Missives rédigées par Bardibule
PORTO, Região Norte Potuguesa
Lettre adressée à Alain-Charles Vannier dit le vieux 4
C’est avec un dévouement sans nom que j’ai accepté cette mission. La conquête ne se fait pas sans prière et les miennes sont restées parfois vaines. Plus jamais ma croix se fera en doodle. Je confesse ma naïveté pour crier gare à la marée. La solitude est propre aux hommes de la mer. La joie m’envahit à savoir que tout est maintenant bien calé sur le papier et que tu seras à mes côtés. Tu es mon fidèle parmi les fidèles et je te prie de me prêter de ta voix pour accueillir tous ses jeunes à la conquête de Porto. Ma douce est bien présente dans mon périple et je garde à mon chevet les mémoires de Fernao de Magalhaes. Le premier à nous faire tourner en barrique et à arrondir les pensées plates de notre époque. Seul ce découvreur et notre Coco éternel en ses seins ne connaissent les ingrédients de la réussite d’une telle expédition. Les castors qui me sont chers me poussent à croire que dans toute queue plate sommeille un découvreur qui vénère son trou.
Ton phare éclairé
Almirante
BORDEAUX, Région Nouvelle Aquitaine
Lettre adressée à Roland Delacour dit l’Amiral
Je viens d’accueillir ta missive. Mes cours de chants et les vallées d’Euskadi me demandent du temps mais me donnent en retour la patate. J’ai lu récemment que Newton a trouvé un principe qui donne à la pomme une dimension qui l’écarte du plat à tarte. Une question de physique qui me choit sur le cul. Pardonne mon langage, tu me connais j’ai la voix qui porte et ma plume reste toujours tranchante. Mais cette découverte que nous jouons au rugby sur une terre qui est ronde me met la tête à l’envers. Je dissimule ce nouveau savoir à notre Gwen de peur qu’il redoute à lâcher la balle. J’arriverai en tête de pont pour t’assurer les arrières. Je connais les cocos de Coco. Jusqu’à la dernière minute ils n’en rateront pas une. Les frontières sont ainsi certains les franchissent d’autres les subissent.
Ton fidèle.
Lettre adressée à Roland Delacour dit l’Amiral
Je viens d’accueillir ta missive. Mes cours de chants et les vallées d’Euskadi me demandent du temps mais me donnent en retour la patate. J’ai lu récemment que Newton a trouvé un principe qui donne à la pomme une dimension qui l’écarte du plat à tarte. Une question de physique qui me choit sur le cul. Pardonne mon langage, tu me connais j’ai la voix qui porte et ma plume reste toujours tranchante. Mais cette découverte que nous jouons au rugby sur une terre qui est ronde me met la tête à l’envers. Je dissimule ce nouveau savoir à notre Gwen de peur qu’il redoute à lâcher la balle. J’arriverai en tête de pont pour t’assurer les arrières. Je connais les cocos de Coco. Jusqu’à la dernière minute ils n’en rateront pas une. Les frontières sont ainsi certains les franchissent d’autres les subissent.
Ton fidèle.
Le vieux 4
PORTO, Região Norte Potuguesa
Lettre adressée à Alain-Charles Vannier dit le vieux 4
Je leur prépare un combat à la première heure. Finies les ballades que nous garderons pour la fin. J’ai ouïe dire que Grognard aiguise ses crampons et astique ses armes d’antan. Il en a le vieux bougre des histoires qui nous bottent ! L’homme a du talent et ne redoute que le temps. Cela sent bon un mélange l’expérience à la tête et des pattes en relève. Pour le passage suivait mon panache. J’ai eu écho que doc s’entraine pieds nus et travaille des Uchi-Mata digne d’une cathédrale. Nos nouvelles découvertes dans le levant nous donnent des techniques de frappe chirurgicale. Point de plaquiste qui le dénigre. A ce propos, as-tu des nouvelles de Cambo ? Il ne répond pas à mes tourterelles…
Ton faiseur de noeud
Almirante
Ton faiseur de noeud
Almirante
BORDEAUX, Région Nouvelle Aquitaine
Lettre adressée à l’Amiral
Arrête les tourterelles, notre plâtrier n’a de cesse de les transformer en ritournelles. Le castor comme d’autres a soigné ses valises et sera de douce compagnie. Il m’assure sa présence et déplore une technologie d’un lien qui se veut virtuel. La mixture nécessite un savant mélange pour que ça colle. Il cite à sa guise Plaute « On a trop d’enduit à être beau ». Une devise qui dévisse. Je pars demain tout est bon dans notre cité de Bordeaux. Tout le monde de mon côté est prêt. Titi héraut de la première heure n’a de cesse de chanter qu’être trop avare en pigeon ne permet pas une bonne communication. Foi de castor, pour communiquer faut parfois sortir des coups de plumes et faire raisonner les coups de gueules. Pas de conquête sans vents…
Ton précieux,
Le vieux 4
Lettre adressée à l’Amiral
Arrête les tourterelles, notre plâtrier n’a de cesse de les transformer en ritournelles. Le castor comme d’autres a soigné ses valises et sera de douce compagnie. Il m’assure sa présence et déplore une technologie d’un lien qui se veut virtuel. La mixture nécessite un savant mélange pour que ça colle. Il cite à sa guise Plaute « On a trop d’enduit à être beau ». Une devise qui dévisse. Je pars demain tout est bon dans notre cité de Bordeaux. Tout le monde de mon côté est prêt. Titi héraut de la première heure n’a de cesse de chanter qu’être trop avare en pigeon ne permet pas une bonne communication. Foi de castor, pour communiquer faut parfois sortir des coups de plumes et faire raisonner les coups de gueules. Pas de conquête sans vents…
Ton précieux,
Le vieux 4
PORTO, Região Norte Potuguesa
Lettre adressée à Claude Boué dit Coco
Qu’il est doux d’avoir auprès de moi tous ces fidèles castors. Nul doute que ton absence nous laisse un vide que tout le Porto du monde ne pourra soulager. Mon ami, dis toi, que nos castors se sont bien défendus sur les terres du Douro. Nous pouvons dire maintenant que les castors sont Douro Mâles. Les Portos Old Greens avaient bien travaillé leur défense. Leur bastion était solide et la pelouse synthétique. Nous nous vîmes 16 en arrivant à l’aéroport et nous nous vîmes 15 ans à la fin de notre rencontre. Le nombre et leur préparation a fait la différence. Seul le caractère de notre jeune équipe a su nous préserver de la marée et même de marquer l’ultime essai. Preuve en image. Cela se nomme vidéo, c’est nouveau il suffit de cliquer dessus. Le score au final est de 3 essais contre 1. Avec une étoile à notre Pascal qui en bon philosophe a su placer son Uchi-Mata. Le Japon comme Porto est une terre d’accueil qui mérite ses envoles. Nous pouvons confirmer que de Porto nous pouvons voir les flèches de notre belle cité girondine. A son réveil, notre renversé confus ou sonné a même cru voir un Tarbais à l’île de Ré. La réception fut intime dans le « clubbe » du club. La ville ne s’embête pas à des artifices du langage ou d’architecture. Elle est taillée dans le roc. Pave retro patatas. Mon latin est bien loin comme toutes ces nouvelles terres à découvrir en équipe. Mais bon, la table en présidence et un mélange de circonstance. Bracelet d’or oblige. Savais-tu mon Coco que les portugais du « clubbe » parlent français comme des vaches marocaines. Et que notre Prez en grand polyglotte de tradition parle français en portugais qui parle français comme des vaches marocaines. Il est bon notre Prez. Gloire à lui et à tous ses prédécesseurs qui ont fait bonne école. Le castor s’adapte et sort son doigt. Heureusement que notre langue commune se fait dans l’amitié. Et Porto à ce sujet protège une langue universelle. Merci à nos hôtes et à charge de revanche pour nos 50 ans à venir. Nous espérons…
Ton gouvernail
Almirante
BORDEAUX, Région Nouvelle Aquitaine
Lettre adressée à l’Amiral
Tu es un brave, Parmi les Braves. Tes nouvelles me sont réconfortantes et je ne doutais pas de ta performance. La victoire ne peut nous sourire sur le pré à chaque fois et nos castors se préservent en alimentant notre patrimoine avec de nouvelles histoires. Je fus rassuré en découvrant que vous ne partiez pas en train. Dieu seul sait qu’il ne te réussit point. Mes aïeux ! Confondre l’alarme d’arrêt d’urgence et le levier de la porte. Je t’assure mon amiral que sur ce coup tu aurais pu perdre un grade. C’est un pacha qui te parle. Les larmes de nostalgie me remplissent de joie en ce souvenir qui aurait pu tourner au vinaigre. Clin d’œil aux cornichons sur place. Je vois que Porto est maintenant tienne et que tu as su nous en faire vivre les moindres recoins tant d’architecture que gastronomique. J’ai entendu dire que le vol Porto-Bordeaux a volé à basse altitude. Surpoids en bagage. Le mélange te correspond il est de Terre et de Mer. Ca m’embouchure un coin ! Porto est ton amour et tu as su nous en faire vivre les moindres recoins.
Rappelle-moi, tu n’avais pas promis les saveurs inoubliables d’un restaurant brésilien à Porto ou mon imagination me joue des tours.
Ta mémoire vive
Coco
PORTO, Região Norte Potuguesa
Lettre adressée à Claude Boué dit Coco
Les castors étaient en charmantes compagnies et mon devoir de marin des hautes mères m’a poussé à émoustiller tout leur sens. Le moteur était dans la rencontre, le reste se fit dans les méandres d’une cité en contrefort. La pente fut raide pour les talons hauts mais exquise pour le talon. Le pilier du plaisir se fait dans une cène. Le sacré du partage s’est toujours fait autour d’une table. Que l’on soit dans un jeu à 12 ou à 15. La chair est ainsi et la crapahute donne faim. Piou Piou a trouvé son Bacalao et sa francesinha. Et pendant ces trois jours, nous profitâmes du seul béret qui trouva couronne sur la tête de son Escassut. Sacré repère pour les castors. La Jacquouille est un sacré bonhomme. Le Tuk Tuk pour lui est une mélodie du bonheur surtout sous une couverture. Domi le compare à l’ultime du silence. Il y a toujours une anguille sous roche quand le silence fait trop de bruit. Il est rare de se retrouver ainsi. Il n’y a pas de plaisir sans une bonne table et j’ai gardé le summum pour le dernier soir. Porto est une ville qui pousse les éléments à se rencontrer. Et là mon Coco pour mes castors la terre, la mer et le soleil se fondront dans un tableau que même Marie Laurencin clouera le bec aux paroles d’un été sans Dassin. L’été indien c’était avant la découverte de l’Amérique je suppose.
Ton cuistot de bouffe
L’amiral
Lettre adressée à Claude Boué dit Coco
Les castors étaient en charmantes compagnies et mon devoir de marin des hautes mères m’a poussé à émoustiller tout leur sens. Le moteur était dans la rencontre, le reste se fit dans les méandres d’une cité en contrefort. La pente fut raide pour les talons hauts mais exquise pour le talon. Le pilier du plaisir se fait dans une cène. Le sacré du partage s’est toujours fait autour d’une table. Que l’on soit dans un jeu à 12 ou à 15. La chair est ainsi et la crapahute donne faim. Piou Piou a trouvé son Bacalao et sa francesinha. Et pendant ces trois jours, nous profitâmes du seul béret qui trouva couronne sur la tête de son Escassut. Sacré repère pour les castors. La Jacquouille est un sacré bonhomme. Le Tuk Tuk pour lui est une mélodie du bonheur surtout sous une couverture. Domi le compare à l’ultime du silence. Il y a toujours une anguille sous roche quand le silence fait trop de bruit. Il est rare de se retrouver ainsi. Il n’y a pas de plaisir sans une bonne table et j’ai gardé le summum pour le dernier soir. Porto est une ville qui pousse les éléments à se rencontrer. Et là mon Coco pour mes castors la terre, la mer et le soleil se fondront dans un tableau que même Marie Laurencin clouera le bec aux paroles d’un été sans Dassin. L’été indien c’était avant la découverte de l’Amérique je suppose.
Ton cuistot de bouffe
L’amiral
PORTO, Região Norte Potuguesa
Lettre adressée à l’Amiral
La suite fit jour et la ville nous était bien promise. Point de monture aussi douce que tes Tuk Tuk. La ville est riche en histoire. Le principe de ses caves en sommeil Porto loin la transformation du raisin. Sabite écoute et réfléchit à ce patrimoine qui fait penser que la terre est ronde comme un raisin et bleu comme une orange. Le mélange de Gaïa dans son Porto. L’accueil de notre hotel Reis de Gaia pour loger le gros des troupes. Nous nous partageâmes pour inventer plein d’histoires. Rien de mieux pour vivre la ville en économie qu’une colonne de Tuk Tuk. La Casa Musica m’a fait perdre mon alto pour culminer dans l’extase d’un vibrato architecturale. Tous les archis du coup pensent en météorite. La vieille ville se fait à petit pas et mérite des ballades. Quartier libre en primes. Et nous pénétrâmes à l’intérieur de la cité. En bref la ville est belle, les ponts sont hauts et les castors n’ont pas peur de l’eau.
La météo on s’en branle. Tu as pensé à tout. Le bon marin se joue des forces de la nature. Tu me l’as toujours soufflé pour rentrer en mêlée.
Merci mon ami. Merci à ta belle. Merci pour toutes ces nouvelles pages bien remplies dans les contes sacrés des castors. Les anecdotes de Kiki en sacré plus. Le Tarlouzain, Perdigue, Maxime, Bernard, Domi, Fajolles, Gary Grant, Alain, Toto, Zinzin, Bernard, Fayou, Croucrou, Bardibule, le poulpe, Peter… et tous ceux qui se sont fondus dans nos lettres te remercient. La plus grande découverte est celle qui traverse le temps. Féminin en prime. Tiens j’ai une chanson qui me vient. Lundi patatach, mardiche patatache…
Bises mon ami !
Le vieux4
QLCVP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire