Elle a fait sa chatte ! et il a craqué...
28 avril 2007
25 avril 2007
Le cuistot de la semaine entre deux tours
C'est pas possible, il le fait exprès Jérôme. Il dit qu'il vient pas le mardi d'avant et remplace du coup le mec qui vient pas le mardi suivant. Alors que le mardi d'avant, personne l'ayant remplacé, on se tape un couscous traiteur et ce mardi, alors qu'il a remplacé quelqu'un, on se retape un couscous. C'est quoi ce binz, ces tractations d'appareils à couscous ? Il est tendance le couscous ou quoi ? OK le mardi dernier y avait des boulettes, qu'on avait pas encore passé le premier tour ! Mais là entre les deux, fini les boulettes ? C'est plus un couscous royal alors ! Qu'est ce qu'il dit le Barde ? Accordé ? Les castors aussi sont d'accord ? Il faut qu'on soit tous d'accord, tous ensemble. Sinon, tout ne devient pas possible. Et là-dessus, Lolo ne va pas être d'accord. Sachant que Lolo s'est occupé de réunir le jury et recueillir les notes pour ce repas, ce qui n'est pas sans nous faire plaisir de voir Lolo contribuer au travail que nécessite ce blog. Bien sûr Lolo a déjà beaucoup de travail, mais qui travaille plus, gagne plus. Et là, c'est toute notre estime qu'il a gagnée !
Revenons au programme de Jérôme G. dans lequel figuraient trois points importants. Un repas mené de mains de chef comme on mène un raid sur Bagdad. Un régiment de castors était dépêché pour engloutir tous ça ! Nous étions 40, un truc comme ça !
Le premier point promet une salade Tomates-Moza. Il obtient l'unanimité. Une entrée qui annonce le beau temps. On succombe aux délicieuses tomates aussi rouges que Buffet, Arlette et Besancenot réunis, à la mozarella qu'un Prodi aurait prévue pour un meeting avant de se rétracter et à l'abondante huile d'olive au goût d’un Midi qui a changé de maître.
Le deuxième point signe et resigne les repas du trou. C'est plus un trou, c'est couscousland. Bien avant l'invention des charters, les origines de ce plat font débat ! Vient-il de la corne d'Afrique ou des hautes terres du Maghreb ? Une chose est sûre, celui d'hier était fait avec amour, navets, carottes et pois chiche. Quel étrange légume que ce pois chiche qui a valu au simple d'esprit un cerveau de la même taille ? Bien que le célèbre philosophe et poète barbu Cicéron lui ait légué son noble nom latin à cause de la verrue en forme de pois chiche qu'il avait sur le nez, ce sont les phéniciens qui sont responsables de sa diffusion. Ça en fait du monde dans le même plat alors qu'on a du mal à les réunir dans un espace grand comme la terre !
Le troisième point est une douceur que nos fines bouches de castors savent déguster sans chichis et avec chantilly. On aurait du mal à croire que le couscous soit inventé par un nommé couscoussier et pourtant on doit la fraise à un dénommé Frézier. Ce Savoyard d’origine parti en 1712 de Saint-Malo pour le Chili pour mener une opération d’espionnage dans les ports espagnols de la côte occidentale d’Amérique du Sud, revient avec des... fraises. Là, Jérôme les prépare et les Castors les mangent.
Menés par Lolo : La Fourche, Le Douanier, Bernard P., Jean-Pierre C. et Arnaud exercent leur droit de vote et, du suffrage sort un magnifique 13,5 qui, accolé à un %, en ferait rêver plus d'un.
Voici un résumé en images. Détendez-vous, c'est pour rire !!
Ce que le barde en dit :
« Gorioux, c’est fou » dirent-ils comme un seul homme
L’hommage fut unanime dans l’assemblée humide
Où Guitou sans relâche haranguait intrépide
Les castors fascinés, tout acquis à sa pomme
Lors discrètement l’officiant sans mots dire
Assumait son menu dans le trou ruisselant
Alimentant sans fin ses pairs haletants
Dont les râles se muaient en délicieux soupirs
Le couscous en ces temps de rêve monarchique
Se révéla royal et lourd d’espérances
Oui ce grain qui se lève est celui de la France
O mon pays superbe réfractaire à la trique
Est-ce pour cette raison que Guitou transporté
Entonna, bouleversant, le plus fol des hymnes ?
Une internationale magnifique et sublime,
Raviva les ardeurs de nos cœurs confortés
« Gorioux, c’est fou », s’exclamèrent les convives
Lorsque parachevant son œuvre incomparable
L’impétrant du mardi nous servit admirable
Des fraises répudiant leurs consœurs chétives
Il faudra bien s’y faire les bourriques sont d’or
Si obscures qu’elles soient dans leurs tâches ordinaires
Elles offrent ici bas sans le moindre arbitraire
Ce qu’il faut de grandeur pour conjurer le sort
« Gorioux, c’est fou », et l’on en redemande !
Revenons au programme de Jérôme G. dans lequel figuraient trois points importants. Un repas mené de mains de chef comme on mène un raid sur Bagdad. Un régiment de castors était dépêché pour engloutir tous ça ! Nous étions 40, un truc comme ça !
Le premier point promet une salade Tomates-Moza. Il obtient l'unanimité. Une entrée qui annonce le beau temps. On succombe aux délicieuses tomates aussi rouges que Buffet, Arlette et Besancenot réunis, à la mozarella qu'un Prodi aurait prévue pour un meeting avant de se rétracter et à l'abondante huile d'olive au goût d’un Midi qui a changé de maître.
Le deuxième point signe et resigne les repas du trou. C'est plus un trou, c'est couscousland. Bien avant l'invention des charters, les origines de ce plat font débat ! Vient-il de la corne d'Afrique ou des hautes terres du Maghreb ? Une chose est sûre, celui d'hier était fait avec amour, navets, carottes et pois chiche. Quel étrange légume que ce pois chiche qui a valu au simple d'esprit un cerveau de la même taille ? Bien que le célèbre philosophe et poète barbu Cicéron lui ait légué son noble nom latin à cause de la verrue en forme de pois chiche qu'il avait sur le nez, ce sont les phéniciens qui sont responsables de sa diffusion. Ça en fait du monde dans le même plat alors qu'on a du mal à les réunir dans un espace grand comme la terre !
Le troisième point est une douceur que nos fines bouches de castors savent déguster sans chichis et avec chantilly. On aurait du mal à croire que le couscous soit inventé par un nommé couscoussier et pourtant on doit la fraise à un dénommé Frézier. Ce Savoyard d’origine parti en 1712 de Saint-Malo pour le Chili pour mener une opération d’espionnage dans les ports espagnols de la côte occidentale d’Amérique du Sud, revient avec des... fraises. Là, Jérôme les prépare et les Castors les mangent.
Menés par Lolo : La Fourche, Le Douanier, Bernard P., Jean-Pierre C. et Arnaud exercent leur droit de vote et, du suffrage sort un magnifique 13,5 qui, accolé à un %, en ferait rêver plus d'un.
Voici un résumé en images. Détendez-vous, c'est pour rire !!
Ce que le barde en dit :
« Gorioux, c’est fou » dirent-ils comme un seul homme
L’hommage fut unanime dans l’assemblée humide
Où Guitou sans relâche haranguait intrépide
Les castors fascinés, tout acquis à sa pomme
Lors discrètement l’officiant sans mots dire
Assumait son menu dans le trou ruisselant
Alimentant sans fin ses pairs haletants
Dont les râles se muaient en délicieux soupirs
Le couscous en ces temps de rêve monarchique
Se révéla royal et lourd d’espérances
Oui ce grain qui se lève est celui de la France
O mon pays superbe réfractaire à la trique
Est-ce pour cette raison que Guitou transporté
Entonna, bouleversant, le plus fol des hymnes ?
Une internationale magnifique et sublime,
Raviva les ardeurs de nos cœurs confortés
« Gorioux, c’est fou », s’exclamèrent les convives
Lorsque parachevant son œuvre incomparable
L’impétrant du mardi nous servit admirable
Des fraises répudiant leurs consœurs chétives
Il faudra bien s’y faire les bourriques sont d’or
Si obscures qu’elles soient dans leurs tâches ordinaires
Elles offrent ici bas sans le moindre arbitraire
Ce qu’il faut de grandeur pour conjurer le sort
« Gorioux, c’est fou », et l’on en redemande !
13 avril 2007
11 avril 2007
Le cuistot de la semaine a le 150e article !
Bravo Arnaud, passé les 10000 visiteurs, tu as même le droit au 150e article sur ce blog ! Dommage, il n'y avait rien à gagner mais ça a tout de même le mérite d'être signalé. Il suffit de se pencher sur la question de façon numérologique pour comprendre combien le 150 est un chiffre important. Qui dit important, ne dit pas forcément chounard.
Plus sûr que les tergiversations autour du vendredi 13, qui pour certains est synonyme de porte-bonheur et pour d'autres de porte-malheur, le 150 n'est pas le chiffre rêvé qu'on a envie de jouer au Loto. Un funeste site signé par un Jéhan Georges Muller présente le 150 comme un porte-poisse sans nom. Florilège : jour du nucléaire, jour de radioactivité, abri conseillé, faites attention, nuages dangereux et j'en passe.
Mais, nous n'allons pas en rester là et se laisser abattre pour si peu. Arnaud doit déjà se plaindre en se disant que cette histoire va lui porter la chkoumoune.
Loin de là camarade Arnaud, comment perturber tes ondes si positives ? Toi à qui Laurie chante la Positive attitude. Tu es l'inébranlable baraka de notre club, tu es notre grigri, notre karma. Si l'Irlande n'avait pas son trèfle, elle t'aurait sans doute pris comme emblème national. Nous t'imaginons déjà en pin's, en T-shirt, en porte-clé, en figurine... le visage radieux au sourire joufflu. Quand tu es sur le pré, le score s'affole. Quand tu assistes les beloteux, les valets tombent. C'est quand même pas un délire paranormal qui va changer le destin !
Dans toute sa positive attitude, Arnaud était donc notre maître de cérémonie hier soir. Entouré de toutes les forces du bien, il nous servit une salade d'endives, de noix et de roquefort qui fait tant chavirer Dudu le dinosaure. Dudu l'a dit : c'est sa salade préférée. Et si Dudu l'a dit, tout le monde dira : amen.
L'aubaine ne s'arrête pas là, ton poulet façon basquaise accompagné de son riz a fait tomber Le Barde de sa branche. Le Barde l'a dit : j'adore le riz. Et si Le Barde l'a dit, tout le monde dira : amen.
Mais ton cul bordé de nouilles t'apportera même le soutien d'une assemblée se batant pour le croupion. Une prophétie se réalisa : Le meilleur de la poule, c'est le croupion. Et beaucoup de castors diront : amen.
Que dire enfin de ton gâteau au chocolat ; une institution dans ce club ! Tout le monde prit sa part en se disant que l'Apocalypse peut attendre et Mamie Nova, aller se coucher.
Pour célébrer ta bonne étoile, un jury fait de stars : Loulou, Eric Léo, Malco, Alain B., Dudu et Le Barde accouchent d'un... 13 ! Un treize !?! Dis-moi-pas-que-c'est-pas-vrai ! Tu le crois ça ?! Un treize ! Mais t'as vraiment la chance d'un cocu toi !
Ce que Le Barde en dit :
Nos corps sur le pré bouffaient de la poussière
Nous rappelant combien nos vies sont éphémères
Walid dans l’attente d’un ballon improbable
Hurlait au vent du soir des versets redoutables
Le président, à l’aile, le corps moulé de jaune,
S’impatientait aussi et las de trop d’aumônes
Il eut cette formule qui renversa nos coeurs
« Les touffes d’herbe sont rares aux premières chaleurs »
Derrière les poteaux, Detrieux observait,
Et devant le spectacle, bouleversé et défait,
Il répétait sans fin, brisé par l’émotion
« C’est du Monthy Piton, c’est du Monthy Piton ! »
Mais ce fut sans effet, et en guise de Graâl
Les castors s’escrimaient sur la pauvre baballe
Que leurs mains fébriles ne faisaient qu’effleurer
Et des râles profonds s’échappaient des aînés
Puis le rideau tomba, les lumières s’éteignirent
Fourbus les archiballs n’éprouvaient de désirs
Que pour leur tireuse prête à remplir les bocks
Alignés comme le sont tant de grues sur les docks
Arnaud dont la foulée ravageuse, efficace
N’avait pu s’exprimer en ce soir de grâce
Officiait en cuisine imperturbablement
Se souciant comme d’une guigne de nos vains bêlements
Lorsque la colère gronde, il sait rester de marbre
Il est tout à son but et jamais ne se cabre
Ce pur sang à l’avoine est le plus doux de tous
Méditez infidèles ce trait qui vous courrouce
Plus sûr que les tergiversations autour du vendredi 13, qui pour certains est synonyme de porte-bonheur et pour d'autres de porte-malheur, le 150 n'est pas le chiffre rêvé qu'on a envie de jouer au Loto. Un funeste site signé par un Jéhan Georges Muller présente le 150 comme un porte-poisse sans nom. Florilège : jour du nucléaire, jour de radioactivité, abri conseillé, faites attention, nuages dangereux et j'en passe.
Mais, nous n'allons pas en rester là et se laisser abattre pour si peu. Arnaud doit déjà se plaindre en se disant que cette histoire va lui porter la chkoumoune.
Loin de là camarade Arnaud, comment perturber tes ondes si positives ? Toi à qui Laurie chante la Positive attitude. Tu es l'inébranlable baraka de notre club, tu es notre grigri, notre karma. Si l'Irlande n'avait pas son trèfle, elle t'aurait sans doute pris comme emblème national. Nous t'imaginons déjà en pin's, en T-shirt, en porte-clé, en figurine... le visage radieux au sourire joufflu. Quand tu es sur le pré, le score s'affole. Quand tu assistes les beloteux, les valets tombent. C'est quand même pas un délire paranormal qui va changer le destin !
Dans toute sa positive attitude, Arnaud était donc notre maître de cérémonie hier soir. Entouré de toutes les forces du bien, il nous servit une salade d'endives, de noix et de roquefort qui fait tant chavirer Dudu le dinosaure. Dudu l'a dit : c'est sa salade préférée. Et si Dudu l'a dit, tout le monde dira : amen.
L'aubaine ne s'arrête pas là, ton poulet façon basquaise accompagné de son riz a fait tomber Le Barde de sa branche. Le Barde l'a dit : j'adore le riz. Et si Le Barde l'a dit, tout le monde dira : amen.
Mais ton cul bordé de nouilles t'apportera même le soutien d'une assemblée se batant pour le croupion. Une prophétie se réalisa : Le meilleur de la poule, c'est le croupion. Et beaucoup de castors diront : amen.
Que dire enfin de ton gâteau au chocolat ; une institution dans ce club ! Tout le monde prit sa part en se disant que l'Apocalypse peut attendre et Mamie Nova, aller se coucher.
Pour célébrer ta bonne étoile, un jury fait de stars : Loulou, Eric Léo, Malco, Alain B., Dudu et Le Barde accouchent d'un... 13 ! Un treize !?! Dis-moi-pas-que-c'est-pas-vrai ! Tu le crois ça ?! Un treize ! Mais t'as vraiment la chance d'un cocu toi !
Ce que Le Barde en dit :
Nos corps sur le pré bouffaient de la poussière
Nous rappelant combien nos vies sont éphémères
Walid dans l’attente d’un ballon improbable
Hurlait au vent du soir des versets redoutables
Le président, à l’aile, le corps moulé de jaune,
S’impatientait aussi et las de trop d’aumônes
Il eut cette formule qui renversa nos coeurs
« Les touffes d’herbe sont rares aux premières chaleurs »
Derrière les poteaux, Detrieux observait,
Et devant le spectacle, bouleversé et défait,
Il répétait sans fin, brisé par l’émotion
« C’est du Monthy Piton, c’est du Monthy Piton ! »
Mais ce fut sans effet, et en guise de Graâl
Les castors s’escrimaient sur la pauvre baballe
Que leurs mains fébriles ne faisaient qu’effleurer
Et des râles profonds s’échappaient des aînés
Puis le rideau tomba, les lumières s’éteignirent
Fourbus les archiballs n’éprouvaient de désirs
Que pour leur tireuse prête à remplir les bocks
Alignés comme le sont tant de grues sur les docks
Arnaud dont la foulée ravageuse, efficace
N’avait pu s’exprimer en ce soir de grâce
Officiait en cuisine imperturbablement
Se souciant comme d’une guigne de nos vains bêlements
Lorsque la colère gronde, il sait rester de marbre
Il est tout à son but et jamais ne se cabre
Ce pur sang à l’avoine est le plus doux de tous
Méditez infidèles ce trait qui vous courrouce
07 avril 2007
04 avril 2007
Le cuistot de la semaine nous laisse sans voix !
Quoi dire ? Il n'a pas fait dans la dentelle le Nanar. On le connaissait sévèrement burné, on se disait que l'âge allait enfin calmer ses ardeurs. Queneni ! Il n'a pas bougé d'une ride, les botox et compagnie peuvent pointer à l'ANPE. Nanar tient une putain de pêche et n'a pas fini de danser le Mia !
Non, c'est vrai ! Quoi dire ? On bataillait là comme des morveux tous les mardis, à vouloir grapiller un petit point pour faire mieux que les copains, et le Nanar est arrivé, t'a mis tout le monde au pas, au garde-à-vous et à la queue-leu-leu... et la queue-leu-leu, lui, il connaît. On dit que les vieux tirent comme des bêtes en se disant que c'est peut-être pour la dernière fois, alors que le Nanar tire comme une bête en se disant qu'il fera mieux la prochaine fois. Il paraît même qu'il tire au décibel, et pour vous rafraîchir la mémoire, faire crier sa partenaire ne consiste pas à aller s'essuyer aux rideaux !
J'ai beau chercher, franchement quoi dire ? Un café, une cigarette, un café, une cigarette... et je me rends à l'évidence qu'il n'y a rien à dire, il fallait être là, c'est tout ! Et pour ceux qui n'étaient pas là, je me demande comment ils ont fait ? Non, sérieux... On est bien content que l'hiver soit passé. On attendait enfin le printemps, et le Nanar nous en apporte 60 ! Alors ceux qui ne sont pas venus, il faut peut-être les appeler, s'assurer qu'ils ne sont pas malades ! Pour rater ça, qu'ils reviennent avec un mot d'excuse ou un arrêt maladie cacheté par le toubib. Et s'ils n'étaient pas malades, eh ben c'est maintenant qu'ils vont l'être...
On passe aux choses sérieuses tout de suite, autrement dit : Champagne !
Ceux qui sont allés courir n'ont même pas eu le temps de voir la couleur de la bière. Celle sur laquelle on bondit pour en apprécier la première gorgée s'est vue remplacée par une coupe de champagne... et tchin par ci, et tchin par là, en se regardant dans les yeux s'il vous plaît, et le Joyeux anniversaire est entonné un coup en français et un coup en anglais pour les amoureux du BO. Le foie gras sur ses tartines grillées se marie à merveille avec les fines bulles du breuvage. Pendant que certains font avec un foie une cirrhose, le Nanar en fait un parfait mi-cuit. L'affaire se présente bien, il y en a six bien lovés dans leurs terrines, il y en avait assez pour tout le monde.
Le tour de maître se confirme à nouveau avec les magrets de canard cuits à la plancha.
– !!!
– Oui monsieur, à la plancha.
– ???
– Non monsieur, il n'y a avait pas de plancha au trou.
– Comment il a fait ?
– Je ne sais pas monsieur, il l'a fait.
De la magie !!! Les magrets étaient cuits comme il faut, ils étaient chauds et délicieux. Personne n'a rien compris ! Y en a qui ont peut-être rencontré le Troisième Type ; nous, on a sûrement rencontré un Sacré Type. Une feinte de passe à côté ressemble à rien. Nanar est capable de surprendre, ça on le sait. Mais hier, ce fut extraterrestre. L'humanité se penchera longtemps sur ce genre de phénomène et sur la pipérade qui allait si bien avec. On en prend une fois, deux fois. Qui dit mieux ? Là-bas, y en a un qui en a pris trois fois. Adjugé.
C'est insolent, mais il faut bien finir de vous dire ce qui suit ! Je ne le dis pas fort pour ne pas vous faire petit, Nanar a sorti le fromage bleu avec un vieux porto. Le temps de faire un tour d'honneur avec un magnifique gâteau à l'allure d'un terrain de rugby. Tout le monde perd les pédales et rentre sur le terrain pour bouffer sa part. Score : Bernard 60 - Kiki 57.
Et puisque Dieu est un fumeur de havane, il en offre à tout le monde.
C'est à partir de là que les choses se compliquent. Le jury retourne la question dans tous les sens, repasse le ralenti, consulte la vidéo, la concertation entre Gilbert, Henri, Alain B., Zeille, JBS et Gwen déclare le candidat hors-concours afin d'éviter une note qui pourrait mettre des complexes irréparables aux suivants. De toutes les manières, il aurait fallu noter sur 60. Le trou a trouvé son maître, celui là même que 18 trous ne font pas trembler. Avé Nanar et longue vie à toi.
PS : Notre envoyé spécial au Café Pouf nous rapporte qu'un magnum de champagne a provoqué une bataille de glaçons sur un parterre de petits culs ! Comme dit le proverbe : Pas cul, pas pris.
Le mot d'excuse du Barde :
Le hasard est un chien, un renégat, un mufle,
Lors que Bernard superbe illuminait le trou
Je dînais en ville, pensant sans cesse à vous
Je pestais, renâclais et soufflais comme un buffle
Ne m’en veux pas Bernard, retenu chez Mollat
Je devais officier avec un frère poète
Et le maître des lieux sans tambours ni trompettes
Avait sollicité ma présence au repas
Me voilà déchiré entre mes deux passions
D’un côté le poème et de l’autre l’ovale
Je ne pouvais remettre l’invitation fatale
Le devoir l’emporta sur mes inclinations
Walid m’appela d’une voix inaudible
Ivre, repu déjà, me sommant de venir
J’ai remonté le cours et me mis à médire
En lâchant ça et là des propos indicibles
Il était tard déjà, et je pensais à toi
Qui sais de toutes choses faire jaillir l’or
Tu incarnes comme peu la beauté des castors
Offrir, donner, sourire sont ta table de loi
Il paraît qu’à la fin tu soufflas les bougies
Avec maître Kiki de trois ans ton puîné
Permets-moi à mon tour de chanter les années
Et de te célébrer Bernard mon ami
01 avril 2007
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