17 janvier 2008

Le cuistot de la semaine : Tcho devant !!!!

Par Perdigue

Un petit crachin bordelais virevoltait nonchalamment autour des projecteurs de Musard et vu la journée qui venait de s’égoutter, on sentait bien que nous n’allions pas être bien nombreux à prendre notre bain de boue annuel.
Je vous passerai le nombre de ballon qui sont allés profiter des bienfaits de la dite boue.
Un score très serré, mais une vraie volonté de jouer.
Malheureusement un blessé au tendon d’Achille, en la personne de Yann Balboa.
Qu’à cela ne tienne, notre Panda régional parfaitement conscient du réchauffement de la planète, s’est lancé dans une démonstration de glissade ventrale de plus de 10 mètres, pour envoyer à ses coussins manchots de la Terre Adélie (qu’il imite à la perfection).
Bref, on est tous rentrés pourris vers la douche salvatrice, afin d’être présentable au trou :
- C’est qui de bouffe ce soir.
- C’est Tcho.
- Le Tcho !?!?! Remarque, vu ce qui tombe, il pourra venir en bateau…
- Fait pas le con, y’a Pépé à la porte.
- Putain ! Refile-moi du savon que je me relave le prose.
- Oh ! Il n’est pas comme ça.
- T’as raison, il est pire. Envoie !!!
En effet, une fois dans l’antre de notre débauche gastronomique, on pouvait presque passer en écartant les bras. On a bien cru que certains ne comprenaient pas le second degré, car Pépé s’inquiétait sec quand il m’a vu débouler en bon dernier.
Nous étions peu, mais le Chairman était là et il avait les crocs. Et là on s’est demandé si le Tcho n’avait pas prévu de nourrir tous ces anciens élèves devenus Capitaines au con lourd, pardon, au long court.
Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de l’avoir comme instructeur, il faut savoir que le Tcho distille son savoir à un rythme posé, pas lent mais posé. Il sent bien, le Bougre, que la peur de s’échouer sur un examen nous taraude, alors, il prend son temps.
Parfois, à la fin d’une phrase il marque une pause, les paupières mi closes, pour que tout le monde assimile bien. Si il tarde à reprendre, méfie toi, c’est qu’il réfléchit. Si il tarde encore plus, c’est qu’il pense, mais au moment où tu te dis que tu vas devoir intervenir, hop ! Il reprend avec une mise en garde et une vanne dont lui seul a le secret.
Ben, mardi soir, on n’a pas eu le temps de la réflexion. Et c’est les quinquets grands ouverts qu’il nous a servi des mets aussi nombreux que délicats.
Le Tcho annonce la couleur d’entré de jeu : « Ce soir, on mange Basque. »
Et c’est parti ! Des pimientos rellenos de brandade sont tombés de tous les côtés et on a vite compris que si on ne bouffait pas tout, on n’aurait pas la suite.
Et la suite fut un poulet basquaise avec ses patates en robe des champs. Et là aussi, il a fallu tout curer, sinon, pour le dessert, tintin !! Et pas d’ardi gachna ! Quel est le con qui a trafiqué la confiture de cerises noires ? Elle a failli nous péter à la gueule.
De quoi Arnaud ? Petit Tom est à Bayonne ! Ha nom de dieu ! Il est en train de se faire récupérer par la branche dure des Archi Côte Basque. Tiens bon Petit Tom, on veille ! Personne n’a été blessé, mais tu nous manque.
Bon allé, c’est bien pour faire plaisir au Tcho qu’on fini aussi le fromage, mais bon moi, les desserts…
Ha ! Le salaud !!! De la mousse au chocolat avec un cake aussi moelleux qu’elle.
T’emmerde pas le Tcho, on a compris. On a vu Pépé à l’entrée des escaliers. On finit.
Bien conscient de notre bonne tenue face à la gamelle, le Tcho fait péter la Mazana et le Patxaran.
Ce repas énorme, dont la simplicité n’a d’égale que la qualité des produits préparés et la justesse de sa cuisson, met le jury à genoux.
Dudu, Titi, Hamilton, Arnaud, Guitou et Grozan se prosternent pour déposer un 15,5 aux pieds palmés d’un être d’exception qui sait recevoir ses amis.

PS : Le Toulousain se dépucelle la semaine prochaine.
UMP : Le chairman nous trouve triste. Donc, dans 15 jours, il est conseillé de venir en taxi, car dixit Coco : « le repas sera alcoolisé »

Con se le dise !!!!!!!

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