30 mai 2024

Les Graves Agés vs Archiball 5 – 4

Par Bardibulle


Les fêtes de la Rosière se rapprochent.
Une date incontournable quand les lumières se fêtent dans l’esprit des libertés et des lois. Le rugby alimente à sa manière cette philosophie de la vie qui se prêtent aux rencontres. En attendant le castor fêtera la morue. Son sujet ne tourne pas tout le temps rond mais il tient du rebond, ovale oblige. C’est un match retour, à l’extérieur et à la maison.
L’adversaire ne sait pas que c’est lui l’adversaire. L’extérieur de l’un est donc un domicile pour l’autre. L’interprétation est en fonction du déplacement de chacun. Sur la question, nul n’est donc censé ignorer la loi en particulier dans le saint de son esprit. L’arbitre faisant foi.
Les castors et les Graves âgés feront force et masse pour mettre à l’index la loi du moderne digital. Louis en bon soigneur sait que parfois mettre le doigt où ça fait mal et bien, ça fait mal ! C’est Titi qui mènera notre chanson. Notre Pinson est à l’honneur dans son jeu éternel de son centre à son ouverture. La Brède a ses anciens, ils sont Grav’âgés con se le dise.


Le clocher rappelle qu’au-dessus de la mêlée certaines choses nous échappent. Pour les castors en nombre, ce sera malheureusement la victoire qui nous échappera. Deux mi-temps de 30 minutes programmées, Maxime sur la touche gouverne les troupes, notre Fayouze préside, les honoraires honorent, les joueurs jouent. De quoi faire douter le principe du légitime d’un libre arbitre à l’épreuve de la logique et de vaillants au combat. Le rugby vétéran c’est du ruck ‘n roll ! Les sens dans l’interprétation des règles sont parfois trompeurs mais n’enlèvent en rien des valeurs partagées. Joe Dassin s'en est inspiré de cet esprit de clocher pour aller siffler là haut sur la colline.

Tout bon procès commencent par une bonne défense. Nos castors ont bien sorti les barbelés, en face le jeu est solide. La grave se prête à la rocaille. Du solide et de l’inertie dans une organisation d’avant. Leurs débordements s’appuient sur la base du cadrage. L’arbitre a eu du fil à retordre pour canaliser des castors qui plaquaient à tour de queues plates.
De l’offensif en défense, mais trop peu de ballons en possession. C’est là que le bât blesse. Règle numéro 1 au rugby, pour marquer il faut posséder le ballon. Le sifflet fait loi et ce soir il se refusera au fameux plaquages à deux, aux plaquages aux oreilles, et son sacré saint en cathédrale. L’œil est absolu et les yeux ébahis. Qui a dit que les castors ne savaient pas plaquer ? Les castors sont des bucherons à prendre dans le sens du poil. La règle est en soi une réciproque. Elle se cultive. De ce côté-là les castors ont marqué des stères. Lacan pense à se taire, Moscato lui aurait avalé son micro. Un plaquage, une pénalité, 10 mètres. Nos jeunes de Lapimpine ont pensé un moment qu’ils allaient rentrer à pied. Heureusement que l’aire de jeu est limitée par l’en-but. Dura lex, sed lex. Bref d’un côté ça siffle, de l’autre ça marque. Fin de la première mi-temps 3 essais à 1 pour les joueurs des graves.

Titi fera ouverture, David se teste à la mêlée, notre pack sera solide en vitesse, et en masse. La Brède, c’est du lourd et du vaillant. Les castors sont au maille ! Paradoxalement même en le multipliant au carré ça ne fera pas de lumière. Marco y laissera des plumes, notre Trésor aussi.


La deuxième mi-temps sera une victoire pour les castors, qui franchiront la ligne 3 fois, tandis que nos adversaires, gérerons le score en marquant deux essais. Les castors seront piqués au vif. Ils sont solides ces graves. Il s’en fallait d’un peu pour jeter au sort une autre providence, malgré le score final qui se limitera de 5 essais à 4.

Le Tarbais se désole et regrette le sifflet de sa fameuse paire. Le Barde et Dudu sur ce pré auraient prêché l’évangile selon Saint Marc. Une vaccination comme une autre, l’épicure donne du rappel à notre équipe et son bel esprit. Normal dans le fief de l’esprit des lois… La réception déliera les langues sous la pression jusqu’à d’autres saveurs plus liquoreuses. Certains communs font serments tandis que d’autres font ferments. Le rugby a ses lois que la raison ignore.

21 mai 2024

Nos cuistots de bouffe: Le Barde et Hamilton en seconde ligne

Par Bardibulle


Sur le pré nous étions en nombre. Il fait bon quand le jeu se prête au nombre. Le soleil donne au synthétique sa dimension ludique que nos articulations supportent. D’un côté des gros et des gazelles et de l’autre pareil ! Dudu pointera un nouveau jeu dans l’escarmouche. Alex trouva des réponses en miroir avec notre guano éternel. Tous les deux donnent à la gonfle une inertie dont le vecteur G donne une pointe à toute masse en mouvement. L’accélération est à distinguer de la vitesse. Le soleil est l’inverse de toute précipitation, con se le dise. Le jeu se prêta donc au mouvement. Le Tarbais dans le point G prête de la fessée à toute adversité. Son point G est dans la feinte du « je ne fais pas la passe » quand le défenseur pense qu’il va la faire. C’est technique, un brin rhétorique dans le sens de gravité que le trou impose. Sur ce point, l’accélération empiète sur la vitesse, la prise d’intervalle oblige. Jean phi se tâte avec et sans le ballon. La vitesse dans son moteur fait explosion. Il y aura de beaux essais. Pour le score La Pibale aurait compté un ex æquo plus facile à dire qu’à écrire. Guitou aurait choisi le côté du beau jeu. Du régale en somme…

Le pré se partagera dans une aire de l’en-but au demi. Comme quoi l’entrainement porte ses fruits. Nous remplissons de plus en plus de surface. La Chalosse dans son jeu d’ouverture aime les petits trous et ses grands espaces. A que la vie belle quand la gonfle va à l’aile. Julien va mieux, il a retrouvé ses deux mains pour protéger son ballon.

La douche et direction le trou. C’est le Barde et Hamilton qui régalent !

Le trou fera salle comble. La machi
ne à pression l’enlève aux coureurs. La clé n’a plus besoin de serrure. Question de magnétisme animal. La magie est dans le mélange. Poulet se questionne si derrière tout castor ne sommeille pas une morue. L’entrée se fera en donc salade. Des joueurs en surface et des honoraires en profondeur. Fayouze est un gardien. « Tout fout le toucan » pour nos honoraires prêts pour en découdre pour la fête de la Morue. Amélie bichonne ses poulains, il joue à domicile, pendant que nos artistes taquinent l’asperge. Notre Barde est un poète et notre Hamilton un artiste. Le symbole donne du mot à l’image et réciproquement. Les deux ne nous racontent plus de salade mais nous inspire dans le sublime de la découpe. Points de morceaux quand le mélange des couleurs nous met au vert. Le printemps est un été en devenir. Les couleurs font légumes de saison, du rouge, du vert, du blanc, du jaune, pour une fameuse mise bouche. Le liant un sabite éternel. Notre Barde à chaque verre donne du vers à retordre. Chaque lecture mérite sa prose.

L’hymne à Dudu fera chabrot sans soupe. L’honoraire a trop honoré, n’honore plus. Il se préserve pour la gonfle. Il cultive d’autres mets moins nourricier mais plus ludique dans un jeu de passe, toute son essence est là. Il siègera au bout auprès de nos cuistots. Piou dans l’hymne ne voit qu’un éloge à la morue. Didier, Poulet, Alain veulent apparemment en découdre. Ils sont sur le pas de tir. Heureux de les avoir en mode action. « Qui a dit que les honoraires ne peuvent plus cuisiner ? »

La suite donnera de l’asperges aux idées et des boulettes de viande faisant passer de la chair à la saucisse à la chair de poule. David trouve du doigt dans cette saveur comme Michel Ange en aurait accordé à la chapelle Sixtine. Le rencontre est simple et se sublime dans notre palais. Notre Pinson en extase, implore son saint Zinzin. Le service se fera jusqu’à la disparition. Point de miracle sans ascension, point d’ascension sans asperge. Tout compte fait Peter aurait annoncé une Calzone, une asperge, une ascension, une boulette, un plat de seconde ligne comme on en fait plus !

Le lancer d’assiette se fera en tirs croisés. Le panache est un art dans le découvrir. Le jeu mérite son spectacle mais la découverte rendra inaccessible la cuillère de bois. Le bris fait foi.

Le fromage un florilège de saveur. Le dessert des fraises et son nuage de chantilly. Le trou est aux anges et mure pour des saveurs de menthe.

06 mai 2024

Le cuistot de bouffe: Un brin de Dospi ça porte bonheur

Par Le Barde et Bardibulle


Le pré est au synthétique ce que le naturel prête au galop. Il y avait du monde pour ce jour où le travail se fête en manifeste. Les castors dans leur labeur trouvent le férié une piste en course. Notre Pti Lou est revenu avec une coupe de saison. Un brin printanier qui libère enfin ses oreilles pour les annonces en touche. Du muguet au mulet queue ne tienne. Jean Phi est une constance dans nos rendez-vous, le trésor plus affuté que jamais se prépare à d’autres courses en binomie. Marco lui se prépare sans ballon. Le dénivelé sur le pré est dans l’horizontal. Le synthétique dans le niveau fait bulle. Le plat se prête au jeu, comme l’ovale se libère dans le rebond.

D’un côté les gros, de l’autre les gazelles. Bilan les gros en berne, les gazelles en fleurs. Point de fanny, les gros savent faire de sautées mais ne savent pas faire des cadrages débordement en tourniquet décéléré. Walid s’y prêtait à l’occasion à son aile, il n’était pas gros lui, mais se prêter au jeu du quatre. Pourquoi contourner alors qu’on peut aller tout droit. Simple peut être moins rapide, mais simple ! La satisfaction du qui fait ploc. Bref nos trois quarts sont en cannes. Alex a provoqué une dépression nerveuse à nos gros sensibles. Deux luxations méniscales et trois fractures du mental. Les comics sonneraient le combat du siècle entre Hulk et Flash. Le vert devient rouge, quand la vitesse dépasse la lumière.

Résultat victoire d’un côté et cure d’amaigrissement de l’autre.

La douche pour relativiser. La souffrance est moindre quand l’eau est chaude. Direction le trou c’est notre stagiaire éternel qui réceptionne.

C’était jour de muguet. Las, le synthétique n’en a cure. L’intelligence artificielle s’arrête à des touffes synthétiques. Exit les pétales, les pistils. En sorte que ceux du pré vinrent Gros Jean comme devant nous rejoindre au trou.

Nico, en sa qualité de stagiaire honoraire officiait, le muguet à la boutonnière. Si l’honorariat peut dispenser de tels devoirs, ceux qui ont voué leur destinée à l’éternité du provisoire n’y échappent pas. Peut-être est-ce une manière de ne pas accepter le temps qui passe, de se lover dans une jeunesse illusoire ?

Flo avait quitté Musard avant ses complices, la besace garnie d’essais. JB n’avait pas fait le détour ; il s’était rendu directement au trou où il put papoter avec Poulet et Amélie. Amélie qui n’a plus que deux poules et attend leur fin pour renouveler son cheptel.

Nico avait vu large. Il fit dans le lourd. Ainsi, en entrée, la chiffonnade de jambon se mêlait à une quiche aux parts généreuses. Louis, à la coupe de cheveux désormais sans longueurs, le chef moutonné d’épis réfractaires, appréciait. Alex était plus rétif, craignant pour sa ligne. Pas de Pioupiou ni de Jacouille hélas.

Une tourte garnie de chair à saucisses en plat principal, accompagnée d’une salade d’endives matinée d’éclats de noix, de pommes, de gruyère apportait une illusoire légèreté. Le tout accompagné d’un château de Croignon ne cassant pas trois pattes à un canard. Rien ne vaut le Hauchat. Pourtant, Jean-Phinresta stoïque. Il a le triomphe modeste.

Quelques assiettes n’atteignirent pas les mains qui se tendaient vers elles. Pourtant Nico visait juste. Était-ce un hommage aux premier mai, une manière d’être réfractaire aux tâches répétitives ? D’ailleurs, Titi entama l’Internationale, la larme à l’oeil. Et de nous déclamer : « Camarades, ce soir, on a comme une impatience de printemps. »

Brebis, Comté, camembert en fromages. Un trio estimable pour Poulet. Et, en dessert, un délicieux fraisier. Nous n’en pouvions mais.

Rassemblés au comptoir, nous bavardâmes, alertes. Amélie demeura fidèle au Jet, lors qu’une grande majorité s’adonnait aux douceurs du passe-menthe.

Dehors, la pluie avait cessé. Les Capucins étaient calmes. Poulet et Chewbaka rentraient à pieds, le barde à vélo, orphelin d’Hamilton. Pas de trou le 8 mai, veille de l’Ascension. Il faudra donc patienter quinze longues journées avant de se retrouver. L’armistice et l’élévation du Christ l’emportent sur nos agapes hebdomadaires. On ne peut rien contre l’histoire.

Cuistot de bouffe : Comme les fromages de notre poulet

 Par le Barde et Bardibulle


Avril nous quitte pour que nous puissions nous découvrir d’un fil. Les castors sur le pré sont des funambules question équilibre. Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas, il gèle quand il fait beau et il pleut quand il gèle. Bref il fait beau sur le pré. Les équipes s’organisent en fonction de la météo et au gré des arrivées. Dudu à son habitude sera le dernier à choisir son camp.

Julien est en bourre. Il brille par la tenue du ballon à une main. Pour les curieux, c’est une habitude de deuxième ligne. Elle provient surement des joueurs de basket ball, Cette tendance à mettre le ballon au-dessus de l’adversaire à une hauteur de bras qu’il ne puisse atteindre. Grosso modo ça le même effet lorsque à la piscine il y a ceux qui ont pieds et d’autres n’ont pas pieds. Le jeu n’est pas le même. La technique est dans le superbe sur le jeu statique mais dans le dynamique celui-ci perd de sa splendeur. La surface au vent ne se prête pas en effet à une telle ouverture et prête son flan à la défense.

Alex lui n’a pas besoin de jouer le ballon à une main. Sa technique est dans les jambes. Elle est dévastatrice. Jean phi sur le sujet pleure aussi sa superbe. Repassons la scène au ralenti. Alex annonce un térieur. Il s’appelerait Alain ça aurait été un retour. Bref le jeu se joue à un mètre de la ligne de touche. Jean phi confiant garde la ligne. Et là une garcimore, abracadabri abracadabra, je suis là et je suis plus là. Le jeu si rapide de l’un provoque un ralentissement de l’autre. D’un point de vue synaptique, l’électricité fait statique. Les fusibles saturent. Alex du coup se sent léger, et s’aventurera à multiples reprises derrière la ligne pour aplatir. Jean Phi devenu Phi Jean en brin enrhumé s’est claqué le nerf optique, et est devenu ambidextre des jambes. Con se le dise.

La douche remettre les esprits à leur place. Et direction le trou c’est poulet qui cuisine.

Au trou, l’accueil est en nombre. Du plus jeunes au moins jeunes, de l’honoraire à l’historique. Plusieurs présidents pour présider, plusieurs trésoriers, plusieurs secrétaires et des castors affamés. La pression est une introduction à la désaltère. Le Sabite fera la suite à table. Le castor est un poulet qui s’ignore. La bête a décidé de combler ses castors. Quelques quiches sans se raconter de salade. La mise au vert a du bon surtout que le thème sera dans le nourricier. « Quiche au ma quiche quand tu soulignes au crayon noir tes jolis œufs. » Perdigue se destine à des envolées musicales pour l’instant il complète l’équipe de notre Max pour le tournoi d’Argelès. La suite se fera légère, Poulet a vraiment décidé que la remontée du trou se fera en balance ou ne se fera pas. Une tartiflette de mois d’Avril où tu ne te découvres pas d’un fil. Le mélange est fait que d’amour. Que du bon dans ce met. Le Mai n’est pas, mais le plat n’est plus. Le reblochon, la pomme de terre, quelques nuances porcines, une cuisson à souhait et nous découvrons le fil fromager. Poulet semble de sa hauteur privilégier le jeu des gros plus que celui des gazelles.

Qui a vu la salade ? Freud culpabilise et Titi rumine.

Le summum est proche du sommet, mais Poulet ne semble pas jouer pour la cuillère de bois. Pour rappel, le lancer compte des points en particulier dans le nombre d’assiettes cassées. Notre cuistot pour rétablir les pendules, lance une assiette et en casse cinq, c’est technique mais pas assez pour satisfaire notre intendant. Jacquouille trouve le geste barbare. L’assiette chez les Escassut est sacrée comme notre poulet.

Le dessert de légères tartes. Une boisson magique dont le nom m’échappe. Le Barde dans l’elixir y trouve des consonnes et des voyelles pour des jeux en vers et contre tousse. Le bout de table tient son cap. Le bar se mettra au vert. Le digestif mérite son nom.

Une remontée plus lourde, une nuit plus humide, le chemin bien léger pour retrouver notre nid.

Le cuistot de bouffe : Il était une fois Chewbaca

 Par Le Barde

                                    

Nous étions une petite quinzaine à attendre ceux du pré. 
Tcho en était. Il arriva avec son Pépé de frère, ceint d’une chemise à carreaux aux relents canadiens, le béret bien vissé sur son chef.

Pas de belote de comptoir, le comptoir étant dévolu à ses brèves qui font sa renommée. Fidèle à ses us, Choubaka se tint dans ses principes asiatiques. Nems et samoussas en entrées. Des feuilles de salade de longueurs inégales et des brins de menthe. Le rosé était de rigueur. Guitou lui trouvait un rien d’âpreté. Guitou en verve de son passé, nous conta la beauté des caravelles et les superbes du Concorde.

En plat, porc au caramel, boulettes de bœufs, riz nature ou cantonnais servi a l’assiette par JB et le barde afin que chacun ait sa juste part. Le lancer d’assiette fut impeccable. Sans fausses notes. L’école léognanaise. Et Perdigue de se rappelait son enfance lorsqu’il se tenait derrière les rambardes pour voir ses dieux d’alors entraînés par Pépé Dizabo. Ils avaient noms Saubusse, Corsenac.

Un camembert et un mi-chèvre mi-vache coulant à souhait en fromages. Seule touche hexagonale à notre ripaille orientale. Une salade de fruits avec lychees, arbouses, mangues et ananas en dessert. Il restait de l’alcool de riz d’un précédent repas de Chubaka. D’aucuns se hasardèrent à le boire. Pas fayouz, fidèle au passe-menthe. Il est vrai que le breuvage avait du coffre. Il y avait comme un air des Tontons flingueurs, sauf que là, c’était le riz qui était de rigueur.

Un ciel de nuit d’une pureté de cristal nous attendait. Certes, il faisait un peu frisquet. Sur son cycle rouge, Hamilton regagnait son gîte. Suivi comme son ombre par le barde. Ils se séparèrent rue Mouneyra comme d’ordinaire. Chubaka, lui, prenait la route d’Andernos où il exerce l’art d’être grand-père.


Le cuistot de bouffe : le douanier retombe en enfance

Par le Barde


Le douanier, ceint d’un teeshirt frappé du coq veillait en cuisine. Avant que ceux du pré ne nous rejoignent, la petite bande familière de l’avant-repas, avec ses Poulet, Hamilton, le barde, Guitou, Fayou, Fajolles, belotait, papotait, dressait la table, sirotait, picorant dans les fines lamelles de jambon découpées par Jacouille.

Ceux de Musard arrivèrent vers les 21:52, précédés par JB qui ne goûte rien tant que de humer l’air du pré avant de faire bombance. Il nous conta les cannes de Titi, le maintien de Dudu, les superbes du Bardibulle, les pichenettes du Tarbais.

A 22:07, nous gagnâmes la table. Nous étions une petite trentaine. Sans Pépé hélas. Et nous fîmes ripaille. D’abord avec moultes charcuteries, allant du boudin aux rillettes en passant par des rosettes. La légèreté était de mise et le Hauchat de rigueur. Le douanier avait vu large. Notre homme est généreux ; les frontières ne sont pas sa tasse de thé. Seuls les sots y verront un paradoxe ; le douanier est un passeur.

Puis vint un plat d’enfance : des tomates farcies à la chair délicate et suave, accompagnées d’un riz cuit à la perfection. Tous de s’ébaudir des charmes d’un tel met. Et de s’interroger sur la maturité de ces tomates d’avril. Tels sont les charmes du douanier et de ses tours de passe-passe. Il ne dit mots de ses secrets.
D’une main sûre et ferme, le douanier projeta les assiettes vers ses ouailles. Quelques-unes échappèrent aux mains de leurs destinataires. Le douanier n’y était strictement pour rien. Deux fromages, mais quels fromages, brebis et Saint-Nectaire. On en redemanda. Leur croûte grise, leur chair parfaite nous comblaient.

En dessert, de la praluline. Une brioche aux éclats de praline que l’on doit à Auguste Pralus. Un must aux relents d’enfance. Peter savourait et mit les parts restantes dans une petit sac pour combler les siens. Le passe-menthe nous attendait au comptoir. Amélie et Croucrou conversaient. Fayou regardait ses petits avec amour, sous l’œil de Toto. Puis, nous nous dispersâmes dans une belle nuit d’avril. Les étoiles au ciel faisaient un doux froufrou comme l’écrivait Rimb. Le printemps est bel et bien là. La vie est pleine de promesses.

Archiparmentier pour les nounours

 Par bardibulle

                              

Nous étions en nombre pour ce match retour à l’extérieur qui correspond pour un match aller en définitive. Maxime a du coffre, son secret c’est la communication entre le discret du tonitruant il n’y a qu’un pas. Le bouche à oreille, ou le queue de castors à queue de castor a fait son chemin pour ce match du retour de la belle en revanche. Mes chers castors, il faut suivre le blog !

Notre staff technique sera constitué de notre Douanier qui joue aux alouettes presque à domicile. Du poil chez les plumes … Le voyage sans passeport le rend polyglotte et universel, con se le dise. Il sera accompagné de notre Paulino qui assure le banc des blessés. Didier notre doyen du soir prendra des notes et arrosera la jeunesse. Piou supervisera la jeunesse, à son habitude. Des spectateurs et des joueurs comme dans le bon vieux temps. Sur le pré, de la jeunesse autour de notre Tarbais en manque d’ouverture. En face des gros nounours comme d’habitude. Ils n’hibernent plus les bougres, et le printemps les rajeunit comme à chaque saison. Le coup d’envoi marquera notre intention de marquer le territoire. Le castor en mode poilus fait grognard. Les lignes sont invisibles à la discrétion du corps arbitral. Le sifflet de départ et voilà notre coup d’envoi, majestueux, soigné et majestueux quoique légèrement directement en touche. Point de mêlée au centre, les nounours sont joueurs. Same player, play again. Bref le Tarbais voulait sa mêlée au centre. Le jeu se fera dans la rudesse de l’art. En face du bon jeu, une bonne défense en brin chacailleur dans les rucks. Qui a dit ruck en fait. Trois mi temps de 20 minutes, les gros pleurent, Marco lui que d’un œil. C’est souvent comme ça quand on met la tête dans le chagrin. Olive sera notre Mozart, il se découvre en demi de mêlée. Le première ligne concentrera le bureau à des tâches plus ingrates. Des cellules en vois-tu en voilà mais les nounours font ours. Dure de passer la ligne. Le jeu donnera raison à nos hôtes. Quatre essais à deux.

La réception se fera à chiquet fermé. Un archiparmentier comme menu d’exception. Sacré clin d’œil de nos amis poilus.
Bref les nounours savent nous recevoir. Le match du retour, de la revanche de la belle est dans le planning. Castors la guerre des poils aura bien lieu !

QLCVP