Par le Barde et Bardibulle
Avril nous quitte pour que nous puissions nous découvrir d’un fil. Les castors sur le pré sont des funambules question équilibre. Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas, il gèle quand il fait beau et il pleut quand il gèle. Bref il fait beau sur le pré. Les équipes s’organisent en fonction de la météo et au gré des arrivées. Dudu à son habitude sera le dernier à choisir son camp.
Julien est en bourre. Il brille par la tenue du ballon à une main. Pour les curieux, c’est une habitude de deuxième ligne. Elle provient surement des joueurs de basket ball, Cette tendance à mettre le ballon au-dessus de l’adversaire à une hauteur de bras qu’il ne puisse atteindre. Grosso modo ça le même effet lorsque à la piscine il y a ceux qui ont pieds et d’autres n’ont pas pieds. Le jeu n’est pas le même. La technique est dans le superbe sur le jeu statique mais dans le dynamique celui-ci perd de sa splendeur. La surface au vent ne se prête pas en effet à une telle ouverture et prête son flan à la défense.
Alex lui n’a pas besoin de jouer le ballon à une main. Sa technique est dans les jambes. Elle est dévastatrice. Jean phi sur le sujet pleure aussi sa superbe. Repassons la scène au ralenti. Alex annonce un térieur. Il s’appelerait Alain ça aurait été un retour. Bref le jeu se joue à un mètre de la ligne de touche. Jean phi confiant garde la ligne. Et là une garcimore, abracadabri abracadabra, je suis là et je suis plus là. Le jeu si rapide de l’un provoque un ralentissement de l’autre. D’un point de vue synaptique, l’électricité fait statique. Les fusibles saturent. Alex du coup se sent léger, et s’aventurera à multiples reprises derrière la ligne pour aplatir. Jean Phi devenu Phi Jean en brin enrhumé s’est claqué le nerf optique, et est devenu ambidextre des jambes. Con se le dise.
La douche remettre les esprits à leur place. Et direction le trou c’est poulet qui cuisine.
Au trou, l’accueil est en nombre. Du plus jeunes au moins jeunes, de l’honoraire à l’historique. Plusieurs présidents pour présider, plusieurs trésoriers, plusieurs secrétaires et des castors affamés. La pression est une introduction à la désaltère. Le Sabite fera la suite à table. Le castor est un poulet qui s’ignore. La bête a décidé de combler ses castors. Quelques quiches sans se raconter de salade. La mise au vert a du bon surtout que le thème sera dans le nourricier. « Quiche au ma quiche quand tu soulignes au crayon noir tes jolis œufs. » Perdigue se destine à des envolées musicales pour l’instant il complète l’équipe de notre Max pour le tournoi d’Argelès. La suite se fera légère, Poulet a vraiment décidé que la remontée du trou se fera en balance ou ne se fera pas. Une tartiflette de mois d’Avril où tu ne te découvres pas d’un fil. Le mélange est fait que d’amour. Que du bon dans ce met. Le Mai n’est pas, mais le plat n’est plus. Le reblochon, la pomme de terre, quelques nuances porcines, une cuisson à souhait et nous découvrons le fil fromager. Poulet semble de sa hauteur privilégier le jeu des gros plus que celui des gazelles.
Qui a vu la salade ? Freud culpabilise et Titi rumine.
Le summum est proche du sommet, mais Poulet ne semble pas jouer pour la cuillère de bois. Pour rappel, le lancer compte des points en particulier dans le nombre d’assiettes cassées. Notre cuistot pour rétablir les pendules, lance une assiette et en casse cinq, c’est technique mais pas assez pour satisfaire notre intendant. Jacquouille trouve le geste barbare. L’assiette chez les Escassut est sacrée comme notre poulet.
Le dessert de légères tartes. Une boisson magique dont le nom m’échappe. Le Barde dans l’elixir y trouve des consonnes et des voyelles pour des jeux en vers et contre tousse. Le bout de table tient son cap. Le bar se mettra au vert. Le digestif mérite son nom.
Une remontée plus lourde, une nuit plus humide, le chemin bien léger pour retrouver notre nid.
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