09 décembre 2009

Le cuistot de la semaine, avec amour et oignons

Par Guiguipédia


Quel plaisir de retrouver le trou après quelques semaines d’absence, ses cris, ses notes, ses discussions plus ou moins stériles, ses argumentations sans fin… Un bonheur ! Mais là n’est pas le propos.
Si le Barde nous régale de sa prose poétique, le Blogger d’une rare culture, il apparait, toujours selon le Blogger, que je tendrais à une écriture qui s’appuie sur l’historique, des hommes et de la cuisine m’aidant, il est vrai, de cet outil qu’est le net. Continuons donc.
C’est donc notre ami Patrick Dinclaux qui officiait hier soir.
Patrick, infatigable capitaine de l’équipe de golf des Archiball, dépensant sans compter son temps à appeler les uns et les autres pour défendre nos couleurs au plus haut.
Il me rappelle un autre Patrick, qui dans son temps faisait de même pour le rugby. Oui, il y a de l’étoilé dans notre ami, on croirait d’ailleurs que le fait de porter ce prénom les offre.
Donc, Patrick, toujours calme, observe, compte, analyse et agit. Il me rappelle un de ces généraux américains de la seconde guerre mondiale, Omar Bradley, un peu oublié de l’histoire mais si important. Un de ceux là qui travaillaient dans l’ombre en laissant à d’autres porter la gloire quand lui-même en était à l’origine. Donc, tel Omar (soyons familier) perché sur le pont de la cuisine comme un autre le fut sur le pont d’un cuirassé pour le débarquement, (il faut bien cela pour résister à l’assaut des A. ffamés), il, comme à son habitude, observa et agit.
Pour ceux qui avaient oublié, c'est-à-dire la plupart d’entre nous, l’oignon est un légume magique, tueur de scorbut entre autres vertus, il sert néanmoins de base à un merveilleux potage qui régala nos papilles en mal de plaisir. Les vieux ne résistèrent d’ailleurs pas, se groupant autour d’un plat spécialement préparé pour eux 5mn avant l’heure officielle.
C’est alors que notre étoilé nous offrit un plat, relevé aux dires de certains, de poulet au curry qui développa les sens, faisant par le même temps couler quelques larmes que je juge de bonheur.
Les pattes, l’accompagnant, nous permettait de comprendre que Marco Polo avait définitivement rendu service au monde occidental en allant, avant d’autres, se balader en Chine pour ramener un plat qui fut et restera une base incontournable de nos cuisines.
Le fromage, aidé de sa maintenant traditionnelle chanson, précéda une flopée de tartes maisons qui eurent un franc succès.
Bref, comme toujours, ce fut encore un de ces moments particuliers qui nous ont permis de rentrer dans l’intimité culinaire du chef du soir. Apprécions ce sens du partage venant de la cuisine familiale, hier de Patrick, demain d’un autre ; il est notre marque de fabrique.

4 commentaires:

Unknown a dit…

Un petit mot sur l'entrainement qui fut intense et de qualité. Je pense en particulier à Bruno. C'est pour lui que je suis resté jusqu'à la fin d'ailleurs...

Le cycliste

Le Toulousain a dit…

Moi je mets les moufles la prochaine fois...

perdigue a dit…

Moi j'aime l'oignon sous toutes ces formes et j'en fais pas un plat..
Bien énervé je pourrai en faire un livre imagé, mais je me demande si, en son temps, Marco Polo n'avait pas ramené un exemplaire de ce type d'ouvrage.
Mention spéciale pour les pâtes aux poils.

Le diable s'habille en prada a dit…

Les moufles et les bonnets, ça va ensemble non ?