12 avril 2006

Le cuistot de la semaine et la paix des ménages

Arnaud B. est bien marié et il nous en a fait la démonstration. On peut s’en réjouir, car les collègues qui ne vivent plus d’amour et d’eau fraîche (sic) se rabattent eux sur le prêt-à-manger, tantôt en boîtes, tantôt sous alu. Profitons en tant que maman est comblée et le « tu sais où tu peux te la mettre ta bouffe du mardi ! » n’est pas encore à l’ordre du jour.
Bref, des petites mains agiles se sont agitées pour émietter le poisson pendant que d’autres se gaussaient devant le slogan de notre campagne irlandaise « ça sent le poisson ! ». Une belle terrine bien présentée pour une entrée généreuse suivie d’une ratatouille griffée d’une grande marque avec son jambon braisé (des heures et des heures) dans son excellent jus. Le reste est un classique : camembert et gâteau au chocolat.
Le jury a apprécié le fait maison, normal pour un architecte. Lulu, Roland l’Amiral, Philippe Th, Lolo, Jean-Philippe S. et le Général donne à notre batisseur de quoi affoler le détenteur du record (non moins jeune, ni moins bien marié) : 14,5.
La suite, on la connaît. Un verre, ça va. Trois verres, ça va, ça va, ça va.


Ce qu'en dit le barde

C'est par un pain de thon qu'Arnaud nous appâta
mais le fourbe n'était pas l'auteur de ces appâts
Laurie, la douce Laurie les avait préparés
mais bon l'on est plus seul lorsque l'on est marié

c'est bien mieux j'en conviens que l'appel au traiteur
car cela ne sort pas des intimes cuisines
où parfois le cuistot la ménagère lutine
le thon était fort bon, l'endive la meilleure

le jambon au porto était fait à demeure
mais pas la ratatouille confinée chez Picard
n'importe elle était bonne et avalée dard dard
même si ses légumes n'étaient pas des primeurs

Le camembert classique parfuma nos gosiers
il appelait le vin, le pain et les baisers
que tout mâle ignorant des rites de l'amour
s'apprêtent à donner à sa tendre dulcinée

il s'étonne après de ne pas trouver place
dans le corps de la belle que ses odeurs agacent
il est pourtant des femmes aux ardeurs salaces
qui ne s'attardent pas à de telles impasses

et c'est au chocolat qu'il revint de conclure
ce prodigue repas consommé à la hâte
tant les mets proposés firent bonne figure
à l'appétit blasé de trente bouffeurs de chattes

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Eh bé Bardy, comment oses-tu écrire "à l'appétit blasé de trente bouffeurs de chattes"
ça démarrait bien mais ça se termine en queue d'Archiball

Anonyme a dit…

Je ne vois pas pourquoi ça se termine mal s'il s'agit de queue d'archiball qui sont à la chatte ce que Dupont T est à Dupond D (même s'il n'est pas question, en la matière, de faire tintin).

Anonyme a dit…

barbu??... bouffeur de....