26 janvier 2014

Archiball vs Nounours : le nul pour commencer

Par Le Barde
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Il y a, par fatalité, comme un parfum d'enfance lorsque l'on joue contre les Nounours. Le rugby est enfance puisqu'il est un jeu. On a beau avoir des grains de sel dans les cheveux, on est toujours des drôles, et c'est ce qui rend la vie plus belle.

Les Nounours sont ponctuels. En bons écoliers, ils attendent sagement que le sifflet sonne et sont à l'heure. Les castors sont plus rebelles à l'égard du temps, plus adolescents, ils arrivent en ordre dispersé. Le castor n'aime que les rigueurs éparses.

C'était le premier match de l'année. Finie la récréation, on passe aux choses sérieuses, aux devoirs. Avec de nouveaux élèves. Nombreux. Quelques "poivre et sel" étaient là. Et le Général. Mais la troupe avait pris un sérieux coup de jeune. Toutes choses bienvenues, les Nounours étant surtout nantis de blancs-becs.

Ce fut d'abord, coutume oblige, un toucher, un toucher à deux mains. Sans vainqueur. Un toucher équitable en somme. Un essai partout. Pour les Castors, il fut l'œuvre de Don. Le toucher n'est qu'un préliminaire, une esquisse où les corps ne se mêlent pas encore. L'étreinte tant attendue arriva.

Emmené par Cap'tain Gwen, flanqué d'une ribambelle de gamins, les castors furent à la hauteur de ce combat âpre et viril à souhait. Sans que jamais il ne cède à la nostalgie des championnats d'antan. Viril mais correct. La partie fut équilibrée, sous l'œil vigilant de Loulou et de Walid qu'une mauvaise grippe privait du pré. On plaqua beaucoup, on passa un peu. On s'amusait sous les lumières de Victor Louis. Les Castors firent bonne figure. Mieux, ils plantèrent le premier essai. On râlait un tantinet envers l'homme au sifflet, même si cela restait bon enfant.


Sébastien conduisait les trois-quarts de mains de maître, lors que les Nounours tentaient le diable par les ailes en pure perte. A l'aile des castors, il y avait le petit de Lolo, Thibaut. Devant, la conquête fut maîtrisée. Le Castor a enfin trouvé le bon tempo dans les airs, et sa touche fut souveraine. Le Général en rêvait, ils l'ont fait. 

Les Nounours rendirent la pareille à leurs adversaires en seconde mi-temps et inscrivirent un essai mérité. Le score en resta là. Le castor d'or revient aux trente protagonistes.



Au trou, tout n'était qu'abondance par la grâce de Pioupiou. Les vieux étaient là. Ce fut une soirée bon enfant. Avec force chants. Il y avait quantité de Nounours. Ce ne fut pas le cas des vieilles ruines. En quoi les Nounours sont mieux élevés que les ruines. Le temps ne fait rien à l'affaire chantait Brassens. 

Tout guilleret, heureux de ce bain de jouvence, Pépé,  regagna ses pénates en murmurant : " j'ai tendu des fils de clocher en clocher et je danse." Pépé, c'est l'homme aux semelles de vent.

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