Le pré était comblé dans cette nuit d’Automne. Le mercredi est une journée pour les nostalgiques. Les visiteurs du mercredi n’auront qu’à bien se tenir. Bardibulle pour l’occasion retrouva son short. Le Tarbais ne quitte pas la prise du trou et Jean Phi l’art de la jongle en équilibre. Le jeu fut plaisant moins aérien que la semaine dernière mais bien en passes. Dudu pour l’occasion restera jusqu’au bout. C’est un signe de qualité de jeu. Guitou aurait eu du mal à choisir son camp. Maxime prêta au score un avantage à son camp. Bref la victoire se fera dans l’ultime.
Nous eûmes du bon dans l’art de la rattrape. Dans la prise du trou, il est de rigueur d’avoir un deuxième rideau. L’accélération se fait jeunesse et se fait sans prise de tête. Louis sur le sujet, joue sans stress. Louis pour les intimes est notre kiné. Comme notre Doc il prend soin de nous sur la toucher. Son art est dans la répare dans le restrappe et dans la rattrape. Sur le coup il révise pour des exams. L’exploit est dans le mental. Comme toute chose est psychologique. Le mouvement n’a de sens que l’équilibre qu’on lui donne. Le Corps sans esprit est une gonfle sans recours vidéo. Sur le coup l’anatomie est dans la physique du pré une constante bien mobile. Il partit à 206 os et à la fin d’une touche il se retrouva à 207 os. Un brin garcimore avec un os en plus. Abracadaplusdebra. Qui a dit que le synthétique, c’est de la nature en moins dure. Ulna, vous avez dit Ulna ? L’ulna est un radius moderne soupira El guano point avare en accélération.
La douche et direction le trou. Cette Joël qui est de bouffe.
L’entrée ne manquait pas d’originalité. La betterave soigneusement coupée en dés était parsemée de feta et de menthe. Pour tout assaisonnement, un filet de citron. Il n’en resta pas une miette. Seul Christophe délaissa l’offrande ; la betterave n’est pas de son goût. Un reste d’enfance sans doute. D’aucuns répugnent ainsi au céleri rave. Christophe, c’est la betterave.
Le plat principal se cuisine en trompette. L’amiral hésita pour saupoudrer le tout d’un petit air de biniou. Point de rajout quand le lala est là. Les cuivres ont de la hauteur sur l’art d’une mijote réussie. Il ne manquait pour le sublime de la bête qu’un soupçon de la fameuse Dacquoise. C’est ce qui distingue apparemment le bœuf bourguignon de la daube de Toro. Olé ! En effet, la nuance est dans la note. Point de massage de la bête à la bière, mais bien l’enveloppe musicale pour adoucir sa chair. Malgré les bouquets de lauriers, de Thym et d’herbes du coin, tous les parfums donnent à ce bourguignon des saveurs présidentielles d’un autrefois si actuel.
Sitôt le bœuf bourguignon achevé, les chants retentirent. Joël tenait ferme sa trompette. Le trou était à l’unisson. Et Roro comblé, presque au bord des larmes. Une Peña Archiball de tous les diables, juste, onctueuse.
Le lancer d’assiettes fut net et sans bavures. Tranchant. Le bardibulle, seul, laissa s’échapper l’obole. Quant à Pioupiou, il rendit grâce à Guitou en l’auréolant à jamais. Et c’était beau, émouvant de voir l’enfant de la Pimpine couronner le résident des beaux quartiers.
Rien que de très ordinaire en dessert : des tartes. Craquantes et douces. L’ordinaire, c’est le must, le nec plus ultra. La belle vie tient dans de petits riens qui sont tout.
Pas une goutte de pluie. Mais le froid, un froid hivernal. Hamilton et le barde enfourchèrent leur cycle. Quelques étoiles pointaient le bout du nez. La nuit était belle, nette. Flo roulait des pensées fécondes sur la prochaine AG. Et Joël chantonnait des standards de Chet Baker.
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