09 mai 2007

Le cuistot de la semaine a tout donné

Tout a commencé avec un Pure Malte en apéro, tournée générale, avec tellement de glaçons qu'on en avait froid dans le dos ! Il est là, jouasse comme un Enrico Massias, rebel comme un Faudel, chaleureux comme une Mireille Mathieu. Une pile Wonder à côté ressemble à Balladur. Il t'a mis une ambiance dans le trou, on se serait cru au Fouquet's après une victoire en finale le temps de se mettre en jambe pour un after à la Concorde. En attendant demain, et demain sera un autre jour. Ah que oui ! Ah que coucou ! Ah que coucouroucoucou, Paloooooomaaaa !
Bref, l'affaire commence fort. Pas d'entrée ! Le genre "on va fluncher !". On va passer tout de suite à la résistance, le plat de résistance. Philou comme un filou, il nous sert le cassoulet. Un cassoulet d'une ville plus rose que jamais. Des fayots en veux-tu-en-voilà, pleins de saucisses au point de ne plus savoir où poser son cul sur un air de "Fééééééééééééésons l'amour, avant de nous dire adieu !". D'accord, l'ambiance était difficile à tenir avec quelques castors échappés d'un pont du 8 mai aussi chiant qu'un pont de yacht en teck, sauf que l'occasion de se regarder dans les blancs des yeux était trop belle, le temps d'apprécier un gommage facial en échange d'un toucher rectal. Le dernier fera sans doute des émules surtout par les temps qui courent, histoire de vérifier qu'on est toujours intact. Mais pas de soucis, ça va passer, ça fait un peu mal au début mais après ça peut durer 5 ans, voire 10. On n'y verra que du feu pendant que certains flambent. Faut dire que mettre en face une femme fatale fut fatal pour toute la clique, c'est plus un parti, c'est un cimetière d'éléphants.
Aussitôt le cassoulet ingurgité que les pets fusèrent mettant à mal cette ambiance cozy dans laquelle on s'était vautré. Les uns et les autres laissaient chanter leurs pots d'échappement au point d'entonner tous en cœur : Va donc, va donc chez Steevie ! Un dégazage en force jusqu'à l'arrivée du Clafoutis. Un Clafoutis aussi bon qu'un clafoutage de gueule en campagne ! Là, si t'es pas plombé, c'est que t'as lâché le cigare dans les chiottes. Mais bon, on tiendra jusqu'au bout.
Pour composer un jury, il faut prendre tout le monde même le cuistot. Alors, pas de jury. Comme le club lui a beaucoup donné et qu'il est prêt maintenant à tout lui rendre, on décrète un 18, on s'en fout, c'est exonéré de charges.

Ce que le Barde en dit :

Nous étions bien au trou en ce mardi huit mai
L’assemblée clairsemée faute de combattants
Put se gaver la panse et libérer des vents
Au cassoulet chantant du petit père Bonnet

Que n’avez-vous trempé vos lèvres dans l’offrande
D’un toulousain rompu aux excès de son cru
Et de vos flatulences sur vos linges écrus
Laissé traces enfin et passé la commande

Bonnet est grand, vous dis-je, aux portes de l’été
Osez le cassoulet est un acte rebelle
Qui vous remet d’aplomb et vous remet en selle
Lorsque le vent du soir se fait un peu frisquet

Non content des lourdeurs du plat qu’il affectionne
Notre homme se permit de conclure l’office
D’un clafoutis superbe, généreux, subreptice
Et nous n’en pouvions mais et nous étions atones

Une telle opulence méritait l’ovation
Et le jury repu, asphyxié, sans recul
Le gratifia d’une note qui le mit sur le cul
Et Bonnet chancelant s’affala sur son fion

3 commentaires:

Anonyme a dit…

comment que ça ce fait qu'on savait pas qu'y avait repas !

Anonyme a dit…

il en reste?

Anonyme a dit…

Enculé, tu fais du cassoulet en loucedé!!!
Moi qui cale mes vacances en essayant de ne rien rater, me voila comme un con.
S'il te reste quelques musiciens fais-nous donc une entrée froide à l'huile d'olive pour demain soir (avec un peu de pain aillé SVP).
En rouge et noir comme Jeanne Mas ou en rose comme mon gland, je salue ta performance et t'attend au trou au bout du comptoir, ou au pire à Musard.
Amis de l'Archiblog, je salue vos écrits.
Fureteurs du trou, au plaisir de vous revoir.