25 juin 2019

50 ans de bouffes : Alain post anniversaire

Par Le Barde,


La fête de la morue n’ayant pas encore plié bagages, nous ne pûmes jouer l’ultime toucher de la saison. Le trou était donc de rigueur.

En sorte qu’il fut garni tôt. Pour passer le temps, rien de tel qu’une vraie belote. Pas une belote de comptoir, non, une vraie. Et avec des cartes neuves. Titi et Christophe contre le barde et Joss. C’est peu dire que Christophe mérite le surnom d’El Chouno. Comment peut-on avoir d’aussi belles mains ? Certes, il sait les exploiter et Titi manie la carte comme personne. Mais enfin, quelle injustice pour leurs malheureux adversaires.

Nous étions encore dans les effluves radieuses de notre week-end du demi-siècle. En sorte que l’atmosphère était particulièrement heureuse, nimbée d’allégresse. Et pour tout dire de joie. La joie se prolonge, ne s’interrompt pas, comme le temps ; elle devient le temps. Le temps était plus castor que jamais.

Nous nous mîmes à table plus tôt que de coutume. Pépé ne broncha pas. C’est Alain Fajolle qui était commis de mets. Nous attendîmes cependant le Prez avant que de commencer. Et lorsque nous devinâmes ses longues jambes descendant le petit escalier de pierres, ce fut une ovation. Coco put prendre la parole et dire combien notre club avait de tenue, de savoir-vivre, de force, d’évidence. En sage, Alain avait jeté son dévolu sur des carottes râpées en entrée. Avec des restes de boudins de notre dimanche.
Puis, il nous proposa un chili con carne à peine épicé. D’une rare douceur. Abondé par du Saby, rouge ou rosé. Le chili est propice au chant. Nous chantâmes plus que de raison. Avec Pioupiou en figure de proue. Une large part de notre répertoire y passa. Pioupiou, en face à face avec son invité, eut ce dialogue bref mais si philosophique : L’invité : « Il entend tout mais il ne comprend rien. » Pioupiou : « En même temps, il n’y a rien à comprendre. »

Les assiettes à la main, Alain exécuta la tradition du lancer avec art. Il y eut un peu de casse. Juste ce qu’il faut. Les assiettes au trou faisaient un doux froufrou. De larges tranches de brebis, agrémentées de confiture de cerises noires étaient de fromage. Avant qu’une salade de fraises avec de délicates feuilles de menthe ne concluent le repas. Amélie raffole de la salade de fraises. Comme ses poules. 

C’était le dernier repas. Avant l’été. Avant la pala et la pétanque. Nous trainâmes un long moment. Conversant, papotant, commerçant. Perdigue suppléa Sergio au café. Nous rangeâmes les présents de nos invités.

Dehors l’orage grondait. Perdigue chantonnait son Brassens en bénissant le nom de Benjamin Franklin. Alain se demandait comment il passerait entre les gouttes. La nuit était zébrée d’éclairs. Le Prez rentrait dans ses pénates, heureux. La vie est belle, il faut aimer la vie.

19 juin 2019

50 ans de bouffes : Mozart est là...même sans tomates

Par Le Barde,



De pré, il n’y eut point, faute de vestiaire. Bien sûr, l’on peut toujours se changer et rincer son corps vaille que vaille avec le premier filet d’eau venu. Mais a l’exception de Jean-Phi, personne n’éprouva le désir de fouler le pré sans passer par la case vestiaire.Jean-Phi était accompagné de son chien et d’un bidon en guise de ballon. Il est comme ça Jean-Phi ; il a un petit côté Marcel Duchamp en herbe.


De toute manière, personne n’aurait pu conter le toucher de ce mardi 11 juin. Ni le bardibule ni le barde n’étaient à Musard. Le Prez et son bureau réglaient, en effet, les derniers détails de nos festivités du demi-siècle. Et comme le bardibule et le barde en sont, tintin pour le pré. Le trou était ainsi copieusement garni avant l’heure. L’équipe des cinquante ans buvait les paroles du Prez. Sur son petit cahier orange, le crayon à papier dans la main, il consignait l’essence de ce qui sera.

Peyo avait apporté la boutique, polos et noeuds paps. Un très joli noeud papillon bleu marine, sobre et élégant qui nous ceindra le cou pour le gala. Le polo, gris, est réservé au dîner de vendredi. Toto avait pris nos nouveaux maillots. Nous seront beaux. Pioupiou et Croucrou partirent faire les dernières reconnaissances à la plaine des sports. Le Prez avait l’exemplaire de référence de notre moitié de siècle. Une couverture bleue, sobre.

Et pendant ce temps-là, JB mitonnait, lentement, sagement. La cuisine est un andante. L’ambiance était alerte, l’impatience de rigueur. Et lorsque, enfin. tout fut bouclé, Perdigue, le Prez, Titi et le barde entamèrent une vraie belote. JB entama de douces hostilités avec de délicieuses tranches de melon, quelques tranches de jambon espagnol et ce qu’il faut de rillettes et de graton.

Une entrée mêlée, alternant entre la fraîcheur nécessaire à l’été et la charcutaille. Fidèle à lui-même, notre Mozart, nous avait concocté une daube de taureau. Il aime le taureau JB, parce que la tauromachie est un art et que ses prolongements peuvent l’être tout autant. Le taureau en miettes, revenus dans le vin, avec ses petits ronds de carottes ravit l’assemblée. L’aficionado qui dort en chacun de nous portait à ses lèvres la chair du condamné mort avec grâce. Et le vieux quatre ne put s’empêcher d’entonner un air de Don Juan en plantant son couteau dans les petites miettes. Quant à Pépé, il toréait des boulettes de pain avec son béret en guise de muleta.

Le lancer d’assiettes fut parfait. La perfection sans casse n’est pas. L’imparfait souligne ce qui pourrait être. Les deux assiettes qui churent sur le carreau mirent en évidence la main sûre et précise de JB. Le crâne du Poulpe connut la caresse de l’obole, ou plutôt de l’auréole. Et les mains de Lolo, disposées dans son dos, laissèrent échapper l’accessoire à dessert avant que de se reprendre. Deux vaut mieux qu’une tu l’auras est son dicton. Un méli-mélo de glaces acheva nos agapes. Une touche estivale encore. Chocolat, rhum-raisin, vanille, caramel. Perdigue se prit pour Alain Delon en chantant Paroles, paroles, le regard tendrement tourné vers un vieux quatre indifférent. Des speculos, croquants à souhait accompagnaient le méli-mélo.

Un petit crachin cinglait la nuit. JB prit le chemin de Villenave en chantant. Hamilton fredonnait aussi. La Jacouille susurrait O nuit enchanteresse, un air des pêcheurs de perles. Le Tarbais cherchait en vain un air où l’haricot soit de mise et se rabattit sur Ma pomme de Maurice Chevalier en pensant à Sergio.

18 juin 2019

Abécédaire Livre des 50 ans

Le livre de nos cinquante ans a eu la mauvaise idée d’omettre Peyo dans son abécédaire.

Même si un blog ne remplace pas un livre, il nous fallait réparer l’outrage fait à l’une de nos emblématiques queues plates. Christophe Canesson aussi à été oublié. Nous réparons également cette omission par la grâce du numérique.





Melin (Peyo): Peyo. Un castor dont l’origine se chante par son prénom. Il y a de la montagne, de la mer et du patxaran en lui. Notre homme est particulièrement à l’aise sur deux roues même s’il a les deux pieds sur terre. Il taquine de belles bécanes mais aussi un adorable cycle orange. Il goûte l’élégance comme peu. C’est le fils spirituel de Cary Grant. Ce castor, discret, au sourire ravageur, est solide dans tous les quartiers du trou. Il a été forgé dans des matériaux d'alliance. Il relie la technique à l'humain. Un chirurgien à distance en somme. C’est aussi le king de la boutique. Nous lui devons des tenues élégantes, jusqu’à cet exquis noeud de papillon bleu. Peyo, c’est un papillon. Nous nous souviendrons de sa montée du Stromboli, où l’homme combattant de la veille et arrosé de la nuit, s’est muré dans le silence pour gravir ce fichu volcan. Putain que c’est haut, sans foie tu trépasses seul la foi permet la dépasse. Le solide ne parle pas dans l’adversité. Il accompagne la troupe pour voir cracher le cratère. Au sommet, un boum de la nature lui restaura la parole. L'homme dans la force des éléments se revigore. La descente fut douce. On reconnaît l'artiste dans sa descente. Point fort, joue avec des acromions tout neufs.


Canesson (Christophe) : Canasson. Ce petit nouveau a de l’ampleur. Son physique en impose. Il est venu, pourtant, discrètement et s’est imposé. Il est de chaque mardi. Il est plutôt dans la tradition de jeu d’un Gwen. Il n’aime guère les chemins de traverse et va sa masse vigoureuse dans les intervalles. La passe n’est pas encore son idiome. Mais la fréquentation de Sergio et Dudu lui fera franchir ce seuil. Un membre comme on les aime. La relève est en marche. Une très jolie pioche.

12 juin 2019

50 ans des Archiballs...Le Programme



Vendredi 14 juin:

19h00 : Comptoir d’Etienne, 21 rue Maucoudinat à Bordeaux.



Samedi 15 juin :

A partir de 8h00 : Rendez-vous Plaine des sports pour montage barnums
Plaine des sports de Bègles, avenue Pierre Mendès France, 33130 Bègles.
10h30- 16h30 : Tournoi


17h00 : Départ de la plaine des sports.
19h30 : Soirée : grand hall du palais de La bourse, 17 place de la Bourse.



Dimanche 16 juin :

Visite cité du Vin : rendez-vous 09h30 quai de Bacalan.
13h00 : Déjeuner au bistrot de la marine au 28 rue Achard à Bordeaux, à côté de la cité du vin.

Infos Pratiques :
Le tramway C est interrompu entre gare Saint Jean et Quinconces.
Bus n° 11 pour aller de la Gare Saint Jean à la plaine des sports.

10 juin 2019

Tournoi Bordeaux Métropole : Archiball des demis à cinq !

Par le Barde et Bardibulle 


C’était bien sympa, ce tournoi à cinq sur la plaine des sports du lac. Il y avait huit équipes. Nous avons terminé cinquième. La faute à un début raté contre l’équipe des trolls. Il y avait même une équipe d’italiennes. Nous jouâmes contre elles et elles furent à deux doigts de nous battre. Mais après tout finir cinquième, à un tournoi à cinq, c’est une manière comme une autre de coller à l’événement.

Sergio, Peyo, Gwen, Toto, Joss, le barde et le bardibule, renforcés par des proches, constituèrent l’armature de notre équipe. Les faits du jour seront multiples, la sortie du castor sur les bons hospices des demis fait toujours de belles histoires. Nous eûmes du grand Sergio, toujours en train de malmener l’équipe adverse avec des déhanchés qui pousse la soca dance et la lambada dans une loge spéciale au musée Grévin. « L’immobile est un mouvement écarté du temps » me susurre Le Barde. Le castor fixe le sien ainsi que son gars d’en face. C’était sans compter d’un Bardibule bien en farce plus qu’en force pour l’occasion. Quand tout le travail est fait, le castor se fige et tourne le dos pour éviter le ballon. Seul le grand Lolo attrape les assiettes dans son dos. L’imiter n’est pas adopter. Nous perdîmes la balle au plus grand bonheur des autres. La chauffe au Patxaran de Peyo a un effet « Qui se coule ! » qui vire le jeu d’entrée de l’orange au rouge. Silence on tourne !


Gwen dans ses entre faits, annonça aussi une défense dépassée. Son « j’ai pas », qui relie la demande d’aide à un retard imprévisible mérite un arrêt sur image. Le castor dans l’élan, ne néglige en rien l’importance de communiquer à sa gauche et à sa droite. Son « j’ai pas » concernait toute sa ligne, la touche, le stade Matmut y compris ! Je crois que son annonce était synchrone avec l’aplati de l’équipe adverse dans notre en-but ! … Pourquoi annoncer le visuel quand il est dépassé à 15 mètres près… et réciproquement? Il faut se parler dans le jeu, c’est clair ! Du coup nous changeâmes la ligne. Principe de base le « j’ai pas » témoigne d’une pression à gérer ou d’un patxaran à gouter. Bref, l’éponge n’est pas magique mais la potion de ravitaille bien stimulante! Une amnésie pour Proust, madeleine itou.


Peyo s’était déplacé sur un cycle orange, très tendance, vêtu d’un polo orange. 

Le prez nous drivait. Encore tout à son concert de Phil Collins. Gwen était venu avec son petit qui partagea nos gestes lors du match de classement. Maxou vint sur le tard, et ne put jouer. Il arborait des lunettes de plongée. Allez savoir pourquoi. La plonge est proche de l’épluche d’oignon et compagnie. L’idée s’est faite dans l’instant. L’oignon fait pleurer, l’astuce est de laisser la découpe à une âme sans larme, un esprit desséché en somme, un éplucheur sans cœur. Bien trop éloigné de notre Max qui ne supporte l’écorché végétal. Du coup les lunettes de ski feront office de sèche larme et le suivront pour les demis. 

Le manque d’habitude du cinq joua sans doute dans nos contre-performances. N’importe, seul le jeu, c’est-à-dire le plaisir comptait. Il y eut de belles choses. Au loin la rumeur de la demi-finale grondait. Le temps était lourd. Une bonne mise en bouche pour samedi prochain. 

Le ballon d’or reviendra pour notre Barde, auteur d’une percée offrant un décalage irrattrapable le tout avec un balancement du bassin, un coup de crinière au vent et une course à l’honneur de nos ¾ d’antan qui visent le graal dans l’unique prise d’intervalle. La grâce est dévastatrice et redonne au jeu des castors son panache. Peyo bu un godet de patxaran pour l’essai et décida pour tous que nous rentrâmes sur ce. Le goût du beau jeu ne se détache du bien boire. Gwen acquiesça et se rapprocha des tonnelles. 

Puis nous nous dispersâmes. Certains restèrent pour assister à la victoire logique du stade toulousain. Et pour tout dire morale puisque tout simplement, ils jouent un beau rugby.

07 juin 2019

50 ans de bouffe : La daube...à l'aise blaise pour Pascal !

Par Le Barde et Bardibulle


C’était un jour de juin comme les autres, même si les jours ne se ressemblent pas. L’été grignote lentement le printemps. L’orage menaçait. « Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps » fredonna le bardibule dont le dos recouvre un peu de vigueur. Le vent se levait. Il nous fallait tenter de vivre. Rien de tel qu’un toucher pour y parvenir. Et d’orage, il n’y eut point.

Nous ne pûmes jouer que sur le tard, faute de vestiaires ouverts. La partie fut frétillante. Garcimore nous avait rejoint. Ceci pouvant expliquer cela. Hamilton goûtait de nouveau l’étreinte du pré. Nous étions une douzaine, et plus précisément treize. Treize à la douzaine si vous voulez. 

« Cette expression, attestée en 1750, vient d'une époque révolue où les commerçants, à la fois peu regardants et qui avaient le sourire et le sens du commerce, n'hésitaient pas à rajouter, sans vous la faire payer, une treizième merguez quand vous en demandiez seulement douze (vous pouvez librement remplacer les merguez par des tomates, des soutien-gorges ou des enclumes).

Maintenant, pour la même quantité demandée, ils ont plutôt tendance à vous en mettre quatorze et vous faire payer le prix de seize ». Qui est la merguez ?

Le très bon alterna avec le moindre mal. Titi était d’une sobriété efficace, Sergio égal à lui-même et Alban ardent. Les lumières éteintes nous poursuivîmes nos échanges pour rattraper le temps perdu.

Il y a une lignée de bons docteurs chez les castors. Frank a fait des petits. Dans la famille Hippocrate, c’est Pascal qui s’y collait. Le général, lui, ne nous rejoindra que pour les festivités du cinquantenaire. Quant au doc, il soigne une déchirure malvenue et Dudu est toujours en délicatesse avec son genou.

Le choix des huîtres en entrée valait sobriété. Le lomo et la saucisse un peu moins. Tout est affaire d’équilibre. Pas de vin blanc, mais un peu de rosé. Lolo, encore à son cher Bassin, appréciait.

Pascal cuisine chaussé et galope pieds nus. Allez savoir… La table est comblée et le sera encore plus avec l’Amiral qui retrouve son trou. Le trou fait une pause sur le gustatif pour chanter son entrée. L’ami râle, l’ami pleure, l’ami rit se fondent en amitié. Il ne prend d’ailleurs pas le temps de poser ses valises le bougre, il vient directement avec au trou. Ses bagages remplis de petit Porto et des détails comme les bougies pour notre anniversaire. Les frontières sont faites pour la contrebande… Freud le regard en coin ne supporte cette expression molle qui s’oppose à la droiture de l’être en question. Le marin joue au contraire dans l’union et ne fait pas bande à part. Principe de base pour le mousse et matelot, si tu veux secouer le bananier (clin d’œil au trou) appelle un pote. Le castor en membré honoraire ne compte pas ses heures pour la cinquantaine. Les vieux avaient gardé une assiette saucisse et huître du bassin. Ils savent que certains voyages font faim ! Il faut un sas de décompression avant d’attaquer le plat principal. Une fois le sas franchi il retrouve sa langue, celle du trou. Le bout de table eut droit malgré tout à quelques répliques parfois en bon Irish, un brin portugais, un brin Handschuhsheim, (à vos souhaits) pour enfin communiquer dans le langage universel de la fourchette. Le bon fait le gourmand. Le doc pensa au départ à une grippe apatride. Soulagé après quelques temps d’écoute et d’observation. Le doc cuistot est un sage et patiente avant de se prononcer. Il se rendit compte que tout était en ordre pour le voyageur. La quarantaine n’est pas nécessaire pour le rugissant. « Roro tu peux maintenant goûter à ma daube… Tu ne risques plus rien ! » . Roro versa une larme. Si il y a bien une raison de se bouger le cul, c’est bien pour ce plaisir du partage. Pépé, à sa place, toujours assis à la gauche du cuistot, le béret enfoncé, sortit son latin « Donec eris felix, multos numerabis amicos''. 

Les anciens font masse et la daube du cuistot alimente le lien. La table est grande. Le trou chante. Daube et pines font bon ménage apparemment… Les pommes de terre d’accompagne ne pouvaient se nommer patate même tambièn pour le vieux 4. Il est pointilleux sur le sujet. Chaque langue sa mêlée. Quand le doc envoie, les pommes ne souffrent de leur peau. Don en aurait fait toute une ballade en Kayak. 

Le lancer d’assiettes fut sans histoires. A quoi bon faire des histoires avec une assiette. JB se rappelait encore celui de Joël. JB qui conversa corrida avec le vieux quatre. Et de se souvenir avec émotion de ce taureau gracié que par le plus grand des hasards Sergio connut dans le mas où il goûtait une retraite si méritée. Il est comme ça JB, partout où il passe, la grâce l’accompagne.

La belote vit un Perdigue somptueux et un amiral bien en mains. Le barde s’en sortit. Hamilton un peu moins. Et le grand Tom pas du tout. Jacouille observait en connaisseur, sous l’œil dévot de Dudu.

Plus de nuits de mai. Nuit de juin, cela sonne moins bien. Même si la nuit reste la nuit. La pluie tapinait le pavé. La pluie ne nuit pas à la nuit. Elle apporte cette petite musique chère à JB, une petite musique de nuit. Quant au bardibule, il fredonnait encore les premiers vers de l’orage en regardant le ciel.