Puisque rien ne presse pour parler de Titi, il est parti ce matin à 6 h et ne sera de retour que vendredi, profitons en pour remettre quelques points sur les i.
Il semblerait qu'il soit préventif de rappeler les principes de la note attribuée à chaque repas avant qu'un lynchage ne soit commis bêtement, qu'une embuscade tourne mal ou que le parking en face du trou ne connaisse un crime atroce, odieux et crapuleux.
Cette fameuse note – qui fut de 15 pour Guitou et de 17 pour Jean-Bernard, par exemple – est l'addition de 6 notes données par un jury citoyen tiré au sort parmi les castors présents, suivie de la division par 6 de la somme obtenue. Ce qu'on appelle une moyenne. Cette moyenne est ensuite rapportée sur ce blog par son rédacteur et n'engage en rien sa responsabilité (Guitou si tu nous écoutes !)... Comme ça c'est dit, quitte à perdre la double ration qui m'est officieusement servie le mardi.
Un autre point mérite de retrouver son i : le castor annoncé pour la prochaine bouffe. Fut un temps où un magnifique tableau Excel donnait une vision large de la situation. Ce tableau n'est plus et on le regrette ! Ce qui explique parfois le manque d'information sur ce sujet. Là aussi, le blogger n'est que le rapporteur d'info et si l'info manque et ben, il rapporte rien ! Voilà, c'est simple, clair et « jamais de sa faute » !
Ce n'est plus un secret pour personne, notre cuistot d'hier est l'égérie d'une grande marque de conserverie comme Salma Hayek pour Lancaster ou Laetitia Casta pour l'Oréal. Lou Gascoun a fait un excellent choix tellement Titi lui est fidèle, faisant fi de toutes critiques qu'elles soient sévères ou légères. C'est beau ! Titi est un homme d'engagement et nous le prouve chaque fois qu'il est en cuisine. Cette fois-ci, et malicieusement, il nous a promis un repas sans une seule boîte au trou ! Qu'à cela ne tienne, il a ouvert toutes les boîtes dans sa voiture. Tel un soldat dévoué à servir son drapeau, Titi est dévoué à servir du Lou Gascoun.
Sans attendre la fête de la morue et encore moins la fête de l'alose, Titi mit à l'honneur les deux poissons en une seule fête hier soir.
Le premier fut servi en soupe, accompagné de croûtons, rouille et fromage râpé (le traditionnel pâté qui lança la carrière de Titi avait quand à lui une présence très discrète). En prime time, l'alose fait la belle à la bordelaise. Un petit tour sur le site du fournisseur nous apprend qu'elle répond aussi au joli nom de « poisson d'argent », que de mars à juin la dégustation de ce mets incarne un véritable phénomène culturel. Non seulement, nous assistions donc à une fête, elle était de surcroît culturelle.
Et pour du culturel, le jury fut à la hauteur. Echappant à la fuite des cerveaux, Le Barde, Zeille, Le Général, Le Vieux 4, Guitou, et Pascal A. se fendent d'un 13,5. L'équation était simple, morue, alose et cannelés, dignes d'un menu touristique sur une terrasse bordelaise. Vindiou !
Ce que le Barde en dit :
Ah ! Titi, qui dira tes vertus innombrables
Toi l’alezan halant la clepsydre effroyable
Qui mâche sans relâche, à nos corps défendant,
L’impossible retour de nos exploits d’antan
Tu sonnes l’hallali de trop d’idées reçues,
Et montre que le temps n’a pas pris le dessus
Sur ceux qui se refusent à subir son joug
Et répugnent à tendre bêtement l’autre joue
Mais tes talents, Titi, ne s’arrêtent pas là
Tu mitonnes Lou Gascoun avec un rare éclat
Ce n’est pas, il s’en faut, une mince gageure
Et je sais l’incrédule de trop de contempteurs
Il y eut au fromage ta marque de fabrique
Faisant fi des produits que dispensent les biques
Tu nous offris, royal, un pot de Cancoillotte
Et le castor soudain hurla comme un coyote
Alors les cannelés adoucirent nos gorges
Ce zest bordelais mérite nos éloges
Ah ! Titi, qui dira tes vertus innombrables
Toi l’alezan halant la clepsydre effroyable
Reste qu’orphelins, nous fûmes à Musard
Sans toi à mes côtés mon jeu a le cafard
J’erre, je me disperse, je cafouille, je me traîne
Et mon pauvre rugby est vraiment à la peine
28 mars 2007
24 mars 2007
21 mars 2007
Le cuistot de la semaine, les 2 oreilles et la queue
Déjà aux premières heures de cette rubrique, Jean-Bernard a laissé un commentaire sur le blog précisant qu'un repas se note sur les critères suivants : « Originalité, présentation, quantité, service et qualité du lancer d'assiettes ». Vous remarquerez que le patinage artistique tient compte des mêmes valeurs hormis le lancer d'assiettes !
Parti là-dessus, y a pas photo, Jean-Bernard a maîtrisé son sujet, et l'inverse nous aurait bien étonné. Notre homme est rentré dans l'arène avec toute la fougue d'un torero, il en avait la taille et les burnes toujours bien moulées. La couleur était annoncée, c'est toute l'Espagne qui est là et le trou avait l'allure d'une peña !
Premier tercio : Arriba las tapas, El Saubusso attaque sa lidia avec des tortillas d'un autre monde, des banderillas enfilées au millimètre près, un pincho en cachait un autre et la dextérité de la présentation est une œuvre en soi, on oserait même pas y toucher pour ne pas défaire une si belle composition. A peine on en croque un au saumon/radis qu'une tomate-cerise/saucisson nous fait un clin d'œil, alors on y retourne. Par là, on tombe sur les anchois, par ci les pulpitos en sauce de rêve ! Quand on regarde bien, on est même pas sûr d'avoir tout goûté... On le regrette mais il faut bien passer à la suite !
Deuxième tercio : En porta gayola, El Saubusso reçoit le taureau en daube sorti du toril. Un enchaînement de veronicas, des demies, des largas laissent apprécier une belle ganaderia. Le public crie olé. Une faena de muleta et les patates fusent, la daube est servie, deux fois plutôt qu'une. Le public en redemande, il ne mourra pas de faim. Jean-Bernard avait prévenu : La Quantité, avec un gros cul et les couilles du taureau.
Troisième tercio : Lancer d'assiettes impeccable pour un plateau de fromage tout aussi impeccable. Le vin monte d'un cran et, d'un bordeaux, on passe à un graves. Incroyable, la perfection existe, ce soir elle prend la forme d'une salade de fruits !!! La salade de fruit que les dieux mangent en dessert pour les grandes occasions, eh ben on y a eu droit. Mortelle, l'estocade en beauté, pas de sang mais quelques gouttes de chantilly à force de branler la bombe. Les aficionados sortent les mouchoirs blancs.
Les six alguazils de service, Lafourche, l'Amiral, Henri, Yann L., Christian I. et Titi, remettent les deux oreilles, la queue et un beau 17. Applaudissement et vuelta al ruedo. Vivement la prochaine féria !
Ce que le barde en dit :
Je n’étais pas au trou en ce mardi vingt mars
Et si j’en crois les mots du divin libanais
Jean-Bernard côtoya le sublime et la grâce
Et je m’en vais rimer comme le grand du Bellay
Cestuy-là qui confia en ses doctes Regrets
La douce mélancolie d’une absence éthérée
Ne m’en veux pas ô toi dont la passe est un rêve
Le temps est capricieux, il fait mal les choses
Une nouvelle année vient de prendre la relève
Dans le cours de la vie de celle qui dispose
Depuis plus de vingt ans de mon cœur de barde
Tu comprendras, je sais, que je fusses de garde
Mais c’est partie remise et le temps ne peut point
Renouveler l’outrage qu’il commit sans vergogne
Et je pourrai chanter l’an prochain l’embonpoint
Qui guette le castor flatté par la besogne
D’un Saubusse royal à taquiner la sauce
Qui rend la vie meilleure de tous ceux qu’il exauce
Heureux qui comme Saubusse a conquis les castors
Parti là-dessus, y a pas photo, Jean-Bernard a maîtrisé son sujet, et l'inverse nous aurait bien étonné. Notre homme est rentré dans l'arène avec toute la fougue d'un torero, il en avait la taille et les burnes toujours bien moulées. La couleur était annoncée, c'est toute l'Espagne qui est là et le trou avait l'allure d'une peña !
Premier tercio : Arriba las tapas, El Saubusso attaque sa lidia avec des tortillas d'un autre monde, des banderillas enfilées au millimètre près, un pincho en cachait un autre et la dextérité de la présentation est une œuvre en soi, on oserait même pas y toucher pour ne pas défaire une si belle composition. A peine on en croque un au saumon/radis qu'une tomate-cerise/saucisson nous fait un clin d'œil, alors on y retourne. Par là, on tombe sur les anchois, par ci les pulpitos en sauce de rêve ! Quand on regarde bien, on est même pas sûr d'avoir tout goûté... On le regrette mais il faut bien passer à la suite !
Deuxième tercio : En porta gayola, El Saubusso reçoit le taureau en daube sorti du toril. Un enchaînement de veronicas, des demies, des largas laissent apprécier une belle ganaderia. Le public crie olé. Une faena de muleta et les patates fusent, la daube est servie, deux fois plutôt qu'une. Le public en redemande, il ne mourra pas de faim. Jean-Bernard avait prévenu : La Quantité, avec un gros cul et les couilles du taureau.
Troisième tercio : Lancer d'assiettes impeccable pour un plateau de fromage tout aussi impeccable. Le vin monte d'un cran et, d'un bordeaux, on passe à un graves. Incroyable, la perfection existe, ce soir elle prend la forme d'une salade de fruits !!! La salade de fruit que les dieux mangent en dessert pour les grandes occasions, eh ben on y a eu droit. Mortelle, l'estocade en beauté, pas de sang mais quelques gouttes de chantilly à force de branler la bombe. Les aficionados sortent les mouchoirs blancs.
Les six alguazils de service, Lafourche, l'Amiral, Henri, Yann L., Christian I. et Titi, remettent les deux oreilles, la queue et un beau 17. Applaudissement et vuelta al ruedo. Vivement la prochaine féria !
Ce que le barde en dit :
Je n’étais pas au trou en ce mardi vingt mars
Et si j’en crois les mots du divin libanais
Jean-Bernard côtoya le sublime et la grâce
Et je m’en vais rimer comme le grand du Bellay
Cestuy-là qui confia en ses doctes Regrets
La douce mélancolie d’une absence éthérée
Ne m’en veux pas ô toi dont la passe est un rêve
Le temps est capricieux, il fait mal les choses
Une nouvelle année vient de prendre la relève
Dans le cours de la vie de celle qui dispose
Depuis plus de vingt ans de mon cœur de barde
Tu comprendras, je sais, que je fusses de garde
Mais c’est partie remise et le temps ne peut point
Renouveler l’outrage qu’il commit sans vergogne
Et je pourrai chanter l’an prochain l’embonpoint
Qui guette le castor flatté par la besogne
D’un Saubusse royal à taquiner la sauce
Qui rend la vie meilleure de tous ceux qu’il exauce
Heureux qui comme Saubusse a conquis les castors
13 mars 2007
Le cuistot de la semaine et le Prince aux petits pois
Ce qui est dommage quand Lolo fait la bouffe, c'est que sur le terrain, on a l'image mais pas le son (bien qu'Alain essaie de le faire), ce qui est dommage aussi quand Lolo fait la bouffe, c'est qu'au trou aussi, on a l'image mais toujours pas le son (bien que Gwen essaie aussi de le faire)... Alors, ce qui nous motive finalement, c'est de savoir que c'est lui qui fait à manger et, orphelins de sa bande son, on s'entend drôlement bien !
Ici commence notre histoire : un beau soir, le prince Lolo se couche de tout son poids sur sept matelas dunlopillo. Ce qu'il ne savait pas, c'est qu'un petit pois était planqué par la reine pour s'assurer que le Prince avait bel et bien la délicatesse d'un prince que mérite la princesse. Le lendemain matin, Lolo commanda son café en déclarant à la famille royale combien il avait bien dormi... La reine renouvela son expérience le lendemain avec deux petits pois, le réveil était le même ! La reine, furieuse, essaya encore avec trois petits pois, et puis quatre, et puis cinq... et finalement une boîte entière de petits poids destinée à 36 personnes. Pas démonté le Lolo, il réclama toujours son café avec satisfaction, heureux d'avoir trouvé une boîte de petits pois, se disant qu'elle ferait bien l'affaire pour son tour de bouffe au trou.
En route vers son royaume, le prince Lolo fut pris de remords. Il décida alors de trouver un accompagnement à ses petits pois. Il fit faire demi-tour à son carrosse et se dirigea ainsi vers les Landes, pays marécageux où se trouvent tant de mares aux canards où il pouvait ainsi pratiquer son activité préférée : la pêche au canard ! Avec sa canne munie de crochet, Lolo réussit d'en attraper plusieurs. Une landaise foraine lui proposa, pour le congratuler, de lui remettre les gésiers bien confits, le foie bien gras et les cuisses, et que les cuisses, puisqu'avec des cuisses, on peut faire plein de choses surtout quand on en pose une sur chaque épaule !
Ce fut fait, le vilain petit canard nous ramène son butin au trou. Des gésiers, des foies de canards, des cuisses de canards et... des petits pois bien écrabouillés après une bonne nuit de sommeil...
Les enfants, Cambo, Jacky, Gilbert, Éric Léo, Titi et le Prof, réunis autour du conte de fée, les yeux écarquillés par tant de bonheur, lui discernèrent un 14 en applaudissant fort de leurs petites mains. Ce qu'ils regrettèrent c'est qu'il n'y ait pas eu, pour couronner le tout, une belle petite danse du canard !
Ce que le barde en dit :
Musard sans Lolo a perdu de son âme.
« Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse »
Une telle ânerie vaut d’aller à confesse
Et ce con de Vigny mérite qu’on le blâme
Nous étions maladroits, orphelins et perdus
Ta voix, ta douce voix, qui nous donne le la
Ne couvrait plus le chant de nos tristes ébats
Et nous errions sans but sur l’herbe rare et menue
Le général eut beau rameuté ses ouailles
Rien n’y fit notre cœur n’était pas à l’ouvrage
Lolo était au trou armé de son courage
Et mitonnait des plats pour ravir nos entrailles
Au trou, le même calme, et le même silence
Au four et au moulin, Lolo sans fin s’agite
Un sourire malin l’illumine et l’habite
Et nous demeurons coi face à ses diligences
Ô Lolo mon ami, mon stentor, mon ami
J’entends déjà rugir tes attributs sonores
Sur Musard impatient d’accueillir le castor
Qui sans fin met à mal nos tendres impérities
Ici commence notre histoire : un beau soir, le prince Lolo se couche de tout son poids sur sept matelas dunlopillo. Ce qu'il ne savait pas, c'est qu'un petit pois était planqué par la reine pour s'assurer que le Prince avait bel et bien la délicatesse d'un prince que mérite la princesse. Le lendemain matin, Lolo commanda son café en déclarant à la famille royale combien il avait bien dormi... La reine renouvela son expérience le lendemain avec deux petits pois, le réveil était le même ! La reine, furieuse, essaya encore avec trois petits pois, et puis quatre, et puis cinq... et finalement une boîte entière de petits poids destinée à 36 personnes. Pas démonté le Lolo, il réclama toujours son café avec satisfaction, heureux d'avoir trouvé une boîte de petits pois, se disant qu'elle ferait bien l'affaire pour son tour de bouffe au trou.
En route vers son royaume, le prince Lolo fut pris de remords. Il décida alors de trouver un accompagnement à ses petits pois. Il fit faire demi-tour à son carrosse et se dirigea ainsi vers les Landes, pays marécageux où se trouvent tant de mares aux canards où il pouvait ainsi pratiquer son activité préférée : la pêche au canard ! Avec sa canne munie de crochet, Lolo réussit d'en attraper plusieurs. Une landaise foraine lui proposa, pour le congratuler, de lui remettre les gésiers bien confits, le foie bien gras et les cuisses, et que les cuisses, puisqu'avec des cuisses, on peut faire plein de choses surtout quand on en pose une sur chaque épaule !
Ce fut fait, le vilain petit canard nous ramène son butin au trou. Des gésiers, des foies de canards, des cuisses de canards et... des petits pois bien écrabouillés après une bonne nuit de sommeil...
Les enfants, Cambo, Jacky, Gilbert, Éric Léo, Titi et le Prof, réunis autour du conte de fée, les yeux écarquillés par tant de bonheur, lui discernèrent un 14 en applaudissant fort de leurs petites mains. Ce qu'ils regrettèrent c'est qu'il n'y ait pas eu, pour couronner le tout, une belle petite danse du canard !
Ce que le barde en dit :
Musard sans Lolo a perdu de son âme.
« Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse »
Une telle ânerie vaut d’aller à confesse
Et ce con de Vigny mérite qu’on le blâme
Nous étions maladroits, orphelins et perdus
Ta voix, ta douce voix, qui nous donne le la
Ne couvrait plus le chant de nos tristes ébats
Et nous errions sans but sur l’herbe rare et menue
Le général eut beau rameuté ses ouailles
Rien n’y fit notre cœur n’était pas à l’ouvrage
Lolo était au trou armé de son courage
Et mitonnait des plats pour ravir nos entrailles
Au trou, le même calme, et le même silence
Au four et au moulin, Lolo sans fin s’agite
Un sourire malin l’illumine et l’habite
Et nous demeurons coi face à ses diligences
Ô Lolo mon ami, mon stentor, mon ami
J’entends déjà rugir tes attributs sonores
Sur Musard impatient d’accueillir le castor
Qui sans fin met à mal nos tendres impérities
10 mars 2007
2 mars : De Bric et de broc
Le 2 mars, les Archiballs avaient rendez-vous à Musard pour rencontrer les Bordeaux Rugby Internes Club. Comme son nom l'indique, il s'agit d'une équipe d'internes de médecine. Comme son nom ne l'indique pas, ils avaient en moyenne 25 ans !
Voilà un match qu'on n’a pas forcément envie d'avoir dans notre programme sportif. C'est comme ça, le match était prévu et on n'allait pas se dégonfler. Les quelques valeureux guerriers présents étaient juste 15. Comme les kamikazes à qui on promet 70 vierges une fois au paradis, ils croyaient récolter une douzaine d'infirmières une fois sortis de la douche.
On va pas faire la liste des poseurs de lapins, mais cinq ou six défections ont été compensées in extremis par des apports non prévus : Philippe T dit Thom, Hervé D. dit Footix et Jérôme G. dit Jérôme, Jean-Bernard S. étant là en supporter. Merci les gars !
Merci aussi à Éric DG dit le Barde qui, à peine revenu de vacances, nous a rejoint pour magnifiquement arbitrer (dixit le Général).
L'équipe était donc incomplète, bien qu'ils aient prévenu, on regrettera quand même la cruelle absence de Éric Léo, Titi, Arnaud B, Pascal R et Yann L. Ce dernier a pris quelques jours de vacances au lendemain de son tour de bouffe au trou !
Vers 21 h, tout le monde est sur le pré. Il est prévu trois mi-temps de 25 mn.
Dés les premières minutes et les premières courses, on a vite compris que les mecs en face pourraient jouer niveau série de championnat : un bon pressing défensif, un bon soutien en attaque, un engagement musclé et une vélocité qui nous fait défaut. Ils courraient comme des lapins et pour les plaquer, il aurait fallu apporter son fusil !
A peine le match commencé, l'arbitre a dû remettre les choses en ordre. Il n'hésite pas à avertir un joueur des Bric d'une exclusion s'il faisait pas attention aux seniors d'en face. Pourtant sur l'action, ne le répétez à personne, c'est Yannick qui lui met, non pas une poire, ni une tarte... on appelera ça une tarte aux poires !
Quelques minutes plus tard, et très logiquement, ils nous mettent un essai de centre costaud. Le 10 n'avait qu'à donner la balle à 100 kilos lancés en mode turbo. Il ira aplatir le ballon. La même chose se répètera trois fois, avec des poids-lourds différents. La première mi-temps se termine et on commence à se bouffer les ongles.
La deuxième mi-temps promettait davantage. On a retrouvé nos marques, on plaquait bien, on tenait les duels. Bien qu'il nous était difficile de faire de belles transmissions tellement ils montaient vite, on a quand même failli marqué par deux fois, mais les finitions laissaient à désirer. De leur côté, ils ne passaient plus. On ne mettait pas d'essais mais on n'en prenait pas non plus. On s'est forcé à corriger les lenteurs de passes, les courses latérales, les attaques à plat et on commençait à y croire ! Prendre le dessus, renverser la vapeur, tenir le match... on pourra dire ce qu'on veut si les lumières nous avaient pas lâcher à 10h : extinctions des feux sans sommations ! Une mi-temps et demie, le match s'arrête là. La moralité du Général : un bon match d'opposition pour se situer ! (Se situer par rapport quoi ? à la coupe du Monde !?!)
Malgré la différence d'âge, on retiendra tout de même un bon esprit globalement. Quelques bières et un repas au trou nous ont fait oublier ce match raté et fini en queue de poisson.
Ce qui reste à régler, c'est la motivation des joueurs. A rappeler qu'ils sont 40 sur le papier, et à peine 15 sur le terrain. Pour y remédier, on va s'en remettre à une sorte de débats participatifs. Dans la colonne de droite, un sondage permettra de connaître la motivation générale pour ce qui est du prochain match, à Libourne. Il faut y participer. Il faut ensuite répondre présent ! D'ici la fin du mois, on saura s'il faut y aller ou pas. En attendant, on va s'asseoir sur le castor d'or du match contre les Bric, il n'a pas trouvé méritant.
Pour finir, sachez qu'il n'y a pas eu plus d'infirmières pour les joueurs ce soir-là que de vierges au paradis, autant dire que dalle !
Voilà un match qu'on n’a pas forcément envie d'avoir dans notre programme sportif. C'est comme ça, le match était prévu et on n'allait pas se dégonfler. Les quelques valeureux guerriers présents étaient juste 15. Comme les kamikazes à qui on promet 70 vierges une fois au paradis, ils croyaient récolter une douzaine d'infirmières une fois sortis de la douche.
On va pas faire la liste des poseurs de lapins, mais cinq ou six défections ont été compensées in extremis par des apports non prévus : Philippe T dit Thom, Hervé D. dit Footix et Jérôme G. dit Jérôme, Jean-Bernard S. étant là en supporter. Merci les gars !
Merci aussi à Éric DG dit le Barde qui, à peine revenu de vacances, nous a rejoint pour magnifiquement arbitrer (dixit le Général).
L'équipe était donc incomplète, bien qu'ils aient prévenu, on regrettera quand même la cruelle absence de Éric Léo, Titi, Arnaud B, Pascal R et Yann L. Ce dernier a pris quelques jours de vacances au lendemain de son tour de bouffe au trou !
Vers 21 h, tout le monde est sur le pré. Il est prévu trois mi-temps de 25 mn.
Dés les premières minutes et les premières courses, on a vite compris que les mecs en face pourraient jouer niveau série de championnat : un bon pressing défensif, un bon soutien en attaque, un engagement musclé et une vélocité qui nous fait défaut. Ils courraient comme des lapins et pour les plaquer, il aurait fallu apporter son fusil !
A peine le match commencé, l'arbitre a dû remettre les choses en ordre. Il n'hésite pas à avertir un joueur des Bric d'une exclusion s'il faisait pas attention aux seniors d'en face. Pourtant sur l'action, ne le répétez à personne, c'est Yannick qui lui met, non pas une poire, ni une tarte... on appelera ça une tarte aux poires !
Quelques minutes plus tard, et très logiquement, ils nous mettent un essai de centre costaud. Le 10 n'avait qu'à donner la balle à 100 kilos lancés en mode turbo. Il ira aplatir le ballon. La même chose se répètera trois fois, avec des poids-lourds différents. La première mi-temps se termine et on commence à se bouffer les ongles.
La deuxième mi-temps promettait davantage. On a retrouvé nos marques, on plaquait bien, on tenait les duels. Bien qu'il nous était difficile de faire de belles transmissions tellement ils montaient vite, on a quand même failli marqué par deux fois, mais les finitions laissaient à désirer. De leur côté, ils ne passaient plus. On ne mettait pas d'essais mais on n'en prenait pas non plus. On s'est forcé à corriger les lenteurs de passes, les courses latérales, les attaques à plat et on commençait à y croire ! Prendre le dessus, renverser la vapeur, tenir le match... on pourra dire ce qu'on veut si les lumières nous avaient pas lâcher à 10h : extinctions des feux sans sommations ! Une mi-temps et demie, le match s'arrête là. La moralité du Général : un bon match d'opposition pour se situer ! (Se situer par rapport quoi ? à la coupe du Monde !?!)
Malgré la différence d'âge, on retiendra tout de même un bon esprit globalement. Quelques bières et un repas au trou nous ont fait oublier ce match raté et fini en queue de poisson.
Ce qui reste à régler, c'est la motivation des joueurs. A rappeler qu'ils sont 40 sur le papier, et à peine 15 sur le terrain. Pour y remédier, on va s'en remettre à une sorte de débats participatifs. Dans la colonne de droite, un sondage permettra de connaître la motivation générale pour ce qui est du prochain match, à Libourne. Il faut y participer. Il faut ensuite répondre présent ! D'ici la fin du mois, on saura s'il faut y aller ou pas. En attendant, on va s'asseoir sur le castor d'or du match contre les Bric, il n'a pas trouvé méritant.
Pour finir, sachez qu'il n'y a pas eu plus d'infirmières pour les joueurs ce soir-là que de vierges au paradis, autant dire que dalle !
07 mars 2007
Le cuistot de la semaine sur la Terre comme au Ciel
Quoiqu'on en pense, Guitou est une machine à gagner. On dira ce qu'on voudra sur ses compositions des équipes qui voient souvent alignées les meilleures gazelles de son côté, mais là, impossible de tricher. Guitou, seul devant 39 bouffeurs, a quand même réussi à marquer des points. Et ce malgré la rumeur qui dit qu'un nombre important du personnel d'Air France ait été réquisitionné pour le repas.
Mais la Guitou's Touch ne se résume pas à ces ragots. Guitou a l'art de faire et de donner l'impression de rien faire. Sa capacité à évacuer la pression nous rappelle le joueur de haut niveau qu'il était. En étant au four, il ne délaisse pas son équipage. Il s'assure du confort de tous, ce qui lui vaut un service irréprochable. A peine on appuie sur le bouton d'appel qu'il est là pour constater ce qui manque... avec l'élégance qu'on lui connaît : pas une goutte de sueur, pas une bave au coin des lèvres, pas une auréole sous le bras, Guitou a été à l'école des meilleurs stewards et il nous le démontre. Dès l'entrée au trou, on est pris en charge, on est courant de la température extérieure et intérieure, des consignes de sécurité, de la durée du vol, du menu et du programme. On comprend tout de suite que ça va voler haut !
Mais quand le serviteur devient maître, que sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel, ses fidèles s'attroupent autour de lui et se voient assister à des miracles : la multiplication du pâté au foie gras et sa salade d'endives, la délicieuse daube du Mont des Oliviers et ses pommes de terre-sainte, le fromage des brebis gâleuses ramenées au bercail et j'en passe... sans oublier le retour de l'enfant prodige : Popol et la résurrection de notre Lazarre : Pinpin... Une vrai cour de miracles, il paraîtrait même qu'il a dit à Gwen : lève toi et marche !
Justement puisqu'ils étaient là, frères Popol et Pinpin ont rejoint frère Lolo, frère Jacques qui ne dormait pas, frère Loulou et frère Jean-Louis pour donner 15 coups d'angélus. Longue vie à toi notre père spirituel à tous. Aaaaaaaaaamen.
En attendant, si jamais il dit : « Laissez venir à moi les petits enfants », vous appelez la police quand même ! Ho, il se croit tout permis lui...
Saint Patrick et frère Pinpin, des fidèles de la première heure.
Ce que le barde en dit :
O toi le merveilleux, l’incandescent flanker,
Qui se gausse du temps et ne baisse pas les armes,
Tes courses inouïes nous arrachent des larmes
Nous, fils émerveillés par les talents d’un père
Ridicules les rumeurs qui te voudraient chausseur
La jalousie toujours vient singer la bêtise
Moi je ne vois que grâce à tes passes indivises
Et me plais à chanter ton éternelle vigueur
Les mauvaises langues disent qu’à Musard le mardi
Tu choisis les gazelles et renâclent aux tôliers
C’est bien mal connaître ton impartialité
Même si tes rivaux se sentent un rien marris
Et que dire des talents que l’on dit culinaires
Dont tu fis montre au trou comme peu à ce jour
Il faut être bien sot et penser à rebours
Pour ne pas y trouver les preuves de ton art
Certains, en toutes choses, excellent et tu en es
N’allumons pas en vain de sordides querelles
Et profitons sans fin d’un castor rebelle
Qui répugne à l’en soi et n’est qu’altérité
D’aucuns me trouveront laudateur à l’extrême
Il n’y a pourtant rien qui ne soit usurpé
Dans ces vers tissés au fil d’un temps passé
A jeter sur l’ennui ce qu’il faut d’anathèmes
Mais la Guitou's Touch ne se résume pas à ces ragots. Guitou a l'art de faire et de donner l'impression de rien faire. Sa capacité à évacuer la pression nous rappelle le joueur de haut niveau qu'il était. En étant au four, il ne délaisse pas son équipage. Il s'assure du confort de tous, ce qui lui vaut un service irréprochable. A peine on appuie sur le bouton d'appel qu'il est là pour constater ce qui manque... avec l'élégance qu'on lui connaît : pas une goutte de sueur, pas une bave au coin des lèvres, pas une auréole sous le bras, Guitou a été à l'école des meilleurs stewards et il nous le démontre. Dès l'entrée au trou, on est pris en charge, on est courant de la température extérieure et intérieure, des consignes de sécurité, de la durée du vol, du menu et du programme. On comprend tout de suite que ça va voler haut !
Mais quand le serviteur devient maître, que sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel, ses fidèles s'attroupent autour de lui et se voient assister à des miracles : la multiplication du pâté au foie gras et sa salade d'endives, la délicieuse daube du Mont des Oliviers et ses pommes de terre-sainte, le fromage des brebis gâleuses ramenées au bercail et j'en passe... sans oublier le retour de l'enfant prodige : Popol et la résurrection de notre Lazarre : Pinpin... Une vrai cour de miracles, il paraîtrait même qu'il a dit à Gwen : lève toi et marche !
Justement puisqu'ils étaient là, frères Popol et Pinpin ont rejoint frère Lolo, frère Jacques qui ne dormait pas, frère Loulou et frère Jean-Louis pour donner 15 coups d'angélus. Longue vie à toi notre père spirituel à tous. Aaaaaaaaaamen.
En attendant, si jamais il dit : « Laissez venir à moi les petits enfants », vous appelez la police quand même ! Ho, il se croit tout permis lui...
Saint Patrick et frère Pinpin, des fidèles de la première heure.
Ce que le barde en dit :
O toi le merveilleux, l’incandescent flanker,
Qui se gausse du temps et ne baisse pas les armes,
Tes courses inouïes nous arrachent des larmes
Nous, fils émerveillés par les talents d’un père
Ridicules les rumeurs qui te voudraient chausseur
La jalousie toujours vient singer la bêtise
Moi je ne vois que grâce à tes passes indivises
Et me plais à chanter ton éternelle vigueur
Les mauvaises langues disent qu’à Musard le mardi
Tu choisis les gazelles et renâclent aux tôliers
C’est bien mal connaître ton impartialité
Même si tes rivaux se sentent un rien marris
Et que dire des talents que l’on dit culinaires
Dont tu fis montre au trou comme peu à ce jour
Il faut être bien sot et penser à rebours
Pour ne pas y trouver les preuves de ton art
Certains, en toutes choses, excellent et tu en es
N’allumons pas en vain de sordides querelles
Et profitons sans fin d’un castor rebelle
Qui répugne à l’en soi et n’est qu’altérité
D’aucuns me trouveront laudateur à l’extrême
Il n’y a pourtant rien qui ne soit usurpé
Dans ces vers tissés au fil d’un temps passé
A jeter sur l’ennui ce qu’il faut d’anathèmes
02 mars 2007
Casser des Bric
Ce soir, vous avez le choix entre le match prévu à Musard contre les Bric ou le concert de Polnareff à Paris qui nous revient après 34 ans. Polnareff, spécialiste de montrage de son cul, n'a plus franchement de quoi rivaliser avec nos internes qui nous convient à leur soirée après un repas au trou !
Pour ceux qui viennent au match, voici les consignes.
Ce qui donne raison à Gwen pour ce qui est du mental, la preuve, rien ne l'inquiète, il dort comme un bébé.
Pour ceux qui viennent à la soirée, voici les consignes.
Pour ceux qui ont la nostalgie de Polanreff, voici un petit Love Me pour la route.
Pour ceux qui viennent au match, voici les consignes.
Ce qui donne raison à Gwen pour ce qui est du mental, la preuve, rien ne l'inquiète, il dort comme un bébé.
Pour ceux qui viennent à la soirée, voici les consignes.
Pour ceux qui ont la nostalgie de Polanreff, voici un petit Love Me pour la route.
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