Ca y est c’est la fin de la saison pour les castors. Jean Phi rempile. Le rendez-vous fixé à 10 heures trouva son midi à Saint Laurent des Combes pour notre repas champêtre sabiesque. Les castors sont amoureux des traditions. Et l’animal est cyclique, il a ses saisons. Les viticulteurs et les castors ont cela en commun, ils fonctionnent au soleil. Quand vient le début de l’été, Jean phi vieillit. La barre des quarante rugissant est passée mais le plaisir de se rencontrer est toujours là. Et c’est Jean Phi qui prend de la bouteille !
L’accueil est en famille. Les castors se retrouvent en dehors des parallèles même si le toucher n’est pas loin. L’idée est bonne chacun amène et puis nous verrons, la seule constante est le Saby qui coule à flot. Nous sommes à la source. Jean Philippe joue à domicile. Il est bien chai lui ! Elle est facile. La troupe pour l’occasion s’est divisée. Ceux qui préfèrent l’ambiance catalane d’une finale hors d’un commun territorial seront absents physiquement finale du TOP 14 oblige. Le résumé du match est que le demi-mêlée tout compte fait n’est pas indispensable. Et vaut mieux jouer à 14 pour être dans son Top.
L’ambiance se fait dans l’esprit de famille qui sied à merveille à celui du rugby, plein de castor et un esprit. Le toulousain est là avec sa saucisse, la vraie celle de Toulouse. Il n’y a pas à dire il n’y a qu’un toulousain pour se bichonner sa saucisse et la partager avec les autres. Sa saucisse est sacrée. Il était accompagné de sa douce, les deux sont toujours de la partie quand les rendez-vous sont pris. Le Jacquot sortit ses boules et il avait bien prévenu « Sabite sans boules, je viens pas ! ». L’ancien a du répondant et des tripes pour défendre l’invitation. Les triques anguilles il les appelle. Freud soupire et a besoin de vacances. Le rapprochement est phallique, l’animal le pousse à son bout et pourtant le castor est un animal à queue plate. Jacquot en aura usé des divans, la seule chose qui le libère est de remplir le trou. Freud sur le coup tombe une nouvelle fois dans les pommes. Joel dans les cerises. Le traiteur s’occupe de La plancha qui sera son autel. L’équipe viande est constituée et balance à petite dose les cuissons variées pour le grand plaisir des convives. Jean Bernard et avec sa Jean Bernadette, les deux lisent leur mail et sont au rendez-vous toujours à l’heure. Les castors sont heureux de profiter du couple. Pour la peine, le pilote sortit son jambon et une trancheuse de compétition. Le Jambon se coupe fin et la vie se profite en gros. Gwen était là lui aussi en famille. Crevettes et fruits de saisons. Walid sortit ses melons, Bruno ses huîtres, la doc du doc sa salade. Nous trouvâmes tous notre bonheur. La table était prête à accueillir la troupe sans succès. Les castors s’assoient uniquement au trou. Chez Jean Phi pas d’horloge qui ne tienne, pas de banc pour nos fesses l’ambiance sera d’été et du Sud et nous resterons regroupés autour des barriques. Les enfants au plaisir de la région et du ballon. Le poulpo, le prez and co, le trez avec Carles and co, Stephane and co, Bardibule and co… Bref du bonheur and co.
La liberté est là l’amiral aussi. L’expédition familiale vient de loin, c’est ainsi dans la marine. Il nous cuisina une spécialité portugaise, des pasteis de nata. Cela se prononce mieux la bouche pleine.
L’ambiance est douce, le plaisir de profiter du temps qui passe. Les enfants marqueurs du temps sont là pour nous le rappeler. Eux aussi se prêtent au toucher, et feintent les plus émérites. Petit deviendra grand. Jean Phi lutte à sa manière contre l’inexorable, espérant que les petits ne le dépasseront pas. Le piège est dans la râpe. Plus tu cours dans la piscine moins tu grandis. Et l’enfant ne peut devenir grand. Jean Phi est un inventeur de la piscine philosophale qui garde la jeunesse éternelle. En tout cas, le rendez-vous est un plaisir qui s’enfonça pour certains tard dans la nuit, …
Le Tcho nous annonça son départ du trou, enfin sa prise de distance. Il sera là en étant moins là. Le Rossignol sera moins disponible. Pépé sur la nouvelle est sur le cul. Il eut besoin de s’assoir et une période de digestion sera nécessaire. Les liens fraternels sont ainsi. La piscine philosophale à ce niveau là n’y pourra rien. C’est Pépé qui gardera la baraque.
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