05 novembre 2024

Le cuistot de bouffe : Larroume de la fortune

Par Le Barde et Bardibulle



Sur le pré les castors sont en nombre. Il n’est plus question de s’installer dans nos 22, ni entre les 50 et l’en-but, dorénavant le pré se fait petit. Julien dans la hauteur garde la ligne. Dudu ne mesure pas, il contemple. Notre pinson sur la largeur comme sur la longueur garde son centre. Tic et Tac se taquine en tactique sans tacle et sans tic pour un essai en décalque. Tac se cherche en jeu de passe et tic en débord à l’aile. Peine à la défense, les symptômes évoquent un nystagmus traumatique voire une luxation cervicale. Tous les deux font la donc la paire. Et tic et tac… Fayouze jouera sans les mains, la tête suffit bien à son aile. Gloire à Fayouze. Le Tarbais dans ses hauteurs est un montagnard dans l’art de la feinte qui marche à chaque fois. Louis en bonne relève est dans une phase d’apprentissage. Il parait que les montagnes ne se construisent pas un seul jour, c’est Pédro qui le dit. Pour l’heure son challenge est battu, la rattrape du coup d’envoi à trouver de nouvelles bottes à ses pieds. Le ballon semble haut, le temps parait long mais toujours moins long que la marque de la solitude d’un j’ai qui n’a pas. Porte le jet tient de là. La lune d’Automne est pourtant belle. Les grues pointent le sud tandis que Yann rate la balle. Les cannes sont parfois en peine face à la feinte d’une passe. Notre unique ricou est un artiste, la cuisse à peine remise puisque finalement rien n’a bougé. Le talon de ricon n’est pas celui d’Achille. Course à l’appui.

La douche à l’heure. Gare au retard ce soir c’est Larroume qui régale !

Le trou a ses habitudes dans lequel les habitués du trou se retrouvent. Les beloteurs taquinent le jeu de l’annonce. Le cœur a cette exigence, le valet donne du vingt à déboire. La belote comme la solitude nécessitent dans son amour d’avoir une bonne main. Le cuistot lui cuisine. L’entrée se fera variée avec un florilège de pâté cuisiné. Un bocal des bocaux, ça fait beaucoup pour que ça cale. La tartinade appelle le sabite et le sabite sa tartine. Lucanicius mon amour célèbre le Tarbais a haute voix. L’amateur exige ce que l’exigent aime.

Pendant ce temps notre cuistot s’affaire, il dispose à l’insu de notre plein gré des bocaux. A croire qu’il décompense esta boco. Du parmesan, du gruyère pour tous les palais en mal de pâte. L’accompagnement chantera sa bolognaise. Le silence détonne le bon. L’éloge se respire et le train sifflera trois fois.

Le lancer en toute sécurité, l’expérience et légendaire. La douceur coupler au solide limite la casse comme il se doigt. Le dessert en tartelettes. Les liqueurs font rassemblement, ce soir le point get sera là.

Larroume se glisse, dans la nuit. Les castors le suivent. C’est drôle chaque marche appelle son refrain.

Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous…

Le cuistot de bouffe : La toque du Tic avec tact

Par Le Barde et Bardibulle


La tactique du tac au tac a un hic s’il n’y a pas de tic. Il faut du répondant au tac pour qu’il opère avec tact, sinon il tique. C’est comme ça. Le tac sans le tic ne bat pas la mesure et perd son temps. Chez nous les castors, le tic et le tac sont comme les deux doigts de la main et ne font qu’un. L’un est le double de l’autre, l’affaire est entendue. Pourtant, Tac était sans tic puisque Tic était sur le pré même si Tic eut le tact d’aider Tac lors des préliminaires du repas. Tic, c’est pas du toc.
La table, comme la tactique, peut aussi avoir son hic. Lorsque Tac vit que le serviettes en papier disposées sur les assiettes alternaient entre le jaune et le noir, il eut un haut le corps. Car Tac est dacquois, con se le dise. Et cette réminiscence montoise lui fut insupportable.

Bien que de Chalosse, Tac concocta un dîner aux divers horizons. Le tendre velouté qui ouvrit nos agapes était de patate douce, mâtiné de gingembre, de curcuma, de paprika, le tout lié par du lait de coco. Pépé apprécia et nota la recette pour Maryvonne. Foin de l’oseille, place aux tropiques. L’énorme chambrée happait, happait sans relâche. Et Pépé se leva pour saluer la jeunesse triomphante de ses petits toujours plus nombreux.

Puis, ce fut un tartare, harmonieusement préparé. La viande crue suscita chez Zeille de profondes pensées. « Moi je deviens pas, je continue. » dit-il. Amélie lui jeta un regard tendre et approbateur. « Tu continues de devenir en somme » lui répondit-il, « comme tous ceux ceux qui n’ont jamais cessé d’être. » Le Bardibulle estima que Socrate n’aurait pas dit mieux. « Bachelard, peut-être », rétorqua Christophe.

Le Poulpe était aux anges pour son retour. Chaque bouchée était une offrande dans sa gorge apaisée. D’être enfin au contact des siens le comblait. Une petite larme coula sur sa joue droite.

Tac était d’attaque pour le lancer d’assiettes. Il ne surjoua pas ; il fut lui même. Point n’est besoin d’être autre lorsque l’on veut être soi. Il n’y eut pas de contacts avec le sol.

Un vaste brie de Meaux, découpé en quatre large parts suivit. Un clin d’œil à ceux de 89. En 1793, François Joachim Esnue-Lavallée ne fit-il pas son éloge: « Le Brie, aimé par les riches et les pauvres, prêchait l'égalité avant qu'on ne l'ait jamais imaginée possible ».

Enfin, un tiramisu au café vint conclure ce dîner si métissé. Nous n’avions plus qu’à rejoindre le bar pour parachever la soirée.

La pluie n’était pas encore de mise lorsque nous quittâmes le trou. La nuit était douce. D’aucuns filèrent à l’anglaise. Pas Tac. Il assuma jusqu’au bout, son tic à ses côtés.
Un tendre tac au tac s’instaura entre eux. À une heure avancée, ils partirent bras dessus, bras dessous et remontèrent le cours de la Marne jusqu’à la bien nommée place de la Victoire. Ils sentirent comme une aurore se levait dans leur âme.

11 octobre 2024

Le cuistot de bouffe : la danse chalonaise des canards

Par Le Barde


                                   

La Chalosse est un monde. Cédric est de ce monde, comme le Bardibulle, Alexandre, Joël. Le chalossais n’aime rien tant qu’exprimer sa terre natale par ses mets. Cédric en fut la parfaite illustration. Ne fit-il pas un rapide aller-retour vers son pays bien-aimé, mardi, pour aller chez Lafitte quérir le meilleur du canard ?

Il était entouré par trois affidés bien que le coup fut bon. Sans doute avait-il prévu que la tablée soit particulièrement garnie car nous étions une bonne quarantaine. La Chalosse attire le castor.

Sur la longue table du trou, des assiettes garnies de feuilles de salades, de petites tomates, de cous farcis délicatement posés sur un toast. Et, au dernier moment, des éclats de gésiers de canard, cela va de soie. Sur la longue table, un patchwork de vins, plutôt rive gauche.
 

Cédric trônait, inquiet, jetant un regard ça et là pour vérifier qu’il avait satisfait ses pairs. A ses côtés, le Prez d’avant le titillait et développa sa conception de la démocratie avec le barde en soutien. « La démocratie, c’est moi et moi seul. Ainsi ai-je décidé d’octroyer ou pas la cuillère que l’on dit de bois selon mon seul et bon vouloir ». Fayou, le Prez d’après gloussait de plaisir. Amélie opinait sûr qu’un jour, ce sera le temps des plâtriers, avec sa zeille à ses côtés.

Ensuite du confit, du confit de canard, bien sûr, du canard de Chalosse, avec ratatouille et pommes de terre rissolées. Pioupiou, démangé par la chansonnette, tue jusqu’alors, y alla de sa chanson monotone et triste, pour le plus grand bonheur de Jeff et l’affliction du barde. Rien de chalossais dans cet air répétitif que n’aurait pas renié John Cage.

Le lancer d’assiettes atteignit des sommets. Pas un fracas. Rien que le sifflement de l’ustensile dans le trou silencieux. Une leçon. Le chalossais a la main experte ; c’est le pays des Boniface. Quant au fromage, gruyère, brie, camembert.

Ce ne pouvait être qu’une tourtière pour achever nos agapes. Avec sa boule de glace à la vanille. Le Prez d’avant l’eut bien fait flamber. D’autant que Sandro avait apporté un Armagnac. La tourtière fut sans flammes hélas.

C’est donc au comptoir que l’on but l’eau de vie. D’aucuns maintinrent la tradition du Jet et du Passe-menthe. La soirée s’étira. Hamilton et le Barde n’attendrirent pas les douze coups de minuit pour filer à l’anglaise qui sur son Peugeot rouge, qui sur son Motobécane, rouges comme il se doit.

Il crachinait en ce premier mercredi d’automne. Pioupiou se mit au cœur du cours de la Marne et entonna sa chanson monotone. Jeff faisait des claquettes et le Prez d’avant chantait sous la pluie.

10 octobre 2024

Le cuistot de bouffe : le crou sert la vis

Par Le Barde et Bardibulle





Quelle joie mes castors ces mercredis qui se suivent et qui ne se ressemblent pas. Le pré a perdu sa plume et en même temps a retrouvé des cannes. Ca sent bon le canard tout ça. Les castors sont en masse sur le synthétique. L’aire de jeu se réduit au fur et à mesure que la nouvelle vague prend place. Julien, Boki, le trésor pour citer que les gros, Alex, el guano, notre sabite éternel pour citer les gazelles, Dudu reste éternel. Notre pinson garde son centre. Le jeu est alerte, peu de fautes de mains malgré un arbitrage qui décline le nombre de doigts pour comptabiliser le tactile d’une main. Le toucher est un art oral aurait pointé le sage. Le tactile sans son sens du sonore n’est qu’un toucher qui s’ignore marmonne Rémi qui lui se cherche à l’aile. Il y a du nouveau dans les troupes. Con se le dise.

Pas de question de pré pour Perdigue. Il a cette fâcheuse tendance saisonnière de veiller aux grains. Point nécessaire de s’entrainer à écraser l’adversaire quand la tendance à écraser la grappe suffit à en tirer toute sa douce saveur. Le geste est similaire à la controverse. Le joueur au sol est une grappe qui s’ignore. Le Barde sifflerait à chaque poinçon. L’éthique dans l’ovalie fait tapis. Loin de cette nostalgie, et loin du jeu au sol, le castor moderne se fixe dans le mouvement. Et le mouvement chez les castors a du rebond. Les essais pleuvent. Bardibulle sautille à défaut de son tapis. Il est où le joueur, il est où. Ils sont bien au vert et en nombre sur le pré.

A la suite du pré, la douche et direction le trou. La dalle devient dédale. Bègles en nocturne a de nouveaux sens interdit.

La Zeille, il n’est pas comme tout le monde. Vous nous direz qu’il en va ainsi de tout un chacun. Mais Zeille, il n’est pas comme tout un chacun, il appartient au clan extrêmement rare des plâtriers célestes. Il ne fait paire qu’avec Amélie. Ces deux-là sont bénis des dieux et c’est pour cela qu’ils sont célestes. La main de Zeille, c’est la main de Dieu. Bien sûr, il y a aussi la fée.

Croucrou est un ricou comme les autres. Comment ça un ricou comme les autres. Si les ricou n’était pas là, nous mangerions avec notre chère mamie. Les castors en ricou ça se connait ! Ce ricou là est une pastille pour ne pas dire que ce ricour’est un ami de notre grand déjeuner ! Il pourrait être à lui seul la somme des deux autres car n’est pas une force sans masse. Croucrou a toujours gardé sa troisième ligne.

Donc Zeille était de manne. La manne, c’est la ripaille des élus, la providence faite chère. Nous étions tous attablés, attendant que les bontés de Zeille se répandent et révèlent à nos palais un peu de l’or du monde. De nos lèvres dressées comme becs d’oiseaux, impatientes, s’échappaient de tendres trilles. Et c’est tout naturellement que vint le chou. Une histoire d’anges si vous voulez, d’anges à têtes de chou mais découpés en fines lamelles, le tout égrené de de petits raisins. Un pâté de sanglier, en sus, comme dirait Perdigue, et la chair se mêlait à la plante crucifère.

L’entrée se fera printanière avec un mélange subtil de légumes de saisons en salade colorée. L’orange et son jaune sont pourtant des couleurs d’automne. L’été est indien quand l’hiver pointe. Des piqures légères de sucrées donnent des flagrances juvéniles. Le costaud est un peintre.



Didier taquine le sabite en cubi, il semble nostalgique. Son tire bouchon pleure le bouchon de liège. Le vin était donc en pichet. Las, Seb estima qu’il était piqué. Et le rouge se transforma en rosé. Le rosé va bien aux anges.

A ce propos toujours pas de bière au comptoir. Chacun fait fait fait ce qu’il lui plait. 22 heures 5 j’ai des frissons, le pâté est succulent, et mérite son reindent.

La suite des haricots coco, pas de doute coco, le coco à le goût qui nous colle à la peau. Croucrou a les yeux qui brillent quand il décrit sa cuisine. Il bichonne son art jusqu’à la pointe du bouquet garni qui les sublime. La saucisse sera de taille et en nombre.

Le lancer d’assiette magistrale, un brin de casse, juste ce qu’il faut pour le classer dans les costauds. Le lancer d’assiettes fut tendu, vif, alerte. Zeille a du bras. Les plaines de Floirac s’en souviennent.

La voie lactée suivra la satellisation des coupelles. Comté, camembert et bleu étaient promis à notre convoitise

Le dessert est pour le castor un hymne à l’amour. Les pommes au four et sa pointe de cannelle.

Des pommes au four, relevées par un peu de rhum, avec de minuscules grains de raisins sur leur chef. Une première s’exclama Amélie, de mémoire de castor, jamais elle n’avait franchi le seuil du trou. Mes castors la table est aux anges. Le goût du reviens-y se confond dans l’instant et son effet mère. La plongée est magique, l’enfant qui sommeille en nous crie encore. Les gros savent parler aux gros.

La menthe devient pastille. Les marches se prêtent à la remontée. Les castors sont dans l’entre deux. La nuit éclaire à coup sur ce que le trou nous confie. Une nuit d’automne, douce et fraîche nous attendait. Zeille reprit le chemin de Landiras, le sourire au coin des lèvres, sous le regard complice des étoiles. Il n’est pas céleste pour rien.



23 septembre 2024

Les cuistots de bouffe : Amélie et Garcimore font la paire


Par Le Barde

C’est la rentrée. Après les boules chez la fée, les mercredis soirs reprennent leurs petites habitudes. 
Pour déroger à une règle hebdomadaire, nous avons pris le parti de la quinzaine. On admettra que ce changement a du sens au regard de celui qui nous rassemble et qui n’est autre, cela va de soi, que le ballon de rugby.
C’est donc un 11 septembre que nous reprîmes les chemins de Musard et du trou. Et le 18 que nous nous engageâmes un peu plus dans la nouvelle saison.
Le 11, comme chaque année, mais sans Coco désormais, c’est notre Amélie qui menait le bal au trou, anniversaire oblige. Non, Perdigue, ce n’est pas une contrepèterie, encore que.

Le 18, c’était Garcimore. Le 11, il y avait du boudin ; le 18, de la saucisse de Toulouse mais sans, hélas, son petit bonnet d’astre. Le 11 et le 18, par contre, communièrent en une estivale salade de tomates. Deux assemblées bien garnies, copieuses. Et des retours.

C’est ainsi que le 18, nous vîmes arriver la Pibale et Yann Larroumecq. Et notre grand Dom. Cerise sur le gâteau, Pépé étrennait son premier trou de septembre. Deux assemblées qui eurent du porc à satiété. De l’araignée pour Amélie et la saucisse de Toulouse susdite pour Garcimore. Et de la pomme de terre en basse continue. Gratinée le 11, en purée le 18. La variété de l’un est la marque du castor. Le tout arrosé par du Sabit en pichet, bag in box oblige. Le pichet a quelque chose de convivial, et rappelle les agapes d’antan.

Les deux lancers d’assiettes furent semblables par leur audace et leur maîtrise. La main d’Amélie, cependant, est plus ouatée, plus légère. Elle a quelque chose en elle de Federer. Celle de Garcimore est plus Nadal, d’ailleurs, comment ne pas noter la ressemblance entre Garcimore et le roi de la terre battue. Et, pour conclure en dessert, nos deux impétrants nous gratifièrent de tartes. Celles d’Amélie furent accompagnées de champagne. Il y a maintenant soixante-six ans que notre céleste plâtrier est de ce monde. Il est de cette année 1958, des premiers pas de la République que l’on dit cinquième.

Le comptoir nous rassembla autour du Jet et du menthe-pastille. Quelques bonbons de Pioupiou en sus, si chers à Seb. Nous papotâmes. De tout et de rien, le rien empiétant avec force délicatesse sur le tout. Deux nuits étoilées et limpides. Deux nuits d’automne nous couvrant de leur doux manteau. La vraie vie continue qui à Musard, qui au cours de la Marne. La vie comme on l’aime. Le cul nous pelle et c’est si bon.

Le cuistot de bouffe : Born to be olive !

Par Bardibulle




Dernière de la saison et c’est la sortie des classes. Les saisons se suivent et ne se ressemblent, et ce mardi l’UBB est en FINALE ! Il faudra attendre vendredi mais l’UBB est en finale, quel top ce 14 ! Ils joueront ce vendredi où tout est permis. Pour l’occasion les castors se sont donné rendez-vous pour pousser les troupes et taquiner une dernière fois la gonfle. Grognard est sur place. Il fait parti de nos grognards. N’est pas grognard qui veut chez les castors ! Il découvre la relève et quelle relève ! Il est neuf et ancien et sa présence sent bon l’été et surtout sent bon la pala. Notre Barde astique de son côté ses boules. Il pointe en hémistiche, sa brillance dans les rondeurs. La poésie en vers et contre tous n’est qu’une évasion dont la caresse n’est que boules en action. Si le cochonnet était ovale est-ce que pointer ne serait pas le sens même du bienheureux. L’opportun est une affaire d’intention pour l’instant sur le pré ça tire et le kiki se pointe ! Dudu est un castor en honoraire, à chaque tour de chauffe il jubile de sa transmission et de toutes ses feintes potentielles.

Les pronostics sont de mises, champion, or not champion. Le Tarlouzain semble avoir une certaine expérience et sur la question ne prête maintenant qu’une certitude au doute. Du côté de Musard pour l’instant ça pointe. Les gambettes ne sont point avares et les essais iront d’un camp à l’autre.

La douche de décompresse, direction le trou, ce soir c’est Olive qui réceptionne.

Le cuistot est un challenger, sa mise en orbite tient dans ses offrandes. Il chasse la cuillère et le sanglier. Piou sur cette question le garde à l’œil, Jacquouille sait pourquoi ! Il culmine sur les monts du Médoc et sa devise tient dans les garnitures du trou. Il aura un commis, la batterie en cuisine est une affaire de castors. Et le combat du soir nécessite de faire équipe. Mais la relève a mis la barre haute voire très haute, l’union fait la force et ce soir le duo enverra du bois. Les pintxos de la semaine dernière ont fait trace et l’entrée se fera en mange debout. Le bar termine les futs, l’été libère la pression. A croire que les castors ne veulent plus manger à table. Pépé à 22h pétante crie à table. Il va falloir changer le texte en « mange-debout ». Grognard sera notre commis d’office au bout de table au milieu. Le milieu est une affaire d’équilibre, et le plus ancien tiendra le bon bout en son centre. Pour la suite il faudra s’asseoir, la chalosse dans le magret il s’y connait. Assis les castors, regardez, dégustez, savourez, ça c’est le trou. Magret Rosini, le Tcho aurait fait le rossignol sur la question. Les légumes de saisons et services à l’assiette, le médoc est une médecine en oc’. La table est grande, tant mieux les castors sont en nombre. Au bout Fayouze demande une nouvelle dose. Le rappel du médoc donne un véritable bon vivre à la santé du trou. Le bon trou fait le bon vivre, con se le dise !

Le lancer annonce une mise en satellite. La voie lactée tient du voyage et le Médoc garde ses montagnes cachées. Olive dans la découpe joue premier centre. Le dessert à la carte une nouvelle fois, Monsieur est un ambassadeur des délices sucrés.

Le trésor s’occupe des comptes. Les castors se rapprochent du comptoir, la mise au vert mérite une pastille. Le trou sent bon l’été.

Les cuistots de bouffe : pintxo devant ! pour Simon, Hugo et Maxence

Par bardibulle

Au pré comme de loin, il fait toujours beau. L’appel d’hier fait le rassemblement d’aujourd’hui. Quel rendez-vous mes castors où le moderne rencontre la tradition, ou la mer croise les montagnes et surtout quand la largeur se prête à la longueur. Jeff est revenu, Jacques Brel donne le la pour glorifier nos retrouvailles. Si vous n’avez pas les paroles, l’air suffira !

Le pré fera salle comble, à en faire perdre la tête à notre éternel Dudu. Il a beau faire le tour de terrain, il lui faudra en faire plusieurs pour décider enfin d’un intervalle qui sied au mieux à sa prise du trou. Devant lui se dessine une autre montagne, le Lourdais. Sa retraite le rend sage et fait que notre castor ne prête à la parole qu’une vertu dérisoire pour sublimer le corps du mental. L’immatriculé conception ne traduit plus les règles, dans l’ultime, il devient règle. Il offre des espaces, le Tarbais dans son stado se ceint d’une belle auréole. Point de miracle dans le fond, le labeur tient du relief et du caractère de la Bigorre. La chalosse su la question restera néanmoins le centre du monde.

Le jeu des castors est devenu technique et vif. Les gambettes font douter les stratèges. Réciproquement les stratèges font pleurer les gambettes. Jeff dans son jeu est un fin stratège et ces gambettes trouvent dans chaque prise de trou une véritable jeunesse. La prise du trou c’est simple mais l’accélération pour aplatir derrière la ligne devient indispensable.

Le pré marquera les esprits comme les essais. Le vieux 4 comptera les points. La douche direction le trou, c’est une autre relève qui régale.

Le trou est un trésor et le trésor est dans le trou. Pour leur première la relève a serré les coudes pour ne pas dire les bouchées doubles. La réception se fera sans table allongée mais bien en service mange debout. Qui a dit que les castors dans la relève devaient s’asseoir. Bref Simon, Boki et Maxence ont joué les mousquetaires de la distribution.

Piou pleure sa cuillère. Dès le premier tapas, pour le traiteur qui sait traiter la messe fut dite. L’entrée fera son dessert, et la cuillère un cru demain. Le barde aurait conté l’hallali et coco son lala. Les pintxos, les tapas dans la chaleur d’une plancha qui envoie.


Les saveurs sont calines. L’ibère a trouvé son été. Dés délices en tartare, des gaspachos, des croquetas et le sublime de nouilles en truffe. La plancha envoie du gaz. Le canard a du cœur où les jeunes piments sont roi. Le bonheur est dans le trou, le vieux4 donne du zinzin à chaque passage. Nos vieux castors apprécient leur cœur a aussi des niches espagnoles. L’étymologie prête une nuance commune entre Boki et bocar. Le plaisir en bouche mérite ses costauds. Et des costauds, ça cause tôt ! Freud aspire à ce temps un inconscient vertueux. Il tire sur sa pipe et souffle un brouillard de malice. Les vapeurs rejoignent d’autres nuages sucrés. Le cigare a la même magie, Tant de chose dans le menu que le trou ignore. Les liqueurs ne seront pas que mentholées, la relève pense à tout l’armagnac fera son rhum et le castor son chemin. Plaisirs de bouches, plaisirs toujours. Nos jeunes ont pensé a tout !

Le lancer d’assiette un jonglage éternel pour le lacté. Chaque brebis a ses gardiens. Tout est bon qui finit bon !

La relève a pris le trou, l’accélération est mise. Nos jeunes d’aujourd’hui sont nos vieux de demain, con se le dise !

Le cuistot de bouffe : mon nom est personne !

Par Le Barde

Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de cuistot qu’il n’y a pas de bouffe. Ainsi est-ce personne qui fit le nécessaire. C’est un joli nom Personne. 

Personne s’était donc attelé à sa tache. Les mauvais esprits virent Dudu dans cette manière si délicate d’honorer l’absence ; le Bardibulle allant jusqu’à proposer que Personne devienne illico membre honoraire. « C’est vrai qu’il a quelque chose de Terence Hill Personne » dit le Prez, jamais à court de westerns. 


Un kilo de pâté en entrée, moitié rillettes, moitié mousse de foies de volailles. A défaut de cornichons, des olives. Il est comme ça Personne. 


Et Personne prit des allures de Dudu, puisque nous honorâmes une paella. L’olive sur le pâté était ainsi un préliminaire, un petit caillou. C’est Pedro qui la servit. Et Jean-Phi innova. Il sortit du frigo des pichets de rouge et de rosé en parfait accord avec la paella. Le Prez regimba mais fit contre mauvaise fortune bon cœur. La tablée  qui était garnie apprécia l’initiative. « Nous sommes le peuple » dit Fayouz et de lever qui un verre de rouge, qui un verre de rosé pour saluer le vin nouveau.


Le Prez lança les assiettes, Personne, par la force des choses, n’étant pas en mesure de le faire. Il fut parfait. Jacouille gloussa de plaisir et lança un tendre regard vers Coco. Et si Personne, c’était lui. 


Des quartiers de camembert, puis de la tarte aux pommes. Personne mettait un point final à son œuvre. Sans chichis et sans ors, le plus simplement du monde. 


Au comptoir, Fayouz célébra celle qui vient de nous quitter, et dont l’élégance était un réconfort contre la vulgarité et la bêtise. Cela va de soi, il commença par Comment te dire adieu avant de poursuivre par Message personnel. Chaque lampée de Jet menthe ajoutait à notre mélancolie. Amélie était au bord des larmes. Il tenta bien d’entonner Tous les garçons et les filles de mon âge, mais il s’effondra. Poulet le réconforta du mieux qu’il le put. 


Comme la nuit était avenante et douce. Grâce soit rendue à Personne pour ces moments de communion. Les absents ont toujours tort ; on ne saurait refuser l’invite de Personne. On est bien peu de choses, c’est entendu, mais, avouons-le, personne c’est quelqu’un.



Le cuistot de bouffe : Fée ce qu'il te plait en été

Par Bardibulle


La morue est passée, voilà maintenant l’été. Juin tient son solstice avec le jour le plus long et sa nuit la plus courte. Paradoxalement sur le pré, il fait toujours beau, les langueurs restent monotones. En revanche la longueur du pré se fera sur sa largeur. Du fameux 40 à l’en-but. La troupe est de nouveau en masse. Le renouveau est là ! Du jeunes au moins jeunes, aux recrues à l’honoraire il n’y a qu’une prise de trou qui nous sépare. Il y a du Chalossais sans contracture, le bar et ses serveurs émérites feront une nouvelle paire en duel. Leur face à face mérite un détour. Tik s’opposera à Tak et inversement. Leur jeu se complète l’un joue avec le ballon, l’autre sans. Tik y trouve un certain bonheur et cite son Epicure. Lui aussi a sa lettre pour Ménécée, pour l’occasion elle se destine plus à son essai. Le désir tient du manque, con se le dise.  Si l’on considère le ballon comme objet de bonheur, « Il faut méditer sur ce qui procure le ballon puisque, lui présent, nous avons tout, et lui absent, nous faisons tout pour l’avoir ». Le trésor qui tient les compte lui suggère d’arrêter de philosopher surtout sans le ballon ! Pépé dans la lettre enchante la possession. La métamorphose est dans l’enfantin. De son côté, pour garder jeunesse, Jacquouille fera une pige sur le bord. Notre superintendant pense à la relève. Il cajole ses castors en mode XO. Il recrute en cuisinant. La Morue n’est-elle pas faite pour nourrir ses castors en tout cas il veille à pas d’heure à l’épanouissement de son équipe. Piou reste en quête de Piou.

Le jeu sera en revanche hémiplégique. D’un côté des essais de l’autre des tentatives. Le trésor se désespère en son centre, rien ce soir ne marche et même dans l’accélération ça claque. Les castors dans le musculaire ça envoie. Le jeu sera alerte, Maxence animera le bon jeu si cher à Guitou, itou qui aurait choisi son camp. Dudu ne marquera pas ce soir, mais fera marqué. L’expérience parle dans son sens propre comme dans son sens figuré. Une radio de contrôle et voilà le docteur en mode feinte connue qui passe. Principe des rayons X, ça traverse là où on ne s’attend pas. Petit Louis a bien choisi son camp et son régime à un jeu au centre.

L’esprit est retrouvé. Mozart a son habitude sur la touche de prendre des notes. Les automatismes se notent et s’agrémentent dans un jeu de castors en sélection. David pointera son essai, il soulagera à l’occasion son équipe d’un fanny. Nous découvrirons à défaut d’invention l’intérêt des leurres pour les pêcheurs. François tient la ligne et ses passes en chistera en aveugle (pléonasme ou claquage) donneront du fil à retordre à ses adversaires.

Bilan la victoire d’un côté la douche froide pour les uns et une douche chaude pour tout le monde. Direction le trou, Peter ouvrira la voie en mode deux roues pour diriger le convoi. Le trou est sacré et ce soir c’est la fée qui régale.

El Cambot remis de ses émotions siège au comptoir, la fée, la baguette à la main, organise les derniers détails pour lancer le fameux « A Table ! ». Tcho et Pépé sont gardiens de notre horloge, et l’heure c’est l’heure, après l’heure, c’est encore l’heure. La table fera salle comble. Le cuistot en son bout, Pépé en son centre. Le mélange fait mayonnaise. La sauce prend. Entrée melon, et jambon, la fée dans l’entrée a une formule qui transforme le sud-ouest en son sein, l’été et le cochon en prime. Abracadabra, le sabite en cruche.

La recette tient de l’illusion, du poulet pour nourrir ses solides et une ratatouille piperade, la distinction se prête là aussi à des mélanges qui donnent à cette recette une saveur magique et du fait maison avec dans le cœur son ouvrage. Un ratarade pour certains, une pipetouille pour d’autres.

Le lancer sera à l’image de notre cuistot entre l’enchanteur et l’exorciste. Le fracas parfois volontaire fait brouhaha, le silence fait broncas. Il jongle, il feinte, il lobe, il croise… les sorts n’ont plus de secrets dans chaque envolée. Le fromage ne sera que meilleur en son sein brebis.

Le dessert dans les bases d’une salade de fruits, joli, joli.

Le trésor reprend les reines. Le comptoir sa menthe. Les castors s’annoncent dans d’autres profondeurs, celles  d’autres plaisirs issues du songe et de la nuit.

Paulino remonte les escaliers, l’elixir fait son œuvre. La sagesse l’élève à chaque marche, l’impératif catégorique ne peut rien avec la magie d’une fée. Il redécouvre Kant en effet, il ne faut pas se mentir mais « tous les castors cherchent désespérément le bonheur. »

Le cuistot de bouffe : Piou de grattons mais des cagouilles

Par Le Barde

La définition de Pioupiou, dans le dictionnaire, est « simple soldat ». Son synonyme : troufion. Pioupiou, c’est aussi un personnage de bande dessinée, un petit oiseau jaune rondouillard. Les deux peuvent faire la paire. Reste que ces deux approches ne correspondent pas tout à fait à notre Pioupiou. 

Bon soldat, il l’est. Toujours prêt à servir notre cause. Disponible, tout dans l’altérité. Rondouillard, il ne l’est plus. Et oiseau pas davantage. Son cuicui est rauque, magistral, considérable. Dans tous les cas, les chiens ne font pas des chats. Et notre Jacouille a transmis à son petit le sens du devoir bien fait.

Pioupiou était de bouffe, en quête de la cuillère de bois, pourtant promise par Flo au barde et à Hamilton. Mais Fayouz est le seul juge de ce trophée. On verra bien. La légèreté n’était pas de mise. Des tricandilles finement découpées en entrée, suivies d’un pâté mêlant oreilles et pieds de porc. L’hérédité se porte bien dans la famille Escassut. Et non, pas de grattons ! « Je ne les digère pas, mais je les aime » murmura Mozart à propos des tricandilles. Pépé, lui, s’en délectait. Une première.

En plat principal des escargots servis dans une grande marmite, baignant dans une sauce où la tomate s’acoquinait avec de la chair à saucisse. Flo n’est pas sensible à la cagouille. Le Prez, oui. Il y a une fracture entre l’ancien et le nouveau. Il fallait voir notre prez titillait la coquille pour en extraire la chair et l’aspirer goulûment. Le gastéropode lui sied à merveille. « Putain, c’est bon ! » s’exclama JB qui en mangeait pour la première fois. Les jeunes, tout au bout de la table, trouvaient bien des charmes à cette recette des anciens. Pas de conflit générationnel. D’autant que le petit de Pioupiou trônait parmi eux. Quant au riz, il était parfait.

Pioupiou dérogea à nos préséances et déposa des assiettes à fromages avant que de lancer celles promises au dessert. Seb refusa de les accueillir et les repoussa vers le sol. Jacouille ronchonnait. Flo assista son petit pour ramener le calme. Quant au dessert, ce fut une affaire de famille. Les crèmes brûlées étaient délicatement parsemées de sucre par le fiston. Puis, Jacouille les brûlait avec son réchaud à gaz. Du très grand art. Non, la famille Escassut n’excelle pas que dans le gras. Con se le dise...



La soirée s’acheva au comptoir, rythmée par Michel Delpech. Le passe-menthe rafraîchissait nos palais. Pour une raison inconnue, Poulet aspira en vain au Calvados. Sans doute voulait-il se laisser pousser des ailes. Qui saura comme aurait dit Mike Brandt, l’icône de notre Poulpo ? Un fin crachin tombait sur la ville, comme un bain de vigueur. Hamilton et le barde enfourchèrent leur cycle. Les étoiles au ciel dessinaient une nouvelle constellation, à deux pas de celle des castors, la constellation des morues. Encore deux jours avant la fête dédiée à cette espèce de l’ordre des gadiformes. Le pré va se transformer en port, et c’est bien.

30 mai 2024

Les Graves Agés vs Archiball 5 – 4

Par Bardibulle


Les fêtes de la Rosière se rapprochent.
Une date incontournable quand les lumières se fêtent dans l’esprit des libertés et des lois. Le rugby alimente à sa manière cette philosophie de la vie qui se prêtent aux rencontres. En attendant le castor fêtera la morue. Son sujet ne tourne pas tout le temps rond mais il tient du rebond, ovale oblige. C’est un match retour, à l’extérieur et à la maison.
L’adversaire ne sait pas que c’est lui l’adversaire. L’extérieur de l’un est donc un domicile pour l’autre. L’interprétation est en fonction du déplacement de chacun. Sur la question, nul n’est donc censé ignorer la loi en particulier dans le saint de son esprit. L’arbitre faisant foi.
Les castors et les Graves âgés feront force et masse pour mettre à l’index la loi du moderne digital. Louis en bon soigneur sait que parfois mettre le doigt où ça fait mal et bien, ça fait mal ! C’est Titi qui mènera notre chanson. Notre Pinson est à l’honneur dans son jeu éternel de son centre à son ouverture. La Brède a ses anciens, ils sont Grav’âgés con se le dise.


Le clocher rappelle qu’au-dessus de la mêlée certaines choses nous échappent. Pour les castors en nombre, ce sera malheureusement la victoire qui nous échappera. Deux mi-temps de 30 minutes programmées, Maxime sur la touche gouverne les troupes, notre Fayouze préside, les honoraires honorent, les joueurs jouent. De quoi faire douter le principe du légitime d’un libre arbitre à l’épreuve de la logique et de vaillants au combat. Le rugby vétéran c’est du ruck ‘n roll ! Les sens dans l’interprétation des règles sont parfois trompeurs mais n’enlèvent en rien des valeurs partagées. Joe Dassin s'en est inspiré de cet esprit de clocher pour aller siffler là haut sur la colline.

Tout bon procès commencent par une bonne défense. Nos castors ont bien sorti les barbelés, en face le jeu est solide. La grave se prête à la rocaille. Du solide et de l’inertie dans une organisation d’avant. Leurs débordements s’appuient sur la base du cadrage. L’arbitre a eu du fil à retordre pour canaliser des castors qui plaquaient à tour de queues plates.
De l’offensif en défense, mais trop peu de ballons en possession. C’est là que le bât blesse. Règle numéro 1 au rugby, pour marquer il faut posséder le ballon. Le sifflet fait loi et ce soir il se refusera au fameux plaquages à deux, aux plaquages aux oreilles, et son sacré saint en cathédrale. L’œil est absolu et les yeux ébahis. Qui a dit que les castors ne savaient pas plaquer ? Les castors sont des bucherons à prendre dans le sens du poil. La règle est en soi une réciproque. Elle se cultive. De ce côté-là les castors ont marqué des stères. Lacan pense à se taire, Moscato lui aurait avalé son micro. Un plaquage, une pénalité, 10 mètres. Nos jeunes de Lapimpine ont pensé un moment qu’ils allaient rentrer à pied. Heureusement que l’aire de jeu est limitée par l’en-but. Dura lex, sed lex. Bref d’un côté ça siffle, de l’autre ça marque. Fin de la première mi-temps 3 essais à 1 pour les joueurs des graves.

Titi fera ouverture, David se teste à la mêlée, notre pack sera solide en vitesse, et en masse. La Brède, c’est du lourd et du vaillant. Les castors sont au maille ! Paradoxalement même en le multipliant au carré ça ne fera pas de lumière. Marco y laissera des plumes, notre Trésor aussi.


La deuxième mi-temps sera une victoire pour les castors, qui franchiront la ligne 3 fois, tandis que nos adversaires, gérerons le score en marquant deux essais. Les castors seront piqués au vif. Ils sont solides ces graves. Il s’en fallait d’un peu pour jeter au sort une autre providence, malgré le score final qui se limitera de 5 essais à 4.

Le Tarbais se désole et regrette le sifflet de sa fameuse paire. Le Barde et Dudu sur ce pré auraient prêché l’évangile selon Saint Marc. Une vaccination comme une autre, l’épicure donne du rappel à notre équipe et son bel esprit. Normal dans le fief de l’esprit des lois… La réception déliera les langues sous la pression jusqu’à d’autres saveurs plus liquoreuses. Certains communs font serments tandis que d’autres font ferments. Le rugby a ses lois que la raison ignore.

21 mai 2024

Nos cuistots de bouffe: Le Barde et Hamilton en seconde ligne

Par Bardibulle


Sur le pré nous étions en nombre. Il fait bon quand le jeu se prête au nombre. Le soleil donne au synthétique sa dimension ludique que nos articulations supportent. D’un côté des gros et des gazelles et de l’autre pareil ! Dudu pointera un nouveau jeu dans l’escarmouche. Alex trouva des réponses en miroir avec notre guano éternel. Tous les deux donnent à la gonfle une inertie dont le vecteur G donne une pointe à toute masse en mouvement. L’accélération est à distinguer de la vitesse. Le soleil est l’inverse de toute précipitation, con se le dise. Le jeu se prêta donc au mouvement. Le Tarbais dans le point G prête de la fessée à toute adversité. Son point G est dans la feinte du « je ne fais pas la passe » quand le défenseur pense qu’il va la faire. C’est technique, un brin rhétorique dans le sens de gravité que le trou impose. Sur ce point, l’accélération empiète sur la vitesse, la prise d’intervalle oblige. Jean phi se tâte avec et sans le ballon. La vitesse dans son moteur fait explosion. Il y aura de beaux essais. Pour le score La Pibale aurait compté un ex æquo plus facile à dire qu’à écrire. Guitou aurait choisi le côté du beau jeu. Du régale en somme…

Le pré se partagera dans une aire de l’en-but au demi. Comme quoi l’entrainement porte ses fruits. Nous remplissons de plus en plus de surface. La Chalosse dans son jeu d’ouverture aime les petits trous et ses grands espaces. A que la vie belle quand la gonfle va à l’aile. Julien va mieux, il a retrouvé ses deux mains pour protéger son ballon.

La douche et direction le trou. C’est le Barde et Hamilton qui régalent !

Le trou fera salle comble. La machi
ne à pression l’enlève aux coureurs. La clé n’a plus besoin de serrure. Question de magnétisme animal. La magie est dans le mélange. Poulet se questionne si derrière tout castor ne sommeille pas une morue. L’entrée se fera en donc salade. Des joueurs en surface et des honoraires en profondeur. Fayouze est un gardien. « Tout fout le toucan » pour nos honoraires prêts pour en découdre pour la fête de la Morue. Amélie bichonne ses poulains, il joue à domicile, pendant que nos artistes taquinent l’asperge. Notre Barde est un poète et notre Hamilton un artiste. Le symbole donne du mot à l’image et réciproquement. Les deux ne nous racontent plus de salade mais nous inspire dans le sublime de la découpe. Points de morceaux quand le mélange des couleurs nous met au vert. Le printemps est un été en devenir. Les couleurs font légumes de saison, du rouge, du vert, du blanc, du jaune, pour une fameuse mise bouche. Le liant un sabite éternel. Notre Barde à chaque verre donne du vers à retordre. Chaque lecture mérite sa prose.

L’hymne à Dudu fera chabrot sans soupe. L’honoraire a trop honoré, n’honore plus. Il se préserve pour la gonfle. Il cultive d’autres mets moins nourricier mais plus ludique dans un jeu de passe, toute son essence est là. Il siègera au bout auprès de nos cuistots. Piou dans l’hymne ne voit qu’un éloge à la morue. Didier, Poulet, Alain veulent apparemment en découdre. Ils sont sur le pas de tir. Heureux de les avoir en mode action. « Qui a dit que les honoraires ne peuvent plus cuisiner ? »

La suite donnera de l’asperges aux idées et des boulettes de viande faisant passer de la chair à la saucisse à la chair de poule. David trouve du doigt dans cette saveur comme Michel Ange en aurait accordé à la chapelle Sixtine. Le rencontre est simple et se sublime dans notre palais. Notre Pinson en extase, implore son saint Zinzin. Le service se fera jusqu’à la disparition. Point de miracle sans ascension, point d’ascension sans asperge. Tout compte fait Peter aurait annoncé une Calzone, une asperge, une ascension, une boulette, un plat de seconde ligne comme on en fait plus !

Le lancer d’assiette se fera en tirs croisés. Le panache est un art dans le découvrir. Le jeu mérite son spectacle mais la découverte rendra inaccessible la cuillère de bois. Le bris fait foi.

Le fromage un florilège de saveur. Le dessert des fraises et son nuage de chantilly. Le trou est aux anges et mure pour des saveurs de menthe.

06 mai 2024

Le cuistot de bouffe: Un brin de Dospi ça porte bonheur

Par Le Barde et Bardibulle


Le pré est au synthétique ce que le naturel prête au galop. Il y avait du monde pour ce jour où le travail se fête en manifeste. Les castors dans leur labeur trouvent le férié une piste en course. Notre Pti Lou est revenu avec une coupe de saison. Un brin printanier qui libère enfin ses oreilles pour les annonces en touche. Du muguet au mulet queue ne tienne. Jean Phi est une constance dans nos rendez-vous, le trésor plus affuté que jamais se prépare à d’autres courses en binomie. Marco lui se prépare sans ballon. Le dénivelé sur le pré est dans l’horizontal. Le synthétique dans le niveau fait bulle. Le plat se prête au jeu, comme l’ovale se libère dans le rebond.

D’un côté les gros, de l’autre les gazelles. Bilan les gros en berne, les gazelles en fleurs. Point de fanny, les gros savent faire de sautées mais ne savent pas faire des cadrages débordement en tourniquet décéléré. Walid s’y prêtait à l’occasion à son aile, il n’était pas gros lui, mais se prêter au jeu du quatre. Pourquoi contourner alors qu’on peut aller tout droit. Simple peut être moins rapide, mais simple ! La satisfaction du qui fait ploc. Bref nos trois quarts sont en cannes. Alex a provoqué une dépression nerveuse à nos gros sensibles. Deux luxations méniscales et trois fractures du mental. Les comics sonneraient le combat du siècle entre Hulk et Flash. Le vert devient rouge, quand la vitesse dépasse la lumière.

Résultat victoire d’un côté et cure d’amaigrissement de l’autre.

La douche pour relativiser. La souffrance est moindre quand l’eau est chaude. Direction le trou c’est notre stagiaire éternel qui réceptionne.

C’était jour de muguet. Las, le synthétique n’en a cure. L’intelligence artificielle s’arrête à des touffes synthétiques. Exit les pétales, les pistils. En sorte que ceux du pré vinrent Gros Jean comme devant nous rejoindre au trou.

Nico, en sa qualité de stagiaire honoraire officiait, le muguet à la boutonnière. Si l’honorariat peut dispenser de tels devoirs, ceux qui ont voué leur destinée à l’éternité du provisoire n’y échappent pas. Peut-être est-ce une manière de ne pas accepter le temps qui passe, de se lover dans une jeunesse illusoire ?

Flo avait quitté Musard avant ses complices, la besace garnie d’essais. JB n’avait pas fait le détour ; il s’était rendu directement au trou où il put papoter avec Poulet et Amélie. Amélie qui n’a plus que deux poules et attend leur fin pour renouveler son cheptel.

Nico avait vu large. Il fit dans le lourd. Ainsi, en entrée, la chiffonnade de jambon se mêlait à une quiche aux parts généreuses. Louis, à la coupe de cheveux désormais sans longueurs, le chef moutonné d’épis réfractaires, appréciait. Alex était plus rétif, craignant pour sa ligne. Pas de Pioupiou ni de Jacouille hélas.

Une tourte garnie de chair à saucisses en plat principal, accompagnée d’une salade d’endives matinée d’éclats de noix, de pommes, de gruyère apportait une illusoire légèreté. Le tout accompagné d’un château de Croignon ne cassant pas trois pattes à un canard. Rien ne vaut le Hauchat. Pourtant, Jean-Phinresta stoïque. Il a le triomphe modeste.

Quelques assiettes n’atteignirent pas les mains qui se tendaient vers elles. Pourtant Nico visait juste. Était-ce un hommage aux premier mai, une manière d’être réfractaire aux tâches répétitives ? D’ailleurs, Titi entama l’Internationale, la larme à l’oeil. Et de nous déclamer : « Camarades, ce soir, on a comme une impatience de printemps. »

Brebis, Comté, camembert en fromages. Un trio estimable pour Poulet. Et, en dessert, un délicieux fraisier. Nous n’en pouvions mais.

Rassemblés au comptoir, nous bavardâmes, alertes. Amélie demeura fidèle au Jet, lors qu’une grande majorité s’adonnait aux douceurs du passe-menthe.

Dehors, la pluie avait cessé. Les Capucins étaient calmes. Poulet et Chewbaka rentraient à pieds, le barde à vélo, orphelin d’Hamilton. Pas de trou le 8 mai, veille de l’Ascension. Il faudra donc patienter quinze longues journées avant de se retrouver. L’armistice et l’élévation du Christ l’emportent sur nos agapes hebdomadaires. On ne peut rien contre l’histoire.

Cuistot de bouffe : Comme les fromages de notre poulet

 Par le Barde et Bardibulle


Avril nous quitte pour que nous puissions nous découvrir d’un fil. Les castors sur le pré sont des funambules question équilibre. Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas, il gèle quand il fait beau et il pleut quand il gèle. Bref il fait beau sur le pré. Les équipes s’organisent en fonction de la météo et au gré des arrivées. Dudu à son habitude sera le dernier à choisir son camp.

Julien est en bourre. Il brille par la tenue du ballon à une main. Pour les curieux, c’est une habitude de deuxième ligne. Elle provient surement des joueurs de basket ball, Cette tendance à mettre le ballon au-dessus de l’adversaire à une hauteur de bras qu’il ne puisse atteindre. Grosso modo ça le même effet lorsque à la piscine il y a ceux qui ont pieds et d’autres n’ont pas pieds. Le jeu n’est pas le même. La technique est dans le superbe sur le jeu statique mais dans le dynamique celui-ci perd de sa splendeur. La surface au vent ne se prête pas en effet à une telle ouverture et prête son flan à la défense.

Alex lui n’a pas besoin de jouer le ballon à une main. Sa technique est dans les jambes. Elle est dévastatrice. Jean phi sur le sujet pleure aussi sa superbe. Repassons la scène au ralenti. Alex annonce un térieur. Il s’appelerait Alain ça aurait été un retour. Bref le jeu se joue à un mètre de la ligne de touche. Jean phi confiant garde la ligne. Et là une garcimore, abracadabri abracadabra, je suis là et je suis plus là. Le jeu si rapide de l’un provoque un ralentissement de l’autre. D’un point de vue synaptique, l’électricité fait statique. Les fusibles saturent. Alex du coup se sent léger, et s’aventurera à multiples reprises derrière la ligne pour aplatir. Jean Phi devenu Phi Jean en brin enrhumé s’est claqué le nerf optique, et est devenu ambidextre des jambes. Con se le dise.

La douche remettre les esprits à leur place. Et direction le trou c’est poulet qui cuisine.

Au trou, l’accueil est en nombre. Du plus jeunes au moins jeunes, de l’honoraire à l’historique. Plusieurs présidents pour présider, plusieurs trésoriers, plusieurs secrétaires et des castors affamés. La pression est une introduction à la désaltère. Le Sabite fera la suite à table. Le castor est un poulet qui s’ignore. La bête a décidé de combler ses castors. Quelques quiches sans se raconter de salade. La mise au vert a du bon surtout que le thème sera dans le nourricier. « Quiche au ma quiche quand tu soulignes au crayon noir tes jolis œufs. » Perdigue se destine à des envolées musicales pour l’instant il complète l’équipe de notre Max pour le tournoi d’Argelès. La suite se fera légère, Poulet a vraiment décidé que la remontée du trou se fera en balance ou ne se fera pas. Une tartiflette de mois d’Avril où tu ne te découvres pas d’un fil. Le mélange est fait que d’amour. Que du bon dans ce met. Le Mai n’est pas, mais le plat n’est plus. Le reblochon, la pomme de terre, quelques nuances porcines, une cuisson à souhait et nous découvrons le fil fromager. Poulet semble de sa hauteur privilégier le jeu des gros plus que celui des gazelles.

Qui a vu la salade ? Freud culpabilise et Titi rumine.

Le summum est proche du sommet, mais Poulet ne semble pas jouer pour la cuillère de bois. Pour rappel, le lancer compte des points en particulier dans le nombre d’assiettes cassées. Notre cuistot pour rétablir les pendules, lance une assiette et en casse cinq, c’est technique mais pas assez pour satisfaire notre intendant. Jacquouille trouve le geste barbare. L’assiette chez les Escassut est sacrée comme notre poulet.

Le dessert de légères tartes. Une boisson magique dont le nom m’échappe. Le Barde dans l’elixir y trouve des consonnes et des voyelles pour des jeux en vers et contre tousse. Le bout de table tient son cap. Le bar se mettra au vert. Le digestif mérite son nom.

Une remontée plus lourde, une nuit plus humide, le chemin bien léger pour retrouver notre nid.

Le cuistot de bouffe : Il était une fois Chewbaca

 Par Le Barde

                                    

Nous étions une petite quinzaine à attendre ceux du pré. 
Tcho en était. Il arriva avec son Pépé de frère, ceint d’une chemise à carreaux aux relents canadiens, le béret bien vissé sur son chef.

Pas de belote de comptoir, le comptoir étant dévolu à ses brèves qui font sa renommée. Fidèle à ses us, Choubaka se tint dans ses principes asiatiques. Nems et samoussas en entrées. Des feuilles de salade de longueurs inégales et des brins de menthe. Le rosé était de rigueur. Guitou lui trouvait un rien d’âpreté. Guitou en verve de son passé, nous conta la beauté des caravelles et les superbes du Concorde.

En plat, porc au caramel, boulettes de bœufs, riz nature ou cantonnais servi a l’assiette par JB et le barde afin que chacun ait sa juste part. Le lancer d’assiette fut impeccable. Sans fausses notes. L’école léognanaise. Et Perdigue de se rappelait son enfance lorsqu’il se tenait derrière les rambardes pour voir ses dieux d’alors entraînés par Pépé Dizabo. Ils avaient noms Saubusse, Corsenac.

Un camembert et un mi-chèvre mi-vache coulant à souhait en fromages. Seule touche hexagonale à notre ripaille orientale. Une salade de fruits avec lychees, arbouses, mangues et ananas en dessert. Il restait de l’alcool de riz d’un précédent repas de Chubaka. D’aucuns se hasardèrent à le boire. Pas fayouz, fidèle au passe-menthe. Il est vrai que le breuvage avait du coffre. Il y avait comme un air des Tontons flingueurs, sauf que là, c’était le riz qui était de rigueur.

Un ciel de nuit d’une pureté de cristal nous attendait. Certes, il faisait un peu frisquet. Sur son cycle rouge, Hamilton regagnait son gîte. Suivi comme son ombre par le barde. Ils se séparèrent rue Mouneyra comme d’ordinaire. Chubaka, lui, prenait la route d’Andernos où il exerce l’art d’être grand-père.


Le cuistot de bouffe : le douanier retombe en enfance

Par le Barde


Le douanier, ceint d’un teeshirt frappé du coq veillait en cuisine. Avant que ceux du pré ne nous rejoignent, la petite bande familière de l’avant-repas, avec ses Poulet, Hamilton, le barde, Guitou, Fayou, Fajolles, belotait, papotait, dressait la table, sirotait, picorant dans les fines lamelles de jambon découpées par Jacouille.

Ceux de Musard arrivèrent vers les 21:52, précédés par JB qui ne goûte rien tant que de humer l’air du pré avant de faire bombance. Il nous conta les cannes de Titi, le maintien de Dudu, les superbes du Bardibulle, les pichenettes du Tarbais.

A 22:07, nous gagnâmes la table. Nous étions une petite trentaine. Sans Pépé hélas. Et nous fîmes ripaille. D’abord avec moultes charcuteries, allant du boudin aux rillettes en passant par des rosettes. La légèreté était de mise et le Hauchat de rigueur. Le douanier avait vu large. Notre homme est généreux ; les frontières ne sont pas sa tasse de thé. Seuls les sots y verront un paradoxe ; le douanier est un passeur.

Puis vint un plat d’enfance : des tomates farcies à la chair délicate et suave, accompagnées d’un riz cuit à la perfection. Tous de s’ébaudir des charmes d’un tel met. Et de s’interroger sur la maturité de ces tomates d’avril. Tels sont les charmes du douanier et de ses tours de passe-passe. Il ne dit mots de ses secrets.
D’une main sûre et ferme, le douanier projeta les assiettes vers ses ouailles. Quelques-unes échappèrent aux mains de leurs destinataires. Le douanier n’y était strictement pour rien. Deux fromages, mais quels fromages, brebis et Saint-Nectaire. On en redemanda. Leur croûte grise, leur chair parfaite nous comblaient.

En dessert, de la praluline. Une brioche aux éclats de praline que l’on doit à Auguste Pralus. Un must aux relents d’enfance. Peter savourait et mit les parts restantes dans une petit sac pour combler les siens. Le passe-menthe nous attendait au comptoir. Amélie et Croucrou conversaient. Fayou regardait ses petits avec amour, sous l’œil de Toto. Puis, nous nous dispersâmes dans une belle nuit d’avril. Les étoiles au ciel faisaient un doux froufrou comme l’écrivait Rimb. Le printemps est bel et bien là. La vie est pleine de promesses.

Archiparmentier pour les nounours

 Par bardibulle

                              

Nous étions en nombre pour ce match retour à l’extérieur qui correspond pour un match aller en définitive. Maxime a du coffre, son secret c’est la communication entre le discret du tonitruant il n’y a qu’un pas. Le bouche à oreille, ou le queue de castors à queue de castor a fait son chemin pour ce match du retour de la belle en revanche. Mes chers castors, il faut suivre le blog !

Notre staff technique sera constitué de notre Douanier qui joue aux alouettes presque à domicile. Du poil chez les plumes … Le voyage sans passeport le rend polyglotte et universel, con se le dise. Il sera accompagné de notre Paulino qui assure le banc des blessés. Didier notre doyen du soir prendra des notes et arrosera la jeunesse. Piou supervisera la jeunesse, à son habitude. Des spectateurs et des joueurs comme dans le bon vieux temps. Sur le pré, de la jeunesse autour de notre Tarbais en manque d’ouverture. En face des gros nounours comme d’habitude. Ils n’hibernent plus les bougres, et le printemps les rajeunit comme à chaque saison. Le coup d’envoi marquera notre intention de marquer le territoire. Le castor en mode poilus fait grognard. Les lignes sont invisibles à la discrétion du corps arbitral. Le sifflet de départ et voilà notre coup d’envoi, majestueux, soigné et majestueux quoique légèrement directement en touche. Point de mêlée au centre, les nounours sont joueurs. Same player, play again. Bref le Tarbais voulait sa mêlée au centre. Le jeu se fera dans la rudesse de l’art. En face du bon jeu, une bonne défense en brin chacailleur dans les rucks. Qui a dit ruck en fait. Trois mi temps de 20 minutes, les gros pleurent, Marco lui que d’un œil. C’est souvent comme ça quand on met la tête dans le chagrin. Olive sera notre Mozart, il se découvre en demi de mêlée. Le première ligne concentrera le bureau à des tâches plus ingrates. Des cellules en vois-tu en voilà mais les nounours font ours. Dure de passer la ligne. Le jeu donnera raison à nos hôtes. Quatre essais à deux.

La réception se fera à chiquet fermé. Un archiparmentier comme menu d’exception. Sacré clin d’œil de nos amis poilus.
Bref les nounours savent nous recevoir. Le match du retour, de la revanche de la belle est dans le planning. Castors la guerre des poils aura bien lieu !

QLCVP



22 avril 2024

Didier à la rescousse et un trésor à table.

Par le Barde et Bardibulle


Sur le pré point de danseuses. Le synthétique fait seul son tapis de course. Les castors arrivent du plus jeunes au moins jeunes. Pti lou a récupéré du poil du castor. Quelques tours de chauffe et nous voilà à taquiner de la gonfle. Les équipes se feront sous la règle du chifoumi. D’un coté Fayouze et son bureau de l’autre des gambettes dans la force de l’âge. Le monde se coupe parfois en deux. Allez savoir comment l’équilibre trouve son milieu, quand les opposés s’opposent. Dudu ne se retrouvent guère dans le jeu de nos jeunes recrues. Sa feinte a des automatismes que la jeunesse ignore. La course s’anticipe, l’intervalle se creuse. Le silence est gage du secret. Donc, les vieux et les gros d’un côté et les jeunes et les gazelles de l’autre. Le franchissement se fera par vagues. Nous serons sur une base de huit contre huit. Idéal pour s’amuser. Juju sera notre talent d’or. Un solide qui court comme une gazelle qui l’aurait cru. Bref il y avait du ballon de part et d’autre. Le score penchera du côté des vainqueurs. Satané balance !

Ce soir c’est le trésor qui est de bouffe ! La douche et direction le trou.

Il y avait deux familles en cuisine : celle de Christophe et celle de Didier. Pourtant, le tournoi est fini et les doublons ne sont plus de mise. Mais après tout qu’importe, n’est-ce pas. Et puis ce mariage d’un membre actif et d’un membre horaire avait de la gueule.

Ainsi, Christophe était flanqué de son paternel, et Didier de ses deux fils. En réalité, c’est l’épouse de Didier qui avait fait l’essentiel, en l’occurrence le plat principal : une daube. Une daube à damner tous les saints, suave, savoureuse, dont chaque petite miette était une offrande. En ce temps Pascal, elle était de rigueur. Rien à voir, cela va de soi, avec l’expression lyonnaise c’est de la daube. Il y a daube et daube. Inutile de dauber, c’est comme ça. Point final.

Et, cela va de soi, pour accompagner cette chair si délicate, des pommes de terre orphelines du vieux quatre.

Et l’entrée, me direz-vous. Et bien, elle avait quelque chose de lyonnais puisqu’il s’agissait d’une saucisse en croûte. Rien de bien léger somme toute. Mais Christophe, c’est du lourd. Nos menus nous ressemblent.

Comme il se doigt, le lancer d’assiettes se fit à quatre mains. Didier et Christophe, l’un après l’autre, exécutèrent leur devoir. Christophe eut la main si vive qu’elle ne trouva pas toujours preneur. C’est ainsi que Poulet vit son verre scalpé par un missile de couleur blanche. Jacouille maugréait un petit peu.

Deux fromages : un camembert et un roquefort. À vous de choisir à qui il ressemble. Et une salade, une touche de verdure bienvenue.

La tarte aux pommes devait-elle aux mains expertes du père de Christophe, boulanger de son état ? Toujours est-il qu’elle était parfaite. Une tarte fine qu’Amélie apprécia, même s’il eut apprécié un rien de glace à la vanille.

Le comptoir rassembla son petit monde autour d’un pastille-menthe avant que la nuit ne nous sépare. Une nuit pluvieuse, de mars, tristounette. N’importe, nous avions fait provision de calories et nous étions prêts à affronter les intempéries.

Christophe repartit at home sur sa trottinette, embarquant son géniteur, et fendant les gouttes avec une grâce infinie. Hamilton et le barde filaient droit, chevauchant leurs cycles sous le pavé mouillé.

Cary de bouffe : Seuls les castors ont des ailes

Par Le Barde et Bardibulle



Sur le pré, il y aura du monde. Du trésor, du Tarbais, un double chalossais, les castors mèneront du jeu dans le sens de la reparti. C’est de la répartie à chaque essai planté. Le franchissement de la ligne donne une raison à nos partenaires du pré pour une nouvelle danse. Il se prépare apparemment une réception entre UBB et Tarlouzains.

Le score se fera sur le compte à la Piballe. Guitou aurait choisi l’équipe qui gagne.

La douche et direction le trou.

Au trou c’est Cary qui régale. Le trou pour l’occasion se remplit en hors d’âge. Le XO de l’Armagnac dans son raisin rédempteur. Fayouze gouverne une belle assemblée. La table fait cène, au bout notre Campech est en réserve. La bière de décompresse. Tic et Tac tiennent la barre au bar. L’amiral n’est pas loin. Notre Jacquouille range son jambon de Tolède pour faire place à une autre partition plus italienne. Le cochon ne semble pas avoir de frontières.

L’entrée se fera dolce vita. Cette douce vie qui donne aux cochons des vertus d’aphrodisiaques. Cary prend soin de ses aphro jojo. Du XOr au Speck troman il n’y a qu’un pas. Lard de la transformation de la bête propose à la botte de belles vertus. La coppa, la mortadella, bresaloa y j’enpasse. Le cuistot a même pensé à des petits légumes en croquant. Il y a du vieux castor et du vieux lion en lui.

La suite se fera en couches. Lasagnes de bœuf d’excellence. Cary monte cristo. Con se le dise. Le trou fait silence témoin du bueno dans l’assiette. Amélie est à sa gauche, le bout de table semble serein. Les histoires se rencontrent ! La chansonnette fera aussi son chemin. Cary pour le bon tient le bout. Peter est aux anges et demande à Fayouze de le baptiser. L’homme sans calzone se fera Pietro. Le sabite en oint tachera le moment mais ce soir le trou sera italien ou ne sera pas.

Le lancer se fera avec quelques casses. Les honoraires qui font la bouffe ne courent pas et ceux qui courent ne font pas la bouffe. Les castors divergent sur la question. Et dans divergent il y a di… ça se sent dans l’art de la rattrape. Le lancer se fera juste à l’ancienne. Il faudra que les jeunes donnent de l’original pour entendre du bris. Jacquouille pleure. Les castors sont heureux, des culs seront mouillés. La rigole est de mise. Le fromage fera bombe, Un bloc , que dire un roc, une montagne de gorgonzola comblera notre temps lacté. San Pietro chante l’hymne de Garibaldi. Il a trop insufflé du soda stream dans le reindent. Le hauchat fait lambrusco.

Le dessert un tiramisu pour nous tirer du fond du trou. Il nous remonte à souhait. Point de café. La menthe pastillée fera de tradition son liant.

Qui ne veut pas être Cary Grant, même Cary Grant veut être Cary Grant.