20 juin 2007

Le cuistot de la semaine, Loulou, superstar !

Loulou, oui c'est moi… Vous vous souvenez ? Cette tête à claque sur laquelle on lâcherait bien une équipe de rugby à chaque fois qu'elle nous sort son : oui, c'est moi. Mais si, la connasse de chez Cacharel avec sa bouche en fleur d'anus et son air j'arrive-pas-à-faire-caca... Non ? Bon alors cliquez ici, bande de séniles… ça y est, eh ben voilà, avant Loulou, c'était ça ! Tu disais Loulou et t'étais sûr d'entendre un couillon te répondre : oui, c'est moi ! Qu'est ce qu'elle est devenue d'ailleurs ? Quelqu'un l'a revue ?
Il y a bien sûr Loulou, le film, avec la délicieuse Louise Brooks (c'est déjà plus vieux, ne vous inquiétez pas si ça ne vous revient pas). L'histoire d'une fille qui ne vivait que d'amour et d'eau fraîche. Enfin, surtout d'amour. Pas l'Amour avec un grand A. L'amour tout court, le truc où t'as pleins de partenaires qui deviennent malheureux à tour de rôle.
Eh puis, il y a Loulou, notre Loulou, qui n'est ni plus ni moins que notre président. Le Loulou qui, quand tu l'appelles, il te répond : qu'est ce qu'il y a mes couilles. Forcément, il est pas là pour vendre du parfum. Il est le président et il vient de Fumel. Alors, si tu l'entends répondre : Oui, c'est moi. C'est qu'il est bourré comme un coing et ça ne sera pas avec une voix suave, ni parfumé au Cacharel !
Mais bon c'est notre président et c'est pour ça qu'on l'aime. Et Dieu sait que le choix d'un président est très important. On n'a pas idée. Notre président est non seulement un grand rénovateur (rappelez vous les travaux d'évacuation des eaux qu'il a fallu opérer dans l'urgence afin de rendre notre trou praticable en début d'année), mais c'est aussi un Président qui ne rechigne pas à aller sur le terrain (sur cette question, certains Archiballs devraient vite prendre exemple sur lui). Il est de tous les voyages, de tous les matches, et de tous les repas. Et d'ailleurs à table, il est renversant !
Mais n'allez pas croire qu'on fait président comme ça. Il faut avoir ça dans le sang de générations anciennes. On vient de découvrir dans le sud de la Chine un crâne vieux d’environ deux millions d’années du plus ancien ancêtre connu à ce jour du grand panda. Rien que ça… ça vient de loin.
Donc hier, l'honneur absolu, le président faisait son repas. Tout en fitness et en finesse, un repas sous contrôle de diététiciens, le truc des grands hôtels qui proposent aussi séjour "Spa et bien-être". On se demande comment il fait pour être "en forme" avec des repas aussi légers. Entrée : melon, plat : dorade en crème fine 0 %, légume : mousse de courgette avec une tête de d'asperge verte, ensuite fromage et crumble de framboise. En calorie, ça ne va pas péter bien loin. Un doigt de whisky est dix fois plus riche. Mais en succès, l'affaire est dans le sac. Evidemment, môsieur nous a sorti le menu Denis Franc du Pavillon des Boulevards. Alors, forcément pour trouver un jury d'une subtilité pareille, il faut chercher. Et qui cherche trouve, Lapiballe (à jeun), l'Amiral, Footix, Lolo, Jean-Jacques V. et Gilbert A. s'accordent pour classer le toqué à 14,5. Moi, je dis bravo, ça mérite une chanson :




Ce que le Barde en dit :

O mon président, ô ma muse,
Sais-tu que la jeunesse s’use
A s’éterniser ici bas ;

Ce qu’il nous faut de gaudrioles
Pour maintenir sans être las
Nos humeurs de sales drôles.

Mais toi mon castor magistral
Qui sans fin joue la martingale
Je te loue et je t’idolâtre

D’abuser du temps de la sorte
Sans être jamais acariâtre
Sans débiter des patenôtres.

Que ne suis-je Boileau Despréaux
Pour conjurer la grande faux
Et tenter un art poétique

Dont tu serais l’unique source.
O toi qui dicte ma métrique
Ma muse à la va comme j’te pousse.

Je m’escagasse à te chanter
Tant pèse ton ombre portée
Sur mes mains avides de plaire

A celui qui les dessilla.
Je suis ton dévoué feudataire,
Qui va ses vers cahin-caha.

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