Par Bardibulle
Le rendez-vous est bien pris. La saison estivale avec son trinquet et sa pétanque se termine. Grognard a géré et animé une nouvelle fois ce jeu riche en rebond. Notre refuge d’été est à la fameuse Cantcha de Pessac.
Thérèse est la gardienne de ce temple. Comme Maria elle aime et supporte ses castors. Les pétanqueurs eux, se retrouvent de leur côté sur la place des quinconces. Le Barde gère ses troupes en vers et en prose. Une poésie à 12 pieds et en treize points le domine. Il se rapproche lui aussi vers d’autres horizons moins régionales apparemment. Les arbres en parfait égides recouvrent les débats contre les assauts démesurés du soleil qui ne change rien à son actuel caniculaire. Les castors pétanqueurs se différencient des autres castors peur leurs bras plus longs. C’est le poids des boules… Piou Piou n’a pas les bras longs l’été, lui il mijote et gratonne son laïus est « J’en ai plein le canicule de cette chaleur... ». Il est bon parfois de revenir à ses fondamentaux.
Le bar de la marine a été une belle mise en bouche pour se préparer à une autre magie, celle de la fée. La fée profite en effet d’un savoir-faire dans l’éphémère dont l’effort s’effrite que par une retraite bien méritée. Son dada n’est plus dans le placo et se destine bien à toutes les occasions de plaisirs en bouches. L’amitié est un art qui se nourrit. L’art du bon vivre est devenu son flan beau. Du coup sur le bord de la Garonne, les castors ont pour habitude de tâter les boules et de chanter la faim de l’été. Souplesse et grandeurs d’âmes dans ses tiapes gourmandes. Gloire à notre fée.
Le terrain est dur, caillouteux, imprévisibles. Les archis sont désarçonnés quand les platriball réceptionnent. Quid de la mesure quand le décimètre remplace le millimètre. Les équipes sont faites. Alex pense manger à 20 heures. Piou de lui rappeler qu’une cuisson n’est bleue comme une orange que lorsque le bib est au repos. A ce propos le Tarbais connait les règles par cœur du jeu à 13. Celui qui se regarde sur la chaine cryptée, seule avant-gardiste qui a su prêter aux boules un temps de gloire. Si le cochonnet ou bib pour les intimes est tiré avec sa dernière boule. L’équipe compte ses points par le nombre de bille d’acier qu’ils ont en main. Sur le sujet, Julien préfère traiter directement avec les blacks. Le rugby à XV semble plus simple pour compter les points.
Fayouze est proche d’un vieillir de quelques heures pour un coup de vieux. Le jour d’après lui donnera une décennie de plus. L’expérience ne se paie qu’en temps. Notre président prend de l’âge à défaut de trophée qui reviendra à l’équipe du Prez. Avec son Bardibulle et Alex ils resteront invaincus. Hamilton, le Barde bien que solide par une technique sans faille ne pourront rien faire face à l’excellence de leur lecture du terrain et du hasard qui fait si bien les choses. Le Prez préserve sont titres, celui de former une logique aux lois du hasard.
Melon et jamon pour nous rappeler que l’été n’est pas loin. Rigole à la renverse pour nous rapprocher du trou.
Araignée et gratins de circonstances. Qui a dit que les Escassut ne savaient pas cuisiner ? Tout est bon. Pas de lancer d’assiette. Trop légères pour l’exercice. Joel invente la technique du lancer de camembert. Les castors semblent adroits.
Tartes et digestifs. Les vieux castors chantent la nouvelle saison. La semaine prochaine nous recevons l’Irlande !
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