L'aventure avait mal démarré, Kiki était resté à l'heure d'hiver. Notre héros gare sa voiture sur le parking de Langon à la sortie de l'autoroute avec une heure de retard. Moulé dans son pantalon comme un toréro, il aborde une dame avec un "vous m'attendez ?" que seul Boggart se serait permis de faire. Mauvaise pioche...
Mauvaise pioche, téléphone portable, un "allo" de rage et tout devient clair. "Je croyais que tu m'avais posé un lapin !". C'est mal le connaître. Pas de lapin, juste sa femelle serrée dans le pantalon comme une andouillette sous vide.
"Sur le parking ? Oui, j'arrive"... Kiki regagne sa voiture et se refait une beauté digne du printemps en mettant à mano son rouleau de printemps en forme et à l'air. De telle façon que le manche à deux marteaux serait prêt pour la Jacob de chez Scouflaire Frères installés autrefois à Onnaing*.
L'heure séparant l'hiver de l'été étant aussi longue qu'une heure séparant rien du tout, sa petite aiguille tombe amoureuse des cinq doigts qui l'étreingnent, et les gratifie d'une chantilly sans supplément. Ainsi la dame de l'heure d'été fait connaissance avec son deuxième lapin.
Moralité : à l'heure d'été pour la tétée, toutes les aiguilles sont à régler.
* : cf. google.fr
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