10 décembre 2008

Le cuistot de la semaine, pourfendeur de carottes

Par Perdigue

Les caleçons molletonnés, si chers à Popeck, étaient de sortie, hier soir à Musard. Des nouveaux aussi, dont deux radis noir, plus un Peyo, un Thomas et un pilier. Mais, par-dessus tout, j’ai eu le privilège de jouer aux côtés d’une grande Star. Un ouvreur stratège d’une classe rarement égalé, sa maitrise du ballon à un bras (un de chaque côté). Une icône sur son socle inaltérable. Par respect pour son anonymat, sa pudeur, sa discrétion, nous le nommerons : La GWENUS de MIRO.
Pour ceux qui aurait un doute, c’était l’élégance même au centre de l’attaque, dont la célérité lui avait permit de chouraver le bonnet de Cambo. En effet, on peut se demander à qui ça aller le mieux !
A joueurs exceptionnels, douches exceptionnelles.
Des râles et des bruits sordides nous arrivaient des douches, allant du tayaut enculé au cerf en rut. Les premiers à en ressortir étaient tout rouge et les yeux ébouriffés : Cerf ou Tayaut ?
Hé ben non, lecteur avide de prose lubrique, l’eau était froide, mais froide, à tel point que l’on est tous sortis de là avec le siffolot déguisé en crosne. Le côté positif, c’est que t’as l’impression qu’il fait chaud lorsque tu sors de la douche. Bref, vite au chaud dans notre trou originel.
La bise au vieux, au Panda, bonne nouvelle, tous les nouveaux sont là : bravo les gars. Vite une bière. Hein ! Quoi ? Pas de bière, même en bouteille. Non ! C’est pas possible !!! Pas d’eau chaude, pas de bière, manquerait plus que se soit Guitou qui fasse la bouffe.
BINGO ! Bin merde alors ! Quand ça veut pas… Ça veut pas. Bon, commençons par se désaltérer au gros rouge qui peut en tâcher certains, puis dire au Barde que c’est un enculé (il me le rend bien), avant d’attaquer une salade d’endives à la mimolette et fruits secs. C’est bon c’est frais, un peu moins que le gaspacho et je commence à me demander si, après avoir été glacé par l’extérieur, je n’allais pas l’être aussi par l’intérieur.
Enfin le plat en sauce arrive, salvateur, avec SA patate par personne. La récession est en marche !
J’en veux pour preuve les carottes qui ont entièrement participé au fumet de ce bœuf. Car j’y ai reconnu là, la pointe d’urée de celle du cordonnier Pamphile et la fine minéralité cyprineuse de celle de la Petite charlotte, sans parler de celle de la mère Gavote. On pourrait se dire que c’est dégueulasse d’ôter de la sorte la carotte de son fondement, mais justement, c’est là que Guitou est grand.
« Tout ce qui sort de trou doit retourner au trou ».
Merci Guitou de nous remettre sur le droit chemin.
Merci Guitou pour ces mignardises suaves distillées avec soin.
Merci Guitou de nous refaire du café et de venir nous le servir alors que nous sommes à la belote.
Merci Guitou de nous dire que tu nous aimes.
A notre tour, Guitou, de te dire que l’on t’aime, et que ceux qui ne sont pas d’accord aille se faire enculer (demandez au Barde, il y est encore). Sinon, vous avez aussi la possibilité d’écrire le billet du blog. Essayez, ça fait du bien !!!
Je voudrais aussi par le biais de l’Archiblog, apporter tout mon soutien à tous ceux qui ne peuvent pas venir à Pau. Y’en aura plus pour les autres. Ha ! Le bus, les copains, la charcuterie, du bon pinard, 20 conneries à la minute. Ça peut ne peut pas faire envie, mais c’est un tort. Justement, pour les autres, en espérant que vous n’oublierez pas votre bite sur la table de nuit, pensez à amener un couteau pour la charcuterie (régime).
Le cuisto est grand, qu’on l’…

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