10 février 2009

5 février : Old lions contre les Archiball

Par le Général

Ce jeudi 5 février 2009, se déroulait la confrontation traditionnelle entre la sympathique équipe des anciens du stade Bordelais, en anglais « Olds Lions » et la non moins sympathique équipe des Archiball, qui, cette fois, excitée par l’enjeu, avait réussi à réunir sur le terrain 21 joueurs et des pointures :
Citons en vrac Yann dit Achille-Man, Eric Léo dit Cloclo, Le Douanier, Lolo l’inégalable, Jean-Christophe P. dit Miguel, Philippe T. dit gros Thom, Alain F. dit Toulousain 1, Walid notre levantin, Eric C. dit doigt crochu, Gwen le Tzar, Thomas V. dit genou en bois ou Pinocchio ou la Vignette, Dudu dit biface, Titi P., Bruno L. dit le berbère, Jean-Pierre C., Arnaud B., Donatien G. notre petit grand reporter, Philippe dit Toulousain 2 (du coup Tarlouzain)... et pardon pour tous les autres
Il manquait quand même notre président bien-aimé, en déplacement au Costa-Gavra ou (Rica), doit être un peu barbouze ? non ?
De même, notre Barde inimitable était à la capitale, appelé à de hautes fonctions. Par contre le vieux, pardon l’ancien Alain F. était présent et a fait un match énorme.
L’Amiral a fait une brève apparition une trompette à la main et, après deux pouètes et trois couacs, est parti se réfugier derrière le bar des Olds où, manifestement, il a ses entrées.
Bref, un match qui débute sous de bons auspices, malgré le froid qui pique les yeux et remonte insidieusement depuis la plante des pieds jusqu’à l’entre jambe des rares spectateur(seu)s
A la charnière, qui, globalement n’a pas grincé, on remarque Thomas en 9 et en 10, devinez qui ?... Mais oui l’inusable Jean-pierre. Bon, je vais être honnête, je n'ai pas vu grand chose du match car Thomas m’avait refilé son appareil-photo, mais ces enfoirées de joueurs n’arrêtaient pas de bouger exprès pour que la photo soit floue. Ce n’est pas évident.
Si, quand même, dans les premières minutes, Walid, intercalé dans les trois quarts (mais qu’est-ce qu’il foutait là ?), prend un intervalle et, dans un magistral coup de rein, s’échappe du trou (contrairement à d’habitude). Il nous fait donc une belle percée et transmet à Gwen qui marque.
Il y aura ensuite de beaux mouvements et le score s’alourdit pour les Olds, malgré l’arbitrage maison de Gégé, avec des essais en flèche du Reporter, du Tarlouzain et de la Vignette.
En deuxième mi-temps on fait du coaching et le jeu devient plus décousu, les plaquages moins percutants, ce qui permet aux adversaires de réduire le score. Le score final sera de 4 à 3 en faveur des Arachiball.
Le geste le plus spectaculaire de la partie, on le doit à Guigui : un grand deuxième ligne, lançé, arrive sur lui, en dernier défenseur et lui, n’écoutant que son courage, le plaque à la cheville, de face ce qui, en fait, est le meilleur moyen de prendre un coup de pied dans la gueule. Stoppé net malgré tout, notre gaillard s’écroule de tout son poids sur l’ami Guillaume que l’on relève, cassé de partout : le temporal, les fausses côtes, les vraies zygomatiques, les apophyses caverneuses, le filament ovale, le paleron macreuse un peu ébréché. Bravo Guigui.

Dans le registre des blessés, on peut citer la Piballe (cuir chevelu ouvert) et le grand Thom (un bourre-pif dans la narine droite) arborant fièrement un bout de kleenex pour stopper l’hémorragie.

Je voudrais revenir sur la présentation des équipes : certains esprits chagrins diront pourquoi traiter Croucrou le chéri de ces dames, de doigt crochu ? Non, sa générosité n’est pas remise en cause car il est toujours prêt à donner sa chemise tel saint Martin, mais plutôt son aptitude à ne pas lâcher ce qu’il tient sur un terrain, le ballon, l’adversaire, etc. Ce fut un des meilleurs plaqueurs.
Pour finir, nous allons déguster quelques bières, se sustenter avec un excellent cassoulet. Le général, votre dévoué serviteur a fait un brillant discours – non, je déconne – et ordonne après une série raisonnable de whiskys, la dislocation comme on dit dans l’armée. Une bande d’irréductibles aurait poursuivi les hostilités jusque tard dans la nuit.
En tout cas, merci à Gégé Herbeq pour son accueil, sa gentillesse et l’état d’esprit de toute son équipe... et comme a dit je ne sais plus quel Archiball à je ne sais plus quel Archiball admiratif devant la belle pelouse de Sainte-Germaine : « T'es venu pour brouter ou pour jouer au rugby ? ».

1 commentaire:

Anonyme a dit…

général tu es fabuleux !!
tu n'aurai pas cette gueule , ce corps , et cet entre-jambe : je te baiserai !!