21 septembre 2011

Le cuistot de la semaine, Vacas Gordas/Vacas Flacas (vaches maigre/vaches grasses*)

Par Miguel

* Pour ceux qui n’étaient pas en Argentine, et pour les autres qui ne parlent pas la langue de Cervantes**

** L’auteur du « Don Quichotte »

La semaine dernière, c’était, comme on dit en Argentine, Vacas Gordas (vaches maigre) : mon tour de bouffe mardi dernier, à l’arrache, dans l'urgence.
A contrario, hier soir, c’était Vacas Flacas (vaches grasses) : le dîner brillant de Pioupiou de ce mardi 20 septembre 2011 restera dans les mémoires pour fixer le standard de qualité au plus haut niveau, et un défi est lancé pour toute l’année aux suivants !

Il y a d’abord eu cet entrainement à Musard, lieu d'autant plus savoureux que nous avions failli ne plus y mettre les pieds (on ne le dira jamais assez : merci Jean-Pierre). Toucher plein de rythme et d’enthousiasme, temps radieux, pelouse douce, température clémente, ambiance des grands soirs avec le retour du Toulousain qui sentait la violette à plein nez !
Notre Toulousain aime à parler de ses affinités avec cette plante, pas seulement parce qu’elle est le symbole de sa ville, ou parce qu’elle sent bon, mais parce qu’elle pousse en touffe.
Le Toulousain arrivait juste de vacances à Formentera, à côté d’Ibiza, archipel des Baléares. Cette petite île est moins connue pour les boites et les restaurants que sa grande sœur, mais plus pour ses plages de sables blancs, qui sont très réputées, pour être quasiment toutes réservées au bronzage intégral (read my lips !*).
* « lire sur mes lèvres » (les grandes bien sûr, c’est plus facile !)
Ah la violette de Toulouse, quand on y a mis le nez, on a envie de passer le reste ! Elle a connu son heure de gloire au début du XXe siècle, et elle était alors exportée dans le monde entier, dont la cours impériale de Russie.
On était heureux de retrouver notre toulousain en pleine forme, bronzé (de partout), musclé (par les travaux de ses activités du bâtiment), et agile de ses mains (les meubles qu’il a encore construit). Il brillait de tout feu sur le terrain, plus comme mannequin venu présenté le dernier maillot du Stade que pour le sport que pratique ce même Stade.
Mais il y en avait d'autres qui chatouillaient la pelouse de leurs foulées aériennes. Les Donatien, Alain, Dominique et Perdigue faisaient de Musard une nébuleuse d'étoiles filantes à toute allure.
Mais les vraies stars de la soirée n’étaient pas sur le pré hier soir, elles étaient au fond du trou à rat :
1°) Il y avait d’abord Sean O’Neil de Clonakilty, rendant visite à l’Amiral, et avec qui on a pu chanter avant et après le diner : « In Dublin Fair city, where the girls are so pretty, I first set my eyes on sweet Moly Malone… »
2°) Il y eu ensuite et surtout le florilège plein de maestria de Pioupiou, dont le dîner fut plein de maîtrise et de saveurs :
- Grattons (là où ça nous démange)
- Terrine de Saumon (sauvage d'Ecosse, s'il vous plait)
- Araignée (sans les poils)
- Gratin Dauphinois (de Pommes de Terre Amandine)
- Le plateau des 3 fromages
Si je ne trouve pas les mots pour dire tout le bien de ce repas, j'en trouverai encore moins pour dire toute la subtilité qu'Ingrid a su mettre dans l'immense Pana Cota et son coulis de framboise.
Château Rozier, Saint-Emilion Grand Cru 2006 de la grande maison Saby, est venu souligner le tout !
On a commencé avec les violettes, on fini avec les rosiers, c’est la soirée où l’on se jette des fleurs !


1 commentaire:

ZEILLE a dit…

Pour info gordas veut dire grasses et non maigre et flacas signifie plutôt maigre que grasse... c'est à dire l'inverse que ce tu as écrit mon petit MIGUEL ; mais il est vrai que tu es plus un espagnol de caudéran que des capucins ! je te bise grand loco !! Au fait tu couches avec le tarlouzain ??