25 mars 2009

Le cuistot de la semaine et la chambre des secrets

Par le Blogger et le Barde


Ah la chambre des secrets !!! il faut connaître Harry Potter pour comprendre... Notre Harry Potter à nous s'appelle Pascal, il a sa bouille juvénile mais pas de lunettes ni cicatrice. Quant à sa chambre, qui n'a de raisons que le commerce, elle a dévoilé ses secrets hier par une terrine magique au foie gras. On ne va pas court-circuiter le Barde qui tenait absolument à faire le billet, conquis par le menu du petit sorcier jusqu'à sa note finale, la salade de fruit... Alors, patience. Comme les publications de J.K. Rowling étaient tant attendues, attendez le Barde. Il va pas tarder à livrer sa symphonie. Restez en ligne !
Comme il n'est jamais trop tard, et que mardi dernier c'était la Saint-Patrick, et qu'on a pas été bon de zapper une telle fête qui nous remplit de joie et de bière, et que l'avocat était pour une fois là comme un indice d'une évidence sherlokholmesque, et qu'on ne manque pas de Patrickaille (j'en ai compté 4), admettons notre goujaterie et souhaitons leurs une bonne fête, avec du retard et sans Guiness, mais le cœur y est.
On ne parlera pas de l'inénarrable Guitou – la terreur du XXe siècle et toujours en compétition au XXIe – et de son chagrin fortement noyé à l'occasion d'un repas-France-Angleterre insidieusement organisé par le vieux lion et british Ben qui n'a de son ancêtre Big que la grande gueule. Bien que les cyclistes ne soient pas à l'abri depuis que Dudu a rejoint le peloton, le fringuant voyou a quitté l'assemblée Old Lions coupée d'Archiballs en tirant des bords sur son vélo avec un vent de face qu'il était le seul à ressentir.
Et comme c'est le printemps, le concours des balcons fleuris a enfin trouvé son trio de tête (comment, vous étiez pas au courant qu'il y avait un concours de balcons fleuris ?!!). La troisième place revient à Hervé le parisien fortement inspiré des couleurs parisiennes, le balcon est ici. La deuxième place est tout naturellement à Jacques le boucher qui ne sait plus où laisser pendouiller ses saucisses, le balcon est ici. La première place récompensée par un "balcon d'or" voit l'indiscutable victoire de Kiki et comme on dit dans le milieu des compétiteurs, y a pas photo !
Pour finir, je sais que la Barde va y aller de sa grosse tartine lyrique donc je ne n'éternise pas : dans la rubrique anniversaire, souhaitons au roi de la point-G-attitude une longue vie après ses 50 ans fêtés, trinqués et arrosés hier dans une ambiance bon enfant à rendre jaloux MacDonald un mercredi après-midi !


Le dernier mot revient au Barde :
Du cochon, toujours du cochon. Mais en entrée seulement. Faugère (Pascal) n’a pas dérogé à la règle. A croire qu’ils se sont tous donnés le mot. Encore qu’il faille faire un distinguo entre le cochon et le porc. C’est ce que Robert (le petit) m’a enseigné. En effet, le porc est un mammifère ongulé omnivore, au corps épais, dont la tête est terminée par un groin, qui est domestiqué et élevé pour sa chair. Alors que le cochon est un porc élevé pour l’alimentation (le plus souvent châtré, opposé à verrat). A vrai dire, si l’on excepte l’éventuelle suppression des parties, le porc et le cochon se ressemble comme deux gouttes d’eau. Allez savoir si Faugère s’est enquis de l’émasculation dudit mammifère ! Toujours est-il que du porc (ou du cochon), il y en avait et sous différentes versions : jambon cru, saucisson, etc, etc… Je suis cependant bien ingrat. Car il y avait, cerise sur le gâteau, une putain de terrine. Matinée de cochon (ou de porc) peut-être. Mais munie en son cœur d’un soupçon de foie de gras qui lui donnait des vertus insignes. Ça, c’est la touche Faugère. On regrettera toutefois la présence de cornichons sur la table ou le comptoir. Une terrine de cet acabit avec des cornichons, c’est un crime. Dudu, notre éternel esthète, ne se priva pas de le dire à Walid qui, coupable, relâcha tout de go le petit concombre cueilli avant maturité et utilisé comme condiment, conservé dans le vinaigre.
Faugère ne se limita pas au cochon, lui. En plat principal, nous eûmes droit à un sauté de veau aux petits légumes. Les légumes en question n’étant autres que des carottes et des petits pois. La carotte (du grec karoton) est une plante potagère (ombelliféracées) à racine pivotante. Le petit pois est une plante (légumineuses, papillonacées) dont certaines variétés potagères sont cultivées pour leurs graines. Je sais mon Perdigue, je te les broute avec mes définitions. Le blog, ne t’en déplaise, est aussi un lieu de culture, et de la plus haute. Donc, je t’emmerde mais je t’aime quand m’aime. J’en reviens, néanmoins au sauté de veau. Divin, exquis, sublime, grandiose, considérable. Pascal (Faugère), il s’y connaît en sauté. (Ai-je besoin de rappeler que le veau est le petit de la vache, pendant sa première année, qu’il soit mâle ou femelle). Nous sauçâmes tant et plus que Titi se dévoua pour aller chercher le pain surnuméraire. Et nous sauçâmes encore. Le sauté se sauce, ça s’est sûr me chuchota Cambo (Hervé) à l’oreille.
Vint le temps des assiettes. Faugère, tremblant, la bouche ouverte (c’est un signe qui ne trompe pas) s’évertua à limiter la casse. Il y parvint non sans mal. Mais chacun de ses lancers suscitait une inquiétude perceptible. Pascal tu dois gagner en confiance. Guitou te conduira sur les chemins de la sagesse, préalable indispensable à l’acquisition de la confiance. Question fromage : du camembert et rien d’autre. Question dessert du gâteau basque et une salade de fruits bienvenue et tout en fraîcheur.
Je ne puis passer sous silence, en guise de conclusion, l’événement qui domina cette soirée : l’anniversaire de notre pinson : Titi. Il est à présent dans le demi-siècle. Seuls les gros enfoirés comme Gwen ou Perdigue prétendront qu’il fait son âge. Pour nous, Titi n’a pas pris une ride et ce n’est pas les quelques « grains de sel dans ses cheveux » qui me démentiront. Même si « l’éternité n’est guère plus longue que la vie », Titi la portera toujours la fleur au fusil. Il fit donc péter un bon vieux crémant de Quinsac (bien sûr). Car Isabelle n’est jamais très loin de notre pinson.
Quelques mots encore pour saluer le retour parmi nous de Jean-Bernard (Saubusse). Le trou sans Jean-Bernard n’est plus tout à fait le trou. Donc le trou était vraiment lui-même en ce premier mardi de printemps. Enfin, comment ne pas évoquer la métamorphose de Dudu. Depuis que ses excès l’obligent à pédaler, il voit le monde sous un tout autre regard. Il franchit les feux, se glisse dans les sens interdits, chevauche les trottoirs. Un rebelle notre Dudu qui s’en prend aux forces de l’ordre lorsqu’elles jettent leur dévolu sur les cyclistes. Ce qui est patent par les temps qui courent. Mon Dudu, notre monde est de plus en plus policé. Si les forces de l’ordre s’en prennent à la petite reine, alors la démocratie est en péril.

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