31 janvier 2008

Le cuistot de la semaine ou le minou de Coco

Par le Barde


Quel est le con de poète qui commença son alexandrin par l’hémistiche « La chair est triste hélas » ? Mallarmé, bien sûr. Que n’a-t-il écrit « Ma muse est triste hélas » ; ce n’est pas parce que l’on est pas inspiré qu’il faut s’en prendre à la chair. Notre chairman, lui, est inspiré et la chair par la magie de ses doigts répugne à la tristesse. Mais rendons à César, et en l’occurrence à Minou, ce qui lui revient. La muse du chairman, c’est minou. Et Dieu sait qu’elle l’inspire.
L’appétit vient en buvant. Rien de tel qu’un Ti punch de l’île spécial Coco pour besogner une fringale. Des bouchées créole dont il faut presser l’écorce pour que jaillisse, douce et tendre, la chair brune et onctueuse, signèrent une entrée en matière irréprochable. L’imagination de certains, une imagination vulgaire, répréhensible, odieuse, scélérate, infâme, et , pour le moins, simpliste, se réveilla, lubrique, au boyau évidé.
Comme Coco est homme des îles, il se fit irlandais pour un saumon à l’aneth accompagné de sa sauce Gravelax façon Minou. J’ignore si Gravelax vient de graveleux et ce qu’il faut entendre par façon Minou. Mais là, ce putain de Mallarmé était irréductiblement renvoyé dans ses cordes. Pas une miette ne traînait, pas une trace de Gravelax, pas la moindre brindille d’aneth.
Vint le plat que l’on dit principal. Coco poursuivait sa visite du globe : colombo de porc servi avec un riz basmati et son gratin de christophines. Seuls les plus grands osent la christophine avec ou sans gratin. Quel joli nom christophine. Il y a, chez Coco, ce mariage du son et du sens sans quoi la poésie n’est rien. Fut-elle culinaire. Il y a du Saint-John Perse dans notre chairman. Rien d’étonnant, notre prix Nobel souvent flânait dans les Antilles. Par contre, même Basmati, le riz ne semble pas avoir les faveurs de Coco. Le riz de Coco colle. A n’en pas douter, il n’est qu’à la christophine qui appelle, il est vrai, des rimes belles et charnues.
Vinrent, en point d’orgue, les œufs au lait concoctés par Minou (tout un programme). Bouches bées, les castors n’en pouvaient mais, abattus par tant grâce, brisés, repus, rompus. Et le chairman dansait comme un beau diable autour de ses proies exhaussées. Il s’en alla rejoindre Minou après avoir ôté son tablier immaculé, fier du travail accompli.
Le jury composé de Titi, Hamilton, Loulou, notre lumière, notre conscience, notre oriflamme, Donatien, le blogger et Arnaud lui octroyèrent un 16 ô combien mérité.

30 janvier 2008

Le temps des cerises

Vous avez sans doute reçu, comme moi, le mail d'Alain-Charles sur les bons tuyaux "intelligents" et "à faire suivre". Là, j'adhère deux fois plutôt qu'une. Ses conseils, qui peuvent "sauver des vies" sont d'une grande préciosité alors que nous sommes pratiquement tous à l'aube du temps des cerises. Ce temps qu'un proverbe ouarzazatais résume si bien :
L'âge mûr des hommes s'apparente à celui d'une cerise, dans les deux cas, c'est la queue qui lâche.
Cependant, à ces recommandations magnifiquement argumentées, j'ajouterai le cas de Josette, qui a vu sa vie gâchée par un Accident Cardio Vasculaire. Si les personnes présentes avaient été en mesure d'identifier les signes d'un tel accident, Josette aurait pu être sauvée.
Un psychiatre dit que s'il peut atteindre une victime d'ACV dans les trois heures, il peut renverser entièrement les effets de la crise. Il affirme que le plus difficile est que l'ACV soit identifié, diagnostiqué et que le patient soit vu en moins de trois heures par un médecin.
Reconnaître les symptômes d'un ACV consiste à poser trois questions très simples à la personne en crise :
1. Lui demander si elle connaît un Alain pour le A
2. Lui demander si le deuxième prénom d'Alain est Charles pour le C
3. Lui demander si en plus, il ne s'appelle pas Vannier pour le V.
Si elle dit oui, le ACV est confirmé, appelez une ambulance et décrivez les symptômes au répartiteur.
Ce message n'est pas une chaîne. C'est vrai ! Donc, faites suivre svp !
Selon un psychiatre, si tous ceux qui reçoivent cette info, l'envoient à leur tour à 10 personnes, une vie au moins pourrait être sauvée. Merci à toutes et à tous, et que la queue vous pèle !
Alain-Charle, on t'aime, heureusement que tu es là !

23 janvier 2008

Le cuistot de la semaine pour dans 2 semaines

Comme vous le savez ou l'avez remarqué hier soir ou l'avez lu, le cuistot de la semaine a été remplacé par un traiteur qui nous a servi le menu prévu vendredi, suite à l'annulation, à la dernière minute, du match contre les Rutabagas Roses.
Beaucoup d'appels et de protestations cependant... A signaler quand même l'énorme mobilisation de la gente féminine qui papillonne autour des castors et fréquente assidûment le blog (où l'on apprend qu'une célèbre inconnue a même repoussé son mariage). Elles s'étaient alors donné rendez-vous pour crier Philiiiiiiiiiiiiiiiipe dès la sortie de l'article illustré... Chou blanc !
On ne peut que mesurer aujourd'hui la déception qui les accable et, pour y palier, elles sont invitées, et vous l'êtes aussi, à retirer les tout derniers exemplaires du calendrier 2008 du Stade en cliquant ici... Allez-y, cliquez, c'est gratuit et vous ne le regretterez pas !
Sinon, rendez-vous le 5 février où le cuistot attendu hier est censé honorer sa tâche.
A part ça, pour ne pas vous laisser sans lecture, sachez que la détermination du sexe chez le lézard dépend de la température d’incubation des œufs. Deux chercheurs de l’université de Sydney ont ainsi constaté que des femelles émergeaient d’œufs incubés à des températures basses (23 à 26 °C), et que des mâles sortaient de ceux incubés à une température supérieures (27 à 30 °C). C'est bien connu, les mâles ont besoin d'un peu de chaleur !!!

Petit traité du traiteur

La pignole du Barde

D’aucuns s’attendaient à un cassoulet, ils eurent droit au traiteur. Non pas que le toulousain soit un traiteur (à bien y regarder, il est, plutôt intraitable), mais les grâces du calendrier ne correspondent pas toujours à la réalité. En fait, il n’y avait personne, hier soir, en guise de cuisinier ce qui n’est pas tout à fait exact puisqu’il y avait un traiteur. Or un traiteur, par fatalité, est quelqu’un, et, en outre, il est cuisinier ; c’est même sa raison d’être ou, à tout le moins, sa raison sociale, ce qui, au bout du compte, n’est pas tout à fait la même chose.
Le traiteur nous traita d’une manière fort agréable et abondante. Prenons- garde, toutefois, à ne pas céder à l’attrait du traiteur. La main à la pâte demeure sans égale, à l’instar de la main aux pis. Le traiteur toujours sera un pis-aller.
Pour rester dans nos bonnes vieilles habitudes, le docteur Klotz, se substituant à personne, entreprit de lancer les assiettes avec un art consommé. Saluons cette inspiration qui permit de combler un vide irréparable. Cette capacité à déjouer le cours des choses est l’apanage des grands. Franck est grand, et tout le reste est faiblesse.
Le retour à la normale est programmé pour la semaine prochaine. Nul doute que nous bénéficierons d’un traitement de choix, puisque c’est Coco qui s’y colle. Il serait raisonnable, à cet égard, sur les conseils du chairman, de prévoir du covoiturage.
Quant au cassoulet, il serait servi sous quinzaine, si cassoulet il y a. Le toulousain n’entend pas céder aux clichés et entrevoit d’élargir les champs du possible. Le toulousain, le saviez-vous, est un inconditionnel de Pindare qui écrivait dans une ode : « O mon âme, n’aspire pas à la sagesse, mais épuise les champs du possible. » Reste que l’on ne serait pas insensible à un bon vieux cassoulet. Il fut temps, d’ailleurs, ou les camarades de l’auteur de la célèbre formule « blanc bonnet et bonnet blanc » organisaient des cassoulets dansants. Sans aller jusque-là, on peut imaginer un cassoulet enchanté. A bon enchanteur salut !

21 janvier 2008

Un homme à la mer

La pignole du Barde

Aux archiballs, nous avons deux amiraux. L’un est d’eau de mer (Roland), l’autre d’eau douce (le Tcho). Ne croyez pas un seul l’instant qu’un amiral d’eau douce soit inférieur à un amiral d’eau de mer. Tout parti pris est imbécile. La séparation des eaux n’échappe pas à la règle ; n’en déplaise à Moïse. Le Tcho a d’ailleurs un petit côté Moïse ; une barbe, sans conteste, accentuerait cette ressemblance. Ceux qui ont été initiés à la navigation sur les eaux impétueuses de la Garonne par le Tcho en savent quelque chose : Tcho montre la voie comme peu. Avec un flegme et une douceur incomparables. Il suffit de suivre le mouvement de ses lèvres pour dissiper les maux de moussaillon qui nous étreignent. Alors tout devient paisible, et les courants pervers ne sont plus que calmes ruisseaux, tendres mares, lacs propices aux rêveries infinies. Et quand l’amiral d’eau douce vous chuchote, la lippe souriante, « Un homme à la mer », on lance la bouée comme on offre un bouquet de fleurs à l’aimée.
Mais le Tcho plus jamais n’initiera quiconque. Il cultive à présent ses jardins imaginaires à l’ombre de la retraite et titille l’artistique par intermittence. Les flots de l’estuaire sont désormais orphelins et le mascaret verse une larme lorsqu’il soulève sa houle. N’importe, le Tcho a fait des petits qui voguent à qui mieux mieux sur la Gironde offerte et s’en vont rue de Bègles goûter un repos mérité. On ne fait pas son trou sans maître que l’on soit castor ou aigrette.

17 janvier 2008

Le cuistot de la semaine : Tcho devant !!!!

Par Perdigue

Un petit crachin bordelais virevoltait nonchalamment autour des projecteurs de Musard et vu la journée qui venait de s’égoutter, on sentait bien que nous n’allions pas être bien nombreux à prendre notre bain de boue annuel.
Je vous passerai le nombre de ballon qui sont allés profiter des bienfaits de la dite boue.
Un score très serré, mais une vraie volonté de jouer.
Malheureusement un blessé au tendon d’Achille, en la personne de Yann Balboa.
Qu’à cela ne tienne, notre Panda régional parfaitement conscient du réchauffement de la planète, s’est lancé dans une démonstration de glissade ventrale de plus de 10 mètres, pour envoyer à ses coussins manchots de la Terre Adélie (qu’il imite à la perfection).
Bref, on est tous rentrés pourris vers la douche salvatrice, afin d’être présentable au trou :
- C’est qui de bouffe ce soir.
- C’est Tcho.
- Le Tcho !?!?! Remarque, vu ce qui tombe, il pourra venir en bateau…
- Fait pas le con, y’a Pépé à la porte.
- Putain ! Refile-moi du savon que je me relave le prose.
- Oh ! Il n’est pas comme ça.
- T’as raison, il est pire. Envoie !!!
En effet, une fois dans l’antre de notre débauche gastronomique, on pouvait presque passer en écartant les bras. On a bien cru que certains ne comprenaient pas le second degré, car Pépé s’inquiétait sec quand il m’a vu débouler en bon dernier.
Nous étions peu, mais le Chairman était là et il avait les crocs. Et là on s’est demandé si le Tcho n’avait pas prévu de nourrir tous ces anciens élèves devenus Capitaines au con lourd, pardon, au long court.
Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de l’avoir comme instructeur, il faut savoir que le Tcho distille son savoir à un rythme posé, pas lent mais posé. Il sent bien, le Bougre, que la peur de s’échouer sur un examen nous taraude, alors, il prend son temps.
Parfois, à la fin d’une phrase il marque une pause, les paupières mi closes, pour que tout le monde assimile bien. Si il tarde à reprendre, méfie toi, c’est qu’il réfléchit. Si il tarde encore plus, c’est qu’il pense, mais au moment où tu te dis que tu vas devoir intervenir, hop ! Il reprend avec une mise en garde et une vanne dont lui seul a le secret.
Ben, mardi soir, on n’a pas eu le temps de la réflexion. Et c’est les quinquets grands ouverts qu’il nous a servi des mets aussi nombreux que délicats.
Le Tcho annonce la couleur d’entré de jeu : « Ce soir, on mange Basque. »
Et c’est parti ! Des pimientos rellenos de brandade sont tombés de tous les côtés et on a vite compris que si on ne bouffait pas tout, on n’aurait pas la suite.
Et la suite fut un poulet basquaise avec ses patates en robe des champs. Et là aussi, il a fallu tout curer, sinon, pour le dessert, tintin !! Et pas d’ardi gachna ! Quel est le con qui a trafiqué la confiture de cerises noires ? Elle a failli nous péter à la gueule.
De quoi Arnaud ? Petit Tom est à Bayonne ! Ha nom de dieu ! Il est en train de se faire récupérer par la branche dure des Archi Côte Basque. Tiens bon Petit Tom, on veille ! Personne n’a été blessé, mais tu nous manque.
Bon allé, c’est bien pour faire plaisir au Tcho qu’on fini aussi le fromage, mais bon moi, les desserts…
Ha ! Le salaud !!! De la mousse au chocolat avec un cake aussi moelleux qu’elle.
T’emmerde pas le Tcho, on a compris. On a vu Pépé à l’entrée des escaliers. On finit.
Bien conscient de notre bonne tenue face à la gamelle, le Tcho fait péter la Mazana et le Patxaran.
Ce repas énorme, dont la simplicité n’a d’égale que la qualité des produits préparés et la justesse de sa cuisson, met le jury à genoux.
Dudu, Titi, Hamilton, Arnaud, Guitou et Grozan se prosternent pour déposer un 15,5 aux pieds palmés d’un être d’exception qui sait recevoir ses amis.

PS : Le Toulousain se dépucelle la semaine prochaine.
UMP : Le chairman nous trouve triste. Donc, dans 15 jours, il est conseillé de venir en taxi, car dixit Coco : « le repas sera alcoolisé »

Con se le dise !!!!!!!

10 janvier 2008

Raging Miguel

La pignole du Barde

Il possède un côté de Niro Miguel. Ceux qui ont vu Raging Bull comprendront. A le voir manier sa boule de mimolette dans l’échancrure du blog, l’évidence saute aux yeux à défaut de sauter au paf. Il n’a rien de Jimmy Stewart avec sa nonchalance feinte, ni même de John Wayne dont son physique le rapprocherait. Mais le Duke savait contrarier les apparences pour nous livrer des interprétations tout en finesse (ah ! Nathan Brittles disant adieu à ses hommes dans She wore a yellow ribbon !). Non, Miguel, il a tout du de Niro métamorphosé par Scorcese. Et c’est à nous qu’il doit cette métamorphose. Signalons, par parenthèses, que le 8 janvier 2008 est, à un jour près, le centenaire du plus féminin des castors : Simone de Beauvoir. Un petit tour sur la couverture du Nouvel Obs dira assez les charmes de celle qui fit battre le cœur du tonnelier de Billancourt. Rien à voir avec les vertus callipyges de Miguel dont on put apprécier les charmes au son du folklorique Ami Miguel montre nous tes fesses, ami Miguel montre nous ton cul. On peut préférer à ce chant cher au trou le Shall we gather to the river dont raffolait l’amiral Ford.
Donc Miguel a une parenté avec Jake La Motta. On sait son goût pour la motte et la mimolette. Sa manière de titiller la boule n’est pas sans nous rappeler le face à face immortel entre le rital immigré et son puching ball. Les nostalgiques de Tarzan, le vrai, celui immortalisé par Johny Weismuller, évoqueront aussi son côté Cheeta, référence faite à sa célèbre roulade de Lormont. On a la jungle qu’on peut. Miguel est une mine pour les cinéphiles.

09 janvier 2008

Le cuistot de la semaine, to be or not to be

Par le Blogger


Il y a chez Freud (et un peu chez Shakespeare), deux théories qui proposent une interprétation de la structure et du fonctionnement psychiques, tant scientifique que pratique : l'inconscient et les pulsions. Ces deux entrées dans l'exploration d'un individu, rapportées à Miguel prennent subitement un tout autre sens, et là, je crois bien que Freud n'a pas tout prévu. Les pulsions, on les connaît : une soudaine envie de crier Janvier (n'est pas Jean Gabin qui veut) ou une roulade aux conséquences ravageuses font partie des imprévus et, dans les pulsions, l'imprévu prend une part importante et, oh combien, Miguel est un homme d'imprévus. Jusqu'ici, rien de nouveau.
Quand à l'inconscient, Freud a malencontreusement omis d'y voir autre chose que le contraire du conscient dans le sens où la conscience est justement une définition d'une certaine lucidité par rapport à l'instant présent. Miguel apportera à la psychanalyse une ligne de plus dans la définition de l'inconscient où on relèvera une part importante d'insouciance et d'improvisation.
Voilà pour commencer l'année 2008 en théorie !
Mais en pratique, l'affaire est toute autre. D'abord la Bonne Année et son avalanche de bisous. T'as pas fait le tour de tout le monde dans les vestiaires qu'il est temps de prendre la douche ! A moins d'une Bonne année acclamative que sait faire l'avocat, façon je rentre, j'embrasse pas et je le dis haut et fort comme qui dirait : La séance est levée.
Sur le terrain, les choses s'annoncent de bonne augure. Nous sommes une trentaine. Mais les deux équipes se distinguent par leur contraste. En face, ça court, ça défend et ça parle pas. De l'autre côté, ça cause, ça boit le thé et « moi, ça va et toi, ça va ? »...
Bon, pour le sportif, c'est pas ça encore, les fêtes en ont plombé quelques-uns et même quand Hamilton fait le tourteau, la balle à la main, il mène Zeille à l'essai pendant que d'autres cherchent la mayonnaise. Mais la mayonnaise accompagnerait bien le tourteau mais ne monte pas... Allez, tous au trou.
– Qu'est ce qu'on fait ? On s'arrête chez Quick ?
– Euh, non ! Soyons sport.
Re-Bonne Année, une ribambelle de bises et de meilleurs vœux de santé et de Carla Bruni, déjà une entrée passe à l'as. Ca te la coupe, un foie gras poilée avec du cassis et des groseilles vient de faire tout juste les dix premiers de la table ! (Tout s'explique, voir Freud plus haut à la rubrique insouciance). Les retardataires auront des tripes, c'est à côté du foie, mais c'est quand même moins bien. Miguel y jette le reste du jus du plat d'avant avec ses grains de cassis et de groseilles et vend sa recette comme étant au foie gras, des tripes au foie gras ! (Tout s'explique, voir Freud plus haut à la rubrique improvisation).
Bon, on avale les tripes et on gobe l'histoire. Plafff, le premier bouchon saute d'un Montagne-Saint-Emilion. Eh ben voilà, il est dans le vin, on va finir par en tirer quelque chose !!! Glouglou et ça repart.
Le plat est un chef-d'œuvre de présentation. Miguel devait être Magritte dans une autre vie ! Quand tu regardes bien, ceci n'est pas une pipe, c'est des lasagnes dans leurs barquettes d'alu dans un plat en inox. Un mariage de matières futuristes dans un nouveau concept cuisine. Une œuvre où l'idée prend le dessus sur la forme, un nouveau concept conceptuel. Si les barquettes alu donnent l'impression d'un plat de chez le traîteur, la surcouche de gruyère est la patte du chef, le plat en devient amélioré.
Ah, bon, qu'est ce que ça devait être ?
Ta gueule ! Arrête d'être langue de pute, il a fait des efforts et l'essentiel c'est ça.
Un bon éducateur te dira que le gars en veut, il attaque sa quatrième année stagiaire avec de la volonté, il pourrait être démotivé, baisser les bras... mais c'est sans compter avec la force de caractère de notre JC... tout est dans le mental.
A l'arrivée de la Mimolette en boule, le trou se transforme en flipper géant. Même Dudu s'y met.
Au lancer d'assiettes, tout le monde craint pour sa vie et le silence et l'angoisse tombent comme une chape de plomb. A la fin du lancer, tout le monde est sorti indemne.
A la galette des rois, ceux qui l'ont eu, ils ont avalé la fève. On fait pas de vagues, toujours pas de blessés.
Rien n'expliquera ensuite pourquoi les nerfs ont lâché et qu'un échange aérien de serviettes et du pain mouillés ait eu lieu avec le Président.
Le premier jury de l'année réunit Loulou, Guitou, Perdigue, Lafourche, le Blogger et le Barde pour signer le 12.
Qu'est ce qu'on fait ? On s'arrête toujours pas chez Quick ?
Ah, mais tu penses qu'à bouffer.
– Allez, juste
un Brownie pour les 50 ans du Barde.