27 novembre 2023

Joel de Bouffe: Elle est où La Dacquoise, elle est où?...

Par le Barde et Bardibulle


Le pré était comblé dans cette nuit d’Automne. Le mercredi est une journée pour les nostalgiques. Les visiteurs du mercredi n’auront qu’à bien se tenir. Bardibulle pour l’occasion retrouva son short. Le Tarbais ne quitte pas la prise du trou et Jean Phi l’art de la jongle en équilibre. Le jeu fut plaisant moins aérien que la semaine dernière mais bien en passes. Dudu pour l’occasion restera jusqu’au bout. C’est un signe de qualité de jeu. Guitou aurait eu du mal à choisir son camp. Maxime prêta au score un avantage à son camp. Bref la victoire se fera dans l’ultime.

Nous eûmes du bon dans l’art de la rattrape. Dans la prise du trou, il est de rigueur d’avoir un deuxième rideau. L’accélération se fait jeunesse et se fait sans prise de tête. Louis sur le sujet, joue sans stress. Louis pour les intimes est notre kiné. Comme notre Doc il prend soin de nous sur la toucher. Son art est dans la répare dans le restrappe et dans la rattrape. Sur le coup il révise pour des exams. L’exploit est dans le mental. Comme toute chose est psychologique. Le mouvement n’a de sens que l’équilibre qu’on lui donne. Le Corps sans esprit est une gonfle sans recours vidéo. Sur le coup l’anatomie est dans la physique du pré une constante bien mobile. Il partit à 206 os et à la fin d’une touche il se retrouva à 207 os. Un brin garcimore avec un os en plus. Abracadaplusdebra. Qui a dit que le synthétique, c’est de la nature en moins dure. Ulna, vous avez dit Ulna ? L’ulna est un radius moderne soupira El guano point avare en accélération.

La douche et direction le trou. Cette Joël qui est de bouffe.

L’Amiral et Joël, trompette à la main, répétaient la dacquoise et la version de la Peña Baiona de Roro. Hamilton corrigea une rime défaillante. L’arrivée de Jean-Phi permit de boucler la boucle. D’un doigt admirable, il corrigea les ultimes approximations de Joël qui, satisfait, se remit aux fourneaux lors que l’Amiral conversait avec Pépé.


L’entrée ne manquait pas d’originalité. La betterave soigneusement coupée en dés était parsemée de feta et de menthe. Pour tout assaisonnement, un filet de citron. Il n’en resta pas une miette. Seul Christophe délaissa l’offrande ; la betterave n’est pas de son goût. Un reste d’enfance sans doute. D’aucuns répugnent ainsi au céleri rave. Christophe, c’est la betterave. 

Le plat principal se cuisine en trompette. L’amiral hésita pour saupoudrer le tout d’un petit air de biniou. Point de rajout quand le lala est là. Les cuivres ont de la hauteur sur l’art d’une mijote réussie. Il ne manquait pour le sublime de la bête qu’un soupçon de la fameuse Dacquoise. C’est ce qui distingue apparemment le bœuf bourguignon de la daube de Toro. Olé ! En effet, la nuance est dans la note. Point de massage de la bête à la bière, mais bien l’enveloppe musicale pour adoucir sa chair. Malgré les bouquets de lauriers, de Thym et d’herbes du coin, tous les parfums donnent à ce bourguignon des saveurs présidentielles d’un autrefois si actuel.

Sitôt le bœuf bourguignon achevé, les chants retentirent. Joël tenait ferme sa trompette. Le trou était à l’unisson. Et Roro comblé, presque au bord des larmes. Une Peña Archiball de tous les diables, juste, onctueuse. 


Le lancer d’assiettes fut net et sans bavures. Tranchant. Le bardibulle, seul, laissa s’échapper l’obole. Quant à Pioupiou, il rendit grâce à Guitou en l’auréolant à jamais. Et c’était beau, émouvant de voir l’enfant de la Pimpine couronner le résident des beaux quartiers.


Rien que de très ordinaire en dessert : des tartes. Craquantes et douces. L’ordinaire, c’est le must, le nec plus ultra. La belle vie tient dans de petits riens qui sont tout.

Pas une goutte de pluie. Mais le froid, un froid hivernal. Hamilton et le barde enfourchèrent leur cycle. Quelques étoiles pointaient le bout du nez. La nuit était belle, nette. Flo roulait des pensées fécondes sur la prochaine AG. Et Joël chantonnait des standards de Chet Baker.

21 novembre 2023

Le cuistot de bouffe: Titi nous rend zinzin

Par le Barde et Bardibulle

                                            


Le pré est une aire de jeu. Ce soir le jeu se fera en nombre. Il y aura du beau monde pour taquiner la gonfle. Dudu éternel s’éprouve dans des règles suprêmes, son décalogue compte en effet un  fameux « Tu ne feras point de sautée si tu ne veux pas être chaussé. » Il est bon de l’entendre rappeler les lois du toucher salvateur. Le jeu du soir ne se fera pas sur la ligne mais bien dans le ciel. J’annonce une Pedro. Pedro pour les intimes est un arrière. Un castor dont le jeu se propose en trois dimensions. Les avants ont une fâcheuse à négliger ce jeu en 3D. La perspective a des limites le nez dans le chagrin ! Refoulement ou abnégation. Freud sur le sujet est encore sur les vidéos de la coupe du monde. Sa pipe ne lâche pas la rewind. Tout inconscient a ses codes cachés. Pour l’aire c’est de la géométrie appliquée. La surface prend dans l’aire lorsque la hauteur s’en mêle. Du coup, à chaque essai suffit son renvoi. C’est là que le hic fait ad hoc. Repassons la scène au ralenti. Le poulpe lui, ne perd pas la balle sur les coups d’envoi… Il est d’usage que le receveur s’annonce à la suite du coup du pied adverse. Nul ne sait où le ballon part. A ce moment précis, le 10 fait X comme cible. L’idée est de trouver la faille adverse. Celle qui pourrait donner un avantage ou bien donner un avantage. La technique est reine et le hasard son roi. Bref le ballon haut fait débat ! Les annonces se font au gré des placements. Et ce soir le mieux placé c’est notre Pedro. Son jeu de 15 se ressent. Le castor a du recul. L’annonce vient à point. Un « J’ai » prend place qui donne du doute aux doutes. Il est sûr qu’il aura. Cela mérite un second ralenti vidéo qui sur le feu de l’action fait presque un arrêt sur image. L’ensemble est magique. La réception certaine, sure, engagée, anticipant la course d’une remontada si chère à tout rêveur d’excellence. Le beau est bien dans l’action. Dommage qu’il ne manquât l’ovale pour se vivre dans l’extase. Cela put être un simple détail comme un autre. Mais notre Pedro n’est point avare dans cet art de la réception manquée. Pour ceux qui auront raté la scène, l’ouvreur d’en face fait quine pour ne pas dire carton plein à chaque renvoi. Une réception manquée est un renvoi réussi. Con se le dise !

Pedro fut pris pour cible et ne put trouver grâce à de tels engagements. Le jeu se prêta aux essais au grand dam du receveur. Un avantage certain si vous suivez bien ! Le Prez prend des notes à défaut de JB sur la touche. « Pensez à prendre des moufles pour Pedro, l’hiver est proche ! ». Fayouze a donné ses directives, la relève se travaille tous les mardis. Le tarbais dans sa constance. Le jeu fut dans l’équilibre. Musard a réparé sa chaufferie. La douche en douceur de saison. Direction le trou c’est un pinson en cuisine !

C’est vrai que Titi est un gamin déluré et malicieux. Il porte merveilleusement bien son surnom. Il n’a rien d’un petit canari jaune vivant dans une cage dorée. Ses racines en Côte d’Or ont-elles joué pour le nantir de son sobriquet ? Non, ce serait incongru, déplacé. S’il relève d’une comparaison ornithologique, le pinson est de mise. Notre Titi est gai, son sourire en témoigne. Le barde a opté pour ce passereau au chant incomparable. Foin des canaris et vive les pinsons.

Notre Titi ne déroge jamais à la tradition. Son tour de bouffe respecte quelques fondamentaux. Ainsi, le Lou Gascoun est-il toujours de mise en entrée, de même que le cancoyotte tient lieu de fromage. Bien entendu, la patte de Mamie Zinzin transparaît dans ses autres offrandes. 

Le velouté de potimarron étrennait la partition de notre pinson. Il y avait incontestablement du Mamie Zinzin dans ce breuvage suave. La petite pointe de gingembre, dont la rime avec membre sauta aux yeux d’Amélie, était la bienvenue. Titi apportait sa touche avec son Lou Gascoun.

Titi est un pinson. Le poids est un don et ses lasagnes un délicat supplice aux intentions de tenir la ligne. Confondre son jeu mérite bien son oxymore d’une lourde légèreté. Notre centre est en effet au milieu de toutes choses. Pour le pinson son art se prête toujours au solide. La cuisson dans le lourd fut légère. Piou en mode adorateur de la fameuse cuillère, l’énonce à tous juges discrets. Les lasagnes sont pourtant un éloge aux mélanges. L’amour du fait maison se branle de la température glisse Louis en relève de médecine douce. Rajoutant que la réchauffe du cœur ne se mesure pas en Celsius mais juste en calorie. Le kiné est poète quand le muscle se veut estomac. Platon lui tombe tant le piège d’une nouvelle assiette. Les saveurs elles naviguent entre une romance italienne et une solidité bourguignonne. 

Le lancer d’assiettes ne souffrit d’aucunes tares. Pas un débris ne joncha le carreau du trou. Le fromage vint en cancoillotte. Il est à Titi, ce que la confiture est à tant d’autres enfants. Notre petit dijonnais se délectait, chaque matin, de ce fromage crémeux à souhait. Les jeunes castors le découvraient. Les plus anciens se repaissaient de cette vieille coutume.


Le dessert devait beaucoup à la tendre Isa. Un crumble de poires et de pommes , parfumé à la cannelle. Un délice dont nos deux Prez, l’ancien et le le nouveau, se délectaient. Titi souriait d’aise.


 Notre pinson rentra à Quinsac tout sourire. Il jetait de temps à autre un regard à la lune si blanche, répétant sans se lasser le poème éponyme de Verlaine :
 « La lune blanche
 Luit dans les bois ;
 De chaque branche
 Part une voix
 Sous la ramée… 

 Ô bien-aimée. 

L’étang reflète,
Profond miroir, 
La silhouette
Du saule noir
Où le vent pleure…

Rêvons, c’est l’heure.

Un vaste et tendre
Apaisement
Semble descendre
Du firmament
Que l’astre irise… 

C’est l’heure exquise. »



13 novembre 2023

Peyo de Bouffe: Le vice dans sa vertu

Par Bardibulle


Le pré est béni. Dudu est un saint et ses paroles font évangile. La météo est triste, sombre, un brin automnal accompagnée d’une gabegie où l’horloge solaire s’écarte sans raison de sa nature d’été. L’été fut, l’automne gronde. Dehors il pleut. Quand il pleut dehors, il pleut aussi à l’intérieur. La redoute fait doute. Rien de tel pour noyer les bonnes résolutions et les motivations renaissantes de nos castors. Du coup sur le pré nous sommes une petite douzaine. L’ovale est un sacré qui mérite ses disciples. Le jeu se prête aux partages de bons pains, le toucher guérisseur fera foi. Les croyants sont là. Le miracle dans l’accalmie, point de goutte sur le pré. Un jurat fera fonction de prêtre et remercie le ciel par de nombreuses passes vendangées. Bénit le ballon qu’il porte. La messe se fera sans baptême. Jean Philippe côté météo a du Saint Dudu. Ce soir sur le pré il ne pleuvra pas.


Le Tarbais bénéficie d’une auréole de gloire. Son jeu trouve toute une grâce divine. Et nous guide à chaque prise du trou dans l’exauce de notre prière de l’aplati. Le Piou Piou ou le Saint Piou se distingue dans le port du ballon. Sa posture fait possession. La transe fait chemin pour ne pas dire que la pythie vient en mangeant. « Ce qui est pris hier est bon à prendre aujourd’hui ». Bref il y a de l’éternel dans ses paroles. Ce soir notre Tarbais ne multipliera pas les pains, mais biens les essais. Lourdes dans sa retraite pyrénéenne le contemple. Le flambeau tient encore dans la Bigorre. Un Stadozeste de nostalgie, Sergio se fait attendre comme le messie. Christophe culmine les débats, un brin Goliath avec David sur son aile. Dudu se mettra à genou, le beau garde son saint dans la protection des seins. Le score sera lui à son équilibre. Point d’injustice chez les justes. JB en Mozart alimente nos partitions. Ses notes sur la touche, feront évangiles.

Au trou c’est un autre Saint pour les castors qui régale. Peyo résonne dans l’universel du Pays-Basque et sonne présent dans le trou. Ses frappes se font chirurgicales. L’originalité et l’efficacité tient dans la simplicité de son plaisir du don. Ce soir point de Patxaran mais bien de la bête en sacrifice. Une façon familière d’alimenter le trou en fameux porc d’attache.

Jacquouille est là. Son don est dans l’ubiquité. Notre ancien est un divin terrien, il ne disparait que lorsqu’il prend le bateau. Le Barde aussi culmine dans une retraite active. Le poème tient dans une autre grâce celles de ses mots. L’ambiance sera intime. Une cène qui donne du XV au paradis. Des places libres nous rappelle la part sacrée des anges. L’entrée sans son de cloches se fera dans une fanfare bien porcine. Pâté bullaire mais presque… Le sacrifice de l’animal trouve matière de partage pour notre assemblée. Le cochon se transforme, Peyo le sublime à toutes ses formes. Point de sacré sans bonne fontaine. Con se le dise.

Le plat principal ramènera les débats à la verdure. Même s’il devient rare de raconter des salades à table. Notre Peyo a le souci des détails. Des douceurs légumières cuites au four feront office d’accompagnants. La croyance prête à la chair un pécher, mais c’est bien à partir d’une pomme que l’amour fut rôti. Néanmoins c’est bien dans l’animal que la fève trouvera roi. Un rouler d’exception fera bonne chair et ne prêtera de nom à son sublime. Le bon ne prête mot à tous ses sens pris en extase. L’art est dans la baffe d’un plaisir si familier à un plaisir d’exception, heureusement qu’il y a Peyo, Peyo !

Le lancer un brin sécure, avec sa farandole de lacté. Le dessert du fait maison pour retomber dans les pommes.


Le Patxaran sera local et le get bercera le coin des beloteurs sans belote. Notre Barde est un saint, assit, les jambes croisées, il est songeur. Sa retraite est dans son présent. Son cigarillo échappe son incandescence à chaque aspire. C’est une pause méritée et une manière familière de se prêter à un nouveau souffle. Sa fumée se dissipe, les castors aussi dans la douceur du soir. Le poète se confie à du René Char. « Il faut être l’homme de la pluie et l’enfant du beau temps. ». Demain il fera beau.

09 novembre 2023

Les Archiballs sont des Saints....Con se le dise !

Par Le Barde

Contrairement aux idées reçues, le 1er novembre est, comme son nom l’indique, la fête de tous les saints, connus ou inconnus. Nous ne commémorons nos morts que le 2 novembre. Ainsi, ce 1er novembre, faute de trou, nous pouvons célébrer Saint Archiball et souhaiter bonne fête à tous les castors.

Saint Archiball est né en 1969. On ignore la date précise de sa venue au monde. Il n’avait pas de mère mais des pères. Il se distinguait par l’ovale prononcé de son visage. On dit qu’il fréquenta longtemps une certaine Béchigue, qu’il lui voua un culte et qu’il constitua une petite communauté de fidèles pour la célébrer.
S’il goûtait les célébrations en plein air, en l’occurrence un pré aux dimensions précises, où ses complices s’adonnaient à leur culte en respectant les tables de la loi, il se mit en quête d’une grotte vulgairement appelée trou pour s’adonner à des libations sacrées et partager le pain.

D’abord sise rue de Bègles, elle se se déporta cours de la Marne. Son autel est un comptoir où le houblon tient lieu de vin de messe. Puis les fidèles se mettent en cène (« repas du soir, souper ») pour partager, autour d’un sabite, leur saint breuvage, des mets qui sont autant d’offrandes à leur divinité. La liturgie du repas est ponctuée de chants sacrés aux paroles immuables. Juste avant le fromage, salué par un hymne aux paroles onctueuses, ils lancent leurs assiettes à dessert comme autant d’auréoles, sous l’œil complice de l’un des leurs, dont le visage est ceint dans un cadre qui est un peu leur retable.

Saint Archiball a ses évangiles. En effet, deux de ses acolytes, rédigent chaque semaine des actes et transcrivent les faits et gestes de la cène hebdomadaire. Les deux apôtres en charge de cette tâche sont surnommés le barde et le bardibulle.

Ensuite, la nuit les accueille, repus par leur dévotion. Ils lorgnent alors vers le ciel où la constellation des castors, proche de la grande ourse, leur tient lieu d’étoile du berger. Il n’était que justice de rendre hommage au saint des saints. Bonne fête à tous et en guise d’Amen, permettons-nous un que le cul vous pèle. Ita missa est.

Le Cuistot de bouffe : Le Globe-trotter Régis est un continent

Par le Barde

Réglisse, c’est notre Platon.

Le voilà nanti désormais d’un master de philosophie. Le Bardibulle sait les chemins de la pensée ; il les emprunte avec sa grâce coutumière.
Comme sur le pré, il saisit les bons intervalles pour aller vers la lumière. Le ballon est une idée en mouvement qu’il transforme en or. Platon rime avec bâton, n’est-ce pas. En sorte qu’il était tout naturel que notre Réglisse devienne notre sage. “Le raisonnement n'est bon que dans les matières où nous n'y voyons goutte. C'est le vrai bâton de l'aveugle.” écrivait Joseph Joubert. Réglisse nous guide par sa raison souveraine.

Donc, Platon était de banquet au sein de notre caverne. Un repas est un traité de philosophie à sa manière. L’entrée en est l’introduction. Le plat principal le développement. Le fromage une digression et le dessert sa conclusion. Quant aux verres bus au comptoir, ils constituent les commentaires.

Nous eûmes droit en entrée à une soupe marocaine. Un doux mélange de pois chiches, oignons, œufs et lentilles, saupoudré de coriandre. Foin de la seule Europe ; il faut savoir franchir les mers et glaner de nouveaux parfums, de nouvelles saveurs.
Les frontières n’ont aucun sens et toute identité est mêlée. Puis ce fut un pulled pork offert à nos papilles. C’est un plat d’Amérique du Nord, familier au Canada. Le porc est mitonné avec ketchup, ail et épices… Tout est dans la patience ; lentement le porc mitonne. Les tendres miettes qui nous étaient ainsi promises recouvraient des pommes de terres coupées en quartiers et revenues au four, croquantes à souhait.
Un nouveau continent après l’Afrique. Ni plus ni moins civilisé que le précédent mais tout simplement autre. Cet autre qui porte la philosophie de Réglisse.

Le lancer d’assiettes fut impeccable, sans failles.




Le fromage se déclinait en camembert, gruyère et munster. Le tout accompagné de Hauchat dans son millésime 2019. Enfin, un pastis landais nous rappela à notre chère Aquitaine. Il faut aussi savoir taquiner ses racines, mais sans exclusive. Se mêler est source de vie. Telle était la conclusion de notre Platon.

La nuit était aux anges. Elle accueillit avec joie Réglisse lorsqu’il ferma ses paupières. Il rêva de Spinoza, Bachelard, Héraclite, celui qui écrivait si justement que « Les hommes éveillés n’ont qu’un monde, mais les hommes endormis ont chacun leur monde.” Les étoiles au ciel faisaient un doux froufrou. JB dialoguait avec le divin salzbourgeois comme s’ils se connaissaient de toute éternité. Quant à Hamilton, il chantait sous la pluie, à bicyclette, tenant un parapluie dans sa main droite.