27 juin 2007

Le cuistot de la semaine est zen

Zen, il fallait le rester ! Car il faut admettre que la saison sportive se termine en grosse couille de sushi. Les braves qui ont voulu se mettre en jambes avant le tournoi de Samedi sont revenus bredouille : les vestiaires étaient déjà en congé. Et qu'elle fut notre surprise quand, gagnant le trou, on découvre une atmosphère Feng shui revue à coups de bâtons d'encens en feu.
Qui l'eut cru que Lafourche serait amateur de chichis et de chinoiseries. Certes, il a un petit côté bridé, mais qui ne nous étonnait plus étant avertis des conquêtes historiques du petit peuple basque avec les civilisations les plus lointaines. Mais de là à nous la jouer zen, ça nous a retroué le trou.
Et zen, il l'était. Il est presque arrivé en même temps que tout le monde, ses gamelles pleines sous les bras, les sauces déjà assorties, le plat bon à mettre au chaud. On ne la lui fait pas à notre Totoro, l'organisation il connaît, la main d'œuvre ne manque pas dans son foyer, toutes générations confondues. Il fait bosser tout le monde, là aussi, à la chinoise, grands et petits. Et le résultat, on va justement en parler.
Saluons tout d'abord le retour du commentateur le plus Nelsonmoforien de notre équipe. Le silence de Perdigue est enfin rompu et revoilà que l'unique écho reprend sur le contenu de ce blog. Son « Amis de l'Archiblog » ou encore son « Fureteurs du trou » étaient déjà devenus en si peu de temps aussi mémorables que le « Bonsoir chez vous » de Gillot-Pétré ou le « A demain si vous le voulez bien » de Louis Bozon.
Un hommage enfin à Arnaud, roi sacrifié hier sur l'autel de la belote bien qu'il ait toujours su gratifier les bons et loyaux services de ses nombreux valets.
On regrettera enfin l'absence de notre superstar qui fut longtemps attendue et espérée dans un concert de baguettes. Hélas, parmi ses dernières, aucune ne fut suffisamment magique pour faire apparaître notre Loulou, et à nos hurlements, aucun « Oui, c'est moi ! » n'a pu résonner. Lafourche resta zen et à 10 h, le repas fut servi avec la folle idée de se le bouffer avec des baguettes qu'il a prévues à cet effet. Mais l'effet ne dura pas longtemps, bien que le menu se voulait extrême-oriental, l'usage de la baguette a vite trouvé ses limites. Restons donc zen et prenons une fourchette et un couteau.
L'entrée annonce les couleurs du pays du soleil levant : un assortiment ikebanesque de pamplemousses, d'avocats et de crevettes au gingembre, citron et coriandre !!! Banzaï, on y va. Et on y est pas allé pour rien, c'était royalement délicieux, frais et estival.
La suite n'allait pas baisser de ton : des nouilles chinoises au poulet et aux champignons en quantité phénoménale. De quoi nourrir tout le continent asiatique ou se faire hara-kiri en abusant des doses, mais non stop, merci. “ Mais y en a d'autres ! ” hurla le sumo du 64. Non, merci, vraiment, pitié, putain, mon régime ! Quel régime ? Mais les canons sont à la rondeur, comme en témoigne la page 43 du magazine Les Pyrénées où le mannequin qui défile en haute couture pyrénéenne n'est autre que Pepe. Soit !
Surtout qu'à l'affût, il y avait des desserts faits maison. On ne va pas se pavaner devant le gâteau au chocolat parce qu'il est au chocolat mais juste parce les filles de Lafourche ont fait un dessin à leur petit Papa. Admirez le travail et on le mangera quand-même...


Pour ce dernier repas au trou cette année, les derniers samouraïs furent réunis : Toto, Arno, Perdigue, Dudu, Le Prof et Le Blogger. Le gong tonna 15 coups. On retiendra aussi que jamais cette expression ne fut aussi judicieuse : le meilleur est pour la fin.
En attendant, rendez-vous le 30 juin pour le tournoi à Lacanau, mais ça vous le savez… et le 4 septembre chez La Fée pour le tournoi de pétanque et le repas qui annonce l'ouverture de la saison. D'autres activités seront mentionnées sur le blog. D'ici là, on s'appelle, on se fait une bouffe, ou on s'épile et on se fait une touffe, ou les deux...

Le Haïku du Barde :

Lafourche
Enfourche
Sans lazzis
L’Asie

La chine
Divine
Inspire
Sa lyre

Livrant
Autant
De mets
Sans mais

A ceux
Qu’un peu
D’orient
Détend

Li Po
Me chaud
Me dit
Kiki

Wang Tsi
Aussi
S’écrie
Titi

La Chine
Lutine
Au trou
Nos goûts

Crevettes
Baguettes
Tutti
quanti

Castors
O l’or
D’un soir
De moires

Amen

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Le Grand Jacques disait qu'il voulais voir à son dernier repas, ses frères et quelques chinois en guise de cousins. Mais l'Asiatique est besonieux et a carrémént fait la bouffe.
Un vent de fraîcheur et d'éxotisme a dévasté le trou. Un tsunami de coriandre, un typhon de pâtes faisant voler les poulets et les champignons, et finalement les assiettes.
Lafourche a sorti du lourd dans la finesse, un pléonasme tant ça lui ressemble.
Putain que c'était bien...
Ami de l'Archiblog, que le cul te pèle.
Furereur du trou, que le con te goutte.

Anonyme a dit…

Bordel, le fureteur a perdu son T, que l'on m'amène de l'eau chaude avant qu'il ne prenne mal : "Pas de santé sans thé"

Allez, bonne bourre.