30 octobre 2006
Le (remplaçant) cuistot de la semaine
Ce que le barde en dit :
Faute de Miguel, c'est Gwen que nous eûmes
grâce lui soit rendue de toute éternité
pour avoir suppléé avec tant de bonté
les ardeurs éteintes d'un cuisinier posthume
il fit feu de tout bois notre chef supplétif
un délicat patchwork de poivrons, de pâtés,
de petits cornichons, de lames de magrets,
de tomates confites et tout devient festif
puis Marien l'admirable nous servit sans ambages
des raviolis, des vrais, parsemés de bolets
qui, embaumant le trou d'un capiteux fumet,
suscitaient de nouveaux et merveilleux adages
je sais bien que l'Henri jetant des regards louches
me regardant fit montre avec son poing vengeur
et le pouce médiocre incliné et rageur
d'une fierté douteuse et pour le moins farouche
mon pauvre Henri le riz n'est pas du ravioli
et si la colle déplaît aux herbacées annuelles
elle n'est en rien rétive à la pure italie
qui sait dans la farine taquiner l'éternel
et c'est sans barguigner que marien poursuivant
comme si de rien n'était son menu flamboyant
nous offrit du fromage à perdre la raison
faisant fi en un soir de la morte saison
il ne lui restait plus qu'à parfaire la besogne
démontrant si besoin sans la moindre vergogne
que l'on peut sur le pré s'apparenter aux bêtes
sans que cela jamais ne vous monte à la tête
les avants ne sont pas les bêtes que l'on croie
s'ils godassent turlupinent chahutent sur le pré
s'ils assaillent cisaillent et portent notre croix
ils n'en sont pas moins hommes, voilà la vérité
(ne m'en veux pas Yannick de ne pas parvenir
à manier l'invective, "le juron ni l'ordure"
contre ceux qui du trou font un petit coin d'azur
même le riz d'henri m'arrache des soupirs)
18 octobre 2006
Le cuistot de la semaine (dernière)
Ce que le barde en dit :
Le beau Yannick cuisine comme un poisson dans l'eau
coquillages et crustacés comme chez la Bardot
s'invitèrent aux palais de castors enchantés
par cette chair sensuelle, suave, ensoleillée
à la sauce notre homme ne connaît pas d'égal
et se montre ennemi d'une nourriture frugale
le congre mitonné dans l'oignon et le vin
tutoyait une lotte au fûmet si divin
et que dire du riz dont Henri ferait bien
de s'inspirer un peu pour ses futurs ouvrages
le caryopse de Yannick ne subit nul outrage
il ignore ses semblables ne connaît aucun lien
au lancer son talent fut incommensurable
en sorte que celui qui fit tomber l'assiette
ne mériterait plus de s'asseoir à la table
et vaudrait qu'on lui tombe tous sur le râble
quant au dessert, enfin, il était savoureux
chocolat pour les uns et pomme pour les autres
à chacun son parti et foin des patenôtres
l'essentiel ici bas n'est-il pas d'être deux
nous repartîmes fourbus, repus et satisfaits
les uns au café pop, les autres dans leurs couches
Ah ! l'exhalaison de nos corps farouches
suants par tous leurs pores un sublime fumet
(ne m'en veux pas Yannick si je fus en retard
car il me fallait bien répondre aux exigences
de notre immense Tcho qui en la circonstance
fit de nous des marins sans le moindre traquenard)
Le beau Yannick cuisine comme un poisson dans l'eau
coquillages et crustacés comme chez la Bardot
s'invitèrent aux palais de castors enchantés
par cette chair sensuelle, suave, ensoleillée
à la sauce notre homme ne connaît pas d'égal
et se montre ennemi d'une nourriture frugale
le congre mitonné dans l'oignon et le vin
tutoyait une lotte au fûmet si divin
et que dire du riz dont Henri ferait bien
de s'inspirer un peu pour ses futurs ouvrages
le caryopse de Yannick ne subit nul outrage
il ignore ses semblables ne connaît aucun lien
au lancer son talent fut incommensurable
en sorte que celui qui fit tomber l'assiette
ne mériterait plus de s'asseoir à la table
et vaudrait qu'on lui tombe tous sur le râble
quant au dessert, enfin, il était savoureux
chocolat pour les uns et pomme pour les autres
à chacun son parti et foin des patenôtres
l'essentiel ici bas n'est-il pas d'être deux
nous repartîmes fourbus, repus et satisfaits
les uns au café pop, les autres dans leurs couches
Ah ! l'exhalaison de nos corps farouches
suants par tous leurs pores un sublime fumet
(ne m'en veux pas Yannick si je fus en retard
car il me fallait bien répondre aux exigences
de notre immense Tcho qui en la circonstance
fit de nous des marins sans le moindre traquenard)
17 octobre 2006
Les bons mardis
Mardis agréables recherchent compagnons d'un soir pour s'occuper de pianos, fours et autres gamelles pour un grand moment de plaisir et de rencontres. Les dates disponibles sont les 31 octobre, 7, 14 et 21 novembre et le 12 décembre.
Ces mêmes mardis nécessiteraient quelques vers et commentaires pour tenir notre journal de bord sur ce blog. Absent du pré et du trou pour un certain temps, le blogger cède sa place chaude et confortable à toute plume motivée et plus si affinité. Photos souhaitées.
Ecrire au blog qui fera suivre.
Ces mêmes mardis nécessiteraient quelques vers et commentaires pour tenir notre journal de bord sur ce blog. Absent du pré et du trou pour un certain temps, le blogger cède sa place chaude et confortable à toute plume motivée et plus si affinité. Photos souhaitées.
Ecrire au blog qui fera suivre.
04 octobre 2006
Le cuistot de la semaine : une fée devenue calife
Ce devait être enfin la vrai rentrée - une course sur le pré et une bouffe au trou - et ce fut le cas !
Dans une ambiance vache-qui-pisse, les prises de ballons sur le terrain étaient bien difficiles. Les en-avants n'ont pas fait de jaloux, tout le monde y est passé. Nous étions tout de même une trentaine comme au temps où il fallait à tout prix se retrouver sur les terrains boueux des dimanches pluvieux. Mais tout s'explique, la trentaine était surtout motivée par les retrouvailles au trou à rat.
Pour un peu, le trou à rat ressemblait à une tente plantée dans le désert avec la Fée pour Calife. Celui qui nous habitua au rituel annuel de la cagouille, nous prît à contre-pied et, en lieu et place du petit gris charentais, il nous servit, comme des princes, une chorba et un tajine marocains. Mais le calife n'est pas fou : s'aventurer dans des contrées lointaines sans guides aurait été déraisonnable. Alors le calife s'est entouré de deux shéhérazades pour accomplir son comte de fée. Aux fournaux et au service, elles se sont dévouées à merveille. Sa majesté ne prenant les rennes que pour le lancer viril d'assiettes et du camembert Président (normal pour une famille royale !). Le jury du royaume, fait de ses sujets, Le Tcho, Kiki, Guitou, l'Amiral à nœuds, Dudu et Pépé, le gratifie d'un 14 auquel le Calife voulait ôter 2 points de pénalités pour son recours à une aide féminine et étrangère. Ce qu'on ne fera pas, en l'honneur de ces retrouvailles tant attendues et par peur que les traîtres soient vite pendus.
Reste à signaler l'appréciation sportive de Guitou qui sacre nos deux capitaines de soirées Arnaud B. par un 14,5 et Jérôme par un 15. Et pour fêter les enfants prodiges, un vin venant du Gers coula à grandes rasades.
Bien que le trou prenant toujours l'eau, rendez-vous pris pour mardi prochain. Inchallah.
Ce que le barde en dit, c'est "L'ode au plâtrier"
Je me souviens encore d'une balade irlandaise.
Lorsque moult castors avaient choisi le green
nous étions quelques uns à larguer ces fadaises
quitte à passer, sans crainte, pour de pauvres has been
Un fin crachin tombait, le ciel était odieux
nous trouvâmes refuge dans un petit troquet
où Bruno Garabos le maître plâtrier
me dédia un poème sublime et mélodieux
Ô Bruno, ô ma muse, toi l'égal de Corneille
je suis ému encore par ces vers délicats,
ces rimes enchanteresses à nulles autres pareilles
qui résonnent en moi et me laissent aux abois
Ô toi le plâtrier magnifique et fécond
je me sens ridicule, et tellement inférieur
pour louer la beauté de ton for intérieur
mais j'entends tout de même franchir le rubicon
L'artisan de nous deux n'est pas celui qu'on croit
il faut tordre le coup aux idées assassines :
un plâtrier vaut tous les bricoleurs de rimes,
lorsqu'il est comme toi emporté par sa foi
Mais il me faut conclure ces vers aux rabais.
et c'est le coeur content, la bite en bandoulière
que j'attends ton retour à Musard sur le pré
ta course vagabonde et tes feintes altières.
Dans une ambiance vache-qui-pisse, les prises de ballons sur le terrain étaient bien difficiles. Les en-avants n'ont pas fait de jaloux, tout le monde y est passé. Nous étions tout de même une trentaine comme au temps où il fallait à tout prix se retrouver sur les terrains boueux des dimanches pluvieux. Mais tout s'explique, la trentaine était surtout motivée par les retrouvailles au trou à rat.
Pour un peu, le trou à rat ressemblait à une tente plantée dans le désert avec la Fée pour Calife. Celui qui nous habitua au rituel annuel de la cagouille, nous prît à contre-pied et, en lieu et place du petit gris charentais, il nous servit, comme des princes, une chorba et un tajine marocains. Mais le calife n'est pas fou : s'aventurer dans des contrées lointaines sans guides aurait été déraisonnable. Alors le calife s'est entouré de deux shéhérazades pour accomplir son comte de fée. Aux fournaux et au service, elles se sont dévouées à merveille. Sa majesté ne prenant les rennes que pour le lancer viril d'assiettes et du camembert Président (normal pour une famille royale !). Le jury du royaume, fait de ses sujets, Le Tcho, Kiki, Guitou, l'Amiral à nœuds, Dudu et Pépé, le gratifie d'un 14 auquel le Calife voulait ôter 2 points de pénalités pour son recours à une aide féminine et étrangère. Ce qu'on ne fera pas, en l'honneur de ces retrouvailles tant attendues et par peur que les traîtres soient vite pendus.
Reste à signaler l'appréciation sportive de Guitou qui sacre nos deux capitaines de soirées Arnaud B. par un 14,5 et Jérôme par un 15. Et pour fêter les enfants prodiges, un vin venant du Gers coula à grandes rasades.
Bien que le trou prenant toujours l'eau, rendez-vous pris pour mardi prochain. Inchallah.
Ce que le barde en dit, c'est "L'ode au plâtrier"
Je me souviens encore d'une balade irlandaise.
Lorsque moult castors avaient choisi le green
nous étions quelques uns à larguer ces fadaises
quitte à passer, sans crainte, pour de pauvres has been
Un fin crachin tombait, le ciel était odieux
nous trouvâmes refuge dans un petit troquet
où Bruno Garabos le maître plâtrier
me dédia un poème sublime et mélodieux
Ô Bruno, ô ma muse, toi l'égal de Corneille
je suis ému encore par ces vers délicats,
ces rimes enchanteresses à nulles autres pareilles
qui résonnent en moi et me laissent aux abois
Ô toi le plâtrier magnifique et fécond
je me sens ridicule, et tellement inférieur
pour louer la beauté de ton for intérieur
mais j'entends tout de même franchir le rubicon
L'artisan de nous deux n'est pas celui qu'on croit
il faut tordre le coup aux idées assassines :
un plâtrier vaut tous les bricoleurs de rimes,
lorsqu'il est comme toi emporté par sa foi
Mais il me faut conclure ces vers aux rabais.
et c'est le coeur content, la bite en bandoulière
que j'attends ton retour à Musard sur le pré
ta course vagabonde et tes feintes altières.
02 octobre 2006
30 septembre 2006 : Tournoi des Garburos
Veni, Vidi, pas tout à fait Vici. Certes pas au complet, mais contrairement à certaines équipes, nos 13 courageux Archiballs surent faire front pour marquer leur attachement à l'ovalie des anciens et montrer leur savoir faire rugbystique.
Le président, fort de sa grande rigueur face à l'horloge, fut le dernier, mais ô combien présent !
Résultat, nous nous mélangions aux Garburos et aux anciens de Martignas pour former deux équipes de haut niveau qui surent s'affronter dans le plus pur esprit du plaisir du ballon ovale des anciens. Notons tout de même que Yannick et Gwen, s'étant assurés qu'ils seraient bien face à face, nous on fait une merveilleuse démonstration du "je suis plus fort que toi", jeu
puéril mais ô combien drôle pour l'assistance.
Tout le monde porta donc des maillots de couleurs différentes et si vainqueur il y eut, ce sont les bleus et jaune de Martignas qui l'emportèrent. Notons au passage le plaisir de revoir l'un de nos membres (anciens ? Non ! ), J-P Calès qui nous fit le plaisir de passer quelque temps avec nous.
La pluie accompagna malheureusement le repas qui était prévu dehors et nous avons donc découvert que les couloirs des vestiaires faisaient finalement une salle à manger sympathique.
Nous avons aussi le privilège de ramener au trou à rat (ouvert demain !) une bien jolie coupe qui fut remise au Président pour nous remercier de notre grand fair-play.
Le castor d'or est dédié à tous les joueurs et particulièrement aux jeunes pousses dont on admire la volonté (surtout pour l'un d'entre eux qui faisait ses débuts sur le pré).
Un Rat gluant est adressé aux trois équipes qui ont planté lamentablement les Garburos la veille (l'une à 21h... ) qui, bien évidemment, avaient sagement tout prévu.
Morale de cette histoire :
Qui ne paye pas avant, ne joue ni derrière ni devant…
PS : il paraît que Le Général connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un... qui connaît quelqu'un qui a fait des photos. On peut en avoir ?
Le président, fort de sa grande rigueur face à l'horloge, fut le dernier, mais ô combien présent !
Résultat, nous nous mélangions aux Garburos et aux anciens de Martignas pour former deux équipes de haut niveau qui surent s'affronter dans le plus pur esprit du plaisir du ballon ovale des anciens. Notons tout de même que Yannick et Gwen, s'étant assurés qu'ils seraient bien face à face, nous on fait une merveilleuse démonstration du "je suis plus fort que toi", jeu
puéril mais ô combien drôle pour l'assistance.
Tout le monde porta donc des maillots de couleurs différentes et si vainqueur il y eut, ce sont les bleus et jaune de Martignas qui l'emportèrent. Notons au passage le plaisir de revoir l'un de nos membres (anciens ? Non ! ), J-P Calès qui nous fit le plaisir de passer quelque temps avec nous.
La pluie accompagna malheureusement le repas qui était prévu dehors et nous avons donc découvert que les couloirs des vestiaires faisaient finalement une salle à manger sympathique.
Nous avons aussi le privilège de ramener au trou à rat (ouvert demain !) une bien jolie coupe qui fut remise au Président pour nous remercier de notre grand fair-play.
Le castor d'or est dédié à tous les joueurs et particulièrement aux jeunes pousses dont on admire la volonté (surtout pour l'un d'entre eux qui faisait ses débuts sur le pré).
Un Rat gluant est adressé aux trois équipes qui ont planté lamentablement les Garburos la veille (l'une à 21h... ) qui, bien évidemment, avaient sagement tout prévu.
Morale de cette histoire :
Qui ne paye pas avant, ne joue ni derrière ni devant…
PS : il paraît que Le Général connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un... qui connaît quelqu'un qui a fait des photos. On peut en avoir ?
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