11 février 2011

Archiball vs Les Ruines

Par Le Barde


Une soudaine épidémie de lombalgie a frappé les castors. Arnaud, Perdigue, Walid : out. Est-ce l’effet du premier entraînement des avants mené par Gwen ? Nous n’étions que quinze pour affronter les vieilles ruines. Et encore, Toto et Yannick (Laroumecq) étaient accompagnés. Nous n’étions donc que treize castors pur jus. Heureusement, la qualité était là.
Sitôt sortis des vestiaires, Gwen prit naturellement les choses en mains. Il nous concocta un échauffement de derrière les fagots particulièrement redoutable. Gwen, c’est un leader. Et c’est d’ailleurs à lui qu’échut le capitanat. Le capitaine, ce doit être un leader, et Gwen c’est un putain de leader.
D’emblée, le travail préparatoire de Gwen porta ses fruits. Les avants avaient retrouvé cette cohésion, cette solidarité qui leur manquait. Grâce à Gwen bien sûr. Ils ne perdaient pas leur lancer en touche, ne rechignaient pas à l’effort face à un pack plus jeune et rugueux. Il est vrai qu’on ne l’a fait pas à Fajolles. Il est incomparable Alain. Il n’a pas de beaux restes ; il est tel qu’il fut. Larroumecq, Miguel, Gorioux , Pioupiou et le fils du général s’en donnaient à coeur joie. Derrière, c’était un peu plus laborieux. Même si Luc était dans un très bon jour. A côté de Titi, on est toujours dans un bon jour.


Donc, c’est devant que se tramait l’essentiel. Le premier essai vint des ruines. Mais les castors réagirent aussitôt. Et Gwen, bien sûr, transperça le bloc opaque des Ruines dépitées par tant de grâce. Peyo faillit augmenter la mise. Las, il lâcha la béchigue au moment propice. N’importe, le match était équilibré jusqu’à ce qu’il ne le fut plus. Alors les vieilles ruines marquèrent encore deux essais avant la pause. La faute à notre défense. Garcimore, il était plus proche de Fred Astaire que de Betsen hier. Pour un artiste, ça se comprend. Et puis Fred Astaire, ça rime avec courant d’air. Captain Gwen ne se démonta pas. Il poursuivit sa besogne, exhortant ses troupes au combat. Ralliez-vous à mes pompes d’or hurlait-il. Et ils se rallièrent.
La seconde mi-temps fut la parfaite réplique de la première. Les ruines ajoutèrent deux essais à leur capital. N’importe, le castor demeurait flamboyant. Et il y allait de ses mille et une combinaisons en touche. Ainsi de la Newcastle. Depuis mon poste d’ouvreur, j’étais bouche bée, baba, admiratif, contemplatif. Sur la touche, le général, flanqué de Perdigue, Jacouille, le vieux quatre et Arnaud, opinait du chef. Et Léo aussi. Enfin, le sifflet sonna la fin de partie. Ils étaient épuisés mais fiers les castors. Le castor d’or revient à Alain Fajolles. A tout seigneur tout honneur.
Le dîner fut amical. Arnaud fit son premier discours présidentiel hors les murs. C’était une belle reprise.

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