20 mars 2024

Le Tarbais : qui c’est qui est très lentilles ?

Par Bardibulle


Qu’il est bon d’être en nombre sur le pré. Notre programme vise l’entrainement sur grand terrain. Dassault tient du mirage. La semaine prochaine c’est réception. Nous hésitons presque à jouer des cinquante au 5. En attendant le pré, tout doucement les vestiaires se remplissent. Le cérémoniel est le même côté castors. Les arrivées se font au gré des caractères. La lanterne rouge reste une fidèle la voiture de Dudu. Il clôture le nombre. Il en est ainsi quand le castor se fait coureur.

L’arrivée sur Musard a de nouveaux ses fidèles. L’accueil pourtant a une barrière fermée. Le demi d’ouverture devient fermeture. Bref, le code est bien quelque part dans l’attente du magnétique libérateur. Le Trésor le code, lui il s’en branle, il est présent. Maxence, Peter, les joueurs commencent à marquer de leurs empreintes le bitume. Les vertèbres sur le synthétique sont mises à rudes épreuves. Les tours de chauffe eux, se font en binôme. Le tourne disque se fait entre un 33 tours ou un 45 tours. Le trois contre trois pour commencer et nous voici à élargir les lignes. Sur le bord Mozart, et Chewy, diminutif de Chewbacca sont des anciens en plein Jeûnes. Putain que l’accent est de trop quand l’esprit et le corps ne veulent faire qu’un. Les genoux entre choux et cailloux trépignent entre du dur sur du tendre. Mieux vaut avatar que jamais. Il est bien bon de les avoir au bord. Le rugby est un jeu de transmission. L’ovale veut du rebond, con se le dise. Sur le terrain du beau jeu, une envie commune de faire vivre la gonfle. Point de fait remarquable lorsque l’exceptionnel devient une norme. Le jeu à défaut de demi d’ouverture sera pris par les gros. C’est Paulino en bon double demi fera ouverture. Son jeu en course, et en prise d’intervalle donnera toute substance à la formule « qui a dit que les gros ne savaient faire de sautées. » Ca sent bon la lettre.  Au trou nos stagiaires à défaut de courir mettent du niveau à la pression. Tic et Tac font leur panpan. Il y aura du monde au trou, c’est le stadoceste qui régale.

La douche sera légèrement bouillante. Les castors ébouillantés s’éparpilleront pour retrouver un autre point chaud. La bière de décompresse. La table fera salle comble. Charcuterie pour ne pas faire du boudin en entrée. Le cuistot garde la ligne en l’enlevant à ses gros. Il ne fait pas bon d’être cochon quand on flirte avec le pic du midi.

La suite se fera en lentilles. Délicieuses à souhait. La déception tient dans l’absence du fameux haricot. Titi se régale, il tâte ses inters à la belote. Le silence sent le bon et pousse à une chansonnette. Qui c’est qui est lentille ? Les lentilles. (Michel Fugain pour avoir l’air…) Les saucisses seront de bonnes compagnies.

Le lancer d’assiette subira des bris et le lacté se fera en brebis. Point nécessaire de confiture quand la montagne est belle.

Le dessert une douceur féminine dans un soupçon de tarte maison. Le Tarbais a du nez pour une poire en décalque. La tarte avec un sacré gout de reviens-y sonnera l’appel du comptoir.

Point de belote, les dès sont dans la menthe. Le comptoir devient contoir. Les repères d’amitié ont leurs séquences.

Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses,
Pour savoir, après tout, ce qu’on aime le mieux,
Les bonbons, l’Océan, le jeu, l’azur des cieux,
Les femmes, les chevaux, les lauriers et les roses.

Il faut fouler aux pieds des fleurs à peine écloses ;
Il faut beaucoup pleurer, dire beaucoup d’adieux.
Puis le coeur s’aperçoit qu’il est devenu vieux,
Et l’effet qui s’en va nous découvre les causes.

De ces biens passagers que l’on goûte à demi,
Le meilleur qui nous reste est un ancien ami.
On se brouille, on se fuit. Qu’un hasard nous rassemble,

On s’approche, on sourit, la main touche la main,
Et nous nous souvenons que nous marchions ensemble,
Que l’âme est immortelle, et qu’hier c’est demain.

Alfred de Musset

Eric est le Barde. Le Barde est notre Barde. Il nous traduit en vers et en prose, c’est notre ami, notre poète, notre Barde !

Les castors sont des frères et notre homme a perdu le sien.

 

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