12 mai 2007

Le cuistot de la semaine et son côté rabelaisien

Bonne nouvelle pour tous ceux qui ont raté le cassoulet : Il n'y avait pas de cassoulet ! C'était bidon.
Ah, ça va ! si on peut plus rigoler !!! Ok, on a fait de la désinformation, c'est à la mode, non ? Y en a qui ont pris la tête du pays comme ça, et la nôtre avec... Crier aussitôt aux petites combines, vous perdez la tête ! C'était pour rire, pour rire et chansons. A ce propos, on lui a dit à l'autre que c'était pas au Loto qu'il a gagné pour se payer une suite dans un palace et une semaine sur un yacht ? Non, c'est bon, c'est bon, stop, on en parle plus... Faut peut-être lui réserver un appartement chez Hariri, à la vitesse où il va, il va plus lui rester un kopek pour se payer un appart... Ouais, c'est bon, c'est bon, on arrête...
Et la photo ! Quelle photo ? Ah, la photo. Eh ben elle truquée la photo, c'est la tête à Bonnet sur les épaules d'un ex-toulousain, Alain (qui n'a même pas reconnu sa chemise !). Bien sûr que c'est possible, y en a qui prennent 10 cm comme ça ! Oula, c'est bon, on a dit qu'on en parlait plus. Promis, juré, craché. Allez, on va s'aimer...

Revenons à nos moutons et parlons donc du repas d'Alain-Charles, il manquait plus que Clinton mais il paraît qu'il a quitté la région dès samedi soir après un repas dans une grande propriété viticole du Bordelais avant une partie de golf avec des amis. Savait-il qu'Alain-Charles faisait son repas au trou ? A mon avis non. Sinon, je suis sûr qu'il s'y serait rendu avec sa copine algérienne, non, pas Rachida Dati (oups, pardon), mais Monica... Si, bien sûr qu'elle est algérienne Monica, puisqu'elle fait des pipes qu'à Bill (entendez kabile, plus facile à raconter qu'à écrire !).
Dans la famille Vannier, moi je veux le père. C'est vrai, j'aurais aimé avoir un père comme Alain-Charles. Un père qui pète, qui rote et qui montre son cul ! Bon, maman doit porter des boules-quiesse toute la journée tellement il parle fort. Mais qu'est ce qu'on doit rire avec un papa pareil et, comme disait Rabelais, une journée sans rire est une journée perdue. Alors, c'est tout bénéf. C'est vrai qu'il parle fort, même ses messages par mail sont souvent écrits en majuscule, genre si t'as pas compris, c'est que t'es sourd. Un vrai Bonhomme à l’appétit insatiable, tous appétits confondus et il a pas peur de s'essuyer aux rideaux même si ça fait hurler sa partenaire. De toutes les façons il est crie plus fort. Gargantua à côté ferait mieux de jouer le Petit-Poucet. Mais de Gargantua, Alain-Charles a retenu l'extraordinaire devise : « Fay ce que vouldras », un adage prônant le libre arbitre entre le vice et la vertu. C'est pas pour rien que le vieux 4 est né en Mai – où il est conseillé de faire ce qui te plaît –, un 15 mai, il y a 55 ans.
55 ans ! Pour fêter ça, on va pas se sentir le cul. On attaque tout de suite avec une entrée nordique : saumon fumé et rollmops. Coquin Alain-Charles, il commence par un clin d'œil à notre prochain déplacement. L'occasion de rappeler qu'il faut être jeudi 17 à 14 h à l'aéroport de Mérignac avec un passeport valide OU une carte d'identité valide elle aussi. Voilà, c'est dit.
La suite est une spécialité de Marcheprime, un porc cuisiné à l'orange avec un riz cuisiné à l'eau. Simple et efficace, tout Alain-Charles est là. Pour la quantité, autant qu'on était, il fallait pas se plaindre. Alors on y est retourné deux fois. Et le fromage basque est arrivé coquet avec sa confiture de cerises avant la salade de fruits survitaminée aux fruits secs. Le lancer d'assiettes fut ravageur, Alain-Charles quoi !
Vint ensuite le délicieux discours du Président. On va pas vous le refaire, mais des nouvelles de Jean-Philippe qui est sorti de l'hôpital, le point sur les assurances du style ayez-les-vôtres-c'est-beaucoup-mieux.
Sur la lancer des 55 ans, on a réclamé « à boyre », le fils de Grandgousier nous servit le champagne, la bise et le Joyeux-anniversaire. Alors, on va pas chipoter. Un repas d'anniversaire ne se note pas. S'il faut dire quelque chose, disons plutôt : Pourvu que ça dure et qu'elle reste dure !
Pour finir, désolé encore pour l'histoire du faux-repas et du faux-cassoulet, précisons que Bonnet n'y est pour rien. Après tout, vaut mieux avoir l'air con avec une mauvaise blague plutôt que d'être gros, moche, lesbienne et gagner l'Eurovision. On ne le refera plus ! Promis, juré, craché. De toutes les façons, on se casse, le 16 on quitte la chiraquie, le 17 on est en Ecosse. Et si on faisait l'amour avant de nous dire adieu ?


Ce que le Barde en dit :

J’ai oublié Vannier, je ne m’en remets pas,
Oublié Alain-Charles et ses vertus complices,
Oublié le chant âpre achevant un repas
Où la fibre ibérique n’est jamais artifice.

Serait-ce par remord des passes avortées ?
Toi le fils adoptif de la belle Mandragone
Tu te souviens encore de mon peu de piété,
Tu m’en veux, je le sais, mais il y a maldonne.

Je te revois lancé intrépide et farouche
Attendant de mes mains l’offrande désirée,
Me voilà foudroyé par la grâce un peu louche
D’une mule muée en un pur sang de souche.

De ballon, il n’eut point et il demeura coi
M’admonestant sans fin pour mon peu d’altruisme
Et je dois bien admettre qu’il était dans son droit
Mais comme tout un chacun je ne suis pas de bois.

Je ne vais pas poursuivre sur la voie du remords
Mais dis-moi Alain-Charles, une simple question
Pourquoi avoir choisi AVA comme fleuron ?
Est-ce à Ava Gardner que tu liais ton sort ?

Si tel était le cas, quel amant étais-tu ?
Le petit Sinatra le crooner mafieux
Ou bien Mickey Rooney au sourire malicieux ?
Mais va pour Dominguin, que tu portes aux nues.

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