Par Perdigue
Par un mardi soir tellement sombre, que les même les lumières ne s’allumaient pas, il errait, seul, sur le pré.
Sa chevelure de vieux sage au vent, bravant les éléments, absorbé par sa quête obsessionnelle d’une équipe de rugby conquérante que jamais il ne trouva.
Et pourtant… Il avait fait le bon choix, ce bougre de Guitou Vincent.
Mais, vanité ! Quand tu nous tiens !
Notre hôtesse de l’air a estimé que Dudu, Kiki, le Toulousain, Corsenac, Lolo, Perdigue & Junior, n’avaient pas les conditions rugbystiques et esthétiques requises pour être stewarts sur Air Ovalie.
Bin té ! En parlant d’air, si quelqu’un pouvait offrir une gonfle à Guitou pour mardi prochain, se serait lui rendre un immense service, vu que mardi dernier il n’a pas touché un rognon.
Kiki et Dudu en Maîtres à jouer, nous ont fait briller de mille feux, au point d’offrir un essai à Junior sur un décalage d’école, alors que nous étions 8 contre 9.
Merci mon Guitou, tu serais resté avec nous… on aurait perdu !!!!
Le sol jonché des lauriers de la victoire, nous nous pénétrons dans les douches pour soigner nos corps meurtris.
Ha ! Cet antre, qui fait finalement couler beaucoup plus d’encre que d’eau.
Ce lieu si singulier où il ne faut pas ramasser la savonnette de son voisin à moins d’avoir un slip en zinc.
Ha ! Mesdames les archiblogueuses, cette douche salvatrice et régénérante donne cette sensation incroyable, que l’on pourrait comparer à la plénitude intérieure d’un plaisir solitaire et la fraîcheur extérieure d’un rasage de prés.
Et oui, point de barbier, ni de mains douces et manucurées dans les bains de Musard, mais toutes les bonnes volontés sont les biens venues, mais sans coupe choux.
Laissons le choix dans la date à l’apparition de ces nymphes oniriques et partons au trou.
Le marmiton de la cambuse, c’est pas le genre de mec que t’emmerde sous les douches, et quand c’est Yann qui s’y colle faut pas le faire chier non plus au milieu des gardales.
Du coup, tout le monde pensaient qu’on aller bouffer gras et lourd.
Pô du tout, du tout !
Il parait que la salade de je ne sais pas quoi, arborant un camaïeu de vert, était très bonne.
Désolé Yann, mais j’étais trop occupé à boire des bières avec Kiki et Malko, en se foutant de la gueule de Guitou, pour attraper au vol ces végétaux si bien assaisonnés.
En revanche, je me suis envoyé deux fois du poulet à l’ananas derrière la cravate (un peu sur la braguette aussi !) tellement c’était bon.
Y’avait certainement un truc pour accompagner (Appel à témoin), mais il faut bien reconnaitre que le meilleur accompagnement de ce mets délicieux et raffiné était le plat lui-même.
Une fois le fromage de son village ingurgité (le fromage, pas le village), Guitou beugla que, s’il était président, chaque personne qui lui manquerait de respect serait viré sur le champ.
Du coup, nous ne comprîmes pas tout et entonnâmes à sa gloire : « Guitou, tu n’es qu’un enc… Enc… ».
On s’est tous fait virer avant le premier mandat.
Sur ces entre faits, le Vieux 4 mis dans le même sac, la même engeance que le suce nommé Guitou, tous ceux qui n’était pas venu s’oindre l’oignon à l’huile d’olive chez nos amis Mondragonais.
Et là, Archigloguette anonyme et perfide, tu te mets le doigt dans l’œil jusqu’au coude.
Car si bon nombre d’entre nous peuvent venir s’ébattre dans les prés de la verte Ovalie grâce à vos bonnes âmes, autant sinon plus, se cache derrière vos éminences charnus et vos rotondités de peur de se faire abattre sur le pré.
A celles-là, je leur dit franco, mon Général, maquez-vous avec un pousse citrouille, ça vous fera le même effet.
Ou bien, ou bien… ; bon, arrêtons de parler des douches !
D’ailleurs, certains avanceraient l’hypothèse que l’Archiblogueuse anonyme ne serait autre qu’un archiblogueur aux mœurs incertainx.
Revenons au direct déjà si lointain, car ayant perdu mes notes, je ne sais plus ce qu’il y avait en dessert, mais le lancer d’assiette était parfait.
On pourrait penser que Yann s’est fait voler la vedette. Et bien, vous vous trompez. Car Yann ne fait pas ça pour se mettre en valeur, non.
Au trou comme sur le terrain, on ne l’entend pas mais, putain, quelle efficacité, quelle générosité.
Que les autres se fassent plaisir. Les lauriers, c’est pour le pot au feu.
T’en veux du stagiaire et bien en voila, du vrai, du solide, avec un talon d’Achille tout neuf.
Yann, c’est toujours un plaisir s’assoir à ta table et un honneur de jouer à tes côtés.
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