Puisque rien ne presse pour parler de Titi, il est parti ce matin à 6 h et ne sera de retour que vendredi, profitons en pour remettre quelques points sur les i.
Il semblerait qu'il soit préventif de rappeler les principes de la note attribuée à chaque repas avant qu'un lynchage ne soit commis bêtement, qu'une embuscade tourne mal ou que le parking en face du trou ne connaisse un crime atroce, odieux et crapuleux.
Cette fameuse note – qui fut de 15 pour Guitou et de 17 pour Jean-Bernard, par exemple – est l'addition de 6 notes données par un jury citoyen tiré au sort parmi les castors présents, suivie de la division par 6 de la somme obtenue. Ce qu'on appelle une moyenne. Cette moyenne est ensuite rapportée sur ce blog par son rédacteur et n'engage en rien sa responsabilité (Guitou si tu nous écoutes !)... Comme ça c'est dit, quitte à perdre la double ration qui m'est officieusement servie le mardi.
Un autre point mérite de retrouver son i : le castor annoncé pour la prochaine bouffe. Fut un temps où un magnifique tableau Excel donnait une vision large de la situation. Ce tableau n'est plus et on le regrette ! Ce qui explique parfois le manque d'information sur ce sujet. Là aussi, le blogger n'est que le rapporteur d'info et si l'info manque et ben, il rapporte rien ! Voilà, c'est simple, clair et « jamais de sa faute » !
Ce n'est plus un secret pour personne, notre cuistot d'hier est l'égérie d'une grande marque de conserverie comme Salma Hayek pour Lancaster ou Laetitia Casta pour l'Oréal. Lou Gascoun a fait un excellent choix tellement Titi lui est fidèle, faisant fi de toutes critiques qu'elles soient sévères ou légères. C'est beau ! Titi est un homme d'engagement et nous le prouve chaque fois qu'il est en cuisine. Cette fois-ci, et malicieusement, il nous a promis un repas sans une seule boîte au trou ! Qu'à cela ne tienne, il a ouvert toutes les boîtes dans sa voiture. Tel un soldat dévoué à servir son drapeau, Titi est dévoué à servir du Lou Gascoun.
Sans attendre la fête de la morue et encore moins la fête de l'alose, Titi mit à l'honneur les deux poissons en une seule fête hier soir.
Le premier fut servi en soupe, accompagné de croûtons, rouille et fromage râpé (le traditionnel pâté qui lança la carrière de Titi avait quand à lui une présence très discrète). En prime time, l'alose fait la belle à la bordelaise. Un petit tour sur le site du fournisseur nous apprend qu'elle répond aussi au joli nom de « poisson d'argent », que de mars à juin la dégustation de ce mets incarne un véritable phénomène culturel. Non seulement, nous assistions donc à une fête, elle était de surcroît culturelle.
Et pour du culturel, le jury fut à la hauteur. Echappant à la fuite des cerveaux, Le Barde, Zeille, Le Général, Le Vieux 4, Guitou, et Pascal A. se fendent d'un 13,5. L'équation était simple, morue, alose et cannelés, dignes d'un menu touristique sur une terrasse bordelaise. Vindiou !
Ce que le Barde en dit :
Ah ! Titi, qui dira tes vertus innombrables
Toi l’alezan halant la clepsydre effroyable
Qui mâche sans relâche, à nos corps défendant,
L’impossible retour de nos exploits d’antan
Tu sonnes l’hallali de trop d’idées reçues,
Et montre que le temps n’a pas pris le dessus
Sur ceux qui se refusent à subir son joug
Et répugnent à tendre bêtement l’autre joue
Mais tes talents, Titi, ne s’arrêtent pas là
Tu mitonnes Lou Gascoun avec un rare éclat
Ce n’est pas, il s’en faut, une mince gageure
Et je sais l’incrédule de trop de contempteurs
Il y eut au fromage ta marque de fabrique
Faisant fi des produits que dispensent les biques
Tu nous offris, royal, un pot de Cancoillotte
Et le castor soudain hurla comme un coyote
Alors les cannelés adoucirent nos gorges
Ce zest bordelais mérite nos éloges
Ah ! Titi, qui dira tes vertus innombrables
Toi l’alezan halant la clepsydre effroyable
Reste qu’orphelins, nous fûmes à Musard
Sans toi à mes côtés mon jeu a le cafard
J’erre, je me disperse, je cafouille, je me traîne
Et mon pauvre rugby est vraiment à la peine
1 commentaire:
Nom de Dieu ! L'archiblog est en effervescence......
Assailli qu'il est, par les commentaires injurieux et autres tirades élogieuses sur le mardi passé.
S'il en faut un, je serai celui-la...
Revenons sur un lancé d'assiette un peu court avec brisure à la clé. Etendons-nous sur ce surhomme qui, à l'instar du Capititaine Crochet, a un ouvre-boîte greffé à une main (après un combat sans merci contre des sirènes remontant la Garonne et des salopes au large de Terre Neuve, alors qu'il était tout petit (déjà)), philosophons sur le cannelé au rhum, entonnons "Titi tu es zunen..." car nous ne lui avons pas fait cette grâce.
Bref, la note doit-elle prendre en compte l'ambiance bordelique post gastronomique qu'il a répendu au trou ? (on ne s'entendait même plus jouer à la belote), la générosité fraternernelle dont il nous innonde ?
je vous le demande...
Un BLOG est-ce un Baveux Latent Obsédé en Gestation ou bien une Bafouille Liant l'Ordre des Gastor (on fait ce que l'on peu...)
Car pour assister à la résurection culinaire du Titi, le Chapon avait ses plus beaux atours, le Grognard
une verve de folie, Guitou déguisé en G.O., le Président bûcheronnait dans les pyrénées, les anciens à l'acceuil et le Barde descendu de son arbre (un coup du Président ?)...
Amis de l'Archiblog, au plaisir de vous lire.
Fureteurs du trou, au bonheur de vous revoir.
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