Par Le Barde et Bardibulle
Peu de mots sur le pré. Donc peu d’écrits sur le blog. La saison est frileuse. Les castors pour des raisons masculines X et Y se contentent du masque de l’absence. Les présents du coup ont toujours le tort d’être là. Que cela ne tienne, le pré est éclairé, les dix font minimums et jouent dans la résistance. L’avenir est déjà présent grâce à la nouvelle génération. Le jeu du coup s’accélère sur les ailes au grand désespoir de Dudu qui ne supporte pas quand la gonfle vrille et inversement. De la jeunesse et de l’expérience entre les deux, le castor s’exerce au grand écart au risque encore de se claquer. Le claquage ne permet plus les plaquages. Z chaque âge sa déchirure. Et les pères claqués sur la touche se désespère. L’avatar crée la douleur en l’absence du mouvement. L'esprit domine l'action apparemment. L’âge à ses raisons que l’ovale ignore. Curieux que la tradition retrouve ses origines dans l’avenir. Freud sur le coup s’est claqué les ischios. La couille dans l'inconscient n'a pas de mots à dire. Il aurait du faire de la gym au lieu de jongler avec le pré conscient. Con se le dise ! Les temps sont modernes. Le jeu lui sera limité des 5 mètres au 40. Une nouvelle constante qui borne les lignes dans leur plus simple périmètre. Hamilton est là pour la photo. JB a son rendez-vous sur la touche. Il prend des notes.
A défaut de plier sur le pré nous retrouvâmes un pilier dans le trou. C’est Crou Crou qui s’y colle. Après quelques péripéties il se projette de nouveau à courir sur le pré. Sa charpente méritait quelques rafistolages. Son mental en revanche toujours auprès de nous. La preuve est dans sa cuisine au trou. Nous purent profiter du rugby à XV. Une équipe sans remplaçants. Un retour aux sources loin du pré mais si proche du plaisir rugueux et frugales en touche. Pourtant la bête, le castor sait recevoir. Son menu il le mijote. Son entrée un voyage des sens. Attachez votre ceinture prêt au décollage. Le cuistot envoie de la cuillère en bois. Velouté de courgettes au roquefort. Du fromage en soupe, Piou Piou perd son label et demande s'il y a un brevet déposé. Le fromage en entrée. Ce serait du graton sous les aisselles. Une démangeaison culinaire pour l'artiste en herbe. Le bon est au rendez-vous. L'alliage est dans l'idée et la patte de notre hôte. Le fait maison se ressent à chaque cuillère en bouche. Un délice qui ne mange pas de pain mais qui se sauce.
La suite sera dans le tempo de l'excellence. Un gigot d'agneau de 7 heures. Crou Crou sur la cuisson devient Monsieur Crou Crou. Le charnel dans sa plus tendre texture. En compagnie, le lourd appelle ses pois chiches. Chiches et chiches douches. Un mélange de lointain dans le coin de son jardin.
Le lancer à XV fut une formalité pour le cuistot qui se ballade dans amour de l'excellence. Le fromage en brebis qui se fait chèvre sur sa peau de piment d'Espelette. La délicatesse ne se mesure pas en kilos. Le dessert entre le vert et le rouge se mettra à l'orange. Le meilleur est dans son jus. Cannelle cela ne tienne !
Les discutailles prirent le relais. Le bon est bon. Qu'il est bien tendre de profiter de ses délices du trou. Dehors il fait nuit, la porte est verte. Elle grince toujours un peu quand on reprend le cours des choses.
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