23 octobre 2023

Archiballs vs Dassault ...Le Keefe d'un match de reprise !

Par le Barde


C’était un soir d’octobre, sans pluie, d’une grande douceur.
Nous étions accueillis par l’équipe de Dassault, à Mérignac, allée des acacias, pour le premier match de la saison. De petits jeunes suppléèrent les nombreux absents ; c’est la reprise.

Comme en juin, la partie fut âpre, engagée et vive. D’abord sous le sifflet d’un joueur du cru puis, en seconde mi-temps sous celui du barde. L’ombre d’O’Keeffe planait. Ô kiffe dirait le Bardibulle qui ne pouvait être des nôtres par la faute d’une trottinette.

Ça galopait. Les Castors ouvrirent le bal avant que ceux de Dassault ne creusent un léger écart par deux essais. Des plaquages oubliés. N’importe la répartie était belle. Pioupiou, Louis, Olivier, Christophe, Bouscaye, Cédric se démenaient comme de beaux diables, sous l’œil de leur Fayou de Prez.

Dès la reprise, les castors subissaient un nouvel essai avant de réagir. La partie s’équilibrait. On se chamaillait un peu. Rien de bien méchant. Un essai encore et la partie s’acheva sur un respectable 5 à 2. 

Pas de gros bobos à déplorer. Pas de douches. La faute à une saloperie dans la tuyauterie. Quelques bières, de la charcutaille et du fromage sur une table, du vin. Ça papotait sous la nuit d’octobre dans une ambiance bon enfant. Puis, chacun, petit à petit, de regagner son home.

 A mercredi mes petits.

13 octobre 2023

Le cuistot de bouffe: Larroume au départ!

Par Bardibulle


Enfin Musard se libère. Quel bonheur de se retrouver sur le pré !
Nous ne l’avions revu depuis nos dernières courses folles de juin. Coupe du monde oblige. Pour cette rentrée, nous partîmes 7 et nous nous retrouvâmes 7 en arrivant au port. C’est malgré tout une belle retrouvaille cette fois ci sans club. En effet, Maxime a œuvré pour la gloire d’autres trous. L’open de Golf 2020 des Archiballs fut une belle entrée en matière.

Le 7 en revanche est un chiffre qui vaut son quinze, pour preuve le fameux jeu à 7. Il se prête à des espaces, un jeu de plaquage technique et aux coureurs à 4 poumons. Croucrou sur la question est un pilier, il compte pour 1, le castor est solide et dans ce jeu à 7 fait famille. En comptant bien, nous étions 8 avec JB, notre Mozart, notre 9 éternel. Il est présent sur le bord et contemple les vaillants. Tout cela est bien beau, avoir de tels chiffres porte-bonheurs ne permet pas d’établir un minimum pour un face à face.
Le hic dans le jeu à 7 c’est que c’est bien d’en avoir 7 en face autrement il faut à défaut d’addition se soustraire à la division. Le 3 prendra place contre 4 en face. Les chiffres comme la statistique sont redoutables sur l’alchimie de la physique. Jean Phi côté poumons se rapproche d’un Croucrou, sa légèreté et son jonglage en plus. Christophe se rapproche plus du pilier côté physique les poumons en moins. Le trois contre quatre est vraiment redoutable. Bardibulle sera en apérobie tout le long sans parler, il taquinera la balle. L’air coute cher quand les intervalles se réduisent à deux trous. Le trois sur la question ne ressert que trop les probabilités. Dudu, 3 ou 4, il s’en branle son delta frise avec l’infini. Le jeu sera animé, dynamique, actif, le retour des 7 fera son chef d’œuvre. Le nombre d’aplati en compte rond, il fut temps de prendre la direction du trou. Rien de tel que le trou.

Au trou, C’est Larroume qui régale. En somme, ce mercredi hume bon les retours. Le trou pour l’occasion s’est mis sur son 31. Gloire à Maria. Le jeu à 13 évitera une sacrée cène pour se prêter à la gloire du 15. C’est fou comme ce chiffre sonne bon. Un impair à toutes épreuves me glisse Jacquouille toujours présent. Gloire à Jacquouille.

Larroume est là pour ouvrir le bal. Au Bar, une grosse machine et une petite machine pour gérer la pression. Le langage a bon train et sur la pression nous questionnerons la micheline avec le guide michelin. Une tire l’autre pousse. En véritable chef de gare, notre castor donnera le top à l’heure. Pépé sur le sujet est ponctuel. L’entrée se fera en fanfare de charcutaille. Léger pour la ligne. Qu’est-ce qu’il se trame derrière autant de cochonaille. La verdure se fondra en décor où le cornichon sera roi. Louis sur le coup pleure. La soustraction du pré et l’addition du trou donne un coup à ses calories.

L’ambiance est heureuse. Les anciens sans bout se mélangent aux convives du trou. Fayouze dans son jeune à 15 brille. Il connait ses castors et imagine bien que le périple d’un 18 trous ne peut se prêter au retour à un seul trou. Le golf est un sport dont la récupération reste fondamentale. Gloire à Guitou qui joue sans compter ! Fayouze inaugurera et clamera la gloire des castors présents, et prêtera la chansonnette à une autre gloire plus singulière celles de nos absents si présents. C’est à ce moment que Jean Phi retrouva ses poumons. Il ne manque jamais d’air pour la chansonnette. La suite se fera poulet. Larroume est un amoureux du trou, ses castors du pré ont couru et l’art de la récup’ tient dans une hygiène alimentaire qui se sublime du miracle. Le poulet des moines fera donc l’affaire. L’abbaye est une gare pour les croyants, un lieu de partage et de sens en émoi. Une subtile cuisine qui donne une voie sacrée à l’art d’un commun bien festif. Le vin en rosé, en Sabyte se prête en verre et contre tous. La sauce est un subtil mélange de vin blanc, de crème et d’épices, véritable signal d’une gare au départ. Le riz fera office de lit. Ce n’était pas plus mal d’être uniquement 7 sur le pré, au trou le physique compte double pour ne pas dire rond.




Une voix lactée fera suite à un lancer sans casse. Les chiffres se nuancent après un tel met. Jacquouille a compté une casse. Le compte est rond. Le dessert est un éloge au caractère de l’être. Un frisson de caractère avec la légèreté de la chouquette sucrée. La solidité associée à la tendresse. La réception est belle, précise, solide. L’arrivée est toujours une fin en soi, elle est une cerise sur le gateau, elle fait sublime et ne peut que définir son castor qui cuisine.

12 octobre 2023

Le cuistot de bouffe : La magie Grucimore des retrouvailles archiballesques

Par le Barde

Ils étaient une vingtaine sur le pré.
L’on dit que Poulpo fut sublime. N’étant pas des leurs, je ne puis confirmer, mais j’obtempère ; c’est ainsi que naissent les légendes.
L’on dit aussi que les deux Prez furent égaux à eux-mêmes, que le synthétique devenaient un tapis de danse lorsqu’ils saisissaient la gonfle et la portaient comme une mère porte ses petits.

Au trou, Garcimore, accompagné du petit de Cambot, accomplissait ses devoirs. Quelques sages étaient là. Pépé et l’Amiral, l’Amiral qui est devenu l’heureux possesseur d’une traction de 1955. Non, il n’est pas que de l’eau. Ses désirs sont aussi automobiles. JB également était de nos agapes ainsi que Guitou. En somme, nous étions une petite trentaine.

Une entrée, entre été et automne, entre tomates et jambon cru, entre pâté et concombres. Et du Guillou de chez Jean-Phi que Guitou, ignorant ses l, transforma en t. Le monde lui appartient.
La suite fut plus de saison avec un boudin onctueux et des pommes de terre coupées en deux, cuites au four, accompagnées de gousses d’ail. Une simplicité de bon aloi.

Les conversations roulaient sur la coupe du monde, l’excellence des petits de l’UBB et le ridicule d’une répartition qui offre aux anglais un parcours que leur jeu ne mérite pas.

Le lancer d’assiettes fut vif et terriblement précis. On n’en attendait pas moins de la main d’un magicien. Même Jacouille accueillit l’obole sans fautes.
Vint le temps du fromage, sans poulet hélas. Un brie coulant à soi, des lamelles de Comté. Connaissez-vous cette autre définition du fromage : « Rondelle réfractaire sur laquelle on pose les creusets dans les fours à creusets. » Deux tartes conclurent le dîner. Chaudes. Et c’était bon.

Puis la soirée s’éternisa un peu. Avec du patxaran, du pastille-menthe. Puis nous regagnâmes nos pénates. Une nuit très douce nous reçut lorsque nous sortîmes du trou. La constellation des castors brillait comme jamais. Croucrou souriait au volant, heureux. Et Hamilton pensait à nous dans les bras de Morphée.