08 septembre 2021

Le(s) cuistot(s) de bouffe : Fin du trou co(n)vide...Hamilton et Le barde donnent le ton !

Par Bardibulle


Ici le blog.
Les bloggers écrivent au castors.
Fini les vidéos clandestines. Qu’est ce qu’il y a Piou Piou ? Tu as quelques choses à dire ?… euh oui fini LA vidéo clandestine. Fini les pages blanches d’un réseau virtuel qui se veut social sans contact. La Barde Team sort de sa tord peur. Ecrire sans périple c’est un jeu de gonfle sans poires ! Nos écrits se fondent qu’à travers nos exploits. Et les castors sans pré, ce fût comme Thomas Pesquet privé de montrer son orbite. Vraiment triste cette incertitude. Un blog sans substance du trou et de rêves qui n’étaient plus. Et ces derniers temps la consigne unique de choyer notre trou à distance. « A vos désordres chef ! » Il en faut de l’imagination pour tenir dans ce réel. Putain 1 an et demi, pour entendre ces mots porteurs du Prez dans l’annonce salvatrice de l’ennemi invisible qui n’est plus invincible. Le trou est de nouveau libre ! Notre imaginaire peut redevenir réel. La carte passe sur le pré est de nouveau accessible. Quoi ?... Dudu peut-il de nouveau s’étirer sur le bord du pré ? En effet, l’astrologie comme la politique ne se trompent jamais. Les planètes sont trop vieilles pour mentir. Jupiter en Verseau veille sur l’attraction des relations en réseaux et sécurise le jeu en quinze. Vierge sans masque s’appuie sur cette évolution du cœur comme du terrain, Saturne un horizon envisage le futur dans l’après et que le pass-sanitaire trouve au niveau du travail des passes salvatrices. C’est un signe, Bordel de merde ! Amélie a porté des tables neuves pour un nouveau service ! Peter Pan a parié sur une pression sans embout… Chouette tout bouge et rien ne bouge. Le renouveau est là ! Les prémices de la pétanque chez la fée, et nos vaillants pétanqueurs et pelotari de l’été ont bien su planter les premières graines de notre décor en renouveau.
La résistance des castors fût infaillible les boules en main, mais qu’en est-il avec une gonfle ? Le Doc est sur la question. Il a trouvé un nouvel hobby, il écrit des commentaires castoriens sur élasto. Quitte à ce que l’absence des mots blesse autant que cela soit sur un élasto. Le pragmatisme médical n’a plus d’ordre à recevoir, car sur un élasto la pensée s’étire et colle à la fois. Rien n’est figé. Parole d’élasto… Une manière comme une autre de braver le temps. Pourtant, nous les attendions ces mots de liberté retrouvée. Le trou ! Le trou isolé ! Le trou masqué ! Le trou confiné ! Mais oui ! Le trou libéré ! Il ne manque plus qu’il ne soit comblé comme d’antan. Le leurre du « c’était mieux avant » inhibe le retour à la normale, « Résistances ! » crie Freud et profite pour tirer sur sa pipe… Le meilleur ne peut que n’avoir été, cela ne tient que parce que la mémoire est ainsi faite et ne peut se comparer que sur ce qui a déjà été et bloque par essence le passé dans son meilleur! Doc prend de l’élasto je tiens un truc là ! Blog à part. Les pendules sont à l’heure. Pépé est là, sans pain mais à l’heure pour dire le « Notre à table » à 22 heures zéro, zéro. Jacouille , le Tcho, et Coco tiennent toujours le bon bout. Le temps immunise plus que le vaccin apparemment ou peut être que c’est l’illusion de l’inverse. Nul ne peut le dire. Ils sont bien là !

Sur le pré en revanche, la pendule est restée coincé à 20 heures où il n’y a personne. Une constante de planque ! Le pré synthétique est lui aussi encore en cage. Marqueur d’une société moderne où l’évasion s’enferme. Nous partîmes 500 sur les réseaux sociaux pour nous retrouver 10 sur le champ.



Christophe lui, est affûté, il peaufine avec sa relève des séries d’abdos nocturnes. C’est la différence du gros qui joue sans élasto. Le scribe bouilli. Une pompe en haut, « je rêve », une pompe en bas, « non je ne rêve pas ». Le Doc est là, en trois quart et un gros stock d’élasto sous le coude. Apparemment bien motivé à raconter plein d’histoires. « La lumière ça prend un ou deux feux… douche c’est bien entre le onze et le Trez, merde le Trez n’est pas là, la douche se fera sans eau apparemment… Comment ça le pré est fermé, pas besoin de clefs quand on a un doc! » Nous eûmes du grand Jean Phi, un Joël d’exception, le jeu dacquois en masse sur le pré. Alex bien volontaire et électrique à l’aile. Le Premier essai de l’année fut accordé à notre Piou Piou, ce n’est pas lui qui a aplati la balle mais le Doc, mais sa passe fut le maitre de l’essai. Le Tarbais éternel, flamboyant et virevoltant à souhait. Sa feinte qui fait semblant de faire la passe reste incontournable. Avis aux amateurs. Il nous rappelle à lui seul les miracles de Lourdes. Seules les montagnes ne portent pas de masques ! Jean phi et notre pinson en reprise. Le blanc pour le viticulteur, le rouge pour Titi, et ROSE (écrit en majuscule avec un é sans accent) pour Bardibule. Il y a eu du jeu en limité en temps et en nombre. A bout de souffle c’est bien connu, moins t’es nombreux plus tu cours après les autres. Seul le poulpe trouva son bonheur, le poulpe n’a pas de poumons et il a 8 pattes. Con se le dise !

La douche en mode sanitaire. Froide car dehors il fait chaud

Tout au plus puis-je préciser que c’était une journée épaisse, chaude. Que septembre rattrape l’été aléatoire que nous connûmes hélas. Que c’était une journée particulière après plus d’un an et demi de privation. En somme que la vie que l’on aime reprend, comme on reprend le refrain aimé d’une chanson.

Le trou était nickel. Accompagné de Coco, nous pûmes préparer le dîner sur les tables concoctées par Amélie. Coco chantait. La Jacouille fut des nôtres vers vingt heures. Le trou se garnit peu à peu en attendant ceux de Musard. Lolo, JB, Croucrou, Poulet étaient là. Une première belote de comptoir se dressa. Et c’était bon.

Une belote en entrée. La traversée du miroir garde des répliques d’un lointain séisme. La bière se fera à la bouteille. Peter gère sa pression uniquement à la bouteille. Il prend la crise sanitaire pas par le bon embout apparemment.

Déchirure des bords de nappe, et point de culs mouillés dans la soirée.

Tomates assaisonnées à souhaits. L’été ne nous quitte qu’à l’équinoxe. La simplicité du plat donne du relief au complexe. Les artistes aux commandes c’est une bouscule dans les sens. Le rouge et le vert nous ramènent au plafond du trou. La tête en bac et les pieds sur terre. Une renverse des référentiels. Les tranches du melon dans un soupçon de chaleur qui rafraichit. Pour le froid, il y a du chaud même logique pour le plat chaud qui fut froid. Côté empreinte carbone de la bouffe du soir, le réchauffement fait des grimaces et se soulage. La cuisine du soir est dans la découpe. Le rôti fut comme la masse marquée par son absence. Nous eûmes en compensation de la sardine. Seul l’Amiral la cantonne à Messine. Elles étaient savoureuses dans un bain d’huile et d’épices en coriandre et compagnie. Une cuisson à froid allez comprendre… Doc, il te reste de l’élasto ? La patate en salade appela la chanson du vieux 4. L’appel de la voie lactée se fit en deux temps. Le premier pour installer les fromages variés dans ses plats. Puis disposés à chaque bout nous eûmes la délivrance. Les soucoupes volent. Le poulpe pleurait. Il se contentait de la contemple de sa vidéo éternelle d’un entrainement ayant perdu sa raison pour le lancer d’assiette. Pour les nostalgiques vidéo accessible sur le blog. Et là, le vol est réel. Les attrapes fermes et solides. Nous ne voulions lâcher aucun morceau. Seul Lolo dont la technique ventrale proposera une casse et un Olé de circonstances. N’en déplaise à la note finale. Le trou lala ! Et Coco poussa les siens. Ils soufflent bientôt une nouvelle bougie.

Sorbets dans son plus simple appareil.

Pas de belote qui fit uniquement son entrée. Le get se mit au vert. Et les éternels du trou profitèrent de ce temps hors du commun en s’appuyant sur le comptoir et laissant libre au cours aux retrouvailles du soir.


La nuit ne nuit jamais lorsque l’on sort du trou. D’ordinaire, c’est en plein jour. Pas chez les Castors. « Les étoiles au ciel faisaient un doux froufrou ». La grande ourse nous couvait de son tendre regard. Hamilton filait le bitume sur son cycle rouge en compagnie du barde. Ils chantonnaient la belle vie.

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