19 décembre 2008

Vive le rugby saucisson !

Par Donatien



- Est-ce que tu peux faire le compte rendu du match ?
La question du Barde m’est revenue en sortant de l’AG. Et surtout la réponse bizarre que j’ai faite :
- Oui.
Bizarre parce que je n’ai jamais pu me souvenir d’aucun des matchs que j’ai joué.
En général j’ai oublié le score avant la première bière, le résultat (victoire ? défaite ?) avant le début de la cuite, et le nom de l’adversaire avant le lever du jour. L’essentiel c’est de participer, non ?
Mais je n’oublie pas tout.
Ainsi de Pau, je me souviens :
Qu’on a pris le bus et que personne n’a montré son cul sur la plage arrière [si le lendemain, ndlr].
Qu’on était un peu à la bourre et que Pépé nous a dit qu’on serait la deuxième cause de son divorce.
Qu’on s’est arrêté pour bouffer parce que comme l’a dit le Barde : « on n’est pas des chiens, bordel ».
Qu’il pleuvait salement et qu’on a bouffé dans le car.
Que le menu diététique concocté par Thomas était diététique.
Qu’il y avait du grenier médocain fourni par Jacques en entrée et qu’on en a tous repris.
Qu’il y avait un assortiment de charcuterie en plat principal (même fournisseur) et qu’on en a tous repris.
Qu’il y avait du fromage en dessert et qu’on a repris du pinard.
Que les légumes c’étaient les cornichons et que personne, sauf Yannick D, n’en a pris.
Que si Yannick D(oigts de fée) a pris un cornichon c’est pour recréer un « clito en sa vulve de jambon ». Une vieille habitude, interdite au Maroc.
Que l’atelier d’éveil a continué avec un splendide chibre de boudin sorti des mains expertes d’Arnaud.
Qu’on se la picolait douce sans ce soucier du temps qui passe, comme si on avait été en 36, sur les bords de la Marne.
Que pour trouver le stade (rue Garnuchot !) on a changé deux fois de GPS (Lafourche puis Dudu) avant de trouver le bon (Kiki)
Qu’on nous a dit « vous jouez dans dix minutes » quand on est arrivé.
Que le Toulousain était joliment accompagné.
Qu’à ce moment, Yann n’avait encore qu’un seul œil beurré de noir.
Qu’à ce moment, Garcimore était décontrachté et pas encore bourré.
Qu’il pleuvait toujours quand, vifs et agiles, on est sorti des vestiaires.
Qu’après la première course Zeille était tout vert.
Qu’après la première course Perdigue était un poil pâle.
Qu’après la première course Loulou était plutôt mauve.
Qu’après le premier match (gagné, je crois) on ressemblait à de grosses croûtes humides.
Qu’en dépit de la boue et du froid, les avants était conquérants, la charnière lubrifiée, les passes longues et ajustées.
Que Walid était indigné de s’être fait masser les ouebs par l’adversaire avant de découvrir que la main coupable appartenait à Yannick D(oigts de fée).
Qu’à la fin du second match (perdu, semble-t-il) on achevait enfin notre digestion.
Mais c’est tout.
Après ça je ne me souviens plus de rien.
Ah ! si. Je me souviens du titre d’un article de l’Equipe consacré au rugby des années 80 : « Vive le rugby saucisson ! »

12 décembre 2008

Who Dares Wins*

Afin de remercier les Archiballs qui font le déplacement au tournoi palois des Chais de Jurançon, le 3ème Régiment des Chasseurs Parachutistes de Pau a prévu un lâcher.
Images de la répétition.



* Devise du 3ème Régiment des Chasseurs Parachutistes basé à Pau :
« Qui ose gagne ».

10 décembre 2008

Le cuistot de la semaine, pourfendeur de carottes

Par Perdigue

Les caleçons molletonnés, si chers à Popeck, étaient de sortie, hier soir à Musard. Des nouveaux aussi, dont deux radis noir, plus un Peyo, un Thomas et un pilier. Mais, par-dessus tout, j’ai eu le privilège de jouer aux côtés d’une grande Star. Un ouvreur stratège d’une classe rarement égalé, sa maitrise du ballon à un bras (un de chaque côté). Une icône sur son socle inaltérable. Par respect pour son anonymat, sa pudeur, sa discrétion, nous le nommerons : La GWENUS de MIRO.
Pour ceux qui aurait un doute, c’était l’élégance même au centre de l’attaque, dont la célérité lui avait permit de chouraver le bonnet de Cambo. En effet, on peut se demander à qui ça aller le mieux !
A joueurs exceptionnels, douches exceptionnelles.
Des râles et des bruits sordides nous arrivaient des douches, allant du tayaut enculé au cerf en rut. Les premiers à en ressortir étaient tout rouge et les yeux ébouriffés : Cerf ou Tayaut ?
Hé ben non, lecteur avide de prose lubrique, l’eau était froide, mais froide, à tel point que l’on est tous sortis de là avec le siffolot déguisé en crosne. Le côté positif, c’est que t’as l’impression qu’il fait chaud lorsque tu sors de la douche. Bref, vite au chaud dans notre trou originel.
La bise au vieux, au Panda, bonne nouvelle, tous les nouveaux sont là : bravo les gars. Vite une bière. Hein ! Quoi ? Pas de bière, même en bouteille. Non ! C’est pas possible !!! Pas d’eau chaude, pas de bière, manquerait plus que se soit Guitou qui fasse la bouffe.
BINGO ! Bin merde alors ! Quand ça veut pas… Ça veut pas. Bon, commençons par se désaltérer au gros rouge qui peut en tâcher certains, puis dire au Barde que c’est un enculé (il me le rend bien), avant d’attaquer une salade d’endives à la mimolette et fruits secs. C’est bon c’est frais, un peu moins que le gaspacho et je commence à me demander si, après avoir été glacé par l’extérieur, je n’allais pas l’être aussi par l’intérieur.
Enfin le plat en sauce arrive, salvateur, avec SA patate par personne. La récession est en marche !
J’en veux pour preuve les carottes qui ont entièrement participé au fumet de ce bœuf. Car j’y ai reconnu là, la pointe d’urée de celle du cordonnier Pamphile et la fine minéralité cyprineuse de celle de la Petite charlotte, sans parler de celle de la mère Gavote. On pourrait se dire que c’est dégueulasse d’ôter de la sorte la carotte de son fondement, mais justement, c’est là que Guitou est grand.
« Tout ce qui sort de trou doit retourner au trou ».
Merci Guitou de nous remettre sur le droit chemin.
Merci Guitou pour ces mignardises suaves distillées avec soin.
Merci Guitou de nous refaire du café et de venir nous le servir alors que nous sommes à la belote.
Merci Guitou de nous dire que tu nous aimes.
A notre tour, Guitou, de te dire que l’on t’aime, et que ceux qui ne sont pas d’accord aille se faire enculer (demandez au Barde, il y est encore). Sinon, vous avez aussi la possibilité d’écrire le billet du blog. Essayez, ça fait du bien !!!
Je voudrais aussi par le biais de l’Archiblog, apporter tout mon soutien à tous ceux qui ne peuvent pas venir à Pau. Y’en aura plus pour les autres. Ha ! Le bus, les copains, la charcuterie, du bon pinard, 20 conneries à la minute. Ça peut ne peut pas faire envie, mais c’est un tort. Justement, pour les autres, en espérant que vous n’oublierez pas votre bite sur la table de nuit, pensez à amener un couteau pour la charcuterie (régime).
Le cuisto est grand, qu’on l’…

03 décembre 2008

Le cuistot de la semaine, le dernier poilu au casque blanc !

Par Le Blogger


Vous avez vu ? ça va beaucoup mieux ! Si si, tout va mieux, beaucoup mieux. On est bien, on est bien, on est bien... Le groupe se refait bien comme il faut, on va être prêt pour le tournoi des 40 ans, notre coupe du Monde à nous les gars, qu'il faut absolument remporter.
A commencer par Yannick : il y en a qui, non seulement se propose de l'emmener, mais de le ramener aussi. Pour dire combien la solidarité est forte dans ce groupe. Yannick, lui-même, a beaucoup changé. Il est méconnaissable, il se tient à table, il finit son assiette et se lance dans de grandes discussions avec ses voisins, des discussions constructives et enrichissantes. Des fois, il ne parle pas très fort, d'accord, mais c'est le côté discret et réservé qu'il a bien réussi à cultiver.
Et sur le pré ? Vous avez vu sur le pré ? Ambiance nickel, tout se passe dans la joie et la bonne humeur. Fini les jacasseries, fini les tracasseries, tout le monde est happy-life et ce n'est pas pour déplaire, à Hamilton, à Zeille, et même le nouveau là, le copain de la copine de Pascal. Tout va bien, je vous dis, le karma est revenu. On prend un bus pour aller à Pau. On est tous là, une équipe complète, Lafourche jubile, un bus, c'est comme au bon vieux temps !
Il y en a bien un qui va me dire : m'sieur, m'sieur, il y a lui qui m'embête !
Ouais, il faut pas se plaindre de tout non plus. On se taquine peut-être, mais qui aime bien châtie bien. Dudu a résumé les choses en toute simplicité : « Il ne faut pas oublier que le rugby, c'est aussi se réconcilier après les matches. On accepte bien de le faire avec des adversaires, alors entre nous !?! » Il a raison Dudu. Et comme dit le proverbe chinois : « Quand on a rien à dire, on cite un proverbe chinois ! »
A part ça, ça fait du bien ! Parce que ça fait du bien de voir des hommes se comporter en hommes. Il y avait une émission sur arte l'autre jour qui nous regarde tous et qu'on a pas regardé, puisque c'était un mardi. Tenez-vous bien, le titre de l'émission c'est : Mâles en Péril !!! Si j'ai bien tout compris, le problème est que, en même temps qu'au Danemark on constate que plus de la moitié des spermatozoïdes chez les hommes sont bons à rien, il y a, d'un autre côté, des poissons de certaines rivières qui se féminisent et des malformations sexuelles et de cas de stérilité chez les phoques, les oiseaux, les alligators et les grenouilles...
Tu m'étonnes !!! Tu sais pourquoi ?
Regarde un peu (et que ça ne te donne pas une idée cadeau pour Noël), on a même inventé le soutif pour les mecs. Et attention, ça va vite ! En deux semaines, plus de 300 soutiens-gorges ont été vendus, au prix d'environ 30 euros chacun. Ça coûte un peu cher, mais il paraît qu'il y en a cuir ou en satin : “ pour les vrais machos à moto (hé hé hé), ou les tendres jouvenceaux à la peau douce (hé hé hé aussi)”.
Revenons sur le pré, un froid de canard ! Un de ces froids qui te fait chier toutes les passes et toutes les réceptions. Un froid qui n'a pas donné l'envie de discutailler. Et s'il y en a un qu'on regrette sur le terrain, c'est bien Éric Léo. Avec lui, on court, on rigole et... on discute, parfois même, on chante. Sauf qu'Éric il était de bouffe et cascadeur comme il est, il n'a apprit que c'était son tour qu'hier après-midi. Il est du coup sur la liste de ceux qui ne lisent pas le blog.
Cependant, notre Cloclo ne s'est pas laissé dépasser comme ça. Il s'est même décarcassé. Allez, pour commencer, des huîtres. Je ne sais pas vous, mais les huîtres moi c'est un truc qui m'épate. On batifole, on nage dans le bonheur... Ça glougloute, t'entends slurrp par-çi, slurrp par là. Passe moi le citron, passe moi le beurre. Et, fait suffisamment rare pour le signaler : il y en a eu pour tout le monde ! Les rillettes, servies avec, étaient particulièrement bonnes. Ça plaît à tout le monde, une affaire qui roule.
La suite est un classique, on l'appelle la Léonard : rôti de porc.
Ce coup-çi, le rôti était servi avec des haricots du feu de Dieu. Après ça un lancer d'assiettes d'un tendu parfait, une demi douzaine d'assiettes partie pour faire de la mosaïque, mais une fois le réglage fait, tout le monde a attrapé la sienne. Formage et crêpes pour clôturer le repas.
Avant de finir, une image de l'anniversaire de notre chairman : une Peña Baiona rue de Piliers-de-Tutelle. C'est sympa pour les 80 ans de notre cher Coco... mais pour le prochain anniversaire, il faudrait penser à une autre surprise, peut-être penser à un truc comme ça... On voit la vidéo et on réfléchit !?! Elle est sous la photo...