Au pré comme de loin, il fait toujours beau. L’appel d’hier fait le rassemblement d’aujourd’hui. Quel rendez-vous mes castors où le moderne rencontre la tradition, ou la mer croise les montagnes et surtout quand la largeur se prête à la longueur. Jeff est revenu, Jacques Brel donne le la pour glorifier nos retrouvailles. Si vous n’avez pas les paroles, l’air suffira !
Le pré fera salle comble, à en faire perdre la tête à notre éternel Dudu. Il a beau faire le tour de terrain, il lui faudra en faire plusieurs pour décider enfin d’un intervalle qui sied au mieux à sa prise du trou. Devant lui se dessine une autre montagne, le Lourdais. Sa retraite le rend sage et fait que notre castor ne prête à la parole qu’une vertu dérisoire pour sublimer le corps du mental. L’immatriculé conception ne traduit plus les règles, dans l’ultime, il devient règle. Il offre des espaces, le Tarbais dans son stado se ceint d’une belle auréole. Point de miracle dans le fond, le labeur tient du relief et du caractère de la Bigorre. La chalosse su la question restera néanmoins le centre du monde.
Le jeu des castors est devenu technique et vif. Les gambettes font douter les stratèges. Réciproquement les stratèges font pleurer les gambettes. Jeff dans son jeu est un fin stratège et ces gambettes trouvent dans chaque prise de trou une véritable jeunesse. La prise du trou c’est simple mais l’accélération pour aplatir derrière la ligne devient indispensable.
Le pré marquera les esprits comme les essais. Le vieux 4 comptera les points. La douche direction le trou, c’est une autre relève qui régale.
Le trou est un trésor et le trésor est dans le trou. Pour leur première la relève a serré les coudes pour ne pas dire les bouchées doubles. La réception se fera sans table allongée mais bien en service mange debout. Qui a dit que les castors dans la relève devaient s’asseoir. Bref Simon, Boki et Maxence ont joué les mousquetaires de la distribution.
Piou pleure sa cuillère. Dès le premier tapas, pour le traiteur qui sait traiter la messe fut dite. L’entrée fera son dessert, et la cuillère un cru demain. Le barde aurait conté l’hallali et coco son lala. Les pintxos, les tapas dans la chaleur d’une plancha qui envoie.
Les saveurs sont calines. L’ibère a trouvé son été. Dés délices en tartare, des gaspachos, des croquetas et le sublime de nouilles en truffe. La plancha envoie du gaz. Le canard a du cœur où les jeunes piments sont roi. Le bonheur est dans le trou, le vieux4 donne du zinzin à chaque passage. Nos vieux castors apprécient leur cœur a aussi des niches espagnoles. L’étymologie prête une nuance commune entre Boki et bocar. Le plaisir en bouche mérite ses costauds. Et des costauds, ça cause tôt ! Freud aspire à ce temps un inconscient vertueux. Il tire sur sa pipe et souffle un brouillard de malice. Les vapeurs rejoignent d’autres nuages sucrés. Le cigare a la même magie, Tant de chose dans le menu que le trou ignore. Les liqueurs ne seront pas que mentholées, la relève pense à tout l’armagnac fera son rhum et le castor son chemin. Plaisirs de bouches, plaisirs toujours. Nos jeunes ont pensé a tout !
Le lancer d’assiette un jonglage éternel pour le lacté. Chaque brebis a ses gardiens. Tout est bon qui finit bon !
La relève a pris le trou, l’accélération est mise. Nos jeunes d’aujourd’hui sont nos vieux de demain, con se le dise !
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