20 septembre 2017

Le cuistot de bouffe : La cuisse légère de Pat

Par Le Barde et Bardatruc


Le temps se met au frais. Rien de tel pour fouler le pré. La gonfle naît à l'automne. Il y avait de la lumière. Nous étions une vingtaine. Quelques nouveaux à la chevelure poivre et sel, Dudu en gardien du temple, Serge, Jeff, Titi, etc,. Tom était en cannes et le Prez plus Jauzion que jamais. La partie fut équilibrée. Enfin presque. Disons que les opposants de l'équipe de Serge eurent un peu moins de réussite. Que leurs mains furent plus fébriles. Peu importe, ce fut bon enfant. Sans paroles surnuméraires.

Dès le début, le rythme fut soutenu. A 10 contre 10, le ballon voyagea. Certes, il lui arriva souvent de tomber, d'aller dans un sens contraire à celui du jeu. Peu importe, pour un bis du premier entrainement, le verre à moitié plein est de bon augure, car il y eut de belles séquences.

Depuis la construction du futur centre de formation, exit l'horloge et les rigueurs du temps. Et engueulades de Pépé en perspective.

Que faire ? La technologie a, probablement, des produits à nous vendre. Ainsi du SphincTime : un chronomètre connecté vibrant aux formes douces et arrondies. Celui-ci est judicieusement placé dans la raie des fesses afin de ne blesser personne. Reste à voir si les joueurs souhaitent introduire cet objet objet callipyge en leur for intérieur.Il pose, en effet, d'indiscutables questions éthiques : le gardien du temps peut-il être un trou du ... Ne va-t-on pas assister dans les stades à une explosion de : « L’arbitre, enc… ».

Vers 21h30, fourbus, les Castors prirent leurs douches et se rendirent au trou.

Au trou, un revenant : Patrick Dinclaux. Quelques piliers : Pépé, leTcho, Jacouille, le Prof. Il n'y avait pas tous ceux du pré. Et c'était bien dommage. Les traditions se perdent. Patrick avait commis, par traiteur interposé, une salade de riz et un plateau de charcuterie. Un petit côté été/automne en somme. Le Sabite était de saint-Georges, un petit pan de cru entre Montagne et saint-Emilion. Le Sabite sera rare, version 2017. Le temps ne fait pas toujours l'affaire ; le printemps fut peu amène. Jean-Phi n'est pas Jupiter même si les urnes ont peu à voir avec la vigne. Encore que dirait l'autre. L'autre c'est Perdigue. Mais Perdigue, il n'était pas là. Vendanges obligent. On reste dans le cep et dans la feuille de vigne. Dans la grappe.

La grappe est triste hélas.

Lorsque l'on nous servit un poulet/haricots verts, Tcho, devenu un familier d'Isabelle Hubert sur sa côte basque et conversa avec Léo. Sauf que Léo il serait plutôt Binoche. Les jeux de mots fleurirent. Surtout à partir d'Huppert : Hupppercut, Huppertsévère, Hupperpétue, etc. Les deux compères étaient en forme. Le poulet aussi. Le haricot un peu moins.

Le lancer d'assiettes fut parfait, méticuleux, précis comme un tir d'Hamilton. Pas une miette ne joncha le carrelage du trou. La main du golfeur est sûre. S'ensuivit du fromage, coupé en fines tranches, avant qu'un dessert pâtissier aux relents légèrement exotiques ne viennent parachever le dîner.

Une belote de comptoir se dressa. La première de la saison. Serge l'emporta. La lutte finale s'exerça entre Titi et Léo. Et Titi de vaincre avant que de repartir guilleret vers son Quinsac aimé.

Une nuit étoilée (pléonasme) nous attendait. Avec cette fraîcheur qui sied à l'automne et nous rappelle à l'enfance. Le Tcho ferma les yeux et se souvint du temps où il était écolier. Une petite larme glissa sur ses joues.

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