19 décembre 2008

Vive le rugby saucisson !

Par Donatien



- Est-ce que tu peux faire le compte rendu du match ?
La question du Barde m’est revenue en sortant de l’AG. Et surtout la réponse bizarre que j’ai faite :
- Oui.
Bizarre parce que je n’ai jamais pu me souvenir d’aucun des matchs que j’ai joué.
En général j’ai oublié le score avant la première bière, le résultat (victoire ? défaite ?) avant le début de la cuite, et le nom de l’adversaire avant le lever du jour. L’essentiel c’est de participer, non ?
Mais je n’oublie pas tout.
Ainsi de Pau, je me souviens :
Qu’on a pris le bus et que personne n’a montré son cul sur la plage arrière [si le lendemain, ndlr].
Qu’on était un peu à la bourre et que Pépé nous a dit qu’on serait la deuxième cause de son divorce.
Qu’on s’est arrêté pour bouffer parce que comme l’a dit le Barde : « on n’est pas des chiens, bordel ».
Qu’il pleuvait salement et qu’on a bouffé dans le car.
Que le menu diététique concocté par Thomas était diététique.
Qu’il y avait du grenier médocain fourni par Jacques en entrée et qu’on en a tous repris.
Qu’il y avait un assortiment de charcuterie en plat principal (même fournisseur) et qu’on en a tous repris.
Qu’il y avait du fromage en dessert et qu’on a repris du pinard.
Que les légumes c’étaient les cornichons et que personne, sauf Yannick D, n’en a pris.
Que si Yannick D(oigts de fée) a pris un cornichon c’est pour recréer un « clito en sa vulve de jambon ». Une vieille habitude, interdite au Maroc.
Que l’atelier d’éveil a continué avec un splendide chibre de boudin sorti des mains expertes d’Arnaud.
Qu’on se la picolait douce sans ce soucier du temps qui passe, comme si on avait été en 36, sur les bords de la Marne.
Que pour trouver le stade (rue Garnuchot !) on a changé deux fois de GPS (Lafourche puis Dudu) avant de trouver le bon (Kiki)
Qu’on nous a dit « vous jouez dans dix minutes » quand on est arrivé.
Que le Toulousain était joliment accompagné.
Qu’à ce moment, Yann n’avait encore qu’un seul œil beurré de noir.
Qu’à ce moment, Garcimore était décontrachté et pas encore bourré.
Qu’il pleuvait toujours quand, vifs et agiles, on est sorti des vestiaires.
Qu’après la première course Zeille était tout vert.
Qu’après la première course Perdigue était un poil pâle.
Qu’après la première course Loulou était plutôt mauve.
Qu’après le premier match (gagné, je crois) on ressemblait à de grosses croûtes humides.
Qu’en dépit de la boue et du froid, les avants était conquérants, la charnière lubrifiée, les passes longues et ajustées.
Que Walid était indigné de s’être fait masser les ouebs par l’adversaire avant de découvrir que la main coupable appartenait à Yannick D(oigts de fée).
Qu’à la fin du second match (perdu, semble-t-il) on achevait enfin notre digestion.
Mais c’est tout.
Après ça je ne me souviens plus de rien.
Ah ! si. Je me souviens du titre d’un article de l’Equipe consacré au rugby des années 80 : « Vive le rugby saucisson ! »

12 décembre 2008

Who Dares Wins*

Afin de remercier les Archiballs qui font le déplacement au tournoi palois des Chais de Jurançon, le 3ème Régiment des Chasseurs Parachutistes de Pau a prévu un lâcher.
Images de la répétition.



* Devise du 3ème Régiment des Chasseurs Parachutistes basé à Pau :
« Qui ose gagne ».

10 décembre 2008

Le cuistot de la semaine, pourfendeur de carottes

Par Perdigue

Les caleçons molletonnés, si chers à Popeck, étaient de sortie, hier soir à Musard. Des nouveaux aussi, dont deux radis noir, plus un Peyo, un Thomas et un pilier. Mais, par-dessus tout, j’ai eu le privilège de jouer aux côtés d’une grande Star. Un ouvreur stratège d’une classe rarement égalé, sa maitrise du ballon à un bras (un de chaque côté). Une icône sur son socle inaltérable. Par respect pour son anonymat, sa pudeur, sa discrétion, nous le nommerons : La GWENUS de MIRO.
Pour ceux qui aurait un doute, c’était l’élégance même au centre de l’attaque, dont la célérité lui avait permit de chouraver le bonnet de Cambo. En effet, on peut se demander à qui ça aller le mieux !
A joueurs exceptionnels, douches exceptionnelles.
Des râles et des bruits sordides nous arrivaient des douches, allant du tayaut enculé au cerf en rut. Les premiers à en ressortir étaient tout rouge et les yeux ébouriffés : Cerf ou Tayaut ?
Hé ben non, lecteur avide de prose lubrique, l’eau était froide, mais froide, à tel point que l’on est tous sortis de là avec le siffolot déguisé en crosne. Le côté positif, c’est que t’as l’impression qu’il fait chaud lorsque tu sors de la douche. Bref, vite au chaud dans notre trou originel.
La bise au vieux, au Panda, bonne nouvelle, tous les nouveaux sont là : bravo les gars. Vite une bière. Hein ! Quoi ? Pas de bière, même en bouteille. Non ! C’est pas possible !!! Pas d’eau chaude, pas de bière, manquerait plus que se soit Guitou qui fasse la bouffe.
BINGO ! Bin merde alors ! Quand ça veut pas… Ça veut pas. Bon, commençons par se désaltérer au gros rouge qui peut en tâcher certains, puis dire au Barde que c’est un enculé (il me le rend bien), avant d’attaquer une salade d’endives à la mimolette et fruits secs. C’est bon c’est frais, un peu moins que le gaspacho et je commence à me demander si, après avoir été glacé par l’extérieur, je n’allais pas l’être aussi par l’intérieur.
Enfin le plat en sauce arrive, salvateur, avec SA patate par personne. La récession est en marche !
J’en veux pour preuve les carottes qui ont entièrement participé au fumet de ce bœuf. Car j’y ai reconnu là, la pointe d’urée de celle du cordonnier Pamphile et la fine minéralité cyprineuse de celle de la Petite charlotte, sans parler de celle de la mère Gavote. On pourrait se dire que c’est dégueulasse d’ôter de la sorte la carotte de son fondement, mais justement, c’est là que Guitou est grand.
« Tout ce qui sort de trou doit retourner au trou ».
Merci Guitou de nous remettre sur le droit chemin.
Merci Guitou pour ces mignardises suaves distillées avec soin.
Merci Guitou de nous refaire du café et de venir nous le servir alors que nous sommes à la belote.
Merci Guitou de nous dire que tu nous aimes.
A notre tour, Guitou, de te dire que l’on t’aime, et que ceux qui ne sont pas d’accord aille se faire enculer (demandez au Barde, il y est encore). Sinon, vous avez aussi la possibilité d’écrire le billet du blog. Essayez, ça fait du bien !!!
Je voudrais aussi par le biais de l’Archiblog, apporter tout mon soutien à tous ceux qui ne peuvent pas venir à Pau. Y’en aura plus pour les autres. Ha ! Le bus, les copains, la charcuterie, du bon pinard, 20 conneries à la minute. Ça peut ne peut pas faire envie, mais c’est un tort. Justement, pour les autres, en espérant que vous n’oublierez pas votre bite sur la table de nuit, pensez à amener un couteau pour la charcuterie (régime).
Le cuisto est grand, qu’on l’…

03 décembre 2008

Le cuistot de la semaine, le dernier poilu au casque blanc !

Par Le Blogger


Vous avez vu ? ça va beaucoup mieux ! Si si, tout va mieux, beaucoup mieux. On est bien, on est bien, on est bien... Le groupe se refait bien comme il faut, on va être prêt pour le tournoi des 40 ans, notre coupe du Monde à nous les gars, qu'il faut absolument remporter.
A commencer par Yannick : il y en a qui, non seulement se propose de l'emmener, mais de le ramener aussi. Pour dire combien la solidarité est forte dans ce groupe. Yannick, lui-même, a beaucoup changé. Il est méconnaissable, il se tient à table, il finit son assiette et se lance dans de grandes discussions avec ses voisins, des discussions constructives et enrichissantes. Des fois, il ne parle pas très fort, d'accord, mais c'est le côté discret et réservé qu'il a bien réussi à cultiver.
Et sur le pré ? Vous avez vu sur le pré ? Ambiance nickel, tout se passe dans la joie et la bonne humeur. Fini les jacasseries, fini les tracasseries, tout le monde est happy-life et ce n'est pas pour déplaire, à Hamilton, à Zeille, et même le nouveau là, le copain de la copine de Pascal. Tout va bien, je vous dis, le karma est revenu. On prend un bus pour aller à Pau. On est tous là, une équipe complète, Lafourche jubile, un bus, c'est comme au bon vieux temps !
Il y en a bien un qui va me dire : m'sieur, m'sieur, il y a lui qui m'embête !
Ouais, il faut pas se plaindre de tout non plus. On se taquine peut-être, mais qui aime bien châtie bien. Dudu a résumé les choses en toute simplicité : « Il ne faut pas oublier que le rugby, c'est aussi se réconcilier après les matches. On accepte bien de le faire avec des adversaires, alors entre nous !?! » Il a raison Dudu. Et comme dit le proverbe chinois : « Quand on a rien à dire, on cite un proverbe chinois ! »
A part ça, ça fait du bien ! Parce que ça fait du bien de voir des hommes se comporter en hommes. Il y avait une émission sur arte l'autre jour qui nous regarde tous et qu'on a pas regardé, puisque c'était un mardi. Tenez-vous bien, le titre de l'émission c'est : Mâles en Péril !!! Si j'ai bien tout compris, le problème est que, en même temps qu'au Danemark on constate que plus de la moitié des spermatozoïdes chez les hommes sont bons à rien, il y a, d'un autre côté, des poissons de certaines rivières qui se féminisent et des malformations sexuelles et de cas de stérilité chez les phoques, les oiseaux, les alligators et les grenouilles...
Tu m'étonnes !!! Tu sais pourquoi ?
Regarde un peu (et que ça ne te donne pas une idée cadeau pour Noël), on a même inventé le soutif pour les mecs. Et attention, ça va vite ! En deux semaines, plus de 300 soutiens-gorges ont été vendus, au prix d'environ 30 euros chacun. Ça coûte un peu cher, mais il paraît qu'il y en a cuir ou en satin : “ pour les vrais machos à moto (hé hé hé), ou les tendres jouvenceaux à la peau douce (hé hé hé aussi)”.
Revenons sur le pré, un froid de canard ! Un de ces froids qui te fait chier toutes les passes et toutes les réceptions. Un froid qui n'a pas donné l'envie de discutailler. Et s'il y en a un qu'on regrette sur le terrain, c'est bien Éric Léo. Avec lui, on court, on rigole et... on discute, parfois même, on chante. Sauf qu'Éric il était de bouffe et cascadeur comme il est, il n'a apprit que c'était son tour qu'hier après-midi. Il est du coup sur la liste de ceux qui ne lisent pas le blog.
Cependant, notre Cloclo ne s'est pas laissé dépasser comme ça. Il s'est même décarcassé. Allez, pour commencer, des huîtres. Je ne sais pas vous, mais les huîtres moi c'est un truc qui m'épate. On batifole, on nage dans le bonheur... Ça glougloute, t'entends slurrp par-çi, slurrp par là. Passe moi le citron, passe moi le beurre. Et, fait suffisamment rare pour le signaler : il y en a eu pour tout le monde ! Les rillettes, servies avec, étaient particulièrement bonnes. Ça plaît à tout le monde, une affaire qui roule.
La suite est un classique, on l'appelle la Léonard : rôti de porc.
Ce coup-çi, le rôti était servi avec des haricots du feu de Dieu. Après ça un lancer d'assiettes d'un tendu parfait, une demi douzaine d'assiettes partie pour faire de la mosaïque, mais une fois le réglage fait, tout le monde a attrapé la sienne. Formage et crêpes pour clôturer le repas.
Avant de finir, une image de l'anniversaire de notre chairman : une Peña Baiona rue de Piliers-de-Tutelle. C'est sympa pour les 80 ans de notre cher Coco... mais pour le prochain anniversaire, il faudrait penser à une autre surprise, peut-être penser à un truc comme ça... On voit la vidéo et on réfléchit !?! Elle est sous la photo...


28 novembre 2008

Le cuistot de la semaine : Au rythme du temps Boulain.

Par le Toulousain

En cette froide soirée de novembre où les herses du vent hivernal lacèrent les cuisses des trotteurs de Musard et déciment les premier SDF au bois (profitez, petits Castors, bientôt madame Boutin va vous obliger à jouer dans le garage dès que la température descendra en dessous de zéro). En ce soir de novembre où le PS découvre tout le renouveau d'une politique conjuguée au féminin, Nicolas dort au chaud dans les bras de pimprenelle, se disant qu'il n'est pas demain la veille qu'on le traite lui, de pov'con !
Jamais le capitalisme n'a montré telles faiblesses qu'en ces jours derniers et jamais la gauche n'a été aussi nulle : rien à dire sur les retraites par capitalisation, sur l'endettement des ménages, les millions d'euros débloqués pour sauver du RSA une cliques de banquiers joueurs, et la cohorte de délocalisations et licenciements qui repartent à la hausse. Pas une voix qui s'élève, pas un débat au dessus de la mêlée, rien d'autre qu'un crêpage de chignon version Mado la Niçoise Vs Gigi la Sardine pour redonner un peu d'espoir au peuple. Sommes nous devenus tous aveugles, sourds et muets, personne pour ramener sa gueule ???
Chez nous, en revanche, les grandes gueules, on les entend bien. Un peu trop même ces dernier temps sur le pré
Heureusement, au trou, nous avons Arnaud. Arnaud c'est le boulin dans lequel on fixe un madrier pour assurer l'échafaudage et pouvoir bâtir plus haut. Arnaud c'est l'assurance, le calme, l'élégance et la politesse. Il ne triche pas et sait simplement aller à l'essentiel. Regardez-le se servir de son Iphone dernier cri et n'utiliser humblement que la fonction téléphone pour ne pas paraître hautain. Arnaud c'est le Boulin de Libourne avec un "A" en plus, Robert de son prénom, symbole d'intégrité dans le monde politique des années 70. Ce qui frappe le plus chez Arnaud c'est son calme. Chez les Boulain on ne subit pas le pressing, on le gère... C'est une question de rythme et de sourire.
Ce soir dans l'alcôve du trou, il sait déjà qu'il est là pour nous faire du bien. Tout un symbole, une écharpe noire portée sur le maillot officiel de l'équipe de France de Rugby et une grosse crève par dessus le tout. Rasé de frais, sentant bon la lavande, quelques morceaux de bois de cèdre coincés sous les bras. Il nous laisse le temps de l'apéro et, tranquillement, une à une, louche par louche, remplit les 42 assiettes d'une soupe qui te fout directement le palais dans la délicatesse. Ce petit velouté crémeux de légumes est un vrai soulagement. Tout en finesse et subtilité. Puis levée des assiettes à soupe tranquillement, sans bruit, sans heurt. Enfin presque, parce que une demi-plombe entre la soupe et le plat de résistance, ça fait un peu long. Le barde pour nous divertir, prend même le temps de nous refaire l'intégrale, mots pour mots de son éloquente et brillante intervention sur Thalassa. Il n'y suffit pas et ça commence à bêler sérieux dans la cambuse. Le ton monte. Arnaud, merde qu'est ce tu fous ? Arnaud il à son rythme et, dans son tempo, nous déroule une avalanche de tartiflette au son du "Le lundi des patates".
Puis, un silence de cathédrale, les bouches mangent et se taisent. Jean-Louis C., le nouveau batteur des Trust, retrouve instinctivement le sens premier de la cuillère qu'on lui a greffée à la main. Je n'ai pu vérifier la performance gargantuesque de notre brillant steward encore victime d'une déchirure d'orgueil : son équipe "type" a pris 20 pions. En revanche j'avais Dudu en face. Le voilà converti au reblochon le palois. Im-pre-ssio-nnant, surtout quand il te dit en patois savoyard : "Ch'est bon che pfetit pfromache gratchiné ! Ch'est quoi ?" Propulsant par la même une pluie de météorites patatoîdes. Du reblochon Jean-Pierre, lui dis-je en essuyant mes verres. "Ch'est pfraiment très bfon". Hop ! esquive sous le bar. Ca va ! j'ai plus de lingettes pour les lunettes. Arnaud mange, assis, paisible.
Oh ! Arnaud ! le lancer d'assiette !
Arnaud il y va, posément, 30 m de recul, on juge, on jauge. Artilleur de formation le gars. Un coup long un coup court, une cible test, le cas échéant, Lolo qui ne comprend pas tout de suite pourquoi elles ne lui tombent pas directement dans la main ces putains d'assiettes. Puis, coup au but et lancer parfait. Arrive la salade directement mélangée au bleu. Sympa Arnaud, deux plats en un, comme ça on gagne du temps. Arnaud vérifie que tout le monde en a eu assez, et toujours pépère, exhibe, fier comme un "bar tabac", les cakes aux oranges glacés d'un savoureux nappage ou nappés d'un savoureux glaçage, si vous comprenez mieux dans ce sens. La positive attitude, ce cake. Tout doux, tout bon, tout fondant. Bon ça fait bien deux heures que Jacky a servi le café quand il arrive enfin, mais il mérite d'être attendu ce cake. Sur le coup tu percutes et tu regardes ta tocante, inquiet. Il est au moins quatre heure du mat'. Surprise ! Il est à peine 11h30. C'est fou, tout c'est passé au ralenti. Avec Arnaud on se suspend au rythme du temps Boulain et le plaisir dure plus longtemps. Bravo pour les plats et l'esprit,
un vrai réconfort par ces temps de crise.
Allez, il nous reste encore un peu de temps pour apprendre un nouveau jeu qui pourrait bien supplanter la traditionnelle belotte. Le Traderidera...? Demandez au Blogger si vous ne connaissez pas. Je crois qu'il a bien saisi toutes les subtilités. En même temps, sans les cartes dans les manches d'Arnaud, c'est pas facile.

17 novembre 2008

Le cuistot de la semaine, prévu pour VIP

Par le Blogger


Par quoi on commence ? Le bilan sportif de la soirée ? Soit...
Pas mal de monde sur le terrain, des anciens nouveaux et des nouveaux nouveaux, et bien sûr des Archiball. Le truc, c'est que d'entrée, il y a une équipe qui court vite et une équipe qui court pas vite. Guitou n'était pas là mais on l'aurait cru, il a laissé son empreinte sur l'esprit du jeu. Un arrangement entre amis et toutes les gazelles broutent sur la même moitié du terrain, en face, c'est veaux, vaches, cochons et conseillers en communication… pour dire. Des deux côtés, il y avait autant de joueurs que d'arbitres que de commentateurs.
Pour l'arbitrage, mention spéciale à madame Pascal, qu'elle partage avec Pascal et qu'on finit par attribuer au copain de la femme de Pascal qu'on avait jamais vu jusqu'à maintenant mais qu'on a entendu pour dix ans. En espérant que celui-ci, connaisse Pascal et qu'on soit pas entrain de lui apprendre que sa femme a un copain.
Pour les commentaires, l'indétrônable Zeille est pire que l'OL pour le foot, ça fait six ans qu'il est le premier, et il est en passe de décrocher la première place pour sa septième saison. Hier, il avait un mot pour chacun de nous, que l'on triche ou que l'on triche, puisqu'on peut pas ne pas tricher, Zeille veille. Comme dirait Perdigue : avoir un mot pour chacun de nous, ça peut servir pour les vœux !
Au trou enfin à 10 h et non pas à 9h30, comme le voulait la convocation à la réunion, l'attablée était customisée. Le carton des plaquettes est arrivé à destination et la réunion pouvait enfin commencer : Lolo, Loulou et le Prof en meneurs de jeu.
Les remerciements de Loulou pour la présence du directeur de communication de la mairie venu rejoindre des anciens du rugby, pendant que son patron était avec les anciens combattants marocains, sympa !
Lolo présente la plaquette et la tarification des partenaires. Jusqu'ici on a suivi, mais quand le Prof a pris la parole, là, c'est comme avec tous les profs, ceux du fond commençait à pourrir le cours. Un grand silence s'est abbatu sur tout le monde quand le Prof a prévenu que si l'argent collecté était ridicule, le club allait disparaître !!! La fourche continue à manger quand même, il s'en est même pas étouffé, eh oui il écoute pas, il peut pas faire deux choses à la fois. Il faut dire que, pendant ce temps là, ceux qui sont attablés avec les plateaux de charcutailles et de cochonnailles sous le nez, n'ont pas résisté à la tentation, les autres en suaient de peur de ne rien avoir à croquer.
– Ho les gras merde !
– Schhht, ta gueule, y a le Prof qui parle.
En tout cas, taddammm, voici la plaquette.


Dans tout ça, le cuistot – qui se demandait pourquoi cette réunion lui est tombée dessus à lui qui n'a rien fait de mal à personne – n'était autre que Fredo, dit la Saussouze.
Avec un surnon comme ça, Fredo, le bien surnommé, ne pouvait pas trahir sa réputation :
- Entrée : Boudin, jambon, grenier médocain et tranches de... saucisses.
- Plat : Cassoulet, avec de Toulouse, des... saussices.
- Fromage et éclairs au chocolat.
A la fin du repas, une démonstration de force du commando lyrique a été faite pour impressionner le représentant de la mairie, allant du Doigt auquel il a participé, en passant par Allez, Alain, montre nous tes fesses, auquel il n'a pas participé. C'est sûr que ça n'a rien à voir avec l'amicale des combattants marocains (qui n'ont pas du faire la Fille du Bédouin), on a fait un effet bœuf. Si on a pas le Hangar 14, on a au moins Charles-Perrens.
Pour la belotte, une opération séduction a été menée par le trio des têtes pensantes qui ne souffraient pas de fuite des cerveaux : Lolo, Loulou et le Barde. Le communicant est reparti avec la tête au carré et un essai à son actif pour lequel il nous a gratifié d'un beau plongeon la tête en avant. Il ne savait pas encore où il venait de mettre les pieds.

15 novembre 2008

Les Erratas sont sympas

Par Miguel

Je les croyais dangereux ces solides Basques des montagnes les plus reculées, et ils sont les joueurs les plus agréables à jouer qu’il puisse exister : plus fair-play que les Britanniques, plus résignés que les Irlandais, plus dans le plaisir que les Italiens. Leur capitaine emblématique s‘appelle PAXI, et c’est une sorte de « géant vert », 150 kiloss pour 1,97M. On s’est retrouvé fort peu nombreux, hélas, avec 7 Archiballs sur le terrain, alors ils nous ont prêté 9 joueurs, dont PAXI et leur Président, car le grand Alain-Charles Vanier, notre guide a refusé de jouer.
Ah ! J’ai oublié de vous dire l’essentiel : si vous ne le saviez pas, il est de notoriété publique que Mondragon est bien connu des services anti-terroristes du monde entier pour être le fief le plus irréductible d’ETA Militaire… Un membre du conseil municipal de la ville (PSOE) s’est fait descendre au début de l’année. Autant dire que l’ambiance est lourde au village… Et cela faisait parti de l’excitation, comme par l’effet d’une curiosité malsaine.
Le village est au pied de « la montagne du Dragon », et la légende veut que dans des temps reculés de la préhistoire basque, il fallait sacrifier une vierge tous les ans pour apaiser la fureur du terrible animal. La tradition s’est arrêtée (faute de vierge ?), et c’est peut-être déguisé en Errata que le Dragon se remet en colère… Voilà une théorie peu conformiste, mais elle ne me semble pas plus bête que les autres finalement (sociologues, politologues, historiens, psychiatres etc. se sont penchés sur le cas basque sans trouver de remède).
Aujourd’hui, la question est de savoir comment apaiser l’ETA. Et bien les Archiballs ont peut-être trouvé la réponse : le rugby ! Je n’ai jamais trouvé une ambiance plus chaleureuse, généreuse et sympathique dans un club. On était tellement bien là-bas qu’on voulait y rester avec Gwen, ne serait-ce que pour la grande fête du village qui a lieu tous les ans le premier vendredi d’octobre, soit le week-end suivant… Mais finalement, comme il se mariait ce week-end-là avec Marina, il a préféré revenir sur la région…
Ce week-end lui a tout de même permis d’enterrer dignement sa vie de garçon. Et aucune impasse n’a été faite, et dans aucun domaine… Je me comprends…
Départ tous les deux le vendredi soir, bien avant tout le monde… Sortie d’autoroute à Hendaye le vendredi soir « pour une bière ». Reprise de la route pour ressortir quelques kilomètres plus loin à San Sébastien. Soirée de gala du festival du film de San Sébastien. On y entre en se faisant passer pour des acteurs français qui arrivent juste et qui n’ont ainsi pas pu prendre leur badge. Des professionnels du cinéma du monde entier. Banquet géant à volonté, Gin tonic à la pinte. Balcon au-dessus de la plage, au milieu de la baie éclairée pour l’occasion. Belle fête, jusqu’à la fermeture, avec Merryl Streep et le monde du cinéma qui venait de lui décerner la palme d’or des basques…
Arrivée à 8h30 à Mondragon, 4 heures de sieste et c’est reparti pour une tournée des bars de Mondragon au Kaxuli, leur petit vin blanc sec qui ne se boit que très frais, sinon, danger… Match à 18h00, avec une première mi-temps paradoxalement agréable à jouer, sur leur pelouse synthétique, mais la deuxième fut difficile à gérer, moins à cause de la fatigue que des remontées acides... Puis banquet et chansons. Puis tournée des bars ‘by night’, ambiance interlope vers la fin. Retour à 8h00.
C’est là que les langues se sont déliées. 4h00 du matin alors qu’il se faisait agresser par un ‘minablo’ dans une boite plus que sordide, devant Alain-Charles et Kiki, Gwen fut libéré de l’étreinte par la seule intervention pacifique du grand capitaine Paxi. Bègles y avait déjà fait une tournée il y a quelques années, et ceux qui y sont allés avaient adoré l’endroit. Pour moi, c’est une première, et je n’ai qu’une envie, c’est d’y retourner. Les Basques devraient faire plus de rugby et moins la ‘gué-guerre’, et les Archiballs devraient venir tous les ans à Mondragon, le premier week-end d’octobre cette fois, pour la fête du village.
Les dragons Basques sont vraiment sympas.

11 novembre 2008

Rediffusion

Le 11 novembre, pas de poilus au Trou !!! On se console comme on peut…

Voici une première bande originale retrouvée dans les archives et qui a besoin d'une grosse restauration : 30 juin 2007, Tournoi de Lacanau, Archiball contre Mondragon... et c'est un Radis noir qui marque !
On y voit (je sais, c'est pas évident) : Toto qui récupère un ballon que Mondragon dégage mal, il le donne au Toulousain qui part le long de la touche et fait la passe au Président qui prend un tampon sans prendre le ballon, il est intercepté par le Blogger qui le redonne à Toto revenu à sa hauteur qui passe à Dédé qui marque l'essai. C'est simple le rugby !
Une bande son estivale, des filles qui hurlent, des brunes légèrement vêtues traversent le champ… vivement l'été.



Une deuxième bande originale signée le vieux 4 : 18 mai 2007, Tournoi à l'occasion des 100 ans de Selkirk, parcours chaotique et catastrophique. Trois matches, trois défaites et beaucoup de blessés, avec des équipes pas vraiment dans l'esprit... Troisième et dernier match sur le terrain d'honneur, Kiki extrait la balle d'une mêlée, direction le large, la légende dit que Titi fait une passe volleyée pour le Toulousain qui marque entre les poteaux... Comme dit le caméraman : on ne voit pas grand chose !!!

01 novembre 2008

Le cuistot de la semaine est un pirate des Caraïbes

Le Blogger

Franchement, là, j'hésite ! Et pour tout vous dire, je ne sais pas par quoi commencer ?
Je me suis dit que faire une compile de ce que la Palin a pu encaisser pourrait finalement lui rendre un bel hommage après l'échec de la plus grosse pub pour les frites. C'est vrai qu'en France, Ségo n'a pas eu droit à tous ces honneurs : un concours de strip-tease, un film de boules, une poupée qui n'est pas vaudou, un coup de bigo de Sarko et j'en passe... On dit qu'ils sont pas drôles ces américains, mais, au fond, je ne sais pas s'ils n'ont pas plus d'humour que nous !?
Et puis, il y a un autre truc que je trouvais pas mal aussi, c'est cette histoire à te mettre la honte : une capote millimétrée ! Peut-être faudra-t-il néanmoins expliquer qu'une grande majorité des hommes a déjà mesuré son pénis, et que la grande majorité de cette grande majorité préfère ne pas connaître la taille exacte. Je me suis dit qu'après c'est pas vraiment la peine d'en parler ici, un idée pareille, ça peut être une invention d'architecte !
Et puis, je me suis dit que c'est aussi le moment de lancer quelques tuyaux pour les calendriers, un truc qui marche toujours aussi bien : il y a celui des leçons d'Aubade, celui de Pirelli, celui de la fille de Mr Bean, celui des agricultrices allemandes qui ont eu l'originalité de poser nues, celui des infirmières anglaises qui ont eu l'originalité de poser nues aussi, et celui des joueurs du Stade français qui ont... devinez quoi ?... posé nus aussi.
Et puis finalement non ! Les américains, c'est compliqué... La capote, c'est vexant... et les calendriers, on a le temps. Et surtout, mes amis, surtout, que le cuistot surprise de cette semaine est un sujet à lui tout seul, un grand sujet...
Regardez bien sa tête, la voilà...


Eh ! ça ne vous dit rien ? Depuis hier, depuis que j'ai pris la photo, ça me chiffonne... Cette tête me dit quelque chose.
– Mais c'est Ithurbide dirait le jeune marié kazakh.
– Oui, merci ! Retourne dans ta fusée, dirait Loulou.
Et c'est ce matin que le flash a eu lieu – pas avec Obama, rien à voir –, le souvenir d'un portrait géant accroché sur la façade du Grand palais à Paris pendant trois mois ! C'est lui, c'est Christian, en 3 mètres par 6 : l'exposition de Gustave Courbet.
Voici la photo, j'ai raison non ? Vous trouvez pas ? Bon il se prend pas la tête avec les mains parce que Christian ne se prend jamais la tête. Mais sans les mains, et avec quelques années en moins ou en plus, ça dépend dans quel sens vous allez, on dirait bien Christian, non ?


Eh bé vous savez qui sait ? c'est Courbet lui-même.
Et ça ne s'arrête pas là l'affaire, parce qu'il n'est pas le seul Christian à ressembler au jeune peintre (qui pour cet autoportrait n'a rien trouvé de mieux que de l'intituler Le Désespéré !), la concurrence est rude : il y a Johnny Depp sur le coup aussi.
Mais bon, pour ne fâcher personne, il a finalement un air de Depp le Christian, Johnny Depp en Jack Sparrow des Pirates des Caraïbes.


Et comme ça lui va bien ce rôle de pirate à notre cuistot ! Lui qui a été élevé et bercé au bruit des vagues de la plage des Anglais et qui a respiré le bon air marin de la côte Basque... Lui qui a une fougue et un mystère qu'aucune femme n'a pu percer... Notre pirate a pris d'assaut le Trou pour un repas de pirates, un repas venant des fonds des mers, un repas que les longs périples marins lui ont laisse le temps de concocter.
Comme des pirates, on a donc eu une bisque des meilleurs homards des Bermudes, accompagnée des récits d'incroyables paris de Dudu partant à la conquête des équipes de foot indonésiennes !
Comme des pirates, on s'est empiffré d'un excellent saumon norvégien fumé de la mer des Barents... et tant qu'on est dans le coin, on s'est envoyé une brandade de morue de la mer du Nord, en se demandant combien coûte une annonce dans un gratuit russe.
Comme des pirates, on a arrosé tout ça d'un vin trouvé au fond des cales où on a retrouvé Choubaka entrain de défoncer la coque du bateau avec une cuillère en réclamant son verre de vin.
Comme des pirates, on s'est envoyé les assiettes pour le fromage et le dessert en dansant le kazatchok.
Comme des pirates, on a fait un tour de table en chantant : L'Amiral nous présente le tube des 40 ans, Jacky entonne un chant des sirènes, Loulou tape de la clochette, notre Sparrow nous fait le Haka des îles et on finit avec un Lolo très orthodoxe !
Le retour de la belote de comptoir et la tournée du perdant. On dépasse minuit, Cendrillon s'est enfin couchée avant nous.

29 octobre 2008

Le cuistot de la semaine, Toto Halloween Party

Par le Blogger

Eh non mais c'est la crise ?! Vraiment ! Nos archis ont le moral à zéro. Non, mais quoi, vous n'avez même pas 10 balles pour un repas au trou ? A ce rythme, on va tous manger assis bientôt ! On était encore 20-25 hier, c'est triste. Forcément avec moins de fous, on rigole, mais on rigole moins. Alors, les gars, faites quelque chose. Venez avec vos sandwichs mais venez !
Sur le terrain, ça allait encore, beaucoup d'invités et de quoi jouer sur tout le terrain. Guitou était aux anges : il a choisit la bonne équipe. Beaucoup de courses, d'essais, de passes bien envoyées et bien reçues. Le bonheur est sur le pré, Thomas en cuisine, les vieux ont pu finir leurs courses. Choubaka râlait de voir tout le monde courir et s'affolait au moindre crochet, mais ça lui a vite passé. Il est comme ça Jean-Louis, plein d'énergie trop souvent dépensée à cogner la table avec une cuillère, alors sur le terrain, il est un peu fatigué.
On a donc bien couru, on s'est ensuite douché (pour être aussi précis que Perdigue au cas où certains imaginent qu'on repart baignant dans notre jus), on s'est habillé (normal, on est pas des vers) et ceux qui n'ont pas tout perdu en bourse sont allé au Trou.
Toto en cuisine est une affaire qui roule, rappelez-vous le top score du temps où les repas étaient notés : 18 le bougre, pour du boudin aux 2 pommes.
Avant l'heure, joueur comme il est, Toto nous fait Halloween !
Pour vous mettre dans l'ambiance et consoler ceux qui ont encore le nez dans les graphiques de la bourse et qui n'ont pas un Iphone pour boursicoter en direct du Trou, Toto a prévu la déco. Il a du souffle le diable, pas loin de 50 ballons ornaient le plafond déjà juste pour une loi Carrez. Ça en amuse beaucoup d'en faire éclater quelques uns avant de passer à table, et à table, Guitou prend les choses en main et en bouche, annonce les meilleures notes pour les performances de la soirée sur le pré, je ne dirais pas qui a eu quoi, vous allez trouver que je fais dans la vantardise. L'entrée est une soupe de citrouille. Mais oui, on vous l'a dit plus haut c'est Halloween ! Une soupe où baignait des petites d'araignées en plastique... ce Toto alors ! Quel farceur ?
Mais Toto n'avait pas encore sorti toute la panoplie, en plus de son masque de diable rouge, Toto avait aussi le spray serpentin. Un éternel gamin ce Toto, pshiiiiiiiit par çi et pshiiiiiiiit par là. Évidement, ça fait des jaloux : Miguel, l'ado qui a vite grandi, le chourave et le sauvageon arrose Guitou ! Il remet ça ensuite sur Bernard ! Ooooh ! C'est mal parti, on en est qu'à la soupe. Quel cannaillou.
Le plat arrive : lentilles corail et saucisses. Choubaka réclame du vin, Malco va en chercher. On a le droit à combien de saucisses ? Trois ! Et combien de lentilles ? Hahaha, c'est drôle.
Une ambiance bon enfant, Flunsh (notre sponsor officiel !) et Quick, à côté, ne font pas Halloween si bien. On a fait les fous, c'était foufou (hé ho pas de gros mots s'il vous plaît, il y a des gosses). Toto enfile les plats de saucisses l'un après l'autre. Oh hisse la saucisse. Chouette encore des saucisses, les gamins adorent les saucisses !
Le fromage arrive, Arnaud défonce le buzzer. « J'ai trouvé ! C'est un repas tout Orange ! ». Ouais, bravo Arnaud. Jacques Martin lui aurait fait la bise et lui aurait demandé où sont ses parents ? Bravo Arnaud. Dommage, il y avait rien à gagner. Il est vif cet Arnaud, un vrai futur président ! Le fromage donc, du Gouda, du Marwal (ouais du Marwal comme chez les chti'), du munster (qui pue, ouais, pipi-caca-prout). Malco fait un jeu de course de voiture sur sa console intégrée au téléphone Iphone. On se balance des boulettes de pain, des gamins, je te jure, il fait un effet ce petit Toto. Que c'est bon de se sentir jeune !?
Et le dessert, orange aussi Arnaud ? Eh non. Si ! un cake à l'orange et à la crème anglaise. Splach, Arnaud applati la main de Malco dans la crème !!! Ouah, t'es con ! Ouais, c'est rigolo ! Derrière eux, Choubaka frappe la table avec sa cuillère comme un dératé et envoie partout des boulettes de crottes de nez. Va les calmer maintenant tous ces gosses surexcités.
Bon allez les drôles au dodo, Pepe raconte une histoire pour endormir tout le monde, ferme la boutique avant minuit. Ça fait deux mardi de suite qu'ont se couche avant Cendrillon. Pourtant, y a pas école demain !


Petit rappel : Les Archiball Pau nous proposent un week end le 13 et 14 décembre, départ en bus comme quand on était jeune. S'inscrire rapido chez Toto, ambiance trois petits cochons et mares aux canards assurée !

27 octobre 2008

Contres les Ruines - 22 octobre 2008

En attendant le compte (pas encore) rendu, quelques photos où Yann se fait poser un raffut par l'homme invisible, Loulou et Perdigue qui assistent à un décollage et la bière qui fait dormir...



24 octobre 2008

Le cuistot de la semaine : Yann au fond du trou. Guitou au fond de la mine. Archiblogueuse au fond de la douche.

Par Perdigue

Par un mardi soir tellement sombre, que les même les lumières ne s’allumaient pas, il errait, seul, sur le pré.
Sa chevelure de vieux sage au vent, bravant les éléments, absorbé par sa quête obsessionnelle d’une équipe de rugby conquérante que jamais il ne trouva.
Et pourtant… Il avait fait le bon choix, ce bougre de Guitou Vincent.
Mais, vanité ! Quand tu nous tiens !
Notre hôtesse de l’air a estimé que Dudu, Kiki, le Toulousain, Corsenac, Lolo, Perdigue & Junior, n’avaient pas les conditions rugbystiques et esthétiques requises pour être stewarts sur Air Ovalie.
Bin té ! En parlant d’air, si quelqu’un pouvait offrir une gonfle à Guitou pour mardi prochain, se serait lui rendre un immense service, vu que mardi dernier il n’a pas touché un rognon.
Kiki et Dudu en Maîtres à jouer, nous ont fait briller de mille feux, au point d’offrir un essai à Junior sur un décalage d’école, alors que nous étions 8 contre 9.
Merci mon Guitou, tu serais resté avec nous… on aurait perdu !!!!
Le sol jonché des lauriers de la victoire, nous nous pénétrons dans les douches pour soigner nos corps meurtris.
Ha ! Cet antre, qui fait finalement couler beaucoup plus d’encre que d’eau.
Ce lieu si singulier où il ne faut pas ramasser la savonnette de son voisin à moins d’avoir un slip en zinc.
Ha ! Mesdames les archiblogueuses, cette douche salvatrice et régénérante donne cette sensation incroyable, que l’on pourrait comparer à la plénitude intérieure d’un plaisir solitaire et la fraîcheur extérieure d’un rasage de prés.
Et oui, point de barbier, ni de mains douces et manucurées dans les bains de Musard, mais toutes les bonnes volontés sont les biens venues, mais sans coupe choux.
Laissons le choix dans la date à l’apparition de ces nymphes oniriques et partons au trou.
Le marmiton de la cambuse, c’est pas le genre de mec que t’emmerde sous les douches, et quand c’est Yann qui s’y colle faut pas le faire chier non plus au milieu des gardales.
Du coup, tout le monde pensaient qu’on aller bouffer gras et lourd.
Pô du tout, du tout !
Il parait que la salade de je ne sais pas quoi, arborant un camaïeu de vert, était très bonne.
Désolé Yann, mais j’étais trop occupé à boire des bières avec Kiki et Malko, en se foutant de la gueule de Guitou, pour attraper au vol ces végétaux si bien assaisonnés.
En revanche, je me suis envoyé deux fois du poulet à l’ananas derrière la cravate (un peu sur la braguette aussi !) tellement c’était bon.
Y’avait certainement un truc pour accompagner (Appel à témoin), mais il faut bien reconnaitre que le meilleur accompagnement de ce mets délicieux et raffiné était le plat lui-même.
Une fois le fromage de son village ingurgité (le fromage, pas le village), Guitou beugla que, s’il était président, chaque personne qui lui manquerait de respect serait viré sur le champ.
Du coup, nous ne comprîmes pas tout et entonnâmes à sa gloire : « Guitou, tu n’es qu’un enc… Enc… ».
On s’est tous fait virer avant le premier mandat.
Sur ces entre faits, le Vieux 4 mis dans le même sac, la même engeance que le suce nommé Guitou, tous ceux qui n’était pas venu s’oindre l’oignon à l’huile d’olive chez nos amis Mondragonais.
Et là, Archigloguette anonyme et perfide, tu te mets le doigt dans l’œil jusqu’au coude.
Car si bon nombre d’entre nous peuvent venir s’ébattre dans les prés de la verte Ovalie grâce à vos bonnes âmes, autant sinon plus, se cache derrière vos éminences charnus et vos rotondités de peur de se faire abattre sur le pré.
A celles-là, je leur dit franco, mon Général, maquez-vous avec un pousse citrouille, ça vous fera le même effet.
Ou bien, ou bien… ; bon, arrêtons de parler des douches !
D’ailleurs, certains avanceraient l’hypothèse que l’Archiblogueuse anonyme ne serait autre qu’un archiblogueur aux mœurs incertainx.
Revenons au direct déjà si lointain, car ayant perdu mes notes, je ne sais plus ce qu’il y avait en dessert, mais le lancer d’assiette était parfait.
On pourrait penser que Yann s’est fait voler la vedette. Et bien, vous vous trompez. Car Yann ne fait pas ça pour se mettre en valeur, non.
Au trou comme sur le terrain, on ne l’entend pas mais, putain, quelle efficacité, quelle générosité.
Que les autres se fassent plaisir. Les lauriers, c’est pour le pot au feu.
T’en veux du stagiaire et bien en voila, du vrai, du solide, avec un talon d’Achille tout neuf.
Yann, c’est toujours un plaisir s’assoir à ta table et un honneur de jouer à tes côtés.

22 octobre 2008

Le cuistot de la semaine : un bout de chou

Par le Blogger


Petit constat et petite mise au point d'entrée : Comme il faut repasser une couche, et que c'est la saison des couches, voilà un petit rappel de la fonction de ce blog.
Combien de fois, mon cher castor, tu t'es levé le mercredi matin, hein ? Souvent tu vas me dire !
Première option : Ce matin, tu t'es réveillé sourire au lèvres, l'esprit vainqueur, l'érection indestructible, gourdin du matin, pipi sans les mains, l'envie de conquérir le monde et les fortes poitrines... mais tu avais cependant le petit truc qui te chiffonnait, au point de pisser à côté de la cuvette ; le regret d'avoir raté le rendez-vous du mardi soir aux archis.
Deuxième option : Ce matin, tu t'es réveillé ronchon, le petit zizi recroquevillé, voire carrément rentré, tu avais irrémédiablement besoin de ton café et personne ne pouvait te parler, sous peine de poing dans la gueule bien senti. Tout ça, parce que justement, t'avais les boules d'avoir raté ton rendez-vous du mardi aux archis.
Dans un cas comme, souvent, dans l'autre, paix des ménages à l'horizon et pet du matin à l'hérisson, tu savais que ton ami le blog ne te laissera pas tomber, qu'il était là, qui n'attendait que toi, un clic et les retrouvailles avec les amis, comme si t'y étais, le menu, le cuistot, qui a fait quoi comme connerie, qui a pris un melon ou une bouteille dans la gueule, qui a été recruté et qui a décruté... tout quoi !
Clic, et là, horreur, rien ! Tu recliques, t'en crois pas tes yeux, c'est toujours pareil, comme la semaine dernière, personne n'a rien fait, personne n'a pris la peine de te raconter la veille, le repas, personne ! Putain, tu es seul au monde, comme une merde. Ton gosse te demande de lui mettre ses chaussettes, tu l'étrangles avec. Ta femme te propose un café bien chaud, tu l'ébouillantes. Et tout ça parce que personne n'a voulu partager avec toi la soirée d'hier, personne pour te raconter le Week end ou le match auquel tu n'as pas assisté. Eh comme un con, tu étais absent et les absents ont toujours tort. Suicide en vue.
La morale de la fable mon cher castor est que le blog est fait pour partager, et quoi de plus normal dans la philosophie de ce sport qui nous réunit que de partager. Il ne s'agit pas de savoir écrire – c'est bon, il faut trouver autre chose ! –, c'est juste raconter au copain qui n'était pas là comment c'était. Point (à ce sujet, on attend toujours le billet sur le repas de Yann et quelques mots sur Mondragon).

Alors hier, c'était le tour de La Fée, et ça non plus ça n'y était pas sur le blog ! A croire que personne ne le savait et c'est pour ça qu'on était à peine vingt au trou, dix sur le pré. On va pas vous laisser fantasmer, on a passé une excellent soirée.
Cadillac a encore gagné ce dimanche et La Fée était de bonne humeur. Il ne s'est pas pris le chou, notre Bruno a fait dans l'art de farcir : œufs mimosa, salade de tomates et d'anchois, choux farcis et gros gâteau à la crème. Un bon repas de soirée pluvieuse, on a bouffé comme des chancres, il manquait le feu de cheminée.
Les œufs mimosa ont eu un succés que Palanquès à lui tout seul a confirmé. Des œufs, plein d'œufs, prévus pour quarante, on ose même pas imaginer l'arrière de la poule. La salade aux anchois a fait jouir Dinclaux à répétition, ce qui est en soi, son pêché chou. Et les choux, farcis à l'unité, étaient disposés sur un plat comme des nichons siliconnés en position allongé. Corsenac en avait plein les mains. On le sait, il aime le chou farçi Jean-Louis et il l'a redit, « C'est d'une finesse. » Avec ses cheveux longs et sa bouche pleine de chou, on aurait dit Choubaka.
Bref, un grand menu, ceux qui n'étaient pas là ont fait chou blanc et notre bout de chou a lancé ses assiettes comme un plâtrier. Entre plâtriers, la première est cassée, Cambo à la réception. Pour la suite, il s'est appliqué, ménageant la chèvre et le chou.
Le gâteau à la crème, aurait pu être un chou à la crème. Avec ses proportions, il serait sorti tout droit d'une réception d'un mariage princier. Autant de gâteau que de placomix, Dudu a failli s'étouffer avec la concentration de calories à la cuillère.
Quelques chansons plus tard, l'assemblée s'est rentrée. Une soirée où le chou ramena tout le monde à la raison au point d'être à la maison plus tôt que Cendrillon. On croyait pouvoir continuer à farcir, mais pas de quoi faire chou gras.

13 octobre 2008

Gruneinsen ou le coup du chapeau

La pignole du Barde

Alors de Carvalho et Gruneinsen se considérèrent. C’était à Silkirk dans les faubourgs d’Edimbourg. Denis (Gruneinsen) arborait un chapeau claque suivi comme son ombre par Jérôme (de Carvalho). Non pas pour aller dans je ne sais quel claque mais pour deviser ensemble sur le devenir du monde. La journée avait été rude ; le combat âpre. Nos deux hommes déjà s’échappaient du clic-clac de la vie ordinaire pour rêver un avenir radieux. Nous n’eûmes pas droit à leurs confidences. Mais une idylle était née, jamais démentie depuis lors.
L’un est tout en rondeur, l’autre sec comme une trique. Quel est l’imbécile qui a dit : qui se ressemble s’assemble. O vertus du rugby qui marie les contraires. Le corps, il est vrai, n’est qu’un masque ; c’est l’esprit (l’âme prétendront certains) qui nous unit. M’étant déjà étendu sur Jérôme, j’entends m’étendre désormais sur Denis. Seuls les sots y verront l’influence du Malin. Pour moi, je n’ai qu’un Dieu : Robert (le Petit).
Si Denis est tout en rondeur, il est tonique et étonnant. Lorsqu’il maîtrise ses ardeurs, c’est un taureau des plus efficaces. Denis se dépense sans compter et n’aime rien tant que bousculer celui qui se met sur son passage. Au risque parfois d’oublier son comparse. Sa générosité est seule responsable de ses oublis coupables. Mais Denis a changé. La fréquentation de Jérôme l’a transformé. Il ne cesse depuis lors de chercher des mains charitables pour leur confier la béchigue. Je le soupçonne de n’attendre que celles de son alter ego. Force est de constater que hors Jérôme, son offrande souvent ne rencontre que le vide. En somme, il y a anguille sous roche. Ceux de Silkirk pouvait espérer un lapin. Mais la roche n’est pas un chapeau. Quand Loulou pacsera-t-il nos deux tourtereaux. Car à Silkirk, dans les faubourgs d’Edimbourg, je suis certain que Denis fit à Jérôme le coup du chapeau et que, derrière les tribunes où se jouent des amours adultères, c’est un pigeon qui sortit de sa « coiffure de forme assez rigide ».

Dudu, le dandy

La pignole du Barde

Dudu, c’est un dandy. Un dandy des près. Dans le rugby moderne, l’espèce se fait rare. Le geste juste, au moment juste. Un point c’est tout. Cet art minimaliste est l’apanage de peu. La passe de Dudu se rapproche du haïku. Et de Montesquieu. Je l’imagine en lecteur assidu de l’hôte de La Brède qui écrivait dans ses Cahiers : « Ce qu’un orateur vous donne en longueur, il le perd en profondeur. » La profondeur justement. Dudu est un classique (sans quoi il ne lirait pas Montesquieu et n’inspirerait pas mon rapprochement avec le haïku). Donc Dudu est un adepte de la profondeur que nos temps modernes (Dudu n’est pas un charlot) dédaigne. Mais Dudu est aussi un libertaire : il abhorre l’exclusive contemporaine de la passe vissée. Il sait la justesse et l’efficace d’une passe tout en douceur, caressée, de ce don délicat qui ne souffre pas l’uniforme. Et grand Dieu, il n’a pas tort.
Qui n’a vu Dudu le dandy dodeliner sur l’herbe de Musard avant de s’exercer au toucher avec ses pairs n’a rien vu. Dudu prépare son corps avec une minutie extrême. D’aucuns l’accuseraient de dandiner. Ce serait lui faire affront. Notre homme connaît son corps puisqu’il est médecin et, mieux, radiologue. Un dandy vous dis-je.
Drôle de dandy ton Dudu me dira-t-on en faisant référence à sa mise. Dudu arbore, en effet, des tenues d’un autre âge. C’est sa manière à lui de se distinguer. Dudu, c’est un musée. Il n’aime rien tant qu’exposer les traces de son passé. Mauvais goût affirmeront les uns. Baudelairien avanceront les autres (dont je suis). En quoi décidément Dudu est bel et bien un classique.
Le temps qui ne fait rien à l’affaire marque chaque jour davantage le corps de Dudu le dandy. Il paraissait épargné par les affres de la clepsydre. Le voilà semblable aux autres. En quoi dodeliner ne suffit pas à réparer des ans l’irréparable outrage. Semblable aux autres Dudu ? J’exagère. Il est unique. Et c’est pour cela qu’on l’aime.

09 octobre 2008

Le cuistot de la semaine, le poisson selon Jérôme

Par le Barde (avec une photo recyclée)

Jérôme est douanier. Un douanier fou de poissons. Cette passion est si forte qu’il n’a de cesse d’en faire profiter ses semblables. Il n’est qu’à se mettre à sa table pour s’en rendre compte. La mer est son domaine. Il lui voue un culte exclusif. Rien n’échappe à cette passion dévorante. Pas le plus petit crustacé, le moindre mollusque, le moindre bar. Jérôme est excessif mais c’est ainsi qu’on l’aime. On l’imagine tapinant le maquereau au large d’Ouessant, harponnant de mythiques baleines au large du Japon, titillant l’anchois en bordure de Fort Boyard. On le devine, guettant quelques crevettes fatales à l’orée des plages, ramassant des pelletées de crevettes, par filet interposé, sur l’estuaire. Jérôme est pécheur. Rien ne le ravit tant que de capturer les fruits de celle qu’il chérit.
Ce tempérament maritime aime assez peu prendre l’air. Au point d’en oublier de vérifier la validité de son passeport lorsqu’il est amené à voyager avec ses pairs. Ça la fout mal pour un douanier, mais ça la fout quand même. Nul ne lui en tiendra rigueur. Ce Gabelou est imparfait et cela ajoute à ses charmes. Par contre, sur le pré, il est redoutable. Passé le temps des menues maladresses, il excelle à chaque poste. Notre homme a du caractère. Derrière la moustache licencieuse, se cache un buffle, un taureau. Encore que ce petit côté fin de siècle lui procure un air intellectuel dont les taureaux et les buffles sont dépourvus. Il y a du romantique chez Jérôme. Jusque dans le risotto qu’il sert à ses semblables.
Pas à dire en ces temps de crise, Jérôme c’est un tout bon, un comparse comme on les aime.

Le cuistot de la semaine est un saigneur

Par le Barde
(Y a pas photo !)

Les mauvaises langues disent qu’Escassut, c’est une fouine. Ce museau malicieux, cet air de ne pas y toucher ne sont pas étrangers à cette comparaison péremptoire. Sauf que la fouine comme le souligne Robert (le petit) a le corps mince. On admettra que nous sommes loin du compte avec Jacques. La fouine, on le sait, aime saigner les volailles. Notre Jacques aussi. Et les cochons, et les moutons… C’est affaire de profession me dira-t-on. Toutefois, loin de se contenter de les saigner, il les accommode avec une grâce à nulle autre pareille. Il ne faut pas réduire la grâce aux élucubrations de Blaise (Pascal) ni aux productions de Léonard (de Vinci). Je vous salue mon Jacques plein de grâce pourrait d’ailleurs être l’incipit d’une prière qui reste à écrire. Je ne m’y hasarderai pas. Je ne saurai trop vous recommander, cependant, de vous recueillir sur son étal lors des marchés où il officie. Il vaut tous les autels du monde. Et vous ne serez pas déçu du fruit de vos dévotions. Jacques est un saint à sa manière. Une fouine ne peut prétendre à une telle distinction. Ce serait, à tout le moins, un outrage, une profanation.
Sa sainteté Jacques Escassut. Voilà qui lui va comme un gant. Le cardinal Ratzinger a un successeur tout trouvé. Foin des conclaves et de la triste fumée émergeant du Vatican. Il faut aller à l’essentiel. Si les castors étaient cardinaux, ils s’épargneraient ces vains conciliabules où la raison l’emporte sur le cœur. Il faut bouter hors les traditions et demeurer dans le sein des saints.
« Merde le barde, tu nous emmerdes avec tes élucubrations ecclésiastiques me soupire Léonard (Eric). » Peut-être, mais moi je me plais à imaginer Jacques déclamer le cantique des cantiques et tordre le cou à l’Ecclésiaste qui va répétant : « Rien de nouveau sous le soleil ». Saint Escassut priez pour nous.

02 octobre 2008

Le cuistot de la semaine : My name is Denis.

Par le Blogger


Vous vous rendez compte la chance qu'on a ? Pensez-y rien qu'une minute, soyez attentifs, imaginez vous sans lui, vous allez comprendre toute la place que prend Denis parmi nous. Denis Gruneisen est un personnage unique, un personnage des plus attachants. Denis Gruneisen, un nom qui sonne comme un héros de roman policier...
Denis (prononcez Dénisse) Gruneisen (euh !! Grunaytzen ?)... my name is Gruneisen, Denis Gruneisen. De quoi faire mourrir Ellroy de jalousie et déchiqueter en mille morceaux son schizophrénique Lloyd Hopkins, rendre folle l'Agatha fétichiste des naims et pendre son Hercule par le poireau, faire péter les plombs à Connelly et envoyer Harry Bosch au rayon bricolage. Les grands du roman noir en ont inventé des personnages et passé des nuits à dénicher le nom de leur héros, le personnage qui mènera les aventures de leurs livres, mais une chose est sûr : il n'ont pas inventé le Denis Gruneisen !
Denis Gruneisen, un nom en or, une tête d'affiche, une bête de scène, l'homme qui sème la terreur dans les milieux du crime et du grand banditisme, l'incorruptible, le mâle que toutes les poules s'arrachent à coup de touffes de poil. Denis, Deniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis, top moumoutte sur la croisette, en guest star au festival du film policier de Cognac, en VIP à Deauville, en Yacht-Bernard-Tapie à la Mostra de Venise. Ladies & gentelemen, la standing ovation pour Denis Gruneisen, en chapeau melon et bottes de cuir, les oreilles et la queue, en haut du tapis rouge de l'hôtel Martinez, à déwatter tous les flashs des paparazzis, à déchirer un million de groupies avec son look Beatles et sa coiffure au bol. A star is born avec une grosse paire de burnes, miiiiiisteeeeeeeer Deeeeniiiiiiiiissssse Grrrrrrruneisen.
Eh ouais ! Ça vous la coupe, mais ouais, c'est notre Denis à nous, que l'on ne donnerait pour rien au monde. Ce mec a inventé la trichophilie à lui tout seul dès sa naissance, un phénomène, le dernier poilu.
Alors ça va comme ça ?! Ne venez pas l'emmerder avec son tour de bouffe. Qu'est ce que vous croyez, qu'on peut appeler Denis comme ça sur son portable, laisser un message et attendre qu'il rappelle, non mais ho, vous vous croyez où ? il a pas que ça à faire le mec. Denis est dans le civil ingénieur professionnel, de quoi rendre sa maman très fière et les voisines envieuses. Très tôt, Denis affiche un penchant pour les sports extrêmes (je suis témoin), jeune viril au torse velu, il ne connaîtra le rugby que bien plus tard, il m'a même avoué qu'il regrettait cette rencontre tardive avec le ballon ovale. Cependant, rien ne fait peur au rugbymen qui sommeille en lui. Une simple rencontre, une étincelle comme il y en a rarement dans une vie, propulse le guerrier sur le pré de Musard. Cette étincelle n'est autre que Kiki. Denis et Kiki, BHL et Houellebecq, même combat.
Denis savait les Archiballs impitoyables, mais le défi fut relevé, sans broncher, sans perdre son sang froid. Les risques, Denis, ça le connaît. A l'affût, tous les jours, il s'astique sous les bras avec un stick large de Mennen, le truc qui lui évite les grosses auréoles dans les grands moments de stress, se fait la barbe avec un six lames de chez Gillette parce que rien ne vaut une peau douce dans ce monde de brutes, se polishe le cheese avec un Colgate à micro-billes sur une brosse triple rangées qui va nettoyer là où aucune brosse peut le faire... c'est comme ça, quand on est de la lignée des derniers poilus, on ne se contente pas d'un shampoing L'Oréal, même si on le vaut bien.
Denis Gruneisen, l'homme qui a défié les écossais sur leurs terres et nargué leurs femmes était le toqué du trou de cette fin de Ramadan. Même pas peur, une formalité :
- l'entrée : pâté, grenier et jambon de Bayonne
- le plat : un ragout de veau avec carottes et pommes de terre
- la salade : verte
- le fromage : au lait
- le dessert : tout le rayon tartes...
Et le plus important, c'est de passer une bonne soirée. Et pour ça Garci Moore, le père spirituel de Roger, n'a rien à apprendre, James Bond à côté est un apprenti : une dose d'humour parce qu'une femme qui rit est à moitié au lit (Ok, il vaut mieux qu'elle y soit en entier) ; et une bonne bouteille : 007 en bon ringard sortirait le champagne, Denis, lui, débouche une caisse de 12 de Latour-Martillac... C'est tout, on a du style ou on en a pas ! Muchas Gracias Garci.

01 octobre 2008

Point de vue

Salut à tous
Je n’ai pas l’habitude de la ramener, mais là j’ai envie de m’exprimer sur le petit malaise latent et ambiant relatif aux déplacements des Archis.
J’ai été président des Radis Noirs et j’ai bien en mémoire les frustrations ressenties face à la difficulté à mobiliser les troupes pour les déplacements.
Je peux comprendre la déception de Alain-Charles et celle de notre bien aimé président. Mais faut-il pour autant mettre une pression que je ressens pour le moins négative pour le club et se fâcher avec l’un ou avec l’autre ? Je ne le pense pas et ce n’est pas en haranguant les foules que l’on règle les problèmes.
Plutôt que de se focaliser sur ce problème des déplacements j’aimerai apporter une grosse note d’optimisme.
N’est- il pas formidable que ce club existe depuis 40 ans ?
N’est ce pas fabuleux d’avoir 20 à 25 mecs de différentes générations qui courent tous les mardi sur le prés ?
N’est ce extraordinaire d’avoir ce lieu magique où chaque Mardi nous nous retrouvons à 30, 35 40… pour picoler, bouffer et déconner comme des gamins de 20 ans ?
Et puis les matchs quand ils se font autour de Bordeaux ne sommes nous pas généralement 15 à 20 joueurs ?
C’est ce qui s’appelle un regard positif sur les choses.
Rendons nous à l’évidence, il est compliqué d’organiser des déplacements sur les week-end et cela peut se comprendre (vie de famille, vie professionnelle, âge, obligations diverses…). Soyons donc raisonnables et programmons un seul déplacement par an organisé bien à l’avance. Nous aurons plus de chances de succès.
Discutons à l’AG du nombre de matchs que nous nous sentons capables de jouer et du calendrier de l’année à venir au lieu d’imposer une cadence qui est peut- être difficile pour beaucoup d’entre nous.
Allez tout va bien ! les ARCHIS c’est une vie associative hors norme, un truc à part, quand on y a goûté on ne peut plus s’en passer. Fier d’en être !
Vive nous et vive notre président bien aimé.
Bises à tous
Jean-Pierre Campech

Le cuistot de la semaine, 1561 donc...

Par le Toulousain


1561 donc ! puisque Monsieur Perdigon tiens comptes…
La semaine d’avant, tout émoustillé de retrouver Musard, je choisissais de prendre ce merveilleux périphérique Bordelais pour me rendre d’un trait sur ce pré où il fait si bon gambader. Ma sottise fut reine, un embouteillage de premier cru me contraint à fermenter 2 h 30 sur l’asphalte girondin et à abandonner tout espoir de décrassage. Ce n’était que partie remise. Ce 16 septembre, j’y étais, enfin. Dans les vestiaires, je reprends doucement mes repères. La patère est toujours là pour le pantalon. Je sors mes crampons cirés à la terre naturelle en fin de saison dernière et j’écoute. Les autres, eux aussi, sont là. J’inspire un grand coup. Le camphre sur les cuisses engourdies par deux mois de plage et, déjà, les premières questions tactiques.
- Qui c’est qui fait à bouffer ce soir ?
– Dudu.
- Dudu ? Putain on va bouffer quoi ?
- Des carottes et des radis.
Pas de doute, c’est bien la reprise aux archis. Je retrouve l’ambiance. Les pointes métalliques de mes souliers heurtent les carreaux puis le béton de l’allée. La barrière de tubes blancs, un petit saut et c’est l’herbe. Et l’herbe mes amis, elle est magnifique. D’un vert presque fluorescent, un gazon dense épais et touffu est venu remplacer le sable noir et poussiéreux de l’an passé. Je ne sais pas ou Monsieur Magrez achète ses semences, ni avec quoi il les irrigue, mais c’est du top moumoute à l’arrivé. Deux tours de terrain puis enfin la balle et le jeu. Ce jeu merveilleux qui fait qu’après quelques passes et quelques foulées, on oublie toutes les merdes qu‘on a pu entendre le matin sur France info, après avoir fait son plein à 80 euros et posté en courant son dernier tiers. Je te touche, tu me touches, Guitou, toujours à la tête de l’équipe qui gagne, affiche une joie de vivre extraordinaire. Hélas sa cheville lui rappelle que ses ligaments n’ont plus la souplesse de leurs vingt ans. Retour prématuré aux vestiaires C’est bien, on est aux archis. Puis c’est au tour de Zeille de prendre la direction de la douche. Blessure, pour lui aussi, mais morale. Si j’ai bien saisi tout le contenu de son râle, Loulou aurait fait qu’à se moquer de lui. Normal, c’est la période du brame en ce moment chez les grands cervidés. C’est l’automne, c’est la rentrée.
C’est bon de se sentir à nouveau en famille.
Sous la douche c’est l’ambiance camping qui reprend le dessus. Tu prêtes ton gel douche. Mais,t’es allé où pour bronzer comme ça ? Kiki toujours attentif à son épiderme, remporte la palme d’or de l’indice de protection UV grâce à l’utilisation combinée d’une tenue de plongée néoprène et d’un parasol Kronembourg qui lui ont permis de conserver son teint de poupon.

Quoi ? je parle pas du repas de Jean-Pierre ! Attends un peu lecteur. C’est la reprise, c’est sympa non ? Et puis bon voilà quoi. Tu veux le faire toi le papier du repas de Dudu. Non, alors museau !
Alors donc, c’était la 1561ème. J’essaye comme ça pour commencer. Perdigue à fait un très beau papier la semaine dernière en commençant par 1560 alors pour le mot de Dudu je préfère mettre toutes les chances de mon côté. À l’arrivée au trou, c’est l’odeur qui nous rappelle ce qu’est ce lieu. Ce délicat mélange de, graillou, tabac froid, salpêtre et jus de pierre bordelaise me replonge dans l’ambiance de ces soirées culinaires. Je suis loin d’avoir connu les 1560 et pourtant, j’imagine que chaque pore de ces murs garde en mémoire les doux effluves qui s’y sont répandus. Au pied de l’escalier un barrissement déchire mes deux tympans. Pas de doute notre vieux quatre a bien récupéré son permis et demande si les bouffeurs de gazons ont enfin décidé de se bouger le cul parce que lui, il a les crocs. Jean-Pierre est assis, serein, la table recouverte de légumes crus nous laisse à penser qu’on est peut-être un peu en avance pour le pot au feu. Attends, y sont pas cuits les légumes ? À y regarder de plus près, je découvre notre steward foulé, tout occupé à curer le fond d’un pot de mayonnaise Bénédicta avec une énorme carotte. Ouf c’est l’entrée. La mayo est présente sous divers accommodements, aïoli, tartare, même une béarnaise présentés dans leurs emballages d’origine. On ne fait pas des chichis au pays du roi Henry. C’est tout de même un peu l’inquiétude qui nous gagne. Nous connaissons tous, les penchants bios de notre radiologue. Voilà trente ans qu’il irradie tout le monde et ce soir il va nous mettre au radis. On n’avait pas forcément décidé de passer à cinq fruits et légumes par jour de cette façon. Nous, c’est plutôt, une poire, une prune, une manzana, etc. Mais notre Dudu est un coquin, et il muselle nos quolibets taquins en déballant un étal de charcuteries à faire pâlir un boucher ariégeois. Guitou a son pot de lipides, Gwen et Alain-Charles du pâté à foison, tout va bien. Quelques mauvaises langues comparent les béarnais à des Belges qui n’auraient pas trouvé l’Espagne. Faux, et Jean-pierre nous le prouve en nous offrant une paella, Olé ! garantie sans mélanine. Des langoustines aux poses lascives et amoureuses s’étalent par paquets de douze sur un riz safrané, abondamment garni de viandes, poissons et coquillages. La cuisson est idéale et les grains de riz qui craquent sous nos dents d’affamés libèrent mille saveurs de mers et d’épices. Excellente ta paella Jean-Pierre, de l’avis de tous ! Au lancer d’assiettes, on retrouve immédiatement le passeur qu’est ce bougre. Hauteur, voltige et précision pour tous les invités. Pas un seul débris. Le fromage arrive sans chant, mais les glaces viennent d’Auchan, l’honneur est sauf.
On notera cependant une petite difficulté à la reprise pour notre Jacky qui oublie de faire le café au grand désespoir de Guitou. Allez les gars, il faut s’y mettre c’est la reprise.

Lettre ouverte aux joueurs Archiball

Qu'il est bon de courir sur le pré le mardi soir ; de multiplier les feintes et les combinaisons, de s'ennivrer de courses folles ; puis, branlés de frais (je cite Perdigue) de se retrouver dans la chaude et enfumée ambiance du trou à rats ; de siffler des demis, de se balancer des assiettes dans la tronche de façon joyeuse et virile.
Mais cette ambiance n'existe et ne continuera à exister, que parce que, depuis 40 ans des mecs ont su répondre présent, quelques que soit la météo, l'équipe rencontrée, ou les humeurs de madame ; pour tout simplement jouer le RUBI, le vrai à plaquer.
Cette amitié, générée sur les terrains, est fabuleuse et résiste à l'usure du temps ; elle est sécrétée par l'effort partagée, le dépassement de soi, le sens de l"esprit collectif, et parfois la souffrance.
C'est pourquoi, il est fondamental, que vous les joueurs et en particulier les stagiaires, qui représentez l'avenir du groupe, veniez jouer les matches, même s'il faut se déplacer. D'abord, c'est une question d'honnêteté par rapport à votre engagement dans le groupe et secondairement vous en retirerez des bénéfices extra ordinaires.
Dans ce monde moderne si matérialiste, pressé et individualiste, sachez retrouver les valeurs anciennes du collectif, du temps perdu (apparemment) avec les amis, de la gratuité et du don de soi.
Vibrez donc pour ce sport, ce club ; et toutes les valeurs qu'il véhicule.

Le Général

26 septembre 2008

Le cuistot de la semaine : 1560...

Par Perdigue

1560 : C’est le nombre de repas qui ont été servis depuis le 1er repas d’essai en 1968. Mais le gros des hostilités n’a vraiment commencé qu'en 69 au trou à rat, une fois que les bananes furent mûres, que Fredo eut retrouvé les clés et Pèpe la serpillère.
Ah ! 40 ans, le bel âge.
Queue de Castor baguenaudèrent sur les prés fleuris de l’Ovalie ?
Combien musardèrent jusqu’à l’ivresse fraternelle ?
Combien de coups de gueule et combien d’embrassades ?
Combien d’en-avants et combien de gestes, qui, d’un allant pur, emmenèrent les plus glorieux d’entre nous derrière cette ligne magique où l’herbe est si grâce ?
Cette saison, Don Matet a ouvert le bal du trou (lalaïtou) en nous tirant des larmes légèrement houblonnées.
Les Castors Juniors en ont eu le calbute tout poisseux et les Vieux Castors en bout de table se sont laissé flatter le flan en opinant du chef.
En parlant de Chef, le Panda s’approcha de sa démarche alerte et si caractéristique : l’homme qui sait parler aux hommes, le mec au courant et dans son jus : LE PRÉSIDENT.
La moitié de l’assemblée est au bord de l’apoplexie. (de Apot : va chier et de plexie : glass, verre donc Bar)
Loulou sait être tendre parfois :
« Bon, heu c’est simple les gars. On est trois et demi à chaque match, et si on se sort pas les doigts du trou du cul, on est mal barrés pour les 40 ans, on n’arrivera même pas à jouer à 7.
Voilà ! Bougez-vous l’oignon et trouvez des gonzes qui sachent jouer au rugby ! »
Putain, on aurait dit des carpes de bassin en train d’attendre la bouffe.
Le vacarme assourdissant du silence est l’arme secrète de notre Kung-fu Panda.
Mais l’arme secrète du Cuñado ce sont les huitres, avec ou sans accent circonflexe.
Faisons fi du chapeau chinois, les J.O. sont finis.
Mais que seraient ces doux bivalves qui vous regardent de leurs yeux verts énamourés, sans un torpilleur tirant des salves de chipolatas.
Les derniers apoplexiés s’en revenez du bar avec une mine beaucoup plus radieuse – se disant que lorsqu’ils ne seraient plus qu’une poignée, ils s’emmerderaient ferme avec la veuve – lorsqu’une énorme gardale de confit de poule les remis sur pied immédiatement (les apoplexiés, pas les poules).
Je ne peux pas vous dire s’il y avait du pain, mais une montagne de tagliatelles à la bolognaise est venue accompagner le tendre gallinacé, remplaçant allègrement le corps du Christ.
Le fromage s’en vint sur une chanson de mon village et le gâteau basque se posa sur un lancé d’assiette dont le petit blond Coutemiche eut été fier.
Vous l’aurait tous compris, sans joueur, pas de rugby et sans rugby plus d’histoire de trou.
Ne mettons pas les quarante ans en quarantaine.
Que nos anciens amènent du sang neuf et que la force vive se targue se pouvoir toucher la gonfle avec ses dit anciens, pour les faire briller une fois de plus, de ce lustre qu’ils n’ont jamais perdu a nos yeux.
A vot’ bon cœur.

29 août 2008

Rentrée 2008

Puisqu'on m'oblige à secouer les puces de nos Archiballs, je vais secouer les puces de nos Archiballs. Eh ho, c'est fini, khalass, terminado, finish... les vacances. Le président a même pondu une lettre avec des citations des grands de ce monde. A ce propos, profitons en pour rendre hommage à la merveilleuse naissance d'un panda au Japon et qui a vite tourné au drame pour nous gâcher la fin de l'été. C'est moche !
Bref, il s'en est passé des choses depuis la dernière fois qu'on s'est vu. En marge des manifestations, il y a eu les jeux olympiques de Pékin qui, comme à Séoul en 1988, ont connu des records de capotes retrouvées sur les toits des pavillons. Les médaillés d'or sont souvent ceux qui ont le plus de succès (on imagine la chambre de Michael Phelps...), évidemment ceux qui ont tout raté, ils ont pris des râteaux. Tout cela, les organisateurs de Pékin 2008 l'ont bien anticipé, ils ont distribué un nombre de capotes record dans toute l'histoire des JO. Il faut dire que le mélange testostérone et endorphine doit donner beaucoup d'idées, et à des milliers de kilomètres de chez soi, au milieu de tant de beaux corps venus du monde entier, comment peut-on s'empêcher de follâtrer, surtout quand on a fini les épreuves (hein Laure !?)...
Sans aucune transitions (quoique !), citons enfin l'exploit du docteur Kortekaas qui, avec un doigt, nous donne enfin la clef de l'orgasme féminin. Il faut juste s'assurer qu'il y a bien les contractions musculaires escomptées. Et pour ça, « des chercheurs hollandais se sont penchés vers l’intérieur du rectum, où ils ont comparé les variations de pression suite aux contractions musculaires d’un vrai ou d’un faux orgasme. On peut en effet considérer le sphincter comme une membrane capable de vibrer : en enchaînant les contractions et les relâchements, les muscles qui l’entourent font augmenter puis diminuer la pression de l’air à l’intérieur du rectum. » Et c'est pas moi que le dit... Arrêtez votre cirque les filles, on nous la fait plus !
Quant aux garçons, rendez-vous pour une bière chez La Fée autour d'une partie de boules le 2, le jour de la rentrée des classes, vicelards ! et ensuite le 9 pour reprendre le cours normal des choses.
Alors, on se revoit ?

24 août 2008

Comptes rendus golf de l'été

Pendant les mois de juillet et août, Patrick D. nous a envoyé quelques notes sur les rencontres golf des Archiballs à Pessac. Le blog ayant pris ses quartiers d'été, rien n'a été mis en ligne. Avec un peu de retard, voici quelques flachbacks en souvenir de ses jours ensoleillés où nos grands amis titillaient les petits trous.

29 juillet
Bonne sortie ce dernier mardi de juillet sur "la jalle" qui a réuni 3 parties de 4 joueurs :
Coco B, Jean-Louis V., Christian I., Hervé D., Patrick D., Jean-Pierre C., Eric L., Stéphane D., Pierre B. et nos amis Radis noirs Patrick V., Luc B., M., P.
Puis nous nous sommes retrouvés avec nos amis pelotaris autour de la table de Valverde pour un excellent moment.
Ce mardi 5 août nous pouvons nous donner rendez-vous avant 16h30 (et/ou 18h30 pour ceux qui ne pourraient jouer que 9 trous) sur le golf de Pessac.


5 août
Ce sont à présent une bonne dizaine de golfeurs qui se retrouvent avec bonheur pour ce rendez-vous qui mardi après mardi prend ses marques.
En l'absence excusée du Chairman parti chercher la grande échelle, la lance et le reste dans une caserne des pyrénnées, Christian I., Bruno L., Hervé D., Guillaume B., le Tchô, Patrick D., Jean-Pierre C., Jean Claude M., Luc B., tous très motivés, ont joué le parcours de Pessac avec des trajectoires diverses.
Le Tchô dès le trou 1 comprend bien vite que le soleil sera un handicap supplémentaire « t'as pas une casquette à me prêter ?». Malgré un gros coup de chaleur à mi-parcours, il sauve sa carte de score en sortant de très belles approches.
Luc B. progresse vers son niveau de jeu « attendu » mais ne semble pas totalement satisfait et lache un « c'était moins pire que mardi dernier ». Pour l'assurer de tout le plaisir passé et à venir que nous avons à être en sa compagnie, Jean-Pierre C. lui contera durant le diner quelques anecdotes inédites et appréciées.
Notre appel aux pelotaris exilés sur la concha de Villenave ne recevant pas tout l'écho espéré nous nous retrouvons 6 pour diner au bistrot de l'alouette à Pessac. Excellente ambiance.
RDV ce mardi 12 août pour jouer sur le parcours de Bordeaux-Lac.

12 août
Le Golf Archiball Tour du mardi se renforce semaine après semaine : Coco B., Bernard P., Jean-Bernard S., Guillaume B., Patrick D. Pour preuve la présence de Jean Bernard S. qui surpasse la douleur d'une rage de dent soignée en urgence le matin même pour partager 18 trous avec des amis. Ainsi que Bernard P., qui après un parcours aux fêtes de Bayonne retrouve le groupe à la grande joie de Coco qui profitera de ses conseils jusqu'à l'après match à la lumière du coucher de soleil sur les quais de Bordeaux.
Nous avons pu profiter d'un temps clément pour alterner « très bons » comme « mauvais » coups.
La grosse chaleur n'était pas au rendez-vous et pourtant j'ai profité d'une (rare) balle égaré par Bernard pour prendre une baignade jusqu'aux genoux avec application de boue bien odorante dans l'obstacle d'eau du trou n°12.
Pour le reste, des rendez-vous de dernières minutes, la pluie, les congés ont eu raison de quelques golfeurs habituels.
Le jeu, assez rapide, nous a libéré plutôt que d'habitude, ce qui nous a permis de rejoindre une table sur les quais avant 21 h. Les pelotaris finissant plus tardivement, nous partageâmes seuls ce diner, qui une cote de bœuf, qui du thon à la plancha.
Au cours du repas, entre deux compliments adressés à la serveuse, Coco, anecdotes à l'appui, narra quelques faits remarquable de la saga Archiball.
Quelques verres de rosé plus tard, il nous a paru évident que nos ainés nous lèguent un esprit Archiball dont la renommée a été portée haut et loin et que cette dimension se devait d'être formalisée pour être communiquée lors des 40 ans.
Coco et quelques « sages » s'engagent ainsi à écrire les plus belles pages vécues depuis 1969, récits qui pourront être appuyés par un film de photos choisies et projeté en présentation aux 40 ans (à suivre).
Une dernière manzana offerte par notre serveuse définitivement séduite par Coco, et rendez-vous est pris pour mardi prochain sur le golf de Pessac.

03 juillet 2008

On se pelote - 1er épisode

La perdiguette de l'été

C’est reparti !!!!!
Ce mardi 1er juillet ont commencé les parties de pelote au trinquet de la Cancha à Pessac.
Pour ceux qui auraient la mémoire courte, ou qui vivent dans une grotte, il a fait chaud et même très chaud ce jour là. Les trinquets n’étant pas climatisés, on a eu un petit aperçu de ce que pouvait être la cuisson à l’étouffé.
Outre les timbales que l’on a l’habitude de voir dans ce genre d’endroit, nous avons eu l’immense honneur et privilège, de recevoir Le Chapon et Le Douanier.
Malheureusement notre Poulet s’est fait une contracture au mollet, mais le Douanier s’en est sorti plus que bien (renseignements pris, le Chapon va mieux et sera parmi nous mardi prochain, avec ou sans pala.)
La Piballe nous a offert la quintessence même du jeu, avant que TomTom nous fasse voir qu’un gaucher en convalescence vaut mieux que deux droitiers qui courent partout.
Le petit Sigre et le Général donnaient le la, Perdigue le change et Malko la foudre.
Dudu sur le banc à cause de son talon rongeait son frein.
Faisons le point de ce premier rendez-vous :
9 personnes dont 2 blessés et un convalescent (pour les comptes, voir le Prof).
Bref, douchés, branlés de frais, il nous fallait trouver notre lieu de libation, la pelote n’étant qu’un prétexte nos corps étant affutés comme des machines de guerre.
Notre choix s’est posé, ou plutôt s’est amarré, au bassin à flot.
Le OLA KE TAL, ça ne s’invente pas, même moi j’aurai pas osé.
Ambiance sidreria, tables épaisses avec des bancs, des écrans avec des vidéos de corridas plus ou moins sanglantes, les serveurs et veuses sympas et des brochettes de gonzesses comme s’il en pleuvait. Le Grognard était aux anges.
Le Général, Dudu et moi ne pouvions qu’acquiescer et pour fêter ça on a décidé des réduire correctement les stocks de rosé d’Espagne, Olé !!!
Crevettes à l’ail, pimientos rellenos, beignets de calamars, cochon de lait, merlu à l’espagnole, la péninsule ibérique était là, manquait plus que l’accent.
Faisant attention à notre ligne, on a préféré fuir le dessert et aller sur la terrasse pour fumer quelques cigares, finir le rosé, gouter la manzana et combattre la déshydratation avec quelques bières.
Afin que notre dévotion ne soit pas vaine, maître Signolat donne le thon en donnant trois notes : ambiance, vin et repas. Nous lui emboitons le pas en espérant qu’il ne louffe pas !
Vos quatre pilotaris gastronomes en bermudas font tomber un 14,5 pour l’ambiance du lieu, un 12,5 pour le vin rosé (mais la carte est assez fournie) et un 15 pour le repas.
Dérangez pas le Prof pour si peu, je vous donne la moyenne qui est donc de 14 pour ce gastos et sa terrasse qui fait de l’œil au bassin à flot.

Nous vous rappelons que la pelote est ouvert à tous. Une participation de 10 € est demandé à chaque joueur pour la location des trinquets et que ceux qui ne veulent pas jouer sont les bienvenus pour venir manger.
A savoir :
Jeu : de 19 à 21h00.
Apéro : de 21 à 22h00.
Resto : Hors limite…
Nous sommes aussi à l’écoute de ceux qui ont de bonnes adresses à nous faire découvrir, nouvelles, anciennes, il paraît que, etc.
Les peloteurs vous salut bien bas !