esta boco. Du parmesan, du gruyère pour tous les palais en mal de pâte. L’accompagnement chantera sa bolognaise. Le silence détonne le bon. L’éloge se respire et le train sifflera trois fois.
Le lancer en toute sécurité, l’expérience et légendaire. La douceur coupler au solide limite la casse comme il se doigt. Le dessert en tartelettes. Les liqueurs font rassemblement, ce soir le point get sera là.
Larroume se glisse, dans la nuit. Les castors le suivent. C’est drôle chaque marche appelle son refrain.
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous…