Par Bardibulle
Les fêtes de la Rosière se rapprochent.
Une date incontournable quand les lumières se fêtent dans l’esprit des libertés et des lois. Le rugby alimente à sa manière cette philosophie de la vie qui se prêtent aux rencontres. En attendant le castor fêtera la morue. Son sujet ne tourne pas tout le temps rond mais il tient du rebond, ovale oblige. C’est un match retour, à l’extérieur et à la maison.
L’adversaire ne sait pas que c’est lui l’adversaire. L’extérieur de l’un est donc un domicile pour l’autre. L’interprétation est en fonction du déplacement de chacun. Sur la question, nul n’est donc censé ignorer la loi en particulier dans le saint de son esprit. L’arbitre faisant foi.
Les castors et les Graves âgés feront force et masse pour mettre à l’index la loi du moderne digital. Louis en bon soigneur sait que parfois mettre le doigt où ça fait mal et bien, ça fait mal ! C’est Titi qui mènera notre chanson. Notre Pinson est à l’honneur dans son jeu éternel de son centre à son ouverture. La Brède a ses anciens, ils sont Grav’âgés con se le dise.
Le clocher rappelle qu’au-dessus de la mêlée certaines choses nous échappent. Pour les castors en nombre, ce sera malheureusement la victoire qui nous échappera. Deux mi-temps de 30 minutes programmées, Maxime sur la touche gouverne les troupes, notre Fayouze préside, les honoraires honorent, les joueurs jouent. De quoi faire douter le principe du légitime d’un libre arbitre à l’épreuve de la logique et de vaillants au combat. Le rugby vétéran c’est du ruck ‘n roll ! Les sens dans l’interprétation des règles sont parfois trompeurs mais n’enlèvent en rien des valeurs partagées. Joe Dassin s'en est inspiré de cet esprit de clocher pour aller siffler là haut sur la colline.
Tout bon procès commencent par une bonne défense. Nos castors ont bien sorti les barbelés, en face le jeu est solide. La grave se prête à la rocaille. Du solide et de l’inertie dans une organisation d’avant. Leurs débordements s’appuient sur la base du cadrage. L’arbitre a eu du fil à retordre pour canaliser des castors qui plaquaient à tour de queues plates.
De l’offensif en défense, mais trop peu de ballons en possession. C’est là que le bât blesse. Règle numéro 1 au rugby, pour marquer il faut posséder le ballon. Le sifflet fait loi et ce soir il se refusera au fameux plaquages à deux, aux plaquages aux oreilles, et son sacré saint en cathédrale. L’œil est absolu et les yeux ébahis. Qui a dit que les castors ne savaient pas plaquer ? Les castors sont des bucherons à prendre dans le sens du poil. La règle est en soi une réciproque. Elle se cultive. De ce côté-là les castors ont marqué des stères. Lacan pense à se taire, Moscato lui aurait avalé son micro. Un plaquage, une pénalité, 10 mètres. Nos jeunes de Lapimpine ont pensé un moment qu’ils allaient rentrer à pied. Heureusement que l’aire de jeu est limitée par l’en-but. Dura lex, sed lex. Bref d’un côté ça siffle, de l’autre ça marque. Fin de la première mi-temps 3 essais à 1 pour les joueurs des graves.
Titi fera ouverture, David se teste à la mêlée, notre pack sera solide en vitesse, et en masse. La Brède, c’est du lourd et du vaillant. Les castors sont au maille ! Paradoxalement même en le multipliant au carré ça ne fera pas de lumière. Marco y laissera des plumes, notre Trésor aussi.
Le Tarbais se désole et regrette le sifflet de sa fameuse paire. Le Barde et Dudu sur ce pré auraient prêché l’évangile selon Saint Marc. Une vaccination comme une autre, l’épicure donne du rappel à notre équipe et son bel esprit. Normal dans le fief de l’esprit des lois… La réception déliera les langues sous la pression jusqu’à d’autres saveurs plus liquoreuses. Certains communs font serments tandis que d’autres font ferments. Le rugby a ses lois que la raison ignore.
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