27 février 2007

Le cuistot de la semaine, Yann Balboa on the ring !

Il était dans ses petits souliers le Yann au bout de la table, encadré d'anciens gros, avec à sa gauche, Pepe La Boule et à sa droite, Franck La Castagne. Une vraie première ligne !
Pour bouffer donc hier soir, alors que le blog n'avait pas l'information, on a eu du lourd... un beau bébé breton qu'une césarienne n'a même pas suffit à accoucher : Ladies and gentelmen (ambiance présentation sur le ring), the destructor (applaudissements)... the ravageor (cris)... the tractor (l'hystérie)... Yaaaaannnn the pilaaaaar (applaudissez merde, je me casse la voix et vous cassez l'ambiance !).
Dans une salle surchauffée, le champion entre sur le ring avec un magnifique tablier orné d'un Yann écrit à l'anglaise...
D'entrée de jeu, il fallait le voir à l'œuvre entrain de massacrer une bananeraie entière. Une centaine de bananes criaient au secours dans la cuisine du trou bien avant qu'elles soient flambées. Les endives se faisaient pipi dessus, les œufs voulaient se casser pour ne pas finir en omelette, quelques poulets sont allés se planquer dans le four... Yann le terrible est sur la place, aussi large d'épaules que haut, si le carré n'existait pas, il l'aurait inventé. Et pas besoin de le rappeler, Yann n'est pas du genre à se la jouer : Soit gros et tais-toi ! Yann sait aussi faire cuire du riz... balèze, non ?
Quand on cherche bien, on comprend tout de suite l'importance du travail des parrains pour ce jeune castor. Ses coachs et ses mentors savaient faire bouillir l'eau bien avant lui, il suffit de regarder, le trio de chic et de choc : Gwen, Yannick et Zeille (applaudissements svp).
Yann a donc cassé la baraque hier soir, dans l'ordre : tortilla à l'apéro, salade d'endives, poulets à la crème gratinés au four accompagnés de riz, duo de fromage et bananes flambées. Devant un si beau programme, Christian I., Titi, Yannick, Jacques le Boucher, Perdigue et la Piballe déclarent notre Rocky gagnant dès le premier round : 14.
Entre-temps, on a eu le droit à une présentation officielle de la Carte Pochetron Pro, téléchargeable gratuitement sur ce site (voir ci-dessous). Après analyse, Jean-Pierre C. s'inquiétait de savoir comment déchirer chaque case boisson signalant par là une manœuvre peu pratique... Il déchire ce Jean-Pierre !

24 février 2007

Une tireuse pour les tirs-au-flancs

Las de compter jusqu'à 15 et d'épuiser leurs petits doigts à préparer les carnets, nos barmans paresseux vous présentent la nouvelle carte à débit de boissons, toujours au prix de 20 €. Un format pratique qui trouvera sa place dans les portefeuilles, entre la Gold et le permis. Attention à ne pas la présenter par mégarde à un contrôle de police !
Mais leurs recherches ne s'arrêtent pas là, deux expériences diaboliques sont menées simultanément et secrètement au nez et à la barbe de tous les services secrets... Reportage en caméra cachée, amoureux des traditions et âmes sensibles s'abstenir !!!


21 février 2007

Le cuistot de la semaine, remake de Tenue de Soirée

C’est fou combien Jean-Christophe me fait penser à Michel Blanc ! Oui, oui, je sais, on dirait plutôt Gérard Depardieu… et pourtant, à chaque fois, c’est Blanc qui me vient à l’esprit : le crâne calé contre les barreaux du lit, à plat ventre, avec Depardieu entrain de lui pilonner la rondelle dans le film Tenue de Soirée. Pauvre Blanc, tout rouge sous les 120 kilos de Jean-Christophe… euh… Depardieu, t’imagines ?
Vous l’aviez vu venir, la surprise annoncée au trou (à rat, pas à Blanc) était bien Jean-Christophe. L’homme à qui on doit, faut le rappeler, la rubrique qui immortalise le cuistot de la semaine et la note qui va avec ! Souvenez-vous, une sombre tentative d’un repas/tapas… Ne revenons pas sur les choses qui fâchent et parlons du repas d’hier où certains esprits chagrins (encore eux !) avaient peur de passer pour des Blancs.
Premier frisson (je ne vous le cache pas, j’avais le trac pour lui !), point de traces d’entrée ! Vaguement entendu parler de quelques tranches et rondelles… rondelles ! Là, c’est Blanc qui revient ! Je suis bleu ! Vite, un coup de rouge ! (bleu, blanc, rouge ??? ça doit être les élections qui tapent sur les nerfs.) Un coup de rouge donc, bingo ! Y a un espoir !
L’étiquette affiche un château Lagrange 2004, il fera office de hors d’œuvre ! Un verre, deux verres… quand on aime, on compte plus.
Deuxième frisson (proche de l’attaque), la daube gasconne aux cèpes émincés de chez Gaillou Durdos fait petite à côté des Archiballs réunis. Alors, on attend son tour (surtout quand on mange debout). En attendant, un coup de Lagrange… il fera finalement office de plat de résistance ! Un verre, deux verres… quand on aime, on compte toujours pas ! Quelques bouts de pain pour saucer (y a beaucoup de sauce chez Gaillou Durdos), un reste de couilles de patates et on passe au fromage. Comme par hasard, Ah voilà du bon fromage est lancée, ça rassure, y a du fromage pour finir le verre de rouge, qui finit avant le fromage, alors on reprend du rouge pour finir le fromage qui finit avant le rouge, alors on reprend du fromage pour finir le rouge qui finit avant le fromage, alors on reprend du rouge… c’est comme ça, quand on aime à ce point, on sait plus compter !
Troisième frisson, faut un jury… allez, les gars, foyez fympa ! Triés sur le volet, Guitou, Gwen, Joël, Dudu, Alain-Charles et le Douanier donnent le 13, ouf ! ça s’arrose, un verre, deux verres… tant que nous et Lagrange sommes debout !

PS : Je ne sais pas qui est le con qui a dit que le bon vin ne donne jamais mal à la tête ?

Ce que le barde en dit :

A toi Miguel, cintré dans ton tablier blanc
Peinant à retenir ton corps surnuméraire
A tes vins généreux palliant l’arbitraire
De portions fort congrues promises aux ci-devant
Castors attablés et qui n’en pouvant mais
Hurlaient leurs faims rageuses à celui qui les met.

A toi roi des roulades que l’on dit de Lormont
Que n’as-tu à propos préféré les gratons
De la cité rebelle en guise d’ouverture
Ce choix à tous égards eût été des plus sûrs
Mais va ta daube est belle et se plaît aux trempettes
Même si on l’eût aimé un soupçon plus replette

Tu sais l’art des desserts où règne la framboise
Pour cela tu seras absous de tes péchés
Et je t’accorde sans peine le pardon de l’aîné
Mais ne mesure pas mon puîné à ta toise
Ce qui peut convenir à ceux que tu nourris
Tu joues avec le feu, tu risques d’être marri

Nous t’attendons Miguel à présent sur le pré
Non pas comme Gérard qui usurpa Musard
Mais au paquet, très cher, au paquet dare-dare
Comme aurait dit ce Blanc au trou duc affrété
Pour accueillir enfin Depardieu l’insatiable
Ah ! Walid ta prose rend mes vers méprisables !

14 février 2007

L'amour présidentiel

Avec elle au moins, c'est Saint-Valentin tous les jours...

Si vous voulez en savoir plus, c'est par ici !

Le cuistot de la semaine : un Thierry P. en cache un autre !

Quand un candidat Archiball veut devenir Archiball, on sait qu'il joue au rugby (en principe), qu'il commence généralement à l'aile, qu'il se fera discret avant de faire comme tout le monde et ramener sa fraise, qu'il hésite avant de mettre les pieds au trou et une fois sur place, mange d'abord debout et fait preuve d'un bon coup de fourchette et d'une bonne descente, qu'il est motivé pour participer à toutes les beuveries mardinicales, à toutes les sorties et à tous les matches, qu'il fera tout pour charmer le général et avoir sa place en équipe "type", qu'il sait écrire une lettre où il est censé être drôle devant une belle assemblée très souvent générale et blindée d'humour, qu'il va se tenir tranquille pendant deux ans pour éviter d'être recalé – et bien qu'il soit dur d'être recalé, il y en a qui y arrivent –, qu'il va falloir faire un repas ou deux et qu'il le fera malgré la pression des morfales qui bêlent, bêlent, bêlent comme le jour !
Voilà pour le minimum syndical.
Si, en plus, il s'avère qu'il joue bien au rugby, qu'il a la barbe de Chabal sans en avoir la chevelure, qu'il est au trou aussi à l'aise que chez lui au point d'y emmener son fils, qu'il rentre sur le terrain comme un Miura dans l'arène, qu'il est généreux au comptoir, qu'il est volontaire pour pousser la chansonnette et qu'il est excellent cuisinier, alors là, c'est la cerise sur le gâteau et la griotte sur le basque.
Sceptiques comme une fosse, vous allez me dire : c'est pas possible ! Eh bien si… ce prince charmant existe et pas seulement dans l'esprit des petites filles en quête de quéquette pour la Saint-Valentin. Il y en a bien un chez nous et hier, pour ceux qui voulaient le voir pour le croire, c'est fait. Pour une fois, on ne blâmera pas les absents, tant pis pour eux. On ne leur cherchera même pas de circonstances atténuantes au bénéfice de la confusion, ayant cru que Lou Gascoun était au rendez-vous. Thierry P. en cachait un autre et le Gascoun cachait de délicieuses tartines aillées et au piment d'Espelette, des rillettes de canard maigre aux cèpes, des joues de bœuf (mamamia) au carottes, du fromage basque en girolles, des tartes flambées à l'armagnac, du vin blanc, du vin rouge et le reste d'armagnac qu'a pas flambé... même pas mal, un premier repas énoooorme ! On aurait presque envie que les contrées de Laponie se détachent de la banquise et errent dans les mers froides sans plus donner de nouvelles… (Mais non Titi, c'est une blague, on t'aime !)
Christian I., Jacques le Boucher, Yves M., Pepe, Bernard P. et Christian S. forment un jury qui accouche d'un 15,5. On y ajoute les "ça fait trente ans qu'on a pas mangé comme ça au trou !" et les "il faut que ça soit toujours aussi bien !", on comprend qu'hier le trou a connu un repas au cachet incomparable. Mais, ma parole... el perdigon, c'est un cachet en espagnol !

Ce que le barde en dit :

Salut à toi Perdigue, prometteur maître queux
La vie se fit plus douce lors que les joues de bœufs
Savamment mitonnées au réduit culinaire
Enchantèrent ceux-là qui tapinent au repaire

Salut à toi Perdigue, qui fit pleurer les vieux
Retrouvant les saveurs des repas si copieux
Fleurant la tradition et le respect des pères
Et qui la larme à l’œil recouvraient leurs repères

Je te salue Perdigue, je salue ton audace
Car oser après tout c’est s’inscrire dans les traces
De ceux qui négligeant fanfreluches et guipures
N’aspiraient simplement qu’à être vrais, nature

Je te salue Perdigue, je t’adoube et proclame
Le retour triomphal, imperturbable et calme
Des vertus éternelles qui font fi des dentelles
Répugnent à l’éphémère et vont à l’essentiel

07 février 2007

Le cuistot de la semaine ou l'Obélix en cru bourgeois

Je vous arrête tout de suite, c'est pas parce qu'il est question d'Obélix, que notre cher président doit forcément venir à votre laaaaarge esprit… c'est pas Lolo non plus et c'est pas Gwen... On va pas faire le tour des gros - qui ne sont pas gros, qui sont juste enrobés –, vous donnez donc votre langue au chat ou à la chatte et vous saurez qu'il s'agit de Jean-Philippe S. bien qu'il ait plus d'un Astérix que d'un Obélix !
Dans la pure tradition des offrandes cultuelles des peuples antiques, et dans la foulée d'une salade tomate-Mozzarella anachronique, Jean-Philippe sacrifie sur l'autel du trou deux cuissots d'un sanglier doux comme un agneau (!) et qui courrait encore dimanche !
Il n'en resta pas une miette et certains n'ont pas hésité à ronger l'os. Quel meilleur hommage pouvait être rendu à cet animal qui a orné bon nombre de casques, de boucliers et de monnaies gaulois ? Sans oublier ses services rendus à la Gaule, rappelons que la bête farouche et courageuse fut l'emblème national avant de se faire dérober la place d'honneur par le Coq. En effet, un mauvais jeu de mot antique datant de la conquête romaine, puisqu'en latin Gallus désigne à la fois les Gaulois et le coq (cf. les gallinacés), est venu conforter la place du volatile. Et, pour plaire à l'envahisseur romain, le sanglier perdit son crédit ! Au XIIème siècle, les ennemis germaniques ressortent cette mauvaise plaisanterie pour ridiculiser Philippe Auguste le traitant d'oiseau de basse-cour. Il a fallu attendre les rois de France pour revaloriser la bête à plumes, puis par les révolutionnaires, et ensuite par les sportifs que nous sommes...
Le conseil des rois du trou composé d'Alain F., Patrick T., Christian L., Jean-Louis C., Lolo et Loulou adjuge un 13 pour celui qui, avec le sanglier, nous servira une purée de patate maison, une salade d'endives, du fromage et des OVNIs au goût de tarte au citron.
Mention spéciale pour l'excellent vin qui a si bien accompagné le sanglier pour fêter, sans doute, la dernière année du cochon (cousin du sanglier et non pas un sanglier après une chimio), qui sera désormais banni au pays de la bravitude ! En effet, selon l'AFP, les plus hautes sphères du gouvernement chinois ont expliqué "qu'il s'agissait de montrer du respect à l'Islam". Il y a donc fort à parier, toujours selon l'AFP, que l'année du cochon va probablement disparaître au profit de l'Année de L'Ours ou du Panda !
Je vous arrête tout de suite, c'est pas parce qu'il est question de Panda, que notre cher président doit forcément venir à votre laaaaarge esprit…



Ce que le barde en dit :

Le barde est excédé, il ne trouve plus ses mots
Trop souvent on lui sert la gauche en caviar
Il a beau répliqué « Et la droite Ricard ! »
Rien n’y fait, il subit les outrages de Lolo

Soulat de son caquet sans cesse le tarabuste
Il le hèle, l’apostrophe, le titille et le tance
Il ne s’arrête jamais, toujours il le relance
Ses quolibets l’accablent , sournoisement s’incrustent

Il est pire qu’à Musard lorsqu’il râle et éructe
Contre ceux qui enfreignent ses règles imprécises
« A la faute bordel ! », « Alain tu nous les brise ! »
Le barde est las, hélas, de ses propos de brutes

Par bonheur mardi s’est exprimé le rouge
Le seul qui convienne et ne s’atténue point
Le rouge rassembleur qui fait fi des potins
Et réjouis les cœurs jusqu’aux tréfonds des bouges

Oubliant les sornettes et les vaines chimères
D’un Soulat le soûlant de ses propos parjures
Le barde dédaignant invectives et injures
S’en remit aux offrandes d’un vigneron, d’un frère

Je sais l’art d’évoquer les minutes heureuses
Ecrivait celui-là qui connut les ivresses
Des paradis qu’à tort l’on dit artificiels
Mais j’en oublie ma rime, ma strophe devient boîteuse

Tu rames, mon pauvre barde, il est temps d’arrêter
Lolo décidément a eu raison de toi
Que ta dernière strophe revienne à qui de droit
Que Jean-Philippe achève ce vers irrégulier


Et pour réconcilier le barde et Lolo : candidats, unissez-vous.