Par Le Barde
Ceux qui ne savent pas ce que c’est qu’un radis l’ont enfin découvert, hier soir, au trou. Tout le monde croit connaître son radis sur le bout des doigts. Et bien tout le monde se trompe. Tout le monde sauf Alain. Lorsqu’il offre des radis à ses congénères, Alain leur offre de vrais radis. Hier soir au trou, le radis était exquis parce qu’il était vrai. De la part d’Alain, on ne peut être surpris. Alain surprend la vérité là où on ne l’attend pas, là où l’ordinaire voile nos regards. La vérité est dans l’inattendu. C’est pour cela qu’Alain il est photographe. Il ne reproduit pas bêtement ce qui est, il débusque la beauté des choses, la saisit et nous l’offre. Comme hier soir avec le radis. Saisir un radis est un acte poétique. Alain est un poète.
Un radis n’est pas un poireau. Mais un poireau peut être aussi. Le poireau vinaigrette d’Alain, il est exquis. Il le tranche en parts égales, il l’assaisonne et il le sert. Le poireau vinaigrette, c’est un don. Alain, il est généreux. Du radis au poireau vinaigrette. Et il y a joute la petite touche de charcuterie sans quoi les crudités ne sont rien. Encore que le poireau vinaigrette ne saurait relever de la crudité puisqu’il est cuit. L’opposition entre le radis et le poireau vinaigrette ne fut sans doute pas pour rien dans le livre majeur de Claude Levi-Strauss Le cru et le cuit. Enfin, pour clore cette entrée, l’historien du CABBG que fut Alain avec votre serviteur, voue au radis un culte qui dépasse les limites étroites de la botanique.
Alain lorsqu’il épice, il épice avec mesure. Alain n’est pas Alain-Charles. Lorsqu’Alain fait du porc au curry, il a le curry modeste. Et la patate douce. Tout cela fondait dans la bouche. Comme le poireau vinaigrette. Mais pas comme le radis. Dans le cuit, Alain, il excelle. Comme dans le lancer d’assiettes. Dudu y vit même un ersatz de la passe sautée d’Alain. Dudu, il est mauvaise langue. N’empêche, pas une assiette ne tomba. Alain, il vise juste. Moi, je ferai plutôt le lien avec ses talents de tireur à la pétanque. Chez Alain, le geste est fidèle à l’intention. Enfin, il y eut une salade de fruits : tranches d’oranges, lamelles de bananes et, cerise sur le gâteau, d’accortes petits raisins de Corinthe. Une fin tout en délicatesse. Comme Alain.
Savez-vous quel est le moyen de locomotion utilisé par Alain pour faire ses courses et venir cuisiner au trou ? La bicyclette ! Et pas n’importe laquelle : une splendide Peugeot au rouge un peu passé. Des Capus au 1, rue de Bègles, Alain, il fait la navette à bicyclette. Et c’est bien. Prenons tous exemple sur Alain désormais. Faisons la nique au réchauffement climatique et baladons radis, poireaux, pâtés, calendos, oranges, bananes et raisins de Corinthe à bicyclette. Alain, il met du vert dans nos vies et c’est un si bon remède contre les bleus à l’âme.
28 octobre 2010
20 octobre 2010
Le cuistot de la semaine, le visiteur du trou
Par Guigui
Hélas, trois fois hélas !
Il ne faisait pas frais hier soir et le groupe de coureurs habituels se faisait une joie de courir, galoper, déborder, atteindre le Graal après s’être transmis l’objet de tous les désirs…
L’actualité sociale en avait décidé autrement… A se demander si l’Archiball devait un jour choisir de partir en retraite…
Un petit arrêt plus tard au bar Congo pour nous remettre de ces émotions avec une bière qui, si elle n’était pas mérité n’en était pas moins bonne, nous eûmes le plaisir de recevoir la visite de la BAC… Qui venait contrôler l’établissement…
Bref, il était temps de partir rejoindre notre trou, lieu où chacun se sent chez soi, en sécurité…
Une autre nouvelle vint frapper les esprits. Le Président avait eu un accident, rencontre inopinée et indésirable avec une voiture… IL VA BIEN ! M’a assuré Coco ! Ouf !
Remets-toi bien, vénéré président, tes sujets t’attendent !
Nous nous dirigeâmes donc, par petits groupes formés par le hasard vers le trou où notre visiteur du soir, Piou Piou, officiait
Le premier archiball à arriver : Ca puire ici on peut pus respirer , on va crever ! Fout la ventilation !
Le second, (humant) : Je hume de la bonne pitance
Piou Piou : Parce qu’il en a une ? S’êtes vraiment trop cons pour que je m’occupasse à vous faire découvrir les délices de l’Ardèche et autres douceurs gastronomiques charcutières. Mais comme je vous aime bien, je fis quand même !
Le troisième Archiball entrant : Oh là l’aubergiste que t’espanouilles ?
Piou Piou : C’est pas un rendez vous pouilleux ici, va boire une mousse, tais toi donc et laisse faire ceux qui savent.
Bref, tout partait comme un de ces mardis que l’on aime tant. La foule étant complète, même si les 10 heures n’avaient point sonné, le mouvement général se porta vers le tour de la table pour sustenter nos pauvres estomacs.
Nous demandâmes à l’illustre père de notre cuistot du soir ce qu’était ce met, l’entrée, « du cochon et du foie gras » nous répondit il. Ca, on l’aurait deviné tout seul, mais la question fut posée directement au cuistot.
Pâté de pied de cochon au foie gras, c’est bon ? Non ?
Commaissant Piou Piou, il fallait répondre par l’affirmative encore que chacun, en toute honnêteté, s’était régalé.
Nous attendîmes donc sagement le plat principal.
Piou Piou, confortablement installé sur sa chaise, dégustait son entrée en maugréant que de toute façon, il fallait 25mn pour cuire le risotto et qu’on aurait du commencer à l’heure et non pas plus tôt et qu’il en avait rien à faire, que le risoto, c’était bon quand c’était bon, et puis c’est tout. Y z’on qu’à reprendre du pâté !
Les bêlements n’y faisant rien, quelques cris surgirent
Un Archiball : On va lui peler le jonc comme au bailli du Limousin, qu’on a pendu un beau matin, qu’on a pendu avec ses tripes !
Un autre : Ou sont les poulardes, j’ai faim… Où sont les veaux, les rôtis, les saucisses ? Où sont les fèves, les pâtés de cerf ? Qu'on ripaille à plein ventre pour oublier cette injustice ! Y'a pas quelques poissons avec de la bonne sauce, un porcelet, une chèvre rôtie, quelques cygnes blancs bien poivrés ? Ces amuse-bouches m'ont mis en appétit.
Arriva enfin la gamelle. Fort de l’expérience qui lui tient si bien au corps, Piou Piou s’assura que le serveur mettait ce qu’il fallait afin de s’assurer que chacun en aurait assez.
Ce mélange, quoique délicieux, était étonnant. Sur un riz d’une rare catégorie en belle quantité, une sauce, dont les composants identifiés furent la coquille Saint Jacques et quelques tripes, s’étalait paresseusement.
Il en resta, ce qui fit de nouveau pester notre visiteur du jour
Il nous gratifia alors d’un de ces lancements d’assiettes d’anthologie ou la vitesse d’approche de la soucoupe pouvait laisser penser qu’un OVNI traversait le trou… Le fromage fit son apparition immédiatement suivi de tartes fines aux pommes, probablement de l’Ardèche…
Puis nous eûmes droit à un de ces moments rares dans le trou, à pleurer de rire. Piou Piou et le Père Abraham… Grande émotion vue et revue qui ne cessera de nous enchanter, enfin, à une exception près…
Le visiteur quitta le trou, heureux comme à son habitude…
Hélas, trois fois hélas !
Il ne faisait pas frais hier soir et le groupe de coureurs habituels se faisait une joie de courir, galoper, déborder, atteindre le Graal après s’être transmis l’objet de tous les désirs…
L’actualité sociale en avait décidé autrement… A se demander si l’Archiball devait un jour choisir de partir en retraite…
Un petit arrêt plus tard au bar Congo pour nous remettre de ces émotions avec une bière qui, si elle n’était pas mérité n’en était pas moins bonne, nous eûmes le plaisir de recevoir la visite de la BAC… Qui venait contrôler l’établissement…
Bref, il était temps de partir rejoindre notre trou, lieu où chacun se sent chez soi, en sécurité…
Une autre nouvelle vint frapper les esprits. Le Président avait eu un accident, rencontre inopinée et indésirable avec une voiture… IL VA BIEN ! M’a assuré Coco ! Ouf !
Remets-toi bien, vénéré président, tes sujets t’attendent !
Nous nous dirigeâmes donc, par petits groupes formés par le hasard vers le trou où notre visiteur du soir, Piou Piou, officiait
Le premier archiball à arriver : Ca puire ici on peut pus respirer , on va crever ! Fout la ventilation !
Le second, (humant) : Je hume de la bonne pitance
Piou Piou : Parce qu’il en a une ? S’êtes vraiment trop cons pour que je m’occupasse à vous faire découvrir les délices de l’Ardèche et autres douceurs gastronomiques charcutières. Mais comme je vous aime bien, je fis quand même !
Le troisième Archiball entrant : Oh là l’aubergiste que t’espanouilles ?
Piou Piou : C’est pas un rendez vous pouilleux ici, va boire une mousse, tais toi donc et laisse faire ceux qui savent.
Bref, tout partait comme un de ces mardis que l’on aime tant. La foule étant complète, même si les 10 heures n’avaient point sonné, le mouvement général se porta vers le tour de la table pour sustenter nos pauvres estomacs.
Nous demandâmes à l’illustre père de notre cuistot du soir ce qu’était ce met, l’entrée, « du cochon et du foie gras » nous répondit il. Ca, on l’aurait deviné tout seul, mais la question fut posée directement au cuistot.
Pâté de pied de cochon au foie gras, c’est bon ? Non ?
Commaissant Piou Piou, il fallait répondre par l’affirmative encore que chacun, en toute honnêteté, s’était régalé.
Nous attendîmes donc sagement le plat principal.
Piou Piou, confortablement installé sur sa chaise, dégustait son entrée en maugréant que de toute façon, il fallait 25mn pour cuire le risotto et qu’on aurait du commencer à l’heure et non pas plus tôt et qu’il en avait rien à faire, que le risoto, c’était bon quand c’était bon, et puis c’est tout. Y z’on qu’à reprendre du pâté !
Les bêlements n’y faisant rien, quelques cris surgirent
Un Archiball : On va lui peler le jonc comme au bailli du Limousin, qu’on a pendu un beau matin, qu’on a pendu avec ses tripes !
Un autre : Ou sont les poulardes, j’ai faim… Où sont les veaux, les rôtis, les saucisses ? Où sont les fèves, les pâtés de cerf ? Qu'on ripaille à plein ventre pour oublier cette injustice ! Y'a pas quelques poissons avec de la bonne sauce, un porcelet, une chèvre rôtie, quelques cygnes blancs bien poivrés ? Ces amuse-bouches m'ont mis en appétit.
Arriva enfin la gamelle. Fort de l’expérience qui lui tient si bien au corps, Piou Piou s’assura que le serveur mettait ce qu’il fallait afin de s’assurer que chacun en aurait assez.
Ce mélange, quoique délicieux, était étonnant. Sur un riz d’une rare catégorie en belle quantité, une sauce, dont les composants identifiés furent la coquille Saint Jacques et quelques tripes, s’étalait paresseusement.
Il en resta, ce qui fit de nouveau pester notre visiteur du jour
Il nous gratifia alors d’un de ces lancements d’assiettes d’anthologie ou la vitesse d’approche de la soucoupe pouvait laisser penser qu’un OVNI traversait le trou… Le fromage fit son apparition immédiatement suivi de tartes fines aux pommes, probablement de l’Ardèche…
Puis nous eûmes droit à un de ces moments rares dans le trou, à pleurer de rire. Piou Piou et le Père Abraham… Grande émotion vue et revue qui ne cessera de nous enchanter, enfin, à une exception près…
Le visiteur quitta le trou, heureux comme à son habitude…
13 octobre 2010
Le cuistot de la semaine, le trou du Roi
Par Guillaume Le Bon, roi de Sicile
On aurait pu penser hier soir que le Roi recevait. Ce fut certes un peu le cas.
Les sujets se regroupèrent sur le pré afin de s’échauffer et de bien préparer leur introduction au souverain qu’est notre vénéré président.
Un nombre idéal de joueurs permettait au ballon de circuler de mains en mains avec célérité ; des courses chaloupées, des débordements d’anthologies, des passes assurées… Il nous motivait sans être là, nous lui faisions honneur alors qu’Il ne savait pas encore combien de ses sujets allaient oser venir se prosterner devant Lui.
Le Barde, fou du Roi par excellence, aurait été fier, se serait lâché par une de ces facondes dont il a le secret pour décrire ces instants qui brillaient tout autant par la beauté des gestes que par la douceur du climat.
Quelques cris n’ayant qu’un lointain rapport avec l’ovale retentissaient « Y’a des cèpes ? ». N’est Archiball qui veut, certaines choses sont plus importantes quand même… Rappelant à tous que les cris de l’estomac et la délectation des papilles ont leur importance.
Le déplacement vers le trou du Roi se fit en bon ordre pour découvrir, tel le souverain qu’il est, le Roi trônant dans son tablier grignotant quelques noix apportées par un sujet. Ceux qui étaient déjà là lui choisissaient les dites noix pour être certain qu’il n’ait que les plus grosses et les plus belles. « It’s good to be the King » se disait il, fier, tenant dans la senestre la cuillère et dans la dextre le symbole absolu de son autorité divine, la chope.
La bière vint à manquer… D’un auguste et royal geste, les ordres furent donnés et des cannettes firent leur apparition contentant ses sujets et évitant par là toute velléité révolutionnaire.
Le repas fut alors servi, nous nous attendîmes au fin du fin, à l’excellence, au subtil, au grandiose, à l’inoubliable, bref, au Royal…
L’entrée surprit par sa finesse, son fumet délicat sortant des mers de son royaume, il y avait profusion. Le peuple était heureux et son souverain comblé.
Il nous apporta alors le plat, venant tout droit de sa plus lointaine province, ennemie jurée de son lieu de résidence.
Son cousin, le Duc de Bourgogne, lui avait glissé lors d’une réunion familiale, cette recette éprouvée qui amenait, entre autres choses, à son Duché une grande renommée.
Las, le fourbe avait omis d’en donner les quantités exactes. Il manqua de viande, viande si chère au peuple, à l’origine de tant et tant de révolutions. La pâte ne pouvait à elle seule combler ce manque et quelques gamelles se retrouvèrent orphelines. Le partage des gens simples fit alors honneur à notre souverain en partageant ce qui faisait défaut et, finalement la révolution fut étouffée dans l’œuf.
C’est aussi là que nous reconnaissons un grand souverain, il a prouvé qu’il était grand et fort, les 33 sujets présents ne purent que louer sa grandeur.
Le jet d’assiettes fut l’objet de toutes les attentions, comme s’Il voulait montrer par là qu’Il était et restait le Roi, quoi qu’en disent ses détracteurs.
La présentation des fromages montrait qu’il connaissait bien ses provinces en jouant sur la variété et lorsque le dessert apparut, il nous montra enfin quelle était sa province favorite par le plus délicat de ses mets…
Les sujets étaient heureux, le Roi comblé de tant de démonstrations de loyauté et d’amour…
Gloire et Honneur à Loulou 1er
On aurait pu penser hier soir que le Roi recevait. Ce fut certes un peu le cas.
Les sujets se regroupèrent sur le pré afin de s’échauffer et de bien préparer leur introduction au souverain qu’est notre vénéré président.
Un nombre idéal de joueurs permettait au ballon de circuler de mains en mains avec célérité ; des courses chaloupées, des débordements d’anthologies, des passes assurées… Il nous motivait sans être là, nous lui faisions honneur alors qu’Il ne savait pas encore combien de ses sujets allaient oser venir se prosterner devant Lui.
Le Barde, fou du Roi par excellence, aurait été fier, se serait lâché par une de ces facondes dont il a le secret pour décrire ces instants qui brillaient tout autant par la beauté des gestes que par la douceur du climat.
Quelques cris n’ayant qu’un lointain rapport avec l’ovale retentissaient « Y’a des cèpes ? ». N’est Archiball qui veut, certaines choses sont plus importantes quand même… Rappelant à tous que les cris de l’estomac et la délectation des papilles ont leur importance.
Le déplacement vers le trou du Roi se fit en bon ordre pour découvrir, tel le souverain qu’il est, le Roi trônant dans son tablier grignotant quelques noix apportées par un sujet. Ceux qui étaient déjà là lui choisissaient les dites noix pour être certain qu’il n’ait que les plus grosses et les plus belles. « It’s good to be the King » se disait il, fier, tenant dans la senestre la cuillère et dans la dextre le symbole absolu de son autorité divine, la chope.
La bière vint à manquer… D’un auguste et royal geste, les ordres furent donnés et des cannettes firent leur apparition contentant ses sujets et évitant par là toute velléité révolutionnaire.
Le repas fut alors servi, nous nous attendîmes au fin du fin, à l’excellence, au subtil, au grandiose, à l’inoubliable, bref, au Royal…
L’entrée surprit par sa finesse, son fumet délicat sortant des mers de son royaume, il y avait profusion. Le peuple était heureux et son souverain comblé.
Il nous apporta alors le plat, venant tout droit de sa plus lointaine province, ennemie jurée de son lieu de résidence.
Son cousin, le Duc de Bourgogne, lui avait glissé lors d’une réunion familiale, cette recette éprouvée qui amenait, entre autres choses, à son Duché une grande renommée.
Las, le fourbe avait omis d’en donner les quantités exactes. Il manqua de viande, viande si chère au peuple, à l’origine de tant et tant de révolutions. La pâte ne pouvait à elle seule combler ce manque et quelques gamelles se retrouvèrent orphelines. Le partage des gens simples fit alors honneur à notre souverain en partageant ce qui faisait défaut et, finalement la révolution fut étouffée dans l’œuf.
C’est aussi là que nous reconnaissons un grand souverain, il a prouvé qu’il était grand et fort, les 33 sujets présents ne purent que louer sa grandeur.
Le jet d’assiettes fut l’objet de toutes les attentions, comme s’Il voulait montrer par là qu’Il était et restait le Roi, quoi qu’en disent ses détracteurs.
La présentation des fromages montrait qu’il connaissait bien ses provinces en jouant sur la variété et lorsque le dessert apparut, il nous montra enfin quelle était sa province favorite par le plus délicat de ses mets…
Les sujets étaient heureux, le Roi comblé de tant de démonstrations de loyauté et d’amour…
Gloire et Honneur à Loulou 1er
06 octobre 2010
Le cuistot de la semaine, Peyompompo prorrom porrom...
Par Le Blogger
Une fois n'est pas coutume, nous allons commencer par une disparition.
Une fois n'est pas coutume non plus, nous allons continuer par une apparition.
C'est Peyoooooooo. Son premier repas a donc eu lieu ce mardi soir, mais nous allons pas squizer l'entrainement, car il était riche d'enseignements (je sais ça rime, c'est l'effet Colette Renard).
La transhumance des castors vers le pré continue les mardis soirs comme tous les mardis soirs. Le terrain nous était aussi vite dédié. Pas de juniors à l'horizon. Nous avons rapidement pris tout le terrain malgré un groupe sans plus, juste ce qu'il faut, juste assez nombreux, juste assez pour quelques espaces.
Une fois n'est pas coutume, nous allons signaler un retour, un come back, pour être plus technique. En effet, les rumeurs disaient qu'il était à Bordeaux, qu'il allait revenir sur scène après une longue absence... Il était là, sexy comme une ballerine, motivé comme un puceau, appliqué comme une vieille qui tire son dernier coup, le Toulousain en short et crampons a fait sa rentrée.
Tout est fait pour que tout soit réussi, si on ajoute l'Avocat au Toulousain. Mais très vite, hélas, le jeu a perdu son débit. « L'ADSL vous manque ? ». Oui monsieur.
Aux ailes, on baille comme l'abricot de Colette. Et le problème quand quelqu'un baille, justement, les autres s'y mettent aussi. Et là, dans ma grande solitude, face à Piou Piou, et entre deux jets d'arrosages, je perçois un premier bâillement, puis son voisin s'y est mis, et moi, je l'ai suivi. La balle étant toujours de l'autre côté, je me suis bien demandé comment ça se fait que le bâillement est contagieux.
Je sors alors mon Iphone de ma chaussette adidas qui me protège les mollets et je googelise ma requête. Je découvre alors docteur Walusinski qui m'explique – la balle étant toujours de l'autre côté – que nous les humains, nous sommes doués d'empathie. Nous sommes capable de ressentir, de comprendre la douleur et le plaisir d'autrui (et d'aucochon) dans le cadre d'une communication non-verbale. Grâce à ce miracle de la vie, nous baillons dès que quelqu'un baille.
Voilà voilà, il s'en passe des choses sur le terrain et je ne vous interdis pas de bailler en attendant.
Au trou, les affaires reprennent. Le jeune Peyo est un autre miracle de la vie, la vie du club. Il fait son baptême à la tête de la cuisine et la cuisine est toute émoustillée de voir Peyo pénétrer son vestibule.
Comme Peyo est un castor en herbe, on ne va pas le priver de la traditionnelle photo devant ce monument qu'est le carrelage vert de la cuisine. On ne le regrettera pas tellement la cuisine lui va si bien. Il est aussi brillant que les carreaux. Voilà la preuve.
Entrée : Jambon de Bayonne, mousse foie, avec leurs cornichons et leurs piments verts.
Plat : Poulet basquaise avec son piment vert.
Fromage : Brie bien fait.
Dessert : Gâteau au chocolat.
Alors évidemment, quand on y est pas, on trouve ça normal. Un basque fait du basque, rien d'original ! Sauf que là où Peyo est unique, c'est dans sa touche personnelle. Comme a dit je ne sais pas qui : la perfection est dans le détail. Peyo le savait. Il y a prêté une attention. Son secret est l'assortiment de tomates/poivrons frais (pas cuits quoi !) avec le poulet basquaise. Si on fait bien attention, l'effet est simple, la subtilité des extrêmes. Comme le sucré/salé, le chaud/froid fonctionne à merveille.
Je la refais ou c'est compris ?
Mais alors, qui est ce Peyo, chenille devenue chrysalide en ce jour d'octobre ?
Moi, quand j'ai entendu Peyo, je me suis dit que ça doit être Pierrot en créole ! Alors, j'ai fait ma blague en direct live et j'étais le seul à en rire (tu vois Tonton, moi aussi ça m'arrive). Blessé dans mon orgueil, je goggelise d'entrée. Et là, stupeur ! Peyo = petit caillou en Grec. Évidement, on est loin de la terre des frontons et des brebis. Mais, les surprises continuent. Je copie/colle :
Peyo peut sembler un personnage à part, réservé, parfois étrange ou déroutant. […] (Pourquoi le Toulousain ne s'appelle pas Peyo ?) Ne comptez pas sur lui pour des excès de zèle si le sujet ne le passionne pas, il ne fera aucun effort. (C'est pas juste.) Tout se passe dans sa tête, et l'univers des rêves lui servira à l'âge adulte. Il saura aller à l'essentiel, même si les autres y perdent leur latin. (Tout est dit !) Quant à ses silences prolongés, ne lui en veuillez pas, il vous aime toujours, mais il oublie de vous le dire ! (Là, je crois bien qu'il nous aime beaucoup).
Mais si tu vas plus loin, tu n'es pas au bout de tes surprises : Peyo est destiné à un emploi dans l'animation commerciale. C'est vrai, c'est dans Google ! Ca fait peur non ?
Mais à bien réfléchir, on s'en fout de ce que dit Google. Peyo est un mec authentique, un vrai basque. Tu peux le mettre à l'aile pour un bail, il ne baillera pas. Car Peyo est à l'aile ce que la cuisse est à Jupiter, même si le talon était à Peyo avant d'être à Achille. On ne se frotte pas au poulet basquaise comme ça sans connaître l'aile même s'il ne faut pas oublier la cuisse. Car il faut bien le reconnaître, que ferait-on sans elles, et que ferait le chauve sans velu.
Une fois n'est pas coutume, nous allons commencer par une disparition.
Que c'est bon d'être demoiselleVoici la musique... tout simplement :
Car le soir dans mon petit lit […]
Je me fais sucer la friandise
Je me fais caresser le gardon
Je me fais empeser la chemise
Je me fais picorer le bonbon […]
Vous me demanderez peut-être
Ce que je fais le jour durant
Ohhh, cela tient en peu de lettres...
Une fois n'est pas coutume non plus, nous allons continuer par une apparition.
C'est Peyoooooooo. Son premier repas a donc eu lieu ce mardi soir, mais nous allons pas squizer l'entrainement, car il était riche d'enseignements (je sais ça rime, c'est l'effet Colette Renard).
La transhumance des castors vers le pré continue les mardis soirs comme tous les mardis soirs. Le terrain nous était aussi vite dédié. Pas de juniors à l'horizon. Nous avons rapidement pris tout le terrain malgré un groupe sans plus, juste ce qu'il faut, juste assez nombreux, juste assez pour quelques espaces.
Une fois n'est pas coutume, nous allons signaler un retour, un come back, pour être plus technique. En effet, les rumeurs disaient qu'il était à Bordeaux, qu'il allait revenir sur scène après une longue absence... Il était là, sexy comme une ballerine, motivé comme un puceau, appliqué comme une vieille qui tire son dernier coup, le Toulousain en short et crampons a fait sa rentrée.
Tout est fait pour que tout soit réussi, si on ajoute l'Avocat au Toulousain. Mais très vite, hélas, le jeu a perdu son débit. « L'ADSL vous manque ? ». Oui monsieur.
Aux ailes, on baille comme l'abricot de Colette. Et le problème quand quelqu'un baille, justement, les autres s'y mettent aussi. Et là, dans ma grande solitude, face à Piou Piou, et entre deux jets d'arrosages, je perçois un premier bâillement, puis son voisin s'y est mis, et moi, je l'ai suivi. La balle étant toujours de l'autre côté, je me suis bien demandé comment ça se fait que le bâillement est contagieux.
Je sors alors mon Iphone de ma chaussette adidas qui me protège les mollets et je googelise ma requête. Je découvre alors docteur Walusinski qui m'explique – la balle étant toujours de l'autre côté – que nous les humains, nous sommes doués d'empathie. Nous sommes capable de ressentir, de comprendre la douleur et le plaisir d'autrui (et d'aucochon) dans le cadre d'une communication non-verbale. Grâce à ce miracle de la vie, nous baillons dès que quelqu'un baille.
Voilà voilà, il s'en passe des choses sur le terrain et je ne vous interdis pas de bailler en attendant.
Au trou, les affaires reprennent. Le jeune Peyo est un autre miracle de la vie, la vie du club. Il fait son baptême à la tête de la cuisine et la cuisine est toute émoustillée de voir Peyo pénétrer son vestibule.
Comme Peyo est un castor en herbe, on ne va pas le priver de la traditionnelle photo devant ce monument qu'est le carrelage vert de la cuisine. On ne le regrettera pas tellement la cuisine lui va si bien. Il est aussi brillant que les carreaux. Voilà la preuve.
Entrée : Jambon de Bayonne, mousse foie, avec leurs cornichons et leurs piments verts.
Plat : Poulet basquaise avec son piment vert.
Fromage : Brie bien fait.
Dessert : Gâteau au chocolat.
Alors évidemment, quand on y est pas, on trouve ça normal. Un basque fait du basque, rien d'original ! Sauf que là où Peyo est unique, c'est dans sa touche personnelle. Comme a dit je ne sais pas qui : la perfection est dans le détail. Peyo le savait. Il y a prêté une attention. Son secret est l'assortiment de tomates/poivrons frais (pas cuits quoi !) avec le poulet basquaise. Si on fait bien attention, l'effet est simple, la subtilité des extrêmes. Comme le sucré/salé, le chaud/froid fonctionne à merveille.
Je la refais ou c'est compris ?
Mais alors, qui est ce Peyo, chenille devenue chrysalide en ce jour d'octobre ?
Moi, quand j'ai entendu Peyo, je me suis dit que ça doit être Pierrot en créole ! Alors, j'ai fait ma blague en direct live et j'étais le seul à en rire (tu vois Tonton, moi aussi ça m'arrive). Blessé dans mon orgueil, je goggelise d'entrée. Et là, stupeur ! Peyo = petit caillou en Grec. Évidement, on est loin de la terre des frontons et des brebis. Mais, les surprises continuent. Je copie/colle :
Peyo peut sembler un personnage à part, réservé, parfois étrange ou déroutant. […] (Pourquoi le Toulousain ne s'appelle pas Peyo ?) Ne comptez pas sur lui pour des excès de zèle si le sujet ne le passionne pas, il ne fera aucun effort. (C'est pas juste.) Tout se passe dans sa tête, et l'univers des rêves lui servira à l'âge adulte. Il saura aller à l'essentiel, même si les autres y perdent leur latin. (Tout est dit !) Quant à ses silences prolongés, ne lui en veuillez pas, il vous aime toujours, mais il oublie de vous le dire ! (Là, je crois bien qu'il nous aime beaucoup).
Mais si tu vas plus loin, tu n'es pas au bout de tes surprises : Peyo est destiné à un emploi dans l'animation commerciale. C'est vrai, c'est dans Google ! Ca fait peur non ?
Mais à bien réfléchir, on s'en fout de ce que dit Google. Peyo est un mec authentique, un vrai basque. Tu peux le mettre à l'aile pour un bail, il ne baillera pas. Car Peyo est à l'aile ce que la cuisse est à Jupiter, même si le talon était à Peyo avant d'être à Achille. On ne se frotte pas au poulet basquaise comme ça sans connaître l'aile même s'il ne faut pas oublier la cuisse. Car il faut bien le reconnaître, que ferait-on sans elles, et que ferait le chauve sans velu.
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