Par Le Barde, Bardibulle et Bardatruc
Les giboulées s’étaient abstenues le temps d’un toucher. Nous étions une petite quinzaine. Un toucher de mars. La balle fut vive. Nous jouâmes longtemps. Perdigue nous rejoignit sur le tard. Seb et Serge faisaient la paire. Le doc et Bardatruc aussi. Le bardibule s’était glissé dans le camp du barde.
L’équilibre fut de rigueur. Seuls les en-avants firent la différence. Non qu’il y en eut plus d’un côté que de l’autre, mais l’appréciation de la faute distilla l’équivoque, le doute, le débat. A tel point que sur une passe en-avant, nous nous regroupâmes de longues minutes au centre du terrain pour convenir ou pas de la réalité de la faute. Nous la reconnûmes après moult palabres. Un exercice démocratique de haute tenue sur l’agora du pré.
Il y a quelques mois, nous vous parlions du SphincTime. Un chronomètre ergonomique, sans risque de blessure pour les joueurs bien qu’intrusif pour son porteur. Celui-ci devait permettre, en vibrant, d’arrêter l’entraînement à l’heure… Chaque semaine, ce petit gadget changeait d’hôte. Malheureusement, il semble qu’il se soit égaré. Gageons que les nombreuses coloscopies et autres examens de la prostate liés à nos âges mais surtout aux saloperies que l’on mange, nous permettront de le retrouver rapidement.
Ce mois-ci, nous innovons avec les statistiques géolocalisées de l’entraînement. Pour des raisons de confidentialité et du fait de la forte visibilité du blog à travers le monde, nous tairons le nom du porteur de l’objet connecté mais l’on peut dire en première approximation que ces statistiques sont représentatives du Castor médian car le Castor moyen n’existe pas.
Commençons par la géolocalisation :
L’équilibre fut de rigueur. Seuls les en-avants firent la différence. Non qu’il y en eut plus d’un côté que de l’autre, mais l’appréciation de la faute distilla l’équivoque, le doute, le débat. A tel point que sur une passe en-avant, nous nous regroupâmes de longues minutes au centre du terrain pour convenir ou pas de la réalité de la faute. Nous la reconnûmes après moult palabres. Un exercice démocratique de haute tenue sur l’agora du pré.
Il y a quelques mois, nous vous parlions du SphincTime. Un chronomètre ergonomique, sans risque de blessure pour les joueurs bien qu’intrusif pour son porteur. Celui-ci devait permettre, en vibrant, d’arrêter l’entraînement à l’heure… Chaque semaine, ce petit gadget changeait d’hôte. Malheureusement, il semble qu’il se soit égaré. Gageons que les nombreuses coloscopies et autres examens de la prostate liés à nos âges mais surtout aux saloperies que l’on mange, nous permettront de le retrouver rapidement.
Ce mois-ci, nous innovons avec les statistiques géolocalisées de l’entraînement. Pour des raisons de confidentialité et du fait de la forte visibilité du blog à travers le monde, nous tairons le nom du porteur de l’objet connecté mais l’on peut dire en première approximation que ces statistiques sont représentatives du Castor médian car le Castor moyen n’existe pas.
Commençons par la géolocalisation :
Premier constat, l’échauffement n’est pas la tasse de thé du Castor. Celui-ci fait à peine un tour du terrain, faisant passer Dudu, Zeille et Jean Phi pour des Rocky Balboa avalant des œufs crus et tapant dans des carcasses de bœufs.
Regardons maintenant la fréquence cardiaque. De toute évidence, cet entraînement a été fortement influencé par Georges Brassens !
Regardons maintenant la fréquence cardiaque. De toute évidence, cet entraînement a été fortement influencé par Georges Brassens !
En synthèse, nous comparerons les statistiques du pré et du trou afin d’évaluer le ratio bénéfice-risque global du mardi soir.
Voici les stats du pré :
Voici les stats du pré :
Voici les stats du trou :
Alors les Archis, club sportif ou gastronomique, la question mérite d’être posée.
Nous n’en finissions pas de titiller le cuir, retardant le plus possible l’échéance. Nous attendîmes en vain le dernier essai. De guerre lasse, nous gagnâmes les vestiaires.
Le pinson était printanier. Il allait son chant mélodieux dans l’antre de notre cuisine. Et pensait à sa Cendrillon qui l’avait accompagnée dans ses choix culinaires. Si son chant était printanier, son menu fut hivernal. Pépé n’était pas là. Le Tcho oui. JB était des nôtres, comme Guitou. Et c’est vrai que le trou n’est pas tout à fait le même lorsqu’ils nous gratifient de leur présence.
Le Pinson mue au printemps et se fait rouge. La saison vise les rencontres. Les couleurs sanguines en rien taureau. La comm’ est son dada comme Dudu en Dodo rôti de Cuba. « Je suis sang chaud de cuba , tchic tchiciboum tchic tchiciboume ». Advienne qui comprendra. Pour la chorégraphie PiouPiou est sur le coup comme d’Hab. L’intégrale se veut en couleur. Le bronzé fait du ski dans des vallons qui titillent. Et dans titillent il y a Titi. Bref notre Pinson annonce l’intégrale. Amuse-Gueule au Lou Gascoun pour l’entrée. L’idée est simple tout tient dans l’ouverture. Le demi on s’en branle il n’y a pas de gaz au bar. Sergio pensait que la machine tournait par la force de la grâce divine. Sans prières et sans quelques genuflexions du pénitent la foi s’essouffle et l’habile se fait de la bile. Il garde le gaz pour le pré le chameau bigourdan apparemment… Du coup l’ouvre boite joue son rôle . Le délice du Lou Gascoun. La saveur je me repète se tient dans l’ouverture. Ce n’est pas un demi de mêlée qui aurait pu le faire. C’est la boite secrète de notre Pinson. Il joue avec ses pieds à ses heures. Le pain sera bénit pour l’accompagne et le fauteuil de Pépé comblé par Sabite. Le castor boit à l’œil.
L’entrée n’est pas comme une mise en bouche qui distingue les préliminaires du coït. Préparation rémoulade de Céleri et de pommes avec des petits raisins secs. Il y en a des tordus au trou. Heureusement, Mozart est là et joue au centre pour une fois ! Il ajuste la symphonie de l’amitié grâce à sa baguette de métronome qui lui est destinée. Titi du coup envoie sa rémoulade comme sa prise d’intervalle percutant et insaisissable à la fois.
Jarret de porc en pot au feu avec sélection de légumes bio pour les insoumis.
Question existentielle : un insoumis absent peut-il avoir tort ? Je récupère les copies, mardi prochain…
Le castor signe sa carte d’un Z qui veut dire Zaza. Nul doute que les saveurs ne viennent de la patte du cuistot. Mais le plaisir effet mère qui qui s’en dégage ne peut que transformer notre Titi en mama et Zaza en papa. La bégaie s’apprivoise avec la fourchette. La double dose remet les compteurs à zéro. Et au centre nait la femme ! Le propre de l’homme est son féminin refoulé. Journée des doigts de la femme oblige. Le parfum qui en émane nous ramène aux chaumières de Pépé. La louche de la mémé pour préserver le regard du castor vieillissant. Presbyte mes couilles ouais… L’âtre tient chaud et les paires tambièn ! Mais quelle chaleur mes amis dans ce parfum. Le jarret est un muscle comme les autres. Mais bite que ça sent bon. Clin d’œil pour la Pintxe. Couille pour le doc. « Promis demain jarret » se prête à croire l’innocent.
Ce fut un lancer d’assiettes sans scories. Titi a la main leste et sûre. Caressante. Du très grand art. Et, comme d’ordinaire, il nous offrit une cancoillotte à damner tous les saints. Avec un Le Petit tout en arôme. Le Prez appréciait et nous fit un exposé sur cuba, son histoire, son évolution et ses incertitudes. Sous l’œil acquiesceur d’Amélie.
Salade de fruits au rhum de Maurice. Joel est en Réunion ! A ce propos quelqu’un pourrait me rappeler le coût bio-énergétique d’un kiwi qui vient de Nouvelle Zélande… Juste pour savoir si je me rajoute du jus…
Une volumineuse belote de comptoir se dressa. La barre de la baraque fut fixée à 120. Le Tarbais était en mains. Le Doc aussi. Pas le Barde qui, piteusement, connut la défaite. C’est comme ça. Un pinson ne fait pas le printemps.
La nuit retenait ses gouttes. Une nuit douce. Le printemps se rapproche. Hamilton sifflotait une dumka de Dvorak. Titi émettait de petits trilles mélodieux en pensant à son nid de Quinsac. Il faut aimer Verlaine.
Nous n’en finissions pas de titiller le cuir, retardant le plus possible l’échéance. Nous attendîmes en vain le dernier essai. De guerre lasse, nous gagnâmes les vestiaires.
Le pinson était printanier. Il allait son chant mélodieux dans l’antre de notre cuisine. Et pensait à sa Cendrillon qui l’avait accompagnée dans ses choix culinaires. Si son chant était printanier, son menu fut hivernal. Pépé n’était pas là. Le Tcho oui. JB était des nôtres, comme Guitou. Et c’est vrai que le trou n’est pas tout à fait le même lorsqu’ils nous gratifient de leur présence.
Le Pinson mue au printemps et se fait rouge. La saison vise les rencontres. Les couleurs sanguines en rien taureau. La comm’ est son dada comme Dudu en Dodo rôti de Cuba. « Je suis sang chaud de cuba , tchic tchiciboum tchic tchiciboume ». Advienne qui comprendra. Pour la chorégraphie PiouPiou est sur le coup comme d’Hab. L’intégrale se veut en couleur. Le bronzé fait du ski dans des vallons qui titillent. Et dans titillent il y a Titi. Bref notre Pinson annonce l’intégrale. Amuse-Gueule au Lou Gascoun pour l’entrée. L’idée est simple tout tient dans l’ouverture. Le demi on s’en branle il n’y a pas de gaz au bar. Sergio pensait que la machine tournait par la force de la grâce divine. Sans prières et sans quelques genuflexions du pénitent la foi s’essouffle et l’habile se fait de la bile. Il garde le gaz pour le pré le chameau bigourdan apparemment… Du coup l’ouvre boite joue son rôle . Le délice du Lou Gascoun. La saveur je me repète se tient dans l’ouverture. Ce n’est pas un demi de mêlée qui aurait pu le faire. C’est la boite secrète de notre Pinson. Il joue avec ses pieds à ses heures. Le pain sera bénit pour l’accompagne et le fauteuil de Pépé comblé par Sabite. Le castor boit à l’œil.
L’entrée n’est pas comme une mise en bouche qui distingue les préliminaires du coït. Préparation rémoulade de Céleri et de pommes avec des petits raisins secs. Il y en a des tordus au trou. Heureusement, Mozart est là et joue au centre pour une fois ! Il ajuste la symphonie de l’amitié grâce à sa baguette de métronome qui lui est destinée. Titi du coup envoie sa rémoulade comme sa prise d’intervalle percutant et insaisissable à la fois.
Jarret de porc en pot au feu avec sélection de légumes bio pour les insoumis.
Question existentielle : un insoumis absent peut-il avoir tort ? Je récupère les copies, mardi prochain…
Le castor signe sa carte d’un Z qui veut dire Zaza. Nul doute que les saveurs ne viennent de la patte du cuistot. Mais le plaisir effet mère qui qui s’en dégage ne peut que transformer notre Titi en mama et Zaza en papa. La bégaie s’apprivoise avec la fourchette. La double dose remet les compteurs à zéro. Et au centre nait la femme ! Le propre de l’homme est son féminin refoulé. Journée des doigts de la femme oblige. Le parfum qui en émane nous ramène aux chaumières de Pépé. La louche de la mémé pour préserver le regard du castor vieillissant. Presbyte mes couilles ouais… L’âtre tient chaud et les paires tambièn ! Mais quelle chaleur mes amis dans ce parfum. Le jarret est un muscle comme les autres. Mais bite que ça sent bon. Clin d’œil pour la Pintxe. Couille pour le doc. « Promis demain jarret » se prête à croire l’innocent.
Ce fut un lancer d’assiettes sans scories. Titi a la main leste et sûre. Caressante. Du très grand art. Et, comme d’ordinaire, il nous offrit une cancoillotte à damner tous les saints. Avec un Le Petit tout en arôme. Le Prez appréciait et nous fit un exposé sur cuba, son histoire, son évolution et ses incertitudes. Sous l’œil acquiesceur d’Amélie.
Salade de fruits au rhum de Maurice. Joel est en Réunion ! A ce propos quelqu’un pourrait me rappeler le coût bio-énergétique d’un kiwi qui vient de Nouvelle Zélande… Juste pour savoir si je me rajoute du jus…
Une volumineuse belote de comptoir se dressa. La barre de la baraque fut fixée à 120. Le Tarbais était en mains. Le Doc aussi. Pas le Barde qui, piteusement, connut la défaite. C’est comme ça. Un pinson ne fait pas le printemps.
La nuit retenait ses gouttes. Une nuit douce. Le printemps se rapproche. Hamilton sifflotait une dumka de Dvorak. Titi émettait de petits trilles mélodieux en pensant à son nid de Quinsac. Il faut aimer Verlaine.
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