28 septembre 2011

Le cuistot de la semaine : mon nom est traiteur

Par Le Barde


Il n'y avait personne. Personne pour faire la bouffe. Alors Traiteur est venu. Il est gentil Traiteur. Et il fait de la bonne bouffe. Quand il n'y a personne, il y a traiteur, et c'est bien. Même s'il faudra tirer un trait sur lui afin que personne devienne quelqu'un. C'est quelqu'un, pourtant, Traiteur mais cela ne suffit pas pour en faire un castor. Car Traiteur jamais ne sera un castor.
Sur le grand tableau des repas, on trouve enfin des noms. Exit Traiteur. Quelques trous encore à combler et le tour sera joué.
Traiteur nous fit une salade de riz, des côtes de porc avec de grosses pennes, des lamelles de fromage (sans lancer d'assiettes puisque traiteur est personne) et des tartes aux fruits. Par contre, Jacky dédaigna le café. Jacky, il n'aime pas officier après personne. Peut-on lui en vouloir ? Pas de pression non plus. Le bar a tout d'un fantôme. Le bar, c'est personne. Traiteur, au moins, il fait sa bouffe même s'il n'est personne.
De jeunes pousses avaient rejoint le trou qui avait des airs de jouvence. Lolo était de retour. Jean-Philippe avait un look maori. Affaire de coiffure sans doute. Il nous épargna son haka. A tort. Corsenac était là, et c'est bien lorsque Corsenac est là.
Sur le pré de Bergonié, il y eut bien quelques chamailleries. Mais les jambes étaient alertes. Les mains un peu moins. La faute à la chaleur moite d'un automne radieux ?
Ce fut une bonne soirée. Rendons grâce à Traiteur et accordons lui d'être stagiaire pour boucher les trous. Et que personne ne regimbe. Traiteur, il a sa place parmi nous. Ce mardi en fut l'éclatante illustration. Loué soit celui qui se substitua à personne. Le trou a horreur du vide, c'est bien connu.

21 septembre 2011

Le cuistot de la semaine, Vacas Gordas/Vacas Flacas (vaches maigre/vaches grasses*)

Par Miguel

* Pour ceux qui n’étaient pas en Argentine, et pour les autres qui ne parlent pas la langue de Cervantes**

** L’auteur du « Don Quichotte »

La semaine dernière, c’était, comme on dit en Argentine, Vacas Gordas (vaches maigre) : mon tour de bouffe mardi dernier, à l’arrache, dans l'urgence.
A contrario, hier soir, c’était Vacas Flacas (vaches grasses) : le dîner brillant de Pioupiou de ce mardi 20 septembre 2011 restera dans les mémoires pour fixer le standard de qualité au plus haut niveau, et un défi est lancé pour toute l’année aux suivants !

Il y a d’abord eu cet entrainement à Musard, lieu d'autant plus savoureux que nous avions failli ne plus y mettre les pieds (on ne le dira jamais assez : merci Jean-Pierre). Toucher plein de rythme et d’enthousiasme, temps radieux, pelouse douce, température clémente, ambiance des grands soirs avec le retour du Toulousain qui sentait la violette à plein nez !
Notre Toulousain aime à parler de ses affinités avec cette plante, pas seulement parce qu’elle est le symbole de sa ville, ou parce qu’elle sent bon, mais parce qu’elle pousse en touffe.
Le Toulousain arrivait juste de vacances à Formentera, à côté d’Ibiza, archipel des Baléares. Cette petite île est moins connue pour les boites et les restaurants que sa grande sœur, mais plus pour ses plages de sables blancs, qui sont très réputées, pour être quasiment toutes réservées au bronzage intégral (read my lips !*).
* « lire sur mes lèvres » (les grandes bien sûr, c’est plus facile !)
Ah la violette de Toulouse, quand on y a mis le nez, on a envie de passer le reste ! Elle a connu son heure de gloire au début du XXe siècle, et elle était alors exportée dans le monde entier, dont la cours impériale de Russie.
On était heureux de retrouver notre toulousain en pleine forme, bronzé (de partout), musclé (par les travaux de ses activités du bâtiment), et agile de ses mains (les meubles qu’il a encore construit). Il brillait de tout feu sur le terrain, plus comme mannequin venu présenté le dernier maillot du Stade que pour le sport que pratique ce même Stade.
Mais il y en avait d'autres qui chatouillaient la pelouse de leurs foulées aériennes. Les Donatien, Alain, Dominique et Perdigue faisaient de Musard une nébuleuse d'étoiles filantes à toute allure.
Mais les vraies stars de la soirée n’étaient pas sur le pré hier soir, elles étaient au fond du trou à rat :
1°) Il y avait d’abord Sean O’Neil de Clonakilty, rendant visite à l’Amiral, et avec qui on a pu chanter avant et après le diner : « In Dublin Fair city, where the girls are so pretty, I first set my eyes on sweet Moly Malone… »
2°) Il y eu ensuite et surtout le florilège plein de maestria de Pioupiou, dont le dîner fut plein de maîtrise et de saveurs :
- Grattons (là où ça nous démange)
- Terrine de Saumon (sauvage d'Ecosse, s'il vous plait)
- Araignée (sans les poils)
- Gratin Dauphinois (de Pommes de Terre Amandine)
- Le plateau des 3 fromages
Si je ne trouve pas les mots pour dire tout le bien de ce repas, j'en trouverai encore moins pour dire toute la subtilité qu'Ingrid a su mettre dans l'immense Pana Cota et son coulis de framboise.
Château Rozier, Saint-Emilion Grand Cru 2006 de la grande maison Saby, est venu souligner le tout !
On a commencé avec les violettes, on fini avec les rosiers, c’est la soirée où l’on se jette des fleurs !


14 septembre 2011

Le cuistot de la semaine et le pot pourri

Par Donatien

Rentrée
L’autre jour, je tentais laborieusement d’expliquer à mes fils (9 et 11 ans) les avantages de la rentrée. Ce qui est formidable dans la rentrée c’est que… heu… Ils m’écoutaient, dubitatifs. Enfin vous voyez quand les castors se retrouvent et bien… heu… c’est la fête.

Echauffement
Etait-ce par reconnaissance envers ceux qui se sont battus pour la conservation de notre créneau d’entrainement dans le berceau historique des Archiball ? Etait-ce l’envie de leur offrir en retour une saison de rêve avec des résultats enfin à la hauteur de la réputation du club ? Tous les Castors en tout cas, et sans exception, s’échauffèrent comme jamais, multipliant les tours de terrain, les pompes et les étirements. Du jamais vu ! Et ceux qui expliqueront cette détermination nouvelle par la présence de trente jouvenceaux en surcharge pondérale sur NOTRE terrain ne sont que mauvaises langues. D’ailleurs les jeunes athlètes finirent par comprendre qu’ils ne pourraient rien contre notre horde conquérante et finirent par s’éclipser discrètement.

Vétéran
Certains de ces pré-pubères, plus avisés que les autres, s’attardèrent cependant sur le bord du terrain pour étudier notre système de jeu, notre autogestion arbitrale et nos gestes techniques. Je les voyais dégoûtés : jamais, ils le savaient, ils ne pourraient atteindre la classe de Guitou, la ruse de Kiki, la passe indéchiffrable de Toto, la vitesse de Jean-Phi. Mais ce qui ne laissait pas de les étonner était cette étrange mutation qui s’opère avec les ans et qui fait que le vétéran est à la fois joueur et supporter. Une moitié de son cerveaux combine et calcule, l’autre moitié juge et commente. Une moitié de son corps court et l’autre est assise en tribune. Short et crampons en bas, chapeau mou et imper mastic en haut. Putain, sont balèzes ces vieux cons.

Trou
Pendant ce temps, au trou, on s’impatientait. Occupé à draguer la caissière, Miguel n’était toujours pas rentré de sa virée à Auchan.

Vestiaire
Pendant ce temps, au vestiaire, on s’inquiétait : Qui est de bouffe ? Est-ce que Pépé sera là ? Qu’au moins on ait du pain.

Royal Canin
Avant de partir du trou, Walid me glisse : « C’est toi qui fais le blog. T’as de la chance, cette fois c’est facile. Tiens je te donne même le titre : Royal Canin. » Walid, t’es un salaud. Je te rappelle que sans Dom Miguel, volontaire de la dernière heure, on aurait bouffé du pain.

Gloubiboulga
Après l’Espagne, l’île aux enfants. Après les tapas, la recette de casimir : confit-cassoulet-pomme de terre en bocal, oignons rissolés avec des pois chiches, haricots noirs, quelques épices, on fait bouillir, on touille et c’est prêt. Croyez-le ou non, c’était bon. L’entrée était conçue sur le même mode mais avec des ingrédients différents (olives, anchois, boudins froids, saucisses grillées) et heureusement non mélangés. Vacherins. Lancer d’assiettes neuves. Tarte aux pommes. Merci casimir.

Pioupiou
Comment s’appelle le cousin de Casimir déjà ? Mais non pas Pioupiou, bandes de dégueulasses. Car Pioupiou a perdu 5 kilos pendant les vacances. D’ailleurs Pioupiou fêtait hier son anniversaire. Avec force champagne. Enfin du champagne charentais. Du champagne noir, du pineau champagnisé. Avec un léger goût de pomme. Avec une vertu quand même : ceux qui en burent, et surtout ceux qui en reburent, comprirent enfin l’infini délicatesse et le message céleste du psaume (le père Abraham). Psaume qui retentit, entonné par trente gosiers possédés, sous les voûtes gothiques du trou. Joyeux anniversaire Pioupiou.

Plaquettes
Il y eut même un discours du prez qui nous expliqua comment il allait financer, via des partenariats et les belles plaquettes conçues et réalisées par le board, la backroom (chère à Gwen) dans le trou même. A vos démarchages ! Et que ceux qui ne se sont pas inscrits pour le voyage en Allemagne le fassent illico ! Pour les promesses alléchantes voir Gwen, Roland ou Patrick.

Spotlight
Je sais, je suis trop long Walid, personne n’ira jusqu’au bout de ce billet. Mais comme c’était facile… Enfin juste un dernier mot pour dire qu’un lieu de substitution pour le café Pop a été trouvé : le Spotlight. Plus proche et plein de jeunes femmes accueillantes. Vous nous en direz des nouvelles. Vieux 4, si tu m’entends…

01 septembre 2011

Une bonne branlette et la coupe est pleine



Ha ha, le rugby français aura toujours une bonne blague à raconter. Voici un clip pour promouvoir l'équipe nationale partie pour la coupe du monde et, accessoirement, se taper une queue avant match. Sauf qu'il y en a deux qui sont restés au pays (devinez lesquels !) et tout ce fric dépensé ne servira à rien, pour le plaisir des petits clubs qui n'en ont pas... (ahhh, je suis content de la placer celle -là !) Pas de panique, pour se faire rembourser une partie du pognon, le making-of est vendu à Gala.
Enfin, espérons qu'avec toutes ces poules, ils vont réussir à sortir qualifiés de leur poule. Allez, une branlette et au lit, y a boules chez La Fée mardi !