20 janvier 2011

Le cuistot de la semaine, Saby or not Saby ?

Par Le Blogueur


William Shakespeare se posait de drôles de questions ! Le nôtre a reprit le flambeau et s'en pose tout autant. Au point que des fois notre Shakespeare se met en colère. Et voilà le résultat, pas de billet pour le repas de Jean-Phi. Vous êtes contents ?
Le Barde a piqué une crise sur le terrain. C'est assez rare pour le signaler. Il s'est fâché après tout le monde, sans exception. La raison est simple : ça jacasse trop. C'est pas nouveau, mais ce soir là, ça a énervé le Barde.
Pourtant, vu du bon côté, on a bien couru. Il faut juste faire abstraction de l'arbitrage collectif. 20 joueurs, 20 arbitres. On entendait crier : Reviens à la faute, En avant, Touché, Y a pas essai et... tout le contraire : La faute est là, Non y a pas en avant, C'est dans le mouvement, Si y a essai.
Si on met tout bout à bout, il y a de quoi faire un livre sur le langage fleuri des Archiball, un florilège. Le Barde revient ! Rien que pour l'édition d'un tel chef-d'œuvre.

Si le Barde met beaucoup d'amour dans ce qu'il fait au point de se sentir très vite lésé par la moindre contrariété. Jean-Philippe lui met de l'amour et rigole de tout. Il a bien raison.
Saby or not Saby ? Saby bien sûr. Rien que pour l'amour qu'il met dans son vin qu'on met ensuite dans nos verres et qu'on met ensuite dans le gosier. Et qu'est ce qu'on s'est mis ?
Il y avait pas loin d'une dizaine de magnum de château Rozier. Vinexpo peut être jaloux. Il y avait aussi Pascal Apercé. Vinexpo peut être encore plus jaloux !
De l'amour, Saby, en a aussi ailleurs. Il en met partout, dans la lamproie, dans le sanglier... partout. Et soyons lucides, voilà des choses qu'on ne mange pas ailleurs, autant apprécier le privilège. Un privilège qui ne va pas durer, voilà la preuve : Accrochez-vous.
Donc tout commence comme commence un repas de Jean-Philippe. Si vous aviez été là les fois d'avant, vous auriez remarqué qu'il sert toujours de la lamproie à la bordelaise en guise d'entrée. Si certains vous parlent d'un pâté maison, c'est possible qu'il y en ait eu. Ceux qui sont arrivés 10h passé en ont juste entendu parler.
Viendront ensuite quelques cuisses de sangliers. C'est presque normal. Si vous aviez été là les fois d'avant, vous auriez remarqué aussi qu'il nous a déjà servi du sanglier. Les rumeurs courent que Jean-Phi possède un élevage, et pour son tour de bouffe, il rentre dans l'enclot, en tire un à bout portant avec des cartouches à croisillon pour être sûr de ne pas le louper, et le ramène au trou avec un air moitié Orion, moitié Obélix.
Je pensais que le sanglier était plus résistant que ça, mais il n'a fait qu'un tour. Les petits morceaux des cuisses rôties sont parties comme des petits pains, avec des légumes de la campagne qui ne sont jamais sortis en boîte. Les rongeurs encore affamés se sont jetés sur les os. La curée terminée, place à la chanson aux célèbres paroles : Laaaalalalaaaaalalalaaaa...
Jean-Phi est au lancer d'assiettes.
Là, tu comprends le sort d'un sanglier dans son enclot ! Lancer d'assiettes à bout portant et à croisillon.
Viendra ensuite le fromage, varié et odorant, dans une assemblée un peu sous le choc. Le nouveau président a voulu détendre l'ambiance avec la chanson « Voilà du bon fromage ». Il est parti tout seul et il n'en est jamais revenu.
Pour clore les débats, une délicieuse mousse au chocolat meringuée dans son lac de crème anglaise a rendu hommage au petit Grégory. Un délice.
A l'heure de payer, la prise en main de la caisse par le jeune Donatien, adjoint à la comptabilité, fut remarquée. Même le Prof, ému, a donné 10 euros avec le sourire...

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