30 septembre 2010

Le cuistot de la semaine, l'international

Par le Blogger


Il faut le dire, c'est reparti comme en 40.
Voilà trois repas depuis cette rentrée 2010 que je me tape le compte rendu. L'équipe de ce blog fait une grève sans préavis. Le problème est qu'on ne sait pas s'il s'agit de la retraite à 62 ans ou d'une augmentation de salaire. Pourtant, dans le deuxième cas, la solution est simple : je propose une augmentation de 30 % des salaires et je reçois les syndicats quand ils veulent.
Cette semaine on est subitement passé de l'été à l'automne. Des odeurs des grillades dans les rues de Bègles, aux odeurs des feux de bois. D'une semaine à l'autre, le soleil se fait rare et on commence désormais avec l'éclairage du terrain direct.
Malgré ça, le nombre des athlètes le mardi augmente. Il y a de nouveaux nouveaux. Avec les anciens, les nouveaux et les nouveaux nouveaux, on est pratiquement quarante. Au grand dam de Dudu qui voulait organiser des petits ateliers de toucher, on est 20 contre 20. Fini donc les grandes enjambées, on est croqué à peine le ballon dans les mains. A moins de calculer son coup et de se choisir un vis-à-vis où la zone de défense ne dépasse pas la largeur de ses épaules, on marque pas d'essai !
Arnaud est un filou dans le genre, il a fait le tour de tout le monde, jusqu'à se trouver bien devant le Miguel que rien ne perturbe, même pas un cad-dé. Qui veut passer passe, pourquoi se chier la vie à courir le rattraper. Toto trouve toujours un trou de souris pour enfumer tout le monde. Donatien ne tenait pas en place. Et les autres n'ont plus qu'à tenter l'impossible, des feintes, des coups de reins, des accélérations aussi efficaces qu'un bon pipi dans un violon.
Avec un peu de patience, les équipes se sont dégarnies et les espaces se sont ouverts. Comme dirait Guy Béart sur son dernier album qui va sortir bientôt (si, si, il est de retour) : « Il y a des filles qui mouillent / La chemise et le reste. » Là, les castors ont mouillé le maillot. (En passant, moi aussi j'ai été bluffé que le Béart se lâche comme ça.)
Sur ce, on est parti mouiller le Trou.

Petit rappel : la photo en cuisine c'est fini. Je ne sais pas comment le dire mais on me réclame encore une séance de shooting sur place. On essaie d'innover. Disons qu'il y en a marre du carrelage vert sur toutes ses photos et qu'en même temps, comme on ne fait rien d'autre que bouffer, cette cuisine hante ce blog. Elle va bientôt devenir aussi célèbre que la tour Eiffel.
Donc on pioche dans les albums photos, et là, qu'est ce que je trouve ? Regardez bien. Ce magnifique short fin de siècle taillé pour les sévèrement burnés. Le cuistot est donc bien lui, désespérément porté par un Gwen qui a tout l'air de lâcher une caisse plutôt que de lever en touche. Le cuistot c'est Joël, l'homme qui a décidé de ne plus jouer que les rencontres internationales. Je déconne pas, c'est lui qui me la dit. C'est fini les petites rencontres entre clubs du coin, les derby à la mord-moi-le-nœud qui finissent en crêpage de chignons entre voisins. Joël a la classe d'un ancien Président, Joël est notre Chichi à nous sans la mairie de Paris en casserole, Joël est notre joker international et, qu'on le veuille où non, Joël reste quelque part notre arme secrète pour surprendre l'adversaire.
Ce jour là, c'était en Irlande, à Clonakilty. Ce déplacement où on a réussi à réveiller l'Irlandais qui sommeille en l'Amiral, où on a réussi a prendre l'avion à l'heure comme prévu, et à le reprendre au retour à l'heure comme prévu. Nous avions remporté ce match aller (et perdu le match retour). Joël avait été d'une grande efficacité ce jour-là, surexcité par le gabarit bourru et dru de l'autochtone. Il était dans son élément.
Au trou, Joël a joué à guichet fermé. On était une quarantaine et le trou, plein à craquer.
Jambon Serrano en entrée avec, pour les plus chanceux, un pâté au foie gras.
Pot-au-feu en plat pour fêter le retour de l'automne.
Fromage de brebis et sa confiture de griottes.
Tarte au pomme en dessert associé à du raisin rouge pour les moins tartes.
Cornichons mis à part, il y en a eu pour tout le monde. L'ambiance était suffisamment joyeuse et habituelle pour n'avoir pratiquement rien à signaler. Pratiquement, si le lancer d'assiettes n'était pas aussi ravageur. Et je baisse la tête quand je dis ça, parce qu'en matière de louper, j'ai montrer le chemin. Le lancer fut qualifié de : « ça gicle ! » par l'avocat, ceci ne m'a cependant pas assez averti. Joël étant au lancer ce que les blacks sont à la passe, c'est-à-dire qu'il ne regarde pas qui est à la réception.
Quelques assiettes en morceaux plus tard, la joie et la bonne humeur regagnent ceux qui s'amusent à faire un tas de conneries. Après l'appel pour Mondragon et le « oui mais non je viendrais peut-être », le café Pop a hérité de l'assemblée pour finir la soirée.

1 commentaire:

Peyo a dit…

C moi la bouffe.
A ce soir.